La protection de la santé, une nouvelle forme de pouvoir?

Dans son excellent éditorial du Temps du jeudi 20 janvier 2022, éditorial intitulé « Le test covid, bien plus puissant que les ministres et les patrons », Monsieur Richard Werly aborde un sujet qui mérite réflexion. Il termine son texte en ces termes : « … aujourd’hui bien plus puissant que les ministres ou les patrons, c’est le test covid qui bat la mesure de nos sociétés au nom du principe de précaution. On peut le comprendre, mais il nous faut aussi ouvrir les yeux : une telle situation n’est pas tenable dans la durée. Car cette précaution-là est tout… sauf rassurante pour notre modèle de société ».

Ayant partie liée avec le test covid, c’est évidemment le pass covid qui est aussi concerné, pass heureusement mis en veilleuse dans notre pays – et dans quelques autres – grâce à la sagesse des autorités fédérales notamment, mais seulement mis en veilleuse, car la protection de la santé pourrait le remettre à l’honneur  puisqu’il est de toute manière encore à la mode pour les voyages dans certains pays.

Or le gros problème des tests aussi bien que des pass, c’est l’usage qui en est fait. Ils peuvent justifier une surveillance, facilitée par la technique.  Le monde numérique est un monde d’interdépendance et de surveillance au nom de la simplification et de la protection. Qui dit « protection » dit « bonnes intentions », « bienfaisance », donc endormissement confiant des « protégés ». Et c’est là que la mise en garde de M. Werly prend tout son sens.

Jusqu’où le devoir constitutionnel de protection des habitants par les autorités politiques et le légitime désir d’être protégés de la part des mêmes habitants confèrent-ils les pleins pouvoirs de surveillance aux gouvernants au point de porter lourdement atteinte à la liberté d’aller et venir, d’exercer sa profession, de se cultiver, de se réunir, d’avoir une vie de famille, de pratiquer une religion, de consentir ou non à des soins médicaux, au point de porter atteinte à l’égalité devant la loi et à la participation à la vie publique ? Quel degré de danger justifie de tels pouvoirs ?

C’est la question fondamentale qu’il faut commencer à étudier maintenant déjà et toutes ces prochaines semaines, pour profiter de la lourde expérience vécue depuis deux ans. Il faut tenter de se mettre d’accord sur la définition de la santé d’une population donc sur la notion de « santé publique ». Il faut déterminer quels en sont les éléments constitutifs et quelle est la part d’impondérable lié à la nature humaine, cette part qui échappe et doit continuer d’échapper à la rigidité de vérités scientifiques dites indiscutables, presque sanctifiées par une technologie fascinante. La véritable guérison ne sera-t-elle pas l’acceptation et le respect de l’existence de  “l’inconnu humain », indéfinissable, plus grand toujours que la sécurité scientifico-technique ? C’est cet « inconnu » qui résiste aux excès du pouvoir, quel qu’en soit le motif !

 

 

 

Suzette Sandoz

Suzette Sandoz est née en 1942, elle est professeur honoraire de droit de la famille et des successions, ancienne députée au Grand Conseil vaudois, ancienne conseillère nationale.

30 réponses à “La protection de la santé, une nouvelle forme de pouvoir?

  1. Merci de ce bon “grain de sable”! Oui, il est venu le temps de choisir si ce sont les tests et les vaccins qui vont gouverner nos vies, ou si nous allons enfin accepter que la fragilité fait partie de notre vie et qu’il nous faut donc vivre au mieux -ce qui ne veut pas dire avec insouciance et sans précautions- avec les limites qui sont les nôtres!

  2. En effet, la peur de mourir va nous amener à accepter toutes sortes de contraintes et de restrictions de libertés, que le lobby médical se fera une joie d’exploiter et qui transformeront nos vies en une succession de contrôles médicaux ou autres pour obtenir un passeport de bonne santé: pas trop gros, pas trop mangeur de viande ou consommateur d’alcool, pas trop fumeur, plutôt sportif, etc. Et gare à celles ou ceux qui ne voudront pas s’y conformer, les vaccins n’étaient peut-être qu’un galop d’essai. Quelle triste perspective.

    1. Bonsoir Xenia Gamulin. J’ai tellement rigolé en vous lisant ! Merci. Vous abordez là un sujet dont nous parlons très souvent avec ma néphrologue italienne (qui voit des chroniques de toutes les couleurs), soit le FORMATAGE des humains, un peu comme on reformate un disque dur, une clé USB un peu rouillée etc. Le formatage du vivant est irréel, et c’est bien la variété qui fait la richesse des peuples.

