Toujours la même erreur!

Combien de fois faudra-t-il le répéter ? Ce n’est pas le Conseil fédéral qui perd ou gagne  une votation, c’est le Parlement. Quand un projet du Conseil fédéral est soumis au Parlement, celui-ci est tout puissant pour le modifier, l’accepter ou le rejeter. S’il le rejette, l’affaire est liquidée jusqu’à nouvel avis ; s’il l’accepte, il peut encore être soumis au vote populaire. Ce vote sanctionne donc un texte devenu celui du Parlement. Il est absolument fondamental de comprendre cela.

RIE III n’était ni un projet de M. Maurer ni un projet du Conseil fédéral, c’était un texte du Parlement. Ce n’était pas le rôle du Conseil fédéral ni de M. Maurer de le soutenir ou de le combattre, c’était le rôle des parlementaires – qui restent totalement libres de leur opinion et ne sont pas liés par le principe de collégialité – ou celui des citoyens. Le Conseil fédéral n’a, lui, qu’un rôle, celui d’exécuter la volonté populaire après le vote, que cette volonté lui plaise ou lui déplaise. Quand il soumettra un nouveau projet au Parlement, ce sera comme toujours un nouveau projet du Conseil fédéral et non pas de l’un de ses membres, et le Parlement sera totalement libre de le rejeter, ou de le modifier avant de l’accepter. Si les citoyens jugent que le nouveau résultat n’est toujours pas conforme à leur désir, ils pourront lancer un nouveau référendum. Cette compréhension des rôles est fondamentale pour le fonctionnement des institutions, car elle seule restitue à chacun des pouvoirs, exécutif et législatif, l’intégralité de sa responsabilité.

Mais ce fonctionnement déplaît ; on aime pouvoir tancer (ou encenser) un membre ou un autre du Conseil fédéral et, ce soir, c’est si « délicieux » pour certains de dire que  « M. Maurer a perdu un nouveau combat ». Ceux qui le disent ne montrent qu’une chose : leur méconnaissance des mécanismes de notre démocratie.

Le 12 février 2017

Et si on se débouchait les oreilles?!

Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. Le Temps de ce 9 février – date maudite depuis 3 ans ! – explique que le Patronat a analysé l’échec de sa campagne de 2014 et que des représentants de plusieurs grandes associations économiques du Pays « ont rencontré 221 personnes – citoyens intéressés par la politique européenne de la Suisse et responsables locaux dans 13 agglomérations….ce qui amène les auteurs de l’étude à exprimer le dilemme dans lequel se trouve le Suisse en ces termes : la croissance de la population menace l’acceptation des accords bilatéraux ». Pour résoudre ou du moins contribuer à résoudre ce dilemme, les auteurs d’un rapport préconisent trois mesures générales : la principale, la plus importante, celle sur laquelle on insiste, c’est expliquer et vulgariser chacun des accords et son application ; vient ensuite l’amélioration de l’emploi des plus de 50 ans et des conditions de conciliation entre vie familiale et vie professionnelle ; enfin lutter contre le terme de « masse » en matière d’immigration en se positionnant sur la thématique des réfugiés et en expliquant les différents statuts des étrangers.

Voilà un nouvel échec programmé ; ce ne sont pas les sirènes des accords bilatéraux qui sont nécessaires, c’est la restauration de la confiance dans les grandes entreprises économiques : les banques, Interpharma, Economiesuisse etc. ne jouissent d’aucune crédibilité auprès des citoyens qui ont voté oui le 9 février ; les grandes entreprises de construction, voire les grands propriétaires immobiliers (personnes morales souvent) sont sans cesse en train de tricher quand il s’agit de dumping salarial et la loi sur les marchés publics facilite les abus.

Il est urgent de restaurer un code de conduite éthique, une humanité dans les rapports de travail, une bonne foi générale qui tendent à disparaître dans les grands marchés ce dont souffrent beaucoup de nos concitoyens. Après cela, et après cela seulement, pourront venir des explications sur la portée des accords bilatéraux.

