L’université remplace le cirque Knie

Sans doute vous souvenez-vous de l’époque où le cirque Knie avait encore la permission d’avoir des numéros avec des fauves. La piste devait être entourée de barrières métalliques et les fauves entraient par un tunnel métallique lui aussi.

Pour l’instant, le tunnel manque encore, mais l’UNIL comme l’UNIGE ont déjà installé les barrières métalliques autour des cafeterias afin sans doute de protéger les étudiants avec pass des fauves non vaccinés qui pourraient les attaquer.

On a d’ailleurs également dressé des barrières métalliques devant le Palais fédéral.

Mon Pays, deviens-tu fou ?

Crainte fondée et vice de la volonté

La vaccination n’est pas obligatoire. Si elle n’est pas obligatoire, cela signifie qu’elle est librement volontaire. Or que vaut la volonté si elle est conditionnée par une crainte fondée ? En droit suisse, rien.

La menace qui pèse sur les étudiants en relation avec leur accès à l’enseignement, menace liée à l’exigence du pass covid et aux complications des tests – éventuellement payants, c’est encore en suspens – ainsi qu’aux conditions parfois aggravées posées par certains professeurs, correspond à la contrainte née d’une crainte fondée.

Arrêtez le chantage au vaccin auprès des jeunes

Le vaccin peut – c’est officiellement reconnu – induire un problème cardiaque chez des jeunes. Certes, la proportion est faible et ce n’est pas immédiatement mortel, mais on ignore les conséquences à long terme. On peut comprendre la crainte de la vaccination chez des jeunes en bonne santé, crainte d’autant plus fondée que les informations données publiquement et officiellement au sujet des suites réelles, déjà constatées, du vaccin sont à peu près inexistantes, ce qui mine toute confiance.

Une campagne publicitaire désastreuse

La campagne en faveur de la vaccination est absolument désastreuse. Tout est mis en œuvre pour contraindre à la vaccination (en particulier l’intimidation de certains médecins, les menaces concernant le personnel soignant, voire certains employés du secteur public, etc…), en traitant les citoyens comme des délinquants, en ostracisant les personnes non vaccinées, alors que les personnes vaccinées peuvent aussi être porteuses des virus et d’autant plus « dangereuses » qu’elles renoncent à toute mesure de sécurité suivant les cas.

Disons-le clairement, la vaccination est en fait devenue obligatoire sous la contrainte et la menace.

 

 

S’il vous plaît, pitié pour eux!

Les nouvelles directives fédérales en matière de pass covid sont extrêmement démoralisantes pour tous, mais spécialement  pour les moins de 30 ans. On leur avait fait miroiter par exemple, une reprise des cours en présence et pan, l’EPFL, les Universités exigent le pass covid sans cela, c’est le renvoi dans sa chambre devant son petit écran.

Des menaces pèsent sur leur formation professionnelle, éventuellement sur leur contrat de travail, tous les moyens sont bons pour les obliger à se faire vacciner « en toute liberté », après qu’on leur avait répété, pendant des mois, que ce n’était pas eux qui étaient vraiment menacés par le virus, mais qu’ils devaient faire attention à cause des personnes âgées.

La nouvelle, hier soir 12 septembre, que la question se posait d’exiger le pass covid pour les stations de ski, voire les remontées mécaniques, a surpris vu la bonne expérience faite l’hiver dernier en Suisse. Pourquoi saper le moral des jeunes en esquissant une menace quatre mois à l’avance alors que les choses peuvent changer si vite en mieux comme en pire, on vient de le vivre dans les deux sens ?

Le pire à ce sujet, je le lis dans le Temps de ce 13 septembre (p. 8 en bas à droite) : un communiqué de l’ATS concernant les stations de ski comporte une citation (traduite de l’allemand sans doute) du président de la Conférence des directeurs cantonaux de la santé plaidant pour l’extension du certificat covid aux stations de ski et disant : « Le ski et les vacances d’hiver sont une activité volontaire, pour le plaisir ». Conclusion résumée dans le communiqué de l’ATS  « un certificat sanitaire obligatoire pour les remontées mécaniques et les stations de ski serait judicieux pour tout le monde »

A-t-on mesuré l’effet destructeur de tels propos ? Au moment où ils doivent revivre une sorte d’enfermement pour leurs études, leur formation ou le début de leur vie active, avec d’éventuelles craintes pour leur contrat de travail, les jeunes se voient déjà menacés d’être privés de sport cet hiver, parce que c’est une « activité de plaisir, volontaire ». L’exigence du certificat sanitaire serait-il donc en fait une punition des activités de plaisir ? Ne vous réjouissez de rien, jeunes gens, car si vous espérez avoir du plaisir, vous n’aurez qu’un choix : être vaccinés ou privés d’air pur et de sport.

Comment être moins humain ? Comment jeter plus d’huile sur le feu de la révolte ? Comment mieux saper la joie de vivre des jeunes ? La joie de vivre, c’est une part importante de la santé, or elle est aussi conditionnée par le plaisir. Puissent les directeurs cantonaux de la santé ne pas la sacrifier sur l’autel de la surcharge des hôpitaux.

