La fin des blogs: le début des archives

Au risque de décevoir certains, que Le Temps mette fin à ses blogs ne me choque pas du tout. Le journal est maître de ce qu’il a mis sur pied et, après 10 ans environ, il me paraît totalement compréhensible qu’il désire changer de formule. Donc, point de polémique sur le sujet. Et merci pour l’espace offert.

Un trésor d’archives

Ce qui mérite d’être relevé, c’est que Le Temps possède, avec ces dix années de blogs, une photographie sociologique d’une fraction de siècle qui n’a pas été bercée que par de la musique de chambre. Les sujets abordés sur les multiples blogs, très variés, témoignent, selon des préoccupations dominantes dans des domaines innombrables et avec des approches différentes, des intérêts d’une catégorie de lecteurs du Temps, voire d’habitués de la « culture » informatique. Quant aux commentaires, ils sont le reflet passionnant et parfois attristant de la culture ambiante qui se répand grâce à internet. J’espère de tout cœur, avec d’autres blogueurs, que Le Temps conservera ces archives qui pourraient fort bien intéresser, dans quelques années, des chercheurs universitaires en sociologie par exemple. Il serait agréable d’en discuter avec Le Temps. C’est ce que demandent certains blogueurs auxquels je me joins volontiers.

 

Le mensonge du vaccin maudit

Le Temps du 15 mai (p. 8) nous informe que « La Suisse va à nouveau détruire des vaccins » contre la Covid. La nouvelle n’est pas surprenante en soi quand on sait l’inutilité avérée de ce vaccin en ce qui concerne la contraction de la maladie et la contagion.

Que l’on ait commandé trop de vaccins au début de la pandémie (61 millions selon Le Temps), quand on croyait encore à son efficacité protectrice, on peut le comprendre, même si cela signifiait que l’on comptait utiliser près de 7 doses par habitant (environ 9 millions, nouveau-nés compris) dans le court délai de péremption du produit, ce qui paraît surprenant. Mais peut-être ignorait-on, lors de la commande, la brièveté de ce délai de péremption et les complications des conditions de conservation et sans doute envisageait-on déjà de répéter la vaccination de 2020 en 2021 et 2022, à raison de deux doses chaque fois, à 15 jours d’intervalle.

On a plus de mal à comprendre le fait que « 13,5 millions de doses sont encore en commande pour 2023 » (L.T.) alors que les défauts du vaccin sont largement connus et les effets secondaires parfois catastrophiques dénoncés – dans l’indifférence médiatique – par de nombreux médecins et chercheurs en Europe et aux Etats-Unis.

 

Un auteur récent particulièrement crédible sur le sujet du vaccin à ARNm

Un ouvrage tout récent (Albin Michel 2023) mérite d’être cité à ce propos, celui de Mme Alexandra Henrion Caude « Les apprentis sorciers ».

« Généticienne, lauréate du prestigieux prix Eisenhower Fellowship aux Etats-Unis en 2013, Alexandra Henrion Caude a dirigé plusieurs équipes de recherche en génétique à l’hôpital Trousseau puis à Necker en tant que directrice de recherche de l’Inserm. Elle a découvert l’implication de l’ARN dans différentes maladies génétiques de l’enfant et a révélé l’existence des ARN MitomiR qui servent aux régulations fondamentales de la cellule » (présentation de Mme Henrion Caude sur la jaquette de son ouvrage.

 

Un ouvrage passionnant et très complet

Avant de décrire la dangerosité du vaccin, l’auteur explique ce qu’est l’ARN dans des pages passionnantes. Elle précise en conclusion : « Si je vous donne toutes ces informations sur les ARN, c’est pour que, la prochaine fois que vous entendrez dire dans un média que l’on sait parfaitement ce qu’est l’ARN messager (celui qui sert au vaccin) vous sachiez qu’on vous ment ».