Il est urgent de se déboucher les oreilles !

Le 9 février 2017

Zéro de conduite!

Quelle mouche, Madame, vous a donc piquée, pour que vous vous conduisiez ainsi ?

Ancienne conseillère fédérale, sortie tout récemment de fonction volontairement, vous avez cru nécessaire de critiquer RIE III tout en avouant que vous ne saviez pas encore comment vous voterez. De deux choses l’une, ou bien vous considérez que RIE III est un vrai danger pour le Pays et vous sortez de votre réserve, à titre tout à fait exceptionnel, dans l’intérêt du Pays, selon vous, et vous invitez clairement à voter NON. Ou bien vous ne savez pas encore comment vous voterez et alors, vous vous taisez.

Votre intervention publique est aussi déplacée que malsaine. Vous donnez un très mauvais exemple de responsabilité politique. Quel motif avez-vous de vous conduire si mal ? Est-ce vengeance dirigée contre le camp bourgeois qui ne vous a pas demandé à genoux de rester au Conseil fédéral ? Dépit de n’avoir pas pu attacher votre nom à une loi dont vous avez, paraît-il, été l’inspiratrice de départ? A qui voulez-vous nuire ? A qui voulez-vous coucher le poil ? Il est toujours choquant et déplacé qu’un ancien conseiller fédéral prenne position contre un projet soutenu par le collège dont il a fait partie. Et surtout si c’est une affaire qu’il a connue. Vous imitez la mauvaise conduite d’un précédent conseiller fédéral du parti qui vous a reniée, vous incitez d’autres collègues à vous singer, pour soutenir, comme vous, les arguments populistes du parti socialiste ou au contraire, pour les combattre. Quelle honte, Madame ! Je vous croyais à la hauteur des institutions or vous les pourrissez.

Le 3 février 2017

Détruisez cette différence que je ne saurais voir!

« Il faut déconstruire les clichés », tel est le texte de l’un des intertitres d’un article du Nouvelliste des 28/29 janvier consacré à la nouvelle marotte des milieux pédagogiques : former les éducatrices de la petite enfance à une « éducation non sexiste ». La mode se répand, en Suisse romande en tous les cas, et nos impôts partent en fumée dans des sessions de cours auxquels doivent participer les formateurs de nos minuscules têtes blondes. Il s’agit de « déconstuire » les enfants dès leurs premiers pas.

Certes, selon l’avis exprimé par une « cheffe de projet », pour tourner le dos aux stéréotypes, « la meilleure méthode… est d’observer ses comportements, de comprendre pourquoi on les a, avant de déconstruire ces clichés développés dès l’enfance ». En soi, la démarche ne serait pas fausse si l’on voulait bien chercher réellement le fondement de certains stéréotypes; on découvrirait peut-être que le fait que les hommes et les femmes ont des caractéristiques physiques différentes (masse musculaire, souplesse du bassin, hormones, etc.) est à l’origine de certains clichés. L’honnêteté intellectuelle exige alors que l’on se demande sérieusement si la « déconstruction » est positive ou ne l’est pas. Quand on déconstruit, on laisse un trou ou des ruines. La société actuelle ne parvient pas à se remettre de la déconstruction des repères et des valeurs par le mouvement de mai 1968 qui prétendait ainsi lutter contre les maux de la seconde guerre mondiale. L’Union Européenne – imitant en cela feue l’URSS – a tellement voulu déconstruire le nationalisme qu’elle a engendré ce que l’on nomme le « populisme ». La mondialisation a tellement voulu anéantir le protectionnisme qu’elle génère une fermeture des frontières et de graves troubles sociaux, voire des suicides.

