Toujours cette même agressivité religieuse

L’Union européenne serait-elle une Église dont les fidèles pratiquent l’excommunication ?

Après le double refus de l’EEE en 1992, par le peuple et les cantons, les « perdants » réclamaient presque qu’on change le peuple : excommuniés, ceux qui avaient voté NON.

Après le rejet du contrat-cadre par le Conseil fédéral, cette semaine, les déçus réclament qu’on change tout ou partie du Conseil fédéral. Excommuniés, les conseillers fédéraux qui déplaisent, indépendamment d’ailleurs de leur vote qu’on ne connaît pas – sauf trahison éventuelle  (La religion nourrit les traîtres !). Et le Parti socialiste se joint au chœur des pleureuses, après avoir largement contribué à l’échec dudit contrat-cadre. Mieux, il vante l’adhésion.

Pourquoi l’UE déclenche-t-elle toujours des guerres de religion ? Ceux qui n’ont pas la foi en l’avenir radieux de l’amitié entre les peuples au sein de l’UE, sous la houlette de l’Allemagne et de la France, sont considérés comme des apostats ou des sectaires. Et pourtant, des intérêts économiques considérables unissent la Suisse et l’UE. C’est en général un bon motif de ne pas claquer la porte mais de chercher des solutions. Pour cela, il faut s’émanciper de la doctrine religieuse et garder la tête claire et les nerfs au repos.

Trois enseignements de la pandémie

La pandémie nous a déjà enseigné au moins trois choses : la dangerosité de la globalisation, l’utilité vitale des Etats nationaux, le danger pour la santé de la science dite “dure” sans les sciences humaines.

Dangerosité de la globalisation 

Favorisée par la numérisation, par la facilité des transports et par l’économie, la globalisation a révélé la faiblesse des entreprises éclatées et partiellement délocalisées, ayant perdu tout sens de leur responsabilité sociale, le danger des déplacements en masse de personnes, l’impéritie de grandes organisations internationale telles l’OMS, souvent récupérées par un groupe politique ou un autre et à la merci du meilleur cotisant. La globalisation plaît à ceux qui se croient assez puissants pour tenir les rênes d’un gouvernement mondial qu’ils appellent de leurs vœux, sous prétexte de meilleure rationalité et au grand dam des libertés fondamentales et de la démocratie. La globalisation ne doit ni ne peut être supprimée, mais elle doit être contrebalancée par l’existence d’Etats nationaux

Utilité vitale des Etats nationaux 

La seule protection de la tentation et de la nature totalitaires de la globalisation reste l’existence des Etats nationaux. Responsables de leur population plus ou moins maître de ses autorités, les Etats peuvent tenir compte (et doivent ou devraient le faire !) des particularités et spécificités de cette population. On a pu constater les différentes manières des Etats nationaux de lutter contre la pandémie et se réjouir d’avoir, en Suisse par exemple, un Conseil fédéral collégial et des cantons. Les besoins sociaux, économiques, financiers, culturels des différentes populations ne sont pas exactement les mêmes dans tous les Etats, ni, en Suisse, dans tous les cantons. Comme toujours, la rationalité souffre des nuances, mais les libertés fondamentales sont moins mal traitées et les personnes mieux respectées. Il est clair que, même sans globalisation, les Etats nationaux sont dépendants les uns des autres et ne peuvent s’ignorer, ce qui complique et alourdit la tâche des dirigeants. Mais ils doivent aussi maintenir un dialogue constant avec leur population, ce que la démocratie permet, pas la globalisation. Puisse la pandémie tordre le cou à toute tentation de gouvernance mondiale, ce rêve de pouvoir !

Pour la santé, danger de la science “dure” sans les sciences humaines

La lutte contre la maladie exige le concours de la science dite parfois « dure » (notamment tout ce qui se termine par….logie : pharmacologie, virologie, épidémiologie, vaccinologie,  etc…) et de la médecine, science humaine s’il en est, c’est-à-dire consacrée à l’être humain, au patient, pour le soigner en adaptant les résultats scientifiques lui convenant le mieux. Hors de question de soigner sur la base de statistiques, de courbes, de chiffres. La pandémie a montré toute la faiblesse de mesures purement scientifiques. Jamais il n’a été vraiment question de soigner – par exemple dès les premiers symptômes -, de savoir quelles mesures risquaient de faire plus de mal que de bien parce que les médecins soignants ne sont pas des « scientifiques » et n’osaient pas toujours s’exprimer. Certes, on a tenu compte des problèmes liés à la surcharge de travail pour le personnel hospitalier, mais il s’agissait plus de gestion hospitalière que de réelle préoccupation des personnes. Il fallait éviter le tri, mais on a trié abondamment entre les personnes covid et les « autres », renvoyant ces dernières à plus tard, suivant les cas. Au moment où la numérisation de la science de la maladie est à l’honneur, peut-être que la pandémie sera l’occasion de se rappeler que la médecine est une science humaine d’abord. Les sciences « dures » sont à son service.