« Les multiples formes d‘ARN nous interdisent de dire qu’on les connaît…. On n’avait pas le droit de dire qu’on savait ce qu’un vaccin à ARN ferait à notre corps à long terme ni même à moyen ou court terme » (p.37),

Puis l’auteur évoque tous les essais de vaccins à ARNm pour prévenir ou soigner différentes maladies depuis 2000 et qui sont tous des échecs. Elle termine ce passage ainsi (p. 84) : « En conclusion, en 2021, au moment où on lance les campagnes de vaccination contre le Covid, on a derrière nous plus de vingt ans de recherches sur l’ARNm et 70 essais cliniques concernant les vaccins ARNm enregistrés sur le site très officiel de Clinical Trial. gov. (site des National Institutes of Health des Etats-Unis). Sur ces 70 essais, 17 se sont penchés sur différentes maladies, sans qu’aucun ait dépassé la phase 2. Puis le Covid est arrivé et ce sont 53 essais d’un coup qui tentent de l’éradiquer. Et là, chez Pfizer et Moderna, on passe de la phase 1 à 2, puis à 3 en un claquement de doigts. Pourquoi ? Parce que les Etats ont assoupli les réglementations afin que les laboratoires puissent faire leurs essais en mode accéléré… ».

« On nous a répété que les vaccins à ARNm étaient connus et utilisés depuis longtenps, or c’est un mensonge ».

Et page après page les preuves avérées des mensonges sont évoquées.

 

Alors, détruisons toutes les doses, périmées ou non, plutôt que de les donner « généreusement » à des pays en voie de développement.  Le mensonge coûteux et dangereux pour la santé, ça suffit !

M. Zelensky en vidéo à l’Assemblée fédérale lors de la session d’été

Cette nouvelle, objet d’un communiqué de presse du 5 mai dernier et brièvement communiquée par la RTS au Journal du soir laisse un peu songeur et mériterait une discussion ouverte. Elle semble pourtant avoir passé presque inaperçue.

Le processus décisionnel

Le communiqué nous informe que « L’Ambassade d’Ukraine en Suisse a soumis à l’Assemblée fédérale une demande officielle en vue d’une allocution vidéo du Président Zelensky devant le Parlement suisse… Les Bureaux du Conseil national et du Conseil des Etats, auxquels incombe la décision à ce sujet, ont décidé de donner suite à la demande. L’allocution vidéo aura lieu pendant la session d’été. La date exacte sera fixée en concertation avec l’Ukraine … ».

Quelques questions délicates

  • Il est parfaitement normal que le Parlement décide qui s’adresse officiellement à lui en dehors de ses membres et du Conseil fédéral. Mais, pour autoriser une intervention d’un chef d’Etat, doit-il préalablement en discuter avec le Conseil fédéral ?
  • Quand ce chef d’Etat est le Chef d’un Etat en guerre, ce qui pose inévitablement la question de la neutralité, n’est-on pas en présence d’un vrai problème de politique étrangère et de diplomatie qui relève premièrement du Conseil fédéral et non du Parlement ? Quel est l’avis de Conseil fédéral à ce sujet ?
  • Le Parlement ne doit-il pas, à la session d’été précisément, discuter de la loi sur le matériel de guerre et en particulier du problème de la réexportation d’armes et de munitions suisses? Je n’ai pas encore trouvé la liste des objets parlementaires de la session d’été, mais si c’est bien le cas, il serait évidemment inadmissible que M. Zelensky intervienne précisément à ce propos et en vue des débats parlementaires.

Conclusion

La décision des deux Bureaux du CN et du CE d’inviter à leurs débats un chef d’Etat directement intéressé est extrêmement troublante et une discussion publique ou du moins une déclaration du Conseil fédéral à ce sujet serait bienvenue.

 

 

Bravo, M. Berset!

Merci, Monsieur le Président de ne pas avoir cédé au chantage affectif de M. Scholz concernant l’exportation d’armes et la neutralité. Après tout, si M. Scholz veut que son pays change sa politique étrangère et décide d’abandonner ce qu’il considérait comme une valeur, c’est son droit, mais il n’a pas à faire la morale à ceux qui veulent rester fidèles à leurs valeurs et éviter de favoriser l’escalade des massacres des autres.

Merci aussi à la Commission de politique extérieure du Conseil national qui n’entend pas permettre aux sbires de M. Biden de venir faire des enquêtes chez nous sur les éventuels fonds russes en Suisse. On a un peu envie de dire à M. Biden : commencez par nous dire la vérité au sujet du sabotage des deux gazoducs et de vos petites affaires en Ukraine avant l’invasion russe, avouez les intérêts de votre pays favorisés ou protégés par les sanctions que vous dictez aux Européens et dont vous entendez surveiller l’exécution. Quand vous aurez dit la vérité sur ces sujets, on pourra peut-être discuter alors de la manière dont vous concevez la présomption d’innocence.

Y a-t-il un droit à l’avortement? (suite)

Comme le sujet revient sur le tapis depuis les Etats-Unis, je le reprends pour essayer de cerner le problème en droit suisse.