A force de déconstruire sans jamais avoir préalablement étudié quelles forces de vie pouvaient expliquer et justifier certaines différences, donc devraient être maintenues et harmonisées dans l’intérêt de tous, on prépare une société de mort où l’uniformité engendre la pensée unique, l’esprit mouton et l’esclavage pour le plus grand profit de quelques fanatiques du pouvoir.

Le mensonge des “personnes électroniques”

Si admirable, « indépendant », « intelligent », « génial » que puisse être un robot, il ne sera jamais une personne ; la langue doit exprimer fermement cette impossibilité. Il est donc hors de question de qualifier un robot de « personne électronique », contrairement à ce que semblerait suggérer une résolution de députés européens, ainsi que nous l’apprend Le Temps de ce 30 janvier. Un robot n’est qu’une machine, extraordinaire, mais machine quand même, qui ne peut avoir ni droits ni obligations. Il sera même toujours inférieur à l’animal qui n’est pas non plus une personne, si indépendant qu’il puisse être.

Que l’Union européenne se préoccupe de la responsabilité de l’inventeur, du fabricant, du vendeur, du propriétaire de robots plus ou moins autonomes, c’est très bien – elle ne devrait d’ailleurs pas être la seule à le faire. Cela met en évidence la responsabilité fondamentale de l’inventeur qui ne peut pas se contenter de «construire quelque chose de merveilleux » et se désintéresser ensuite de ce que cela devient et de l’usage qui pourrait en être fait. Nous touchons du doigt le même genre de phénomène que celui en rapport avec l’inventeur de la bombe atomique. Le développement des robots et leur sophistication sont l’occasion ou jamais d’insister sur la responsabilité morale et pratique du chercheur. Sa démarche, si passionnante soit-elle, peut avoir des conséquences dont il doit être le premier à évaluer les dangers et, peut-être, à en assumer les suites. Rejeter sur «l’objet de sa découverte » la responsabilité d’une déviance fortuite, en le qualifiant, par exemple, de « personne », cela équivaudrait à se camoufler lâchement derrière une tromperie linguistique.

Une société en phase anale

Tous les pédiatres vous le diront, un très jeune enfant passe par une phase anale, période de sa vie où il est intéressé par tout ce qui se passe et qui existe au dessous de son nombril.

Depuis plusieurs années, notre société a nettement régressé dans cette phase-là. La publicité évoque ou montre ou suggère le sexe à n’importe quelle occasion. La plupart des humoristes « officiels » de la radio ou de la télévision cèdent à l’humour scatologique dans le verbe ou dans l’image ; les journaux – y compris Le Temps que l’on croyait en principe sérieux – ont presque chaque jour un article consacré à un problème sexuel ; les jeunes s’interpellent en se traitant affectueusement de « putains », en invoquant le « bordel » ; le mot de trois lettres de la langue française – qui, à ma connaissance, n’évoque pas le cerveau d’une femme ! Je suis d’ailleurs étonnée que les féministes les plus puristes ne s’insurgent pas ! – est d’utilisation si courante qu’on en oublie que les termes de « crétin », « imbécile » ou « benêt » pourraient avoir le même sens, mais moins vulgaire et macho !

N‘y a-t-il pas jusqu ’à la très sérieuse « Weltwoche » qui, dans son numéro de cette semaine, intitule un article « Verbale Erektionen » ? A vrai dire, l’auteur cite en réalité les propos d’un journaliste de la télévision ouest allemande au sujet des déclarations de M. Donald Trump. On ne fait pas plus subtil!……

Vivement le jour où la mode aura pris fin, en Occident, de dépeindre les gens qui déplaisent ou les événements contestés avec ses excréments ou ses humeurs et où l’on aura enfin dépollué les cerveaux des hormones sexuelles incompatibles avec une réflexion intelligente. Peut-être que le monde occidental, peuplé à nouveau d’adultes, n’ira alors plus si mal. La phase anale prend fin assez rapidement chez les enfants normaux !