      Bien des personnes nées « hors format standardisé » passeraient donc à la trappe très rapidement parce qu’elles ne pourraient tout simplement pas se conformer ! Les futurs contrôleurs vont bien trouver une méthode pour nous éradiquer en douceur, en prétextant une quelconque cure (de redressage ? de correction ? d’arrachage des mauvaises herbes ? ).

      Sans ironie, les patient(e)s à profils trop complexes (donc enquiquinants) sont déjà depuis bien longtemps dans la case « à liquider au plus vite » …… ce n’est pas la toute récente pandémie qui a changé grand-chose, elle a juste exacerbé un chouia ce qui mijotait “sous le couvercle”.

      Je comprends donc parfaitement votre pensée. Portez-vous bien. eab
      “Errare humanum est, perseverare autem diabolicum”

  3. Merci Mme Sandoz pour votre article. J’espère très vivement que les mesures sanitaires disproportionnées prises ces 2 dernières années feront l’objet d’analyses et de réflexions en tenant compte du contenu des articles de la Constitution fédérale. Articles ayant été totalement ignorés et enfreints en nous faisant croire que la situation correspondait à une pandémie extrêmement dangereuse. Ce qui n’était pas le cas.
    Il faut absolument empêcher que de telles décisions “sanitaires” puissent à nouveau être imposées au peuple suisse. Et la prochaine fois, il faudra accepter que les médecins puissent soigner les malades avec les traitements précoces existants, ce qui aurait permis de sauver de nombreuses vies.

    1. Faire payer pendant 20 ans des primes d’assurance maladie obligatoires et exorbitantes à tous les citoyens, puis leur dire en pleine pandémie due paraît-il à un virus très dangereux de rester chez eux en quarantaine avec du dafalgan s’ils sont malades, c’est vraiment très très fort !

  4. ” Il n’est de pire cauchemar que le rêve de sécurité globale où la dictature technoïde se double de la naïve perversité de l’ours écrasant la tête de l’homme endormi pour écarter de lui les mouches. ” C. Singer

  5. Chère Madame,
    Le problème de la constitutionalité du soi-disant principe de précaution m’incite à la réflexion suivante:
    La mode actuelle étant à l’amalgame, le terme antivax englobe donc autant les réfractaires à toute vaccination que ceux qui n’objectent qu’à ces soi-disant nouveaux vaccins issus de manipulations génétiques. Ces antivax-là sont coutumiers des vaccins virologiques traditionnels utilisés depuis des décennies et qui, comme celui contre la variole, a permis d’éradiquer cette maladie. Ils ont tous été vaccinés depuis leur prime jeunesse contre les maladies infantiles, sont régulièrement vaccinés chaque année contre la grippe, sans besoin de rappels intermédiaires et, pour ceux qui voyagent dans des zones à risque, se vaccinent contre des maladies telles que le choléra, la peste, l’hépatite virale ou la fièvre jaune par exemple. Tous ces vaccins, contrairement à ceux prétendus contre le Covid, ont fait l’objet d’une approbation régulière de l’OMS et figurent dans son Certificat international de vaccination. Nul besoin d’un passe sanitaire ou vaccinal, outil inconstitutionnel utilisé par les gouvernements totalitaires pour discriminer et contraindre les réfractaires à se faire injecter une substance encore largement inconnue. En effet, la Convention des Droits de l’Homme (et non des droits humains comme le prônent les féministes laissant supposer qu’il existerait alors des droits inhumains !) consacre le droit fondamental à la liberté individuelle et à l’intégrité corporelle aujourd’hui bafoué par nombre de ses Etats signataires. En Europe l’UE, qui n’est qu’une entente économique et en aucun cas un Etat souverain, édicte des soi-disant lois auxquelles se soumettent servilement certains de ses Etats membres, d’où la judicieuse exception du Brexit !
    En droit international le principe dominant en ce qui concerne les traités est qu’ils doivent être respectés selon l’adage ‘pacta sunt servanda’, adage consacré par la coutume, source 1ère du droit international, soit une pratique juridique acceptée par les Etats souverains comme étant le droit et donnant naissance, de ce fait, à une règle juridique qui s’applique dans le domaine des relations internationales (Traité, coutume, PGD et autres sources du droit international – Fiches / Cours (cours-de-droit.net).
    Mais, pour être applicable en droit interne, une telle règle doit faire l’objet de la procédure parlementaire de chaque Etat souverain. Elle devient donc une norme du droit interne de sorte que la règle de droit international ne peut en aucun cas avoir préséance sur le droit interne !
    Ceci dit, en Suisse, le droit fondamental à la liberté individuelle et à l’intégrité corporelle est consacré par l’article 10.2 de la Constitution dans les termes suivants: «Tout être humain a droit à la liberté personnelle, notamment à l’intégrité physique et psychique et à la liberté de mouvement». Et, apparemment, sauf vous, personne ne s’en soucie !

