L’homosexualité n’est pas une maladie

On nous apprenait aux nouvelles hier soir, 30 août, que les couples mariés de lesbiennes autorisés par la loi à recourir à la procréation médicalement assistée avec don de sperme revendiquaient que cette intervention soit prise en charge par la LAMAL comme elle l’est apparemment pour les couples hétérosexuels.

J’ai beaucoup de peine à comprendre en quoi l’impossibilité de deux femmes de se féconder réciproquement pourrait être assimilée à une maladie devant être soignée par une intervention médicale aux frais de la société.

Le mariage pour tous a consacré l’égalité juridique entre les couples hétérosexuels et les couples homosexuels, mais il n’a pas consacré le droit aux mêmes maladies.

Il y a un moment où il faut reconnaître des différences, ne fût-ce que par respect des personnes.

 

 

Quelle ville suisse pourrait bénéficier de retombées fiscales grâce à la production de vaccins?

Rts.ch a transmis à deux reprises des informations extrêmement intéressantes que je ne me rappelle pas avoir lues dans la presse écrite, mais que je rapporte ci-après : 

Le 17 juin 2020, à 19h30 : « La ville allemande de Mayence croule sous les recettes fiscales grâce à l’entreprise productrice de vaccins BioNTech ».

Le 16 août 2022 à 21h06 : « La présence providentielle de l’entreprise BioNTech, qui fabrique l’un des deux vaccins anti-covid 19 à ARN, offre des recettes fiscales exceptionnelles à Mayence, ville jadis parmi les plus endettées d’Allemagne. Aujourd’hui, la municipalité multiplie les projets ».

Le Temps a signalé à plusieurs reprises dans ses colonnes les énormes bénéfices réalisés par les pharmas pendant la pandémie (j’avoue n’avoir pas gardé les références mais y avoir fait parfois allusion dans mon blog car il y avait un aspect éthique choquant dans l’exposition de l’opulence des pharmas en pleine crise économique due au covid). Y a-t-il en Suisse une ou quelques communes qui bénéficient de retombées fiscales grâce à la production de moderna par exemple ? L’examen de la question serait intéressant et je ne suis pas outillée pour le faire.

On pourrait d’ailleurs y adjoindre l’étude d’une autre donnée financière : que coûtent aux assurances maladies – donc provoquent une éventuelle hausse des primes – le remboursement à la Confédération des tests et des vaccins administrés gratuitement et aussi les soins rendus nécessaires par les effets secondaires du vaccin si « discrètement » diagnostiqués comme tels ?

Un peu de curiosité professionnelle ou politique serait utile.

Le 20 août 2022

 

 

L’AVS et le fétichisme des 64 ans pour les femmes

” L’égalité, d’accord, c’est un droit, mais pas en matière d’AVS ! Là, les femmes méritent un petit privilège.” Sous quel prétexte ? Sous celui qu’elles sont plus nombreuses que les hommes à exercer un travail à temps partiel, ou qu’elles sont moins nombreuses que les hommes à occuper des postes de cadres ou qu’il existe encore des cas – inadmissibles, c’est exact ! –  où des différences de salaires pour un travail égal ne reposent que sur le sexe.

Le premier argument ne vaut pas grand-chose, car le temps de travail est majoritairement une question d’option personnelle adaptée à un mode de vie choisi en couple ou en tant que femme seule.

La situation de cadre est le reflet de la concurrence dans le monde du travail où les femmes sont parfois moins intéressantes à avoir dans un poste à responsabilité puisqu’elles devront le quitter un an plus tôt qu’un homme.

Quant aux cas d’inégalité de salaire – encore une fois inadmissibles – fondées exclusivement sur le sexe, il n’est pas impossible que l’égalité de l’âge de la retraite contribue à les combattre, incitant en effet à faire considérer enfin les femmes comme égales des hommes dans le monde professionnel !

La lutte pour les 64 ans reste le « merveilleux » prétexte permettant de récupérer le vote des femmes au nom d’une pseudo générosité.

Quand nous avons voté, aux Chambres, l’élévation de l’âge de la retraite de 62 à 64 ans, je savais que je serais pleinement concernée, mais j’ai voté sans hésiter car cette marche vers l’égalité représentait une chance sur le marché du travail, en particulier en cas de réinsertion professionnelle.

Depuis que les femmes ont acquis le droit de vote et d’éligibilité, elles ont toujours été courtisées par les partis politiques qui cherchent à attirer leurs votes par des ronds de jambes. Le fait d’en être consciente permet de prendre une certaine distance par rapport aux arguments les plus apparemment généreux, de garder un petit sourire en coin, et d’avancer vers l’égalité sans passer pour des assistées.

La campagne pour le vote de septembre prochain sur l’AVS perpétue, chez des opposants, cette astucieuse flatterie des « pauvres femmes ».

Il est temps de peser le pour et le contre de la révision sans le fétichisme des 64 ans!

 

 

 

 

 

Faut-il narguer la Chine?

Faut-il narguer la Chine ?

Mme Pelosi s’est donc rendue à Taiwan ! Était-ce du courage – comme l’ont écrit certains journalistes – ou plutôt de l’inconscience prétentieuse ?

Résultat immédiat : la Chine resserre l’étau militaire tout autour de l’Ile.

A quel jeu jouent donc certains hauts politiciens américains ?

Ils narguent la Russie avec l’Ukraine, au moyen de l’Otan ; résultat : une invasion certes illégale de la part de la Russie, mais surtout des milliers de morts, de blessés, de réfugiés, la destruction de villes, la menace de famines et de crises sociales. L’Amérique, bien à l’abri sur son continent, jette de l’huile sur le feu, avec l’aide d’une Europe vassalisée qui croit rouler les mécaniques, et c’est une guerre dont on ne voit pas la fin et dont on espère qu’elle ne dégénérera pas brusquement si un fou devait peser sur le fameux bouton rouge.

Comme la Chine semble plutôt favorable à la Russie et qu’elle pourrait bien tirer avantage de la guerre en Ukraine, vite, l’Amérique la provoque à Taiwan, faisant courir les pires risques à cette île-Etat dont la liberté est chancelante hélas depuis des années.

La Chine n’aime pas la guerre, car les Chinois sont extrêmement intelligents ; dénués de scrupules, certes – on a vu ce qu’il s’est passé à Hong Kong et on connaît le régime communiste chinois et l’utilisation diabolique de la numérisation – mais assez intelligents pour faire tomber Taiwan sans déclencher une « vraie guerre ». Rien n’exclut, hélas ! que la provocation de Mme Pelosi ne contribue à précipiter la fin de la liberté de Taiwan.

On ne nargue pas impunément des dictateurs si on n’est pas absolument certain de les vaincre rapidement. Et les cris de vierge effarouchée des pays occidentaux devant les violations du droit ne protègent pas les populations des pires souffrances.