Le 22 janvier 2017

Le miroir chinois

Dans la culture chinoise, une chose est totalement insupportable : perdre la face. La Confédération ne l’avait pas intégré en 1999. Elle l’a parfaitement compris en 2017. Le Président chinois, au demeurant souriant et bien élevé, est reçu avec les honneurs dus à son rang, sinon à son régime politique. Les journalistes invités à l’écouter sont priés de se taire… et se taisent. Le Président fait l’éloge de la mondialisation. Il peut en être le thuriféraire sans restriction car les citoyens de son pays n’ont rien à dire et s’ils énoncent une critique ils sont punis. Les propos du président chinois sur la mondialisation sont une musique à l’oreille des « esprits ouverts » de chez nous.

Comparons avec M. Trump. Il est vrai que l’homme n’est pas très distingué. Il a l’inconvénient d’habiter un pays dans lequel la presse ou n’importe qui peut critiquer le Président et se moquer de lui. Les journalistes de là-bas ou d’ici et les politiciens de tous horizons, y compris les nôtres, ne s’en privent pas. Ils ne courent aucun risque.

Or M. Trump a eu la grande « impudence » de s’intéresser aux critiques et aux craintes d’une partie des citoyens américains à l’égard de la mondialisation. Ces critiques et ces craintes sont également celles de beaucoup de citoyens en Europe. Mais on répète a cor et à cri que ceux qui ont peur de la mondialisation sont obtus, frileux et nationalistes. Seuls des populistes peuvent s’intéresser à eux et honni soit le pays dans lequel des hommes politiques relaient leurs inquiétudes !

Il est évidemment plus facile d’être un mondialiste absolu sans démocratie qu’avec celle-ci, même si la mondialisation n’a de loin pas que des défauts.

Si je regarde le miroir chinois, je n’aime pas beaucoup le visage qui s’y reflète.

Le 19 janvier 2017

Le divorce pour tous

Depuis le 1er janvier, la France admet, semble-t-il, le divorce par simple accord commun des époux, sans passer devant le juge. C’est sans doute le premier pas vers la totale banalisation du mariage, bien annoncée par le slogan « le mariage pour tous ».

Le prochain pas sera sans doute la répudiation libre par l’un ou l’autre des « accouplés ».

On sait d’ailleurs que la tendance est de plus en plus marquée, en occident, de réduire le mariage à un simple contrat entre deux personnes, sans officialisation, sans conséquences autres que celles qui pourraient être décidées totalement librement par les époux. En Suisse, on en est seulement, pour l’instant, à la suppression des témoins du mariage civil, mais c’est le même mouvement.

On souhaiterait qu’une fois, les sciences sociales demandent un soutien du Fonds national de la recherche en Suisse pour une étude de la portée sociologico-historique du mariage et les conséquences d’une banalisation totale. A notre connaissance, la France ne s’est livrée à une telle étude ni avant d’adopter le mariage pour tous, ni avant de passer au divorce banalisé. Or lorsqu’une institution existe – comme le mariage- depuis des siècles et – comme le divorce – depuis plus de cent ans, on est en droit de rechercher, avant d’en changer totalement l’organisation, quel est le sens sociétal et culturel des procédures mises sur pied. Pourquoi le mariage a-t-il, pendant des millénaires, été toujours spécifiquement hétérosexuel, pourquoi a-t-il été érigé, depuis bien plus de cent ans, en une institution protégée par l’État ? Pourquoi le divorce, une fois admis, a-t-il été placé entre les mains du juge ?

La fatuité prétentieuse des législateurs contemporains toujours effrayés à l’idée de rater un wagon du modernisme est une forme déguisée de génocide de la culture.