Il ne s’agit pas d’interdire l’avortement, mais de se demander s’il existe un droit à l’avortement.

Y a-t-il un lien entre le « droit à l’avortement » et le « droit de disposer de son propre corps » ?

L’avortement concerne-t-il exclusivement un élément du corps de la mère ou concerne-t-il autre chose que le corps de celle-ci, par exemple un être humain en devenir ?

Si j’en crois la définition du Petit Larousse 2019, l’avortement est « l’expulsion spontanée ou provoquée de l’embryon ou du fœtus humain avant qu’il soit viable ». Selon la même source, « l’embryon est un être humain pendant les deux premiers mois de son développement dans l’utérus maternel et prend le nom de fœtus du 3e mois de grossesse à la naissance ». Il ne s’agit donc pas d’une simple tumeur de la femme dont elle aurait pleinement le droit de se débarrasser parce qu’elle dispose de son propre corps. L’embryon d’être humain en devenir n’est pas « son » corps, c’est celui d’un autre. L’avortement concerne un autre être humain, selon la définition médicale même. Il peut y avoir une autorisation légale à empêcher cet être humain de naître et d’être viable, pour des raisons variées, et le droit suisse a opté pour une solution relativement pragmatique.

Le rôle de la sémantique

Toujours selon la même source, la grossesse est « l’état d’une femme enceinte », ou aussi « l’ensemble des phénomènes se déroulant chez la femme entre la fécondation et l’accouchement ».

Ces définitions mettent en évidence que la grossesse est un état qui ne concerne que la femme et son corps. Si l’on admet le principe de la libre disposition de son propre corps, il est logique que la femme prétende pouvoir librement procéder à une interruption de sa grossesse. Parler de l’avortement comme d’une interruption de grossesse permet de se concentrer sur le corps de la femme et d’éviter de faire allusion à l’être humain en devenir cause de la grossesse, mais ne signifie pas que cet être humain en devenir n’existe pas.

Le législateur pénal suisse a tenu compte de la sémantique

Les articles 118 à 120 du code pénal suisse ne parlent jamais d’avortement, mais uniquement d’interruption de grossesse et distinguent fondamentalement l’interruption de grossesse non punissable de l’interruption de grossesse punissable et la situation de la femme de celle de tiers (ex. : médecins) pratiquant l’interruption.

En ce qui concerne la femme, elle n’est pas punissable si elle demande ou pratique l’avortement pendant les douze semaines qui suivent le début des dernières règles et, après ce délai, si elle bénéficie d’un avis médical démontrant que l’interruption de grossesse est nécessaire pour écarter un état de détresse profonde ou le danger d’une atteinte grave à l’intégrité physique.

En ce qui concerne le médecin intervenant, même pendant le premier délai de 12 semaines, il doit être au bénéfice d’une demande écrite de la femme invoquant une situation de détresse et doit s’être entretenu de manière approfondie avec la femme et la conseiller.

Le législateur suisse a tenu compte de la femme et de l’être humain en devenir

Les mesures prises par le législateur cherchent à éviter que la femme interrompe sa grossesse sous contrainte ou que l’avortement soit une source de profit pour des tiers ! Il respecte la femme.

En subordonnant l’intervention des tiers à l’exigence d’une détresse ou d’un danger physique pour la femme, et en limitant la liberté de cette dernière aux fameuses 12 semaines puis en exigeant la preuve d’une détresse morale ou physique, le législateur suisse a aussi tenu compte, sans le dire expressément, du droit à l’existence d’un être humain en devenir qui n’est pas un simple élément constitutif du corps de la femme.

Un chose est claire, le droit suisse ne consacre pas un « droit » à l’avortement, mais respecte et la femme et le droit à la vie. Il tient compte d’une dimension éthique du problème de l’avortement sans interdire celui-ci.

 

 

 

De grâce, “déchauvinisez” le sport !

« Swiss Olympic opposé au retour des athlètes russes » titrait, en p. 17, Le Temps du 30 mars dernier. Contre le CIO qui pousse les fédérations sportives à admettre de nouveau les athlètes russes, Swiss Olympic plaide toujours en faveur de leur exclusion et même de celle de tous les fonctionnaires de Russie et de Biélorussie des organes internationaux.

Cessez donc de brandir les drapeaux et de faire baboler les hymnes nationaux à ces athlètes ou ces équipes de sportifs qui parfois ne connaissent pas même grand’ chose du pays dont ils portent les couleurs – ce qui n’enlève évidemment rien à l’excellence de leurs prestations.