 

 

Referendum contre la loi covid-19: l’énigme

Le Temps du 17 mai rendait compte de « La colère des opposants à la loi covid » (titre de la p. 9). Ces opposants précisent toutefois qu’ils « ne s’opposent pas aux aides financières mais uniquement aux suppressions de libertés arbitraires et disproportionnées ». Ils reprochent en outre à la brochure qui sera envoyée aux citoyens d’être lacunaire. Cette brochure est déjà disponible sur le site de la Confédération et je suis allée la consulter. C’est vrai qu’elle pose un gros problème, à cause du caractère tout à fait exceptionnel des lois urgentes. La brochure n’explique absolument pas aux citoyens les particularités de leur vote.

 La loi covid soumise au vote dont le texte est transcrit dans la brochure n’est plus celle qui s’applique aujourd’hui

La loi covid-19 du 25 septembre 2020 dont le texte figure dans la brochure de vote est bien celle contre laquelle le référendum a été demandé, mais elle a été modifiée le 18 décembre 2020 et le 19 mars 2021 par de nouvelles dispositions, également urgentes, donc entrées en vigueur immédiatement, également soumises au référendum mais contre lesquelles le référendum n’a pas été demandé du moins à ce jour. Autrement dit, le texte sur lequel nous devons nous prononcer le 13 juin et qui figure dans la brochure n’est en réalité pas vraiment celui qui est en vigueur. Quel serait alors l’effet d’un vote négatif ?

En cas de refus de la loi Covid-19, quel sera le sort des modifications apportées par le Parlement à cette loi en décembre 2020 et mars 2021, modifications déjà en vigueur mais qui ne sont pas l’objet du vote du 13 juin?

Les modifications sont de deux sortes : les unes modifient des articles existants de la loi covid-19, les autres sont des articles tout à fait nouveaux, ajoutés à cette loi. Si la loi covid-19 est refusée, les modifications d’articles existants devraient, à première vue, perdre toute vigueur au 25 septembre 2021, car on ne peut pas modifier des textes qui n’existent plus.

En revanche, les articles tout à fait nouveaux introduits dans la loi covid-19 par les modifications de décembre 2020 et mars 2021 devraient pouvoir subsister car leur sens est indépendant du reste de la loi covid-19. Il y aura là un délicat travail d’interprétation juridique qui pourrait bien déboucher sur quelques procès, vu que les modifications sont essentiellement de portée économique et financière.

Trois articles de la modification du 19 mars 2021 – qui concernent la santé – posent un problème particulièrement diabolique

Ce sont les articles 3a, 3b et 6a qui ne figurent évidemment pas dans la brochure de vote, puisqu’ils ne se trouvent pas dans la loi covid-19 du 25 septembre 2020, mais seulement dans la modification du 19 mars 2021 (dont le délai référendaire expire le 8 juillet). Ces articles concernent respectivement : 1) la suppression de la quarantaine pour les personnes vaccinées dont il est prouvé (sic) que le vaccin prévient la transmission du virus, 2) la consécration du principe d’un système de test et de traçage des contacts et 3) le certificat sanitaire.

Ces articles seront-ils aussi abrogés au 25 septembre 2021 si la loi covid-19 est refusée? On peut en douter, vu leur autonomie.

On peut toutefois regretter qu’ils aient été glissés dans la modification de la loi covid-19 alors que le Conseil fédéral et le Parlement savaient déjà, en mars dernier, que le référendum contre la loi covid-19 avait abouti et que cela poserait quelques problèmes juridiques, les citoyens non juristes pouvant, de bonne foi, penser que les modifications feraient partie du vote de la loi de base.

La présentation du problème et la réponse aux questions ci-dessus pourraient influencer le résultat du vote.

Il est impératif que le Conseil fédéral informe clairement les citoyens, dans la brochure de vote, de la complexité exceptionnelle de la situation juridique créée par la loi covid-19 urgente soumise au référendum du fait des modifications ultérieures déjà en vigueur mais non soumises au vote, sauf à se voir reprocher d’avoir empêché les citoyens de se forger une opinion libre.

 

 

 

 

 

 

 

Pitié pour les enfants!

Si Swissmedic l’autorise, les enfants pourront se faire vacciner dès 12 ans.

