Question de pur bon sens

Même les spécialistes officiels de la santé le disent à la RTS: on ne sait pas exactement quelle étendue d’immunité confèrent les vaccins à notre disposition ; on ne sait pas exactement quelle est la durée de l’immunité qu’ils fournissent ; on ne sait pas s’il est souhaitable de prévoir une 3e dose ni pour quelle catégorie de personnes. On ne sait pas encore les effets secondaires à long terme des vaccins et on n’a pas toujours les retours des effets secondaires à court terme.

On sait en revanche que le vaccin n’assure pas l’immunité annoncée au début, qu’il n’empêche pas de contracter la covid, ni même éventuellement d’en mourir, qu’il cause parfois des effets secondaires cardiaques pour les jeunes hommes au point que certains pays nordiques déconseillent par exemple le moderna pour ces personnes, et pour les jeunes en général.

Bref, avec un peu de bon sens, voire d’honnêteté intellectuelle, on conclut de ce qui précède :

  • Qu’il ne peut être exercé de contrainte quelconque en faveur de la vaccination et que toute action publicitaire incitant à la vaccination engage la responsabilité de ses auteurs.
  • Qu’il est inadmissible de punir un médecin traitant qui ne recommande pas le vaccin à ses patients.
  • Que l’exigence du pass covid, qui est une forme de contrainte particulièrement vicieuse, doit être abandonnée en Suisse. Si d’autres pays veulent y recourir et en faire une condition de voyage chez eux, c’est leur problème, de même d’ailleurs que des pays ont le droit d’exiger un vaccin contre la fièvre jaune ou un vaccin quelconque pour qui se rend chez eux.
  • Qu’aucune personne ne doit être vaccinée contre la covid sans avoir préalablement signé une déclaration de consentement éclairé.

Pourquoi ces règles ordinaires de pur bon sens, qui entretiennent la confiance en les responsables sanitaires et politiques ne sont-elles pas appliquées chez nous ?

 

 

 

Il est temps de sonner la diane!

Il est temps de sonner la diane !

« Les jeunes en ont assez de la corruption et de la stagnation des dirigeants politiques » ; « les jeunes en ont assez de la menace envers leur sécurité physique causée par la surveillance et la militarisation de la police à l’encontre des militants et des personnes de couleur » ; « les jeunes s’avèrent plus nombreux à faire confiance à une gouvernance basée sur une intelligence artificielle qu’à celle d’un être humain ».

Ces quelques phrases extraites de l’article de M. Klaus Schwab dans le Temps du 12 octobre (p.12), article intitulé « Les jeunes détiennent les clés pour bâtir un meilleur avenir », sont inquiétantes.

 

Elles semblent légitimer la division de la société en « jeunes, présumés sains, généreux, altruistes, purs, et « vieux » (tout le reste ?), présumés favorables à la corruption, à la stagnation, à la surveillance par la police des manifestants et des personnes de couleur, donc totalitaires et racistes.

Elles semblent exprimer une haine et une méfiance à l’égard des « autres » que soi.

Elles paraissent refléter  – c’est là le plus inquiétant –  une inconscience crasse du danger que représenterait une « gouvernance basée sur une intelligence artificielle » donc une soumission totale à la puissance de la machine, une déshumanisation programmée de  la société.

De tout temps, les « jeunes » ont été choqués, voire révoltés par les « défauts » imputés aux moins jeunes (immobilisme, hypocrisie, goût du pouvoir et de l’argent), de tout temps, ils ont eu le sentiment d’être brimés dans leur liberté (souvenons-nous d’ailleurs de nos vingt ans !). C’est heureux car si on n’a pas ce réflexe et ce goût de la pureté et de l’absolu à vingt ans, alors on sent le rance.

Mais c’est la première fois que je lis que « les jeunes s’avèrent plus nombreux à faire confiance à une gouvernance basée sur une intelligence artificielle qu’à celle d’un être humain », et là, je sens naître et grandir une terrible inquiétude. Que s’est-il passé pour qu’on en vienne à préférer la machine à l’humain ? Comment peut-on souhaiter être gouverné par des algorithmes ? Comment peut-on imaginer que ces résultats froids d’équations et de formules mathématiques seront plus capables d’humanité que des êtres de chair et de sang ? Comment peut-on oublier aussi que cette IA est créée par des êtres humains pas toujours scrupuleux quand ils arrivent, grâce à cette IA adulée, à prendre le contrôle de la volonté des esclaves humains dont ils ont endormi l’esprit critique grâce à des ondes chatouillant leur paresse, leur égo et leur égoïsme ?

Et ces « jeunes-là » détiendraient « les clés pour un meilleur avenir » ? Pauvre monde ! Il est temps de sonner la diane

 

Et si on supprimait le mariage civil?

