« Officiellement, ce ne sont que des <<raisons médicales>> qui incitent les hôpitaux à ne plus bouleverser leur fonctionnement habituel au détriment des patients non covid. Mais en aparté, l’on murmure que des motifs économiques dictent aussi cette politique ».
Le Temps de ce 7 décembre (p. 3 « Pourquoi les hôpitaux hésitent à ouvrir des lits covid ») révèle que c’est une bisbille financière entre la Confédération et les cantons qui semblerait à l’origine du manque de lits covid.
Si c’est vrai, si, alors que des spécialistes des pandémies annonçaient des 3e, 4e 5e vagues, donc incitaient les hôpitaux à s’y préparer, ces derniers non seulement n‘ont rien fait pour retenir ou trouver du personnel mais, sous prétexte de mauvais défraiement par la Confédération, ont strictement maintenu bas le nombre de lits de soins intensifs ; si les mesures liberticides anti-covid continuent d’être dictées essentiellement par la crainte de la surcharge des hôpitaux, alors il y a, pardon, des esprits criminels. On ne met pas en danger la scolarité et la formation des jeunes, on ne conduit pas à une attitude suicidaire des centaines d’adolescent désespérés, on ne tue pas la vie culturelle, la santé physique d’une population empêchée de faire du sport, l’économie d’un pays, parce qu’il y a un bras de fer financier entre deux entités politiques alors que l’une de ces entités, notamment, n’hésite pas à voter des milliards pour compenser les dommages économiques que cause son entêtement.
Et pendant ce temps, le Temps du 12 octobre 2021 (p. 12) a pu titrer « L’insolente santé des fournisseurs suisses de l’industrie pharma » et publier : « On sait à quel point les industries chimiques et pharmaceutiques sont cruciales dans la production de richesse helvétique puisqu’elles représentant environ la moitié de nos exportations de marchandises contre moins de 15 % pour le secteur de l’horlogerie et de la bijouterie, par exemple ».
Y a-t-il un lien entre le chantage au manque de lits d’hôpital, la vaccination bientôt obligatoire, l’interdiction de pratiquer faite à certains médecins qui se permettent de rappeler que les vaccins ARN ne sont qu’en phase III expérimentale et que les patients doivent en être avertis pour donner leur consentement éclairé, les moqueries et les insultes adressées aux praticiens qui soignent leurs patients avec des traitements immédiats peu coûteux – à croire que, pendant des années, nos facultés de médecine ont délivré des titres à des imbéciles, ce qui n’est évidemment pas à l’ honneur de nos facultés ni susceptible d’asseoir leur crédibilité. Sans parler de professeurs prestigieux, à l’étranger, qui ont dû être nommés à des postes importants par des ânes pour qu’on doive les démettre brusquement de leurs fonctions.
Ce lien n’est-il qu’une bisbille financière entre la Confédération et des cantons ? Cette fois, il faut absolument savoir à quoi s’en tenir ! C’est une question morale. C’est une question vitale.