    1. Bravo, il semble que les choses les plus logiques ne soient pas évidentes ni comprises: «Tout être humain a droit à la liberté personnelle, notamment à l’intégrité physique et psychique et à la liberté de mouvement»

  6. Chère Madame, pour vous répondre, j’ai relu attentivement la page de M. R. Wehrli, datée 20 janvier 2022, que vous citez ici. Au deuxième paragraphe, celui-ci y mentionne l’humilité comme “réalité” de cette période particulière. Nous serions, à vous entendre, objets de surveillance. Se penser comme sujet est possible. Mais il y faut de l’analyse et du désir d’exister en tant que sujet participant de près ET de loin au devenir d’une démocratie. Il faut cesser de souscrire, de réciter, de battre sa coulpe et, pire, d’entrer en dialogue avec les ignorant.e.s disposé.e.s à nous infantiliser et à dessiner notre avenir, fût-il sécuritaire et écologique – domaines contre quoi je n’ai rien à redire sauf si leurs défenseurs érigent des principes anticonstitutionnels ou caduques. Á nous deux, nous avons 150 ans. Nous faire du souci pour la santé de nos proches est légitime. Sacrifier notre santé sur l’autel des gendarmes, pour moi, c’est non. Je vous remercie toutefois de poser avec persévérance les questions qui font réfléchir.

  7. ” Le Monde a besoin d’hommes qui sachent couper les amarres avec ce qui est pourri et qui aient le courage de casser une Loi qui a cessé d’être utile . . . ” Angela . Merci beaucoup Me Sandoz , votre propos comporte toujours, à tout moment, un objectif utile, profitable à la communauté francophone … Courage pour nos amis du Quebec … Serge , Montpellier , Occitanie , France , le 21 février 2022 . ( soleil et vent du nord ) ttps://www.galerie-com.com/oeuvre/-liberty-vs-conflit-d-interet-…-insp.-by-justin-trudeau-quebec-fev.-2022-/476077/

  8. Merci de faire prendre un peu de hauteur au débat. Effectivmenent, c’est le type de société dans laquelle nous souhaitons vivre qui est l’enjeu final de cette crise.
    Voulons-nous être infantilisés en permanence – avec des amendes et des punitions? Sous surveillance constante? Dans une peur traumatisante de la maladie et de la mort? Dans la suscpicion et la méfiance des autres?
    Plus cela dure, plus cela détruira la communauté qui nous constitue.

  9. Bonjour,
    Merci pour cette question indispensable à notre futur. Oui quel part d’inconnu sommes nous prêts à accepter afin de trouver un équilibre entre toutes les “forces” en présence: Le bien-être personnel, le bien-être collectif, la famille, la liberté de religion et de penser mais aussi la place que l’on veut bien créer pour la vie animale, celle des plantes etc ? Nous ne pouvons pas être réduit à correspondre tous au même modèle, nous sommes riches de nos différences, qu’elles soient culturelles, médicales, religieuses. Nous sommes complémentaires, ne nous laissons pas diviser.

  10. Merci pour votre blog qui pose la bonne question. Avec la fin de la phase “aigüe” de l’épidémie, la presse à continué à relayer le même message: surveiller le virus, stratégie vaccinale, taux d’immunité, etc.

    On parle peu de mesurer la santé selon la définition de l’OMS (beaucoup plus large) ainsi que de tenir compte d’autres indicateurs dans la société qui peuvent nous mettre en danger collectivement à long terme.

    Le bilan doit donc plus large que le décompte des cas et de la mortalité SARS-Cov2. C’est l’état de santé général de la population qui doit être préservé et pas seulement le taux d’incidence d’une seule maladie qui, de toute façon, ne disparaîtra jamais.

    Le clé, c’est la proportionalité: quels sont les “effets indésirables” de ces mesures et sont-ils justifiés ? Et là, je pense que les choses sont allé beaucoup trop loin: certaines libertés aussi fondamentales que d’assister à un enterrement, voir un proche à l’hôpital, pratiquer un sport, travailler dans certains domaines ou poursuivre sa formation ont été bafouées alors qu’elle n’étaient pas justifiées d’un point de vue sanitaire mais uniquement pour contraindre une vaccination qui, selon les contrats en cours de publication, devait se faire sur une base volontaire.