Maintenant que la votation est passée, on peut, sans passion ni a priori, se poser la question de l’intérêt, pour la société comme pour les personnes, du maintien de l’institution du mariage civil. Ainsi que le disait la brochure rouge officielle des votations (p. 28), « L’Etat ne doit pas dicter aux gens de quelle manière organiser leur vie privée et familiale ». Or il est clair que, pour beaucoup de couples, le mariage est une « dictature étatique de la vie privée et familiale », raison pour laquelle ils ne se marient pas.

 Quel intérêt la société a-t-elle eu, pendant des siècles, à organiser le mariage comme institution ?

Cet intérêt était triple : le mariage assurait une sécurité dans la transmission du patrimoine, à l’origine largement terrien ou immobilier, voire entrepreneurial familial, donc constitutif de l’essence même de la société nationale dont il assurait la richesse.

Par la filiation paternelle présumée (la mère, elle, est telle par l’accouchement), le mariage garantissait de la prise en charge des enfants par les parents – et non par la société – puis, les années ayant passé, des parents par les enfants.

Le mariage, contrat légal présumé à vie, représentait aussi une assurance vie pour l’épouse qui n’avait pas de formation professionnelle et n’exerçait pas d’activité professionnelle, d’où les règles particulières sur l’AVS et les pensions à vie après divorce.

Les changements profonds de la société

Or on constate que la fortune est devenue souvent largement financière, donc volatile et sans attache territoriale, ce qui excite d’ailleurs la rapacité des Etats (cantons) qui aiment se servir au passage de la faucheuse.

En ce qui concerne les enfants, la société est de plus en plus mise à contribution pour leur prise en charge et le législateur, puis les tribunaux, s’efforcent de diviser la parentalité d’avec la conjugalité, autrement dit de séparer la responsabilité parentale des liens conjugaux. Et les progrès de la science permettent aujourd’hui d’établir facilement une paternité, outre que celle-ci peut être assurée légalement par une simple déclaration de reconnaissance par le père.

Le même constat de changement sociétal peut être appliqué aux « vieux parents », accueillis dans les EMS, à leurs frais – quand c’est possible – ou/et à ceux de l’AVS/AI.

Quant à la protection des « épouses », devenues indépendantes financièrement, ou généralement contraintes de le devenir en cas de divorce, les tribunaux rappellent constamment que le mariage n’a plus pour elles la fonction d’une assurance vie.

A quoi sert alors encore le mariage ?

A rien ou presque, en ce qui concerne la société. Par rapport aux couples ? Le mariage ne garantit nullement l’amour si l’on en croit le nombre des divorces et les ruptures sans mariage peuvent être aussi compliquées et douloureuses que les divorces.

Les couples non mariés ont actuellement déjà la possibilité de conclure en toute liberté toutes sortes de contrats de vie commune et de prendre toutes sortes de dispositions à cause de mort. Mais les couples doivent alors assumer leur stricte responsabilité car, en dehors du mariage, le droit suisse est extrêmement libéral. Il s’agit simplement de renoncer aux « règles automatiques » de protection institutionnelle, par exemple en matière de succession, d’entretien, de séjour ou de naturalisation. Sur ces deux derniers, la suppression du mariage civil mettrait fin aux « mariages de complaisance » qui empoisonnent la vie des officiers d’état civil en les transformant en détectives publics.

La société a changé ? Le droit devra peut-être s’y adapter. La question vaut d’être étudiée.

Plus bas, tu ne pourras pas tomber!

Ainsi donc, le Conseil fédéral, sur la suggestion de l’OFSP ou de la task force, songe à inciter les citoyens à « acheter » (ou « vendre » ?) pour 50 francs leurs proches non vaccinés.

Jamais je n’aurais envisagé que, dans mon pays, on puisse descendre aussi bas !

Imaginez un seul instant la souffrance morale de la personne qui aurait « acheté/vendu » un membre de sa famille pour qu’il soit vacciné – peut-être même en lui affirmant qu’il ne courait aucun risque- et qui verrait celui-ci atteint définitivement ou même momentanément dans sa santé à cause du vaccin. Maintenant déjà l’indifférence professionnelle règne au  sujet des suites ; les responsables sanitaires invoqueraient alors probablement des motifs « humanitaires » pour nier tout rapport avec le vaccin.

On a fait peser sur les jeunes, au début de la pandémie, la responsabilité de « protéger les personnes à risques » – en particulier celles de plus de 65 ans ! Et maintenant, on inciterait les proches à convaincre des membres de leur famille de se faire vacciner, en les payant pour cet effort…

Je caresse l’espoir que les autorités cantonales auront un sursaut d’éthique à la différence des politiciens entendus aux nouvelles ce soir, pour refuser catégoriquement cette déchéance.

Mais le seul fait que des autorités fédérales aient pu imaginer un tel moyen de contraindre à la vaccination détruit toute confiance que l’on pouvait avoir en elles. J‘en ai la nausée.