Les questions qui préoccupent

Pourquoi tellement de vaccins et aucun remède ?

Comment expliquer que moins de 10 mois après les premiers cas de Covid en Europe et aux USA, il y ait déjà eu sur le marché plusieurs sortes de vaccins, certes encore en phase III – au moins jusqu’en 2022 – et pas un seul remède pour soigner la maladie ? On sait pourtant qu’il faudrait plusieurs milliards de doses e vaccin pour que la majorité de la population de la planète soit vaccinée, ce qui pose de vrais problèmes pratiques, financiers et stratégiques, alors qu’il n’y a ou aura « que » des millions de malades – avec, heureusement, un faible pourcentage de décès – malades que l’on pourrait plus facilement traiter sur le plan pratique et stratégique. Et puis la perspective d’un remède pourrait rendre l’atmosphère moins anxiogène pour tellement de personnes, pour les jeunes en particulier. Jamais un seul encouragement n’est donné toutefois au sujet de la progression de la recherche des traitements. On imagine mal en effet, alors qu’il y a tant de chercheurs de vaccins contre la même maladie, qu’on n’ait pas la même quantité de chercheurs d’un remède. La Suisse pourrait d’ailleurs s’y illustrer. N’est-elle pas, comme le dit, dans le Temps du 10 septembre (p.11), le directeur d’UCB, firme pharmaceutique, « un pays par nature très accueillant pour l’industrie pharmaceutique. Il y a ici un environnement soutenant l’innovation »

Pourquoi toujours des insultes ?

Pourquoi est-ce que chaque fois que des professeurs, des scientifiques ou des médecins veulent parler d’une solution éventuelle comme traitement, ils se font insulter par leurs pairs ? Est-il vraiment honteux pour un médecin d’essayer de soulager son patient et de vouloir communiquer à d’autres des résultats qu’il juge pertinents ? Surtout lorsqu’il recourt à un médicament ou un autre connu depuis longtemps ?

Comment suit-on les personnes vaccinées pendant cette phase III ?

Est-ce que chaque personne vaccinée reçoit un questionnaire à remplir peu à peu et à renvoyer à un centre médical de manière que les réactions physiologiques éventuelles des millions de vaccinés puissent être analysées, compilées, comparées ?

Certes, on comprend que, dans les espèces « d’usines à vacciner » – et c’est un tour de force organisationnel auquel je rends hommage car cela représente un effort gigantesque et énormément de dévouement de la part des soignants et accueillants – qui ont pu être mises sur pied, on ne puisse pas organiser un suivi systématique de tout le monde. Mais quel est le pourcentage des personnes vaccinées sérieusement suivies comme dans une phase d’essai ?

Comment restaurer la confiance ?

Je ne suis absolument pas anti vaccin – je viens d’ailleurs de prendre un vaccin très « classique », pour la 20e année, contre les complications des maladies des voies respiratoires –  mais j’avoue n’avoir aucune confiance en le vaccin actuel – et je ne suis de loin pas la seule –  simplement parce que l’on n’en découvre que peu à peu les effets ou les dangers, parce qu’on lui sacrifie la recherche de remèdes qui seront, eux, toujours indispensables, mais évidemment en moins grande quantité, parce qu’on en fait un instrument d’insulte à la responsabilité personnelle et sociale des citoyens, d’instrumentalisation des mineurs et de chantage à la liberté.

 

 

Le comble de l’horreur

Depuis septembre 2017, la loi suisse autorise la procréation médicalement assistée avec le sperme d’un donneur déjà mort.

On a de la peine à imaginer un médecin assez dévoyé pour procéder à une PMA en sachant qu’il contribue à procréer un enfant dont le père est déjà mort. Mais on ne voudrait pas imaginer non plus une femme mariée à une autre, réclamant ou acceptant une telle fécondation, en sachant pertinemment non seulement qu’elle interdit à son enfant d’avoir jamais un père mais que son enfant pourrait découvrir, grâce à son droit de connaître son origine, qu’il a été enfanté par un mort.

Cette possibilité monstrueuse est également valable s’il y a don de sperme à un couple hétérosexuel.

Comment un Parlement a-t-il pu voter un texte pareil ? Mais on doit aussi ajouter, par honnêteté, que cette horreur a échappé aux citoyens lors du référendum de juin 2016.

Il convient encore de préciser que si le sperme est celui du mari, sperme conservé pour des raisons médicales, il ne peut pas être utilisé pour la veuve qui le souhaiterait. Là, on respire !

Autrement dit, du moment que la procréation médicalement assistée est utilisée par une femme mariée à une autre femme, l’enfant mérite moins de respect.

Suffirait-il d’assurer à un enfant d’avoir deux adultes assurant sa prise en charge jusqu’à sa majorité pour qu’il n’y ait plus besoin de respecter l’essence de sa personnalité ?

La seule manière d’éviter une telle dérive éthique est évidemment de refuser la PMA pour les couples de femmes donc de voter non au mariage pour tous puisqu’il n’y a qu’un seul OUI ou un seul NON pour les deux modifications législatives.