 

Cessez de porter la guerre et les querelles politiques au sein du monde de la compétition sportive !

Certes, direz-vous peut-être, s’ils n’incarnaient plus un pays – donc l’hubris nationaliste – les sportifs ou leurs équipes risqueraient de ne plus recevoir les moyens financiers nécessaires à leur entraînement. Certes, certains pays au régime peu démocratique utilisent ou cherchent à utiliser leurs sportifs ou leurs équipes pour vanter les mérites de leur chef, mais ce n’est pas en boycottant les personnes que l’on évite les guerres ou y met fin. Au contraire, on attise les haines et on accrédite chez les exclus l’idée que c’est leur pays – ou le pays qui les paie – qui est la victime d’un conflit qu’il a pourtant lui-même déclenché.

 

Alors que l’Occident a toujours plaidé l’ouverture afin que les ressortissants de pays au régime totalitaire puissent découvrir les bienfaits de la liberté, le voilà qui, au nom du sport, plaide l’exclusion !

Supprimez ces drapeaux qui ne concrétisent, dans le sport, aucun respect des personnes, et laissez les humains se mesurer les uns aux autres dans leur art, sans les accuser d’infamie à cause de leur nationalité ou de celle dont ils portent les couleurs.

La neutralité c’est peut-être avant tout le respect des personnes, donc la recherche de la paix.

Enfants volés, enfants déportés.

L’horrible affaire des enfants ukrainiens volés, déportés, véritable crime contre l’humanité, ne saurait être passée sous silence et une enquête sérieuse est indispensable afin de déterminer les véritables responsables et de les condamner pénalement. Et ce d’autant plus que, selon un article du Journal le Temps du lundi 27 mars 2023 (p. 6, international), l’affaire ne date pas que de 2022. En effet, citant le directeur de Save Ukraine, Mykola Kuleba, qui fut défenseur des droits de l’enfance de la présidence ukrainienne durant sept ans et connaît parfaitement le processus permettant aux enfants ukrainiens de disparaître, le Temps écrit : « Mykola Kuleba pense que l’entreprise de déportation et de << russification>> concerne, depuis 2014, en neuf années de guerre, des dizaines de milliers d’enfants ».

Cette déclaration est pour le moins troublante. Pour parler de neuf années de guerre, depuis 2014, il faut donc considérer ce qui s’est passé entre 2014 et 2022, c’est-à-dire avant l’invasion de l’Ukraine de février 2022, soit sous les accords de Minsk dont la France et l’Allemagne devaient assurer le respect. Comment se fait-il qu’il n’y ait jamais eu, en 8 ans, de dénonciation de ces monstrueux vols d’enfants apparemment parfaitement connus ? Que personne n’en ait jamais parlé ? C’est un phénomène incompréhensible et révoltant. Il doit y avoir plus d’un coupable.

La joyeuse saga du changement d’heure

Vous en souvient-il ? Quand l’Europe a passé de l’heure annuelle au changement d’heure, à la fin du millénaire précédent, on nous a rebattu les oreilles de l’économie d’énergie que cela permettrait.

Depuis lors, des scientifiques ont démontré qu’il n’y avait aucun effet d’économie d’énergie. Comme plusieurs pays européens déplorent ledit changement, l’Union européenne a plus ou moins décidé de le supprimer. Seulement il y a un GROS problème : faut-il en rester à l’heure d’hiver ou à l’heure d’été ? Il est parfaitement compréhensible que les avis divergent, le soleil ne se levant ni se couchant à la même heure dans tous les Etats européens. Donc, on continue de changer d’heure, Mais…

Le lobby de l’heure d’été est plus rapide que celui de l’heure d’hiver

Hier soir, 25 mars, aux nouvelles de la RTS, au moment de rappeler le passage nocturne à l’heure d’été, comme par hasard, on nous apprend officiellement qu’une étude scientifique émanant de je ne sais plus quel centre a prouvé que l’heure d’été permet d’économiser de l’énergie.

On aimerait juste savoir si l’étude est le résultat d’une comparaison entre une année entière d’heure d’hiver et une année entière d’heure d’été dans des pays différents, combien de temps a duré l’expérience et si le résultat était le même dans tous les pays ou si c’est juste un résultat moyen. Pour l’instant, impossible de prendre cette étude au sérieux. Que fait donc le lobby de l’heure d’hiver ?

Et si chaque Etat avait le système horaire qui lui convient le mieux (comme autrefois) ?

