Des larmes de crocodile

Les nouvelles de ce soir sur la RTS dévoilent le risque de fermeture de l’usine historique de cigarettes de Boncourt dans le Jura.  Cette usine – qui a fait vivre et se développer la localité jurassienne depuis plus d’un siècle, grâce à la famille Burrus, propriétaire d’origine de la fabrique, famille animée d’une grande conscience sociale – représente toute la richesse de la Commune de Boncourt. Sur RTS.ch, on apprend que le maire de Boncourt estime cette « situation incompréhensible ». On apprend aussi que les cigarettes fabriquées à Boncourt se vendent presque exclusivement en Suisse et que la publicité ne se fait pratiquement plus que pour des cigarettes électroniques, ce qui expliquerait la baisse des ventes.

Sur RTS.ch , il est précisé que la British American Tobacco, actuelle propriétaire de l’usine, songe à délocaliser vers un autre site européen. On cherche la cause de cette probable décision : cherté de la main d’œuvre ? Réponse d’un spécialiste: “peut-être”, mais c’est souvent compensé par l’excellence de cette dernière.

Comment se fait-il qu’à aucun moment, ni à la télévision ni à la radio, on n’ait évoqué la guerre constante que des milieux mènent en Suisse contre la cigarette et le tabac, guerre encore accrue récemment par l’acceptation, le 13 février 2022, de l’initiative populaire « enfants et jeunes sans publicité pour le tabac » ? Si j’en crois l’Edito de M. Daniel Hammer en p. 3 du dernier numéro de « Plein Centre », Magazine d’actualité économique, politique et sociale du Centre patronal, la mise en œuvre de cette initiative en aggrave notablement les effets. L’avant-projet de loi de l’Office fédéral de la santé publique « prohibe de facto toute publicité pour les produits du tabac en Suisse dans les journaux et sur internet sans distinction aucune. Ce faisant, l’avant-projet va bien au-delà de la volonté exprimée par le peuple ».

Plutôt que de verser des larmes de crocodile sur la disparition possible d’une fabrique de cigarettes dont il pourrait être la cause, le monde politique ferait bien de se mettre à la tâche et de lutter contre les restrictions de la liberté publicitaire qui n’ont plus pour but la protection de la santé publique, mais une insupportable moralisation de la vie sociale. Le maintien de l’usine de Boncourt en dépend peut-être.

Je précise que je suis non fumeuse et ne soutiens nullement la consommation de cigarettes, mais j’ai horreur de la récupération de la santé publique à des fins de moralisation sociale.

Un lapsus calami révélateur?

Samedi 15 octobre, je regarde une émission sur LCI au sujet de la guerre en Ukraine. LCI est un poste extrêmement intéressant par la qualité des personnes invitées et des questions des journalistes.

La discussion concerne les progrès de l’armée ukrainienne et les pertes russes.

Apparaît alors à l’écran un tableau intitulé : « Les pertes matérielles du côté russe :

64.700 hommes »

X chars, etc,,,

 suit la liste des pertes d’armes et  munitions de toutes espèces. »

Je sursaute : des « hommes » ne seraient que des pertes «matérielles » ?

Il est vrai que les malheureux soldats russes semblent traités chez eux comme de la vulgaire chair à canon, mais nous étions alors sur une chaîne française, dans un pays qui affirme, avec d’autres, soutenir en Ukraine une lutte pour la défense de valeurs (droits de l’homme et démocratie). Je croyais que, dans ces valeurs, les hommes étaient autre chose que du matériel. On évoquera peut-être qu’il s’agissait d’une traduction. Bon ! Mais certainement pas du russe ; je vois mal M. Poutine publier une liste de ses énormes pertes ? Alors, de l’ukrainien ? Ce ne serait guère plus rassurant.

Maudite soit la guerre où l’un des belligérants – ou ceux qui le soutiennent – peut considérer que les « hommes » de l’autre ne sont que du « matériel » ! Elle n’a plus de légitimité ! Et si c’est un lapsus calami, n’est-il pas révélateur d’une troublante vérité?

 

Supplique au Conseil fédéral

Bon ! Cela recommence ! Hier soir (10 octobre), aux nouvelles de la RTS, on nous fait l’article pour le vaccin –  gratuit -, 4e dose pour les personnes à risques ou tout simplement dès 16 ans !  On nous «remontre » des épaules nues (miam) piquées et surtout, on nous assène quelques morts, quelques milliers de cas de covid, quelques hospitalisations, bref, la liturgie dont on nous avait fait grâce pendant quelque temps. Et naturellement aussi quelques témoignages (je me fais vacciner parce que je suis enseignante, parce que je suis soignante – sous-entendu, pour protéger les autres !) ; il est vrai qu’on entendait aussi une personne refusant le vaccin, mais sans motivation. ET le tout, sous la signature de l’OFSP.

Alors, cher Conseil fédéral, ayez pitié. Il est de notoriété publique que le vaccin ne protège pas « les autres » puisqu’il n’empêche ni d’attraper le covid, ni de le transmettre. Donc on ne se fait pas vacciner pour protéger les autres.

Il est de notoriété publique – M. Cassis lui-même l’a confirmé dans une interview – qu’on ne distingue pas forcément les décès dus au covid des décès avec le covid. Méfions-nous donc des statistiques.

On pense – mais cela n’est pas prouvé – que le vaccin protège des cas graves. En fait, on ne sait pas si les personnes non vaccinées hospitalisées à cause du covid s’en seraient « sorties » différemment si elles avaient été vaccinées. Et encore faudrait-il savoir de quelle sorte de virus « covidique » elles étaient atteintes, ce qui n’est de loin pas toujours le cas.

On attend encore un compte-rendu officiel, public et objectif, des « suites négatives graves » des vaccins en Suisse.

Ces brusques reprises d’un cancer chez des amis sont-elles « naturelles » ou dues au vaccin ? Cette inflammation généralisée des articulations et des muscles, devenue totalement insupportable, chez d’autres amis, est-elle « naturelle » ou favorisée par le vaccin ? Ce soudain désordre diabétique total et immaîtrisable pour un autre ami encore, est-il « naturel » ou causé par le vaccin ? Combien de nos amis et connaissances, vaccinés, présentent depuis des semaines ou des mois des symptômes douloureux, invalidants ou bizarres, de petits AVC par exemple, des troubles intestinaux handicapants inhabituels, une reprise catastrophique de ménopause ? Quelques personnes entendent leur médecin dire que c’est une suite du vaccin, mais beaucoup ne pensent pas plus à cette cause que leur propre médecin. Et de toute manière, il y a fort peu de suivi sérieux des personnes vaccinées. D’ailleurs, il faut admettre qu’en vaccinant systématiquement les « personnes à risque », on garantit un fort doute au sujet de la cause de la subite aggravation de leur santé, voire de leur décès.

Cher Conseil fédéral, s’il vous plaît, tenez la bride courte à l’OFSP et exigez clarté et honnêteté avant de laisser inviter vos administrés à demander une 4e dose – même gratuite – ou, parfois, une première, et dès 16 ans. Vous devez garantir que nous puissions tous exercer librement notre discernement sans discrimination. Merci d’avance.