Le 17 janvier 2017

L’Etat de Vaud otage du Parti socialiste suisse

Décidément, c’est une vraie épidémie ! Il y a quatre mois, nous intitulions un article de notre blog « L’école dirigée par les syndicats » où nous dénoncions la dépendance de Mme Lyon par rapport aux syndicats. Or nous lisons aujourd’hui, 10 janvier, dans le Temps, que « le Conseil d’État [vaudois] n’a pas pris position en faveur de la RIE III fédérale » et que « c’est le souci de ne pas embarrasser le Parti socialiste suisse (PSS), lequel a fait du combat contre la RIE III la mère des batailles, qui empêche le Conseil d’État vaudois de se positionner officiellement. Son président socialiste Pierre-Yves Maillard s’en est expliqué ouvertement dans la presse ». Le Conseil d’État a toutefois autorisé M. Pascal Broulis, en tant que patron des finances, à dire OUI à la réforme fédérale.

Et dire qu’il y a des personnes qui critiquent les lobbies au Parlement! Que penser d’un parti à cause duquel un Conseil d’État – donc le Gouvernement – n’ose pas donner son opinion réelle sur un sujet par peur de froisser un parti politique ? Bon, c’est vrai que les élections sont proches et que les socialistes au Conseil d’État ne voudraient pas risquer de perdre des voix partisanes. Et ce d’autant moins dans le canton de Vaud où le parti local était déjà divisé en ce qui concerne la prolongation possible du mandat de M. Maillard. Ne soyons pas téméraire ! Proposons juste, dans ce cas, d’autoriser expressément une rupture de la collégialité dans l’intérêt de M. Broulis, afin de ne pas perdre quelques éventuelles voix de droite. Autrement dit, les finances du canton passent après les intérêt du PSS et du président du Conseil d’Etat.

Comment savoir dorénavant si le Conseil d’État, et en particulier son président et ses autres membres socialistes, se préoccupent prioritairement de l’intérêt du Canton ou de celui de leur parti ? Tous les doutes sont permis.

Le 10 janvier 2017

Heurs et malheurs de la “swissitude”

« Swissitude ». Ce néologisme a été créé avant tout pour ridiculiser les citoyens qui refuseraient de naturaliser une personne étrangère sous le prétexte qu’elle ne serait pas assez assimilée. Le terme est naturellement très médiatisé dans la mesure où il permet de dénigrer des citoyens. Il vient de faire un nouveau tabac grâce au refus d’une petite commune agricole d’Outre-Sarine de naturaliser une candidate qui se bat contre les cloches de vache, au nom du droit au bonheur desdits ruminants.

Nous nous retiendrons d’analyser l’acuité psychologique d’une spécialiste en bonheur animal, mais c’est l’occasion de relever que l’on pourrait qualifier de « suissitude », la règle juridique selon laquelle tout citoyen suisse doit être bourgeois d’une commune et ressortissant d’un canton. Or pour être accepté comme bourgeois d’une commune sans doute vaut-il mieux ne pas en combattre a priori les habitudes ancestrales. Celui qui désire devenir membre d’une association – certes, privée – ne doit pas clamer haut et fort, en posant sa candidature, qu’il entend bien en modifier l’une des traditions séculaires; il s’exposerait ainsi légitimement à être retoqué. Il en va un peu de même pour un candidat à la bourgeoisie communale. Toutefois les motifs de refus doivent être graves, car la bourgeoisie est une condition d’obtention de la nationalité. Certes, rien n’empêche une personne de déménager si elle ne peut supporter les règles de la commune où elle vit et il existe en Suisse, et même dans le canton concerné, des communes sans vaches. Mais cela retarderait la naturalisation et entraînerait des coûts ; et puis surtout, en l’espèce, la candidate à la bourgeoisie ne se bat pas pour elle-même ni pour ceux que le bruit des cloches dérange, mais – selon elle – pour les vaches. Son combat subsistera donc où qu’elle se trouve et pas seulement en Suisse!  De telles personnes ne peuvent évidemment pas être exclues de toute communauté simplement parce qu’elles ont des idées « bizarres ». Mais on comprend qu’une petite commune rurale refuse de la considérer comme l’un des siens. Cela n’a rien à voir avec de la suissitude.

Le 8 janvier 2017