Terrible complication pour les échanges interétatiques direz-vous ? A l’heure de l’IA et au moment où l’on est capable d’évaluer en degrés les changements de la température terrestre moyenne sur dix ans en fonction d’hypothétiques modifications d’émanations de CO2, on se permet de douter que la difficulté soit vraiment insurmontable. Le problème, c’est que ce n’est pas en harmonie avec la mode de l’uniformisation centralisatrice et dictatoriale exigée par la technique.

Numérisation, Internet, IA, cette invention géniale source de risques majeurs

On ne pourra jamais reprocher à la professeure Solange Ghernaouti de ne pas s’être suspendue à la sonnette d’alarme en matière de cybersécurité. Fréquemment Interviewée à la radio et à la télévision chez nous mais aussi dans d’autres pays, Solange Ghernaouti, professeure à l’Université de Lausanne,  publie des mises en garde et des recommandations sur son blog du Temps ; outre d’innombrables ouvrages scientifiques, elle a commis un petit opuscule vulgarisateur intitulé « La cybersécurité pour tous » et, chez Slatkine, à quatre mains avec un ancien directeur des rédactions du Monde informatique, M. Philippe Monnin, un roman-fiction, véritable « Thriller », intitulé « Off ».

Ce qui fait la richesse spécifique des mises en garde et des analyses de Mme Ghernaouti, c’est que, outre les nombreux exemples et conseils qu’elle donne avec son immense compétence, elle attire constamment l’attention sur les effets et les risques humains, sociaux, sociologiques, économiques, politiques, environnementaux d’une technologie grisante. Son roman « Off », met précisément en évidence les gigantesques risques humains liés à la dépendance informatique et à ses conséquences, notamment en cas de pénurie d’électricité. Ce roman nous invite à réfléchir aux vulnérabilités des infrastructures vitales d’un pays et à leurs causes humaines, connues mais ignorées.

Aucune condamnation de la technique comme telle mais un appel à la modestie et à l’humanisme, conditions sine qua non pour que cette technique ne soit pas liberticide, qu’elle soit au service de l’humanité et non pas un catalyseur de sa destruction.

 

Lien livre Off

ttps://www.slatkine.com/fr/editions-slatkine/75765-book-07211168-9782832111680.html

lien livre La cybersécurité pour tous

ttps://www.slatkine.com/fr/editions-slatkine/75435-book-07211127-9782832111277.html

Lien blog Cybersécuité Solange Ghernaouti

ttps://blogs.letemps.ch/solange-ghernaouti/

 

Infra-Rouge du 15 mars 2023: zéro de déontologie

« L’affaire Dittli », selon la terminologie consacrée, était le sujet de l’émission d’Infra-Rouge hier soir. Elle a porté exclusivement sur la question du domicile fiscal de la conseillère d’Etat, problème dont la solution est l’objet actuellement d’une étude juridique demandée par le Conseil d’Etat lui-même. Il n’y avait donc pas à en discuter maintenant sur la place publique. Et cela d’autant moins que la nécessaire distinction entre le domicile fiscal, le domicile politique et le domicile civil, délicate entre toutes, y compris pour des juristes, était abordée par des personnes totalement incompétentes.

Sans se soucier des remarques pertinentes de M. Passer à propos du domicile fiscal, les détracteurs de la conseillère d’Etat agitaient avec délectation sous le nez des contribuables vaudois l’encensoir au parfum d’argent présumé « subtilisé ». Odeur d’argent : présomption irréfragable de culpabilité pour la gauche. Elle oublie allègrement, cette gauche, sa tricherie juridique en matière de  domicile politique et civil (mais pas fiscal) grâce à laquelle elle avait fait élire,  dans les années 90, au  Conseil fédéral, comme candidate socialiste domiciliée à Genève, une personne domiciliée à Berne. C’est en vain qu’un des participants à Infra-Rouge a essayé de rappeler ce précédent historique. Il n’avait pas à être entendu, évidemment.

La curée dans l’ignorance était totale malgré l’équilibre numérique des pour et des contre. Une vraie honte du point de vue éthique et déontologique.

P.S du 24 mars 2023: maintenant que l’expert fiscal mandaté par le Conseil d’Etat a – comme tout juriste pouvait s’y attendre – établi la parfaite légalité de la conduite de Mme Dittli, un petit mot d’excuse public de la RTS ou du responsable d’Infrarouge rehausserait le niveau de la déontologie!