Alors, comme l’a expliqué la RTS aux nouvelles de ce jeudi soir 13 mai, on pourra expliquer aux enfants qu’ils ont le droit de se faire vacciner même sans l’autorisation de leurs parents. En effet, selon l’art.  11 al. 2 de la constitution fédérale, « ils exercent eux-mêmes leurs droits dans la mesure où ils sont capables de discernement ». Et la RTS nous montrait même, dans le val-de-Ruz, une classe d’élèves de 12-13 ans où la maîtresse demandait aux élèves s’ils se feraient vacciner et prendraient l’avis de leurs parents.

Une démarche irresponsable

Mesure-t-on la pression qui sera mise sur de tout jeunes adolescents si on leur laisse le choix de se faire vacciner avec ou sans l’autorisation de leurs parents et si la question est posée et discutée en particulier à l’école ?

Mesure-t-on l’insécurité que pourront éprouver certains de ces adolescents indirectement incités à se méfier de l’avis de leurs parents ? Ou craignant de ne pas se soumettre à ce qu’ils pourraient ressentir comme un acte d’autorité de leur professeur ? Ou redoutant de se faire harceler par leurs camarades selon la réponse qu’ils donneraient à la question posée devant la classe ? Voire, qui sait, à des vaccinations « libres » organisées à l’école ?

Après des mois où ils avaient ou n’avaient pas l’école, où ils suivent des cours masqués, où ils n’entendent parler que de morts ou de menaces de mise en quarantaine, quand ils ne les ont pas vécues dans leur famille, il faudrait encore qu’on leur apprenne à se méfier de leurs parents.

Pitié pour eux ! Le vrai danger qui les guette, ce n’est pas la covid-19 !

 

 

 

Cette fois, c’est trop!

Est-il normal qu’un pharmacien informe le pharmacien cantonal qu’un médecin pratiquant a prescrit à un de ses patients un certain médicament en rapport avec la covid-19, que le pharmacien cantonal informe de cela le médecin cantonal et que ce dernier téléphone au médecin en cause en lui interdisant de prescrire ledit médicament dont beaucoup de médecins pratiquants affirment qu’il a fait ses preuves ?

Il est vraiment temps que l’on essaie de comprendre pourquoi tout effort médical de soigner un malade covid au tout début de la maladie par des moyens médicalement connus est interdit, pourquoi une personne mise en quarantaine par téléphone ou SMS, ou pire, en isolement, n’est pas informée de ce qu’elle pourrait faire de valable dès les premiers symptômes covid, afin d’éviter une aggravation.

Pourquoi est-ce que tout médecin en exercice qui, en cas de covid d’un de ses patients, essaie d’indiquer des solutions existantes est traité d’âne bâté, de farfelu ou interdit de prescription, voire de publication, bientôt peut-être de pratique ?

Je ne suis ni complotiste, ni membre d’une secte, mais j’aimerais savoir pourquoi, en relation avec cette pandémie, on vit une telle rage et un tel mépris envers toute personne du corps médical ou pharmaceutique qui propose des soins et des remèdes autres que le vaccin ? On vaccine à tours de bras, la plupart du temps sans précaution préalable et sans assumer la moindre responsabilité personnelle, mais on interdit à un médecin qui connaît son patient de lui prescrire un remède en assumant tout normalement sa responsabilité personnelle et professionnelle. Il y a, ma foi, quelque chose qui cloche !

 

 

 

Les deux pouvoirs

La population mondiale est totalement soumise, actuellement, à deux puissances : celle des GAFAM et celle des producteurs de vaccins anti-covid.

Les détenteurs du pouvoir par la toute-puissance psychique

Les GAFAM exercent un pouvoir psychique, asservissant les esprits à leur insu en leur fournissant les plaisirs y compris techniques dont ils rêvent et en s’appropriant à leur insu leurs algorithmes pour en faire du profit. Ils tiennent en main la source d’une maîtrise absolue des personnes. Mais ce pouvoir-là n’est pas encore perceptible physiquement. Il se développe dans l’ombre. On croit en avoir le contrôle par d’éventuelles lois.

 Les détenteurs du pouvoir par la toute puissance physique

Les producteurs de vaccins anti-covid, eux, tiennent en leurs mains la liberté de 8 milliards d’êtres humains, décidant, par leur production et leurs livraisons, du rythme auquel les frontières pourront se rouvrir et la vie reprendre dans les différents pays.

Et comme les vaccins sont la clé de la sortie de la pandémie, les producteurs peuvent décider du nombre de doses efficaces, de la fréquence à laquelle il faut renouveler le traitement, des exceptions éventuelles, etc….

Pour l’instant, ils affirment que les vaccins sont efficaces contre les corona mutants, ou du moins pour éviter les formes plus graves de la maladie. Mais il suffira d’instiller un petit doute pour que l’on resserre les étaux.

Comment ne pas être inquiet de constater que le retour à la liberté et à une vie « normale » dépend exclusivement de vaccins dont la production – et peut-être l’efficacité – échappe totalement au contrôle politique ?