    La jeunesse a payé le plus lourd tribu lors de la gestion de cette pandémie alors que cela n’était pas justifié. Les données montrent clairement que la population en dessous de 40 ans ne risquait pas grand chose et aurait dû continuer à pouvoir vivre normalement. A partir du moment où le reste de la population pouvait se protéger des formes graves, les mesures auraient dû être allégées au maximum à l’exception, peut-être, de certains lieux publics pour permettre aux personnes vulnérables d’y accéder même sans vaccin. Au lieu de ça, on a vacciné les enfants et instauré la 2G/2G+ qui touchait surtout les jeunes. Certain ont abandonné leur carrière sportive.

    Mais heureusement la Suisse n’a pas connu les dérapages graves de certains pays qui ont été jusqu’à tirer sur des manifestants, confiner des non-vaccinés, bloquer les comptes bancaires, instaurer des taxes discriminatoires, etc. A noter que la mortalité routière a explosé dans certains pays. Ce qui n’a pas empêché de promouvoir des lois forçant la vaccination pour accéder aux trains (même en portant un masque avec interdiction de manger). Le bilan humain et carbone ne compte plus soudain quand il s’agit de contraindre une 3ème dose inutile à un trentenaire.

    Mais on a frôle le pire en Suisse avec des discours extrêmistes en octobre dernier y compris dans des partis politiques qui se réclament “progressistes”. Cela risque de leur coûter cher aux prochaines élections.

    Paradoxalement, c’est peut-être la situation internationale qui va nous remettre dans le droit chemin: face aux troubles à l’est, le moment est peu opportun aux conflits internes et aux pseudo “guerres civiles”.

    Il était donc temps de lâcher du lest. Israël, surnommé désormais “laboratoire Pfizer”, a levé toutes les mesures sanitaires: plus de green pass et il est possible de se rendre dans le pays sans être vacciné. Et pourtant la mortalité journalière Covid n’a jamais été aussi élevée (50-60 morts journaliers soit 3-4 fois plus qu’en Suisse actuellement pour une population équivalente et malgré l’accès à une 4ème dose pour les personnes vulnérables).

    L’Angleterre prend exactement la même direction. D’autres priorités peut-être ?

  11. Enfin un livre sérieux sur le sujet …. “À chaque page, on découvre des choses absolument incroyables” Christian Perronne ttps://www.youtube.com/watch?v=7Q_hAI7DNb4 Serge , Montpellier , Occitanie , France , le 22 février 2022 ( soleil froid ) ttps://www.galerie-com.com/oeuvre/-motherhood-in-the-vaccine-jungle-…-2022/476157/

  12. Madame,
    Vous confondez devoir et pouvoir. A situation exceptionnelle correspondent des mesures exceptionnelles. Il incombe à l’Etat de protéger les citoyens, même si cela déplaît à une minorité et entrave le fonctionnement habituel de la société.
    Maintenant que la pandémie semble entrer dans une phase moins dangereuse, que l’actuel variant du Covid-19 n’amène pas ou peu de formes graves, il reste important que les plus vulnérables se protègent, mais l’Etat peut lever la plupart des mesures contraignantes. C’est ce qu’il a fait. Espérons ardemment que cela puisse être définitif.
    Une discussion doit effectivement avoir lieu, mais surtout pour identifier et corriger pour l’avenir ce qui n’a pas bien fonctionné, comme l’absence de masques au début de la pandémie et la communication catastrophique à ce sujet. Ceci n’est bien sûr qu’un exemple. Cependant, remettre en cause la protection des individus par l’Etat dans une telle crise me semble vraiment une simple provocation et une vision à courte vue. Nous avons la chance de vivre dans une société relativement libérale, dans laquelle les décisions sont, pour la plupart, mesurées et proportionnelles au problème. Cela a été le cas, à mon avis, lors de cette crise, en Suisse.
    N’étant ni un zélateur de nos édiles, ni um admirateur inconditionnel de notre pays, il me semble que cette fois encore vous « tapez à coté « .

  13. Très bon article comme toujours, mais vous ommettez de relever que si nous avons subi toutes ces violations des libertés publiques fondamentales, tous ces abus de pouvoir et cette tentative de surveillance totale, c’est en grande partie dû à la pression de l’industrie pharmaceutique qui exigeait que l’on mente sur les possibilités de soigner la maladie.

    En effet, pour que les produits expérimentaux de Moderna, Pfizer, Astra Zeneca etc., obtiennent une autorisation provisoire de mise en vente, alors qu’ils n’ont pas suivi la procédure normale de tests (là il y a d’ailleurs, relevons le au passage, une violation crasse du principe de précaution puisque l’on met en vente un produit qui n’est par définition pas sûr puisque non vérifié, et dont on ne connait absolument pas les effets secondaires) bref, pour que l’on puisse autoriser la vente de ces produits expérimentaux dangereux, il fallait que n’existe aucun traitement. Sinon l’autorisation provisoire de vente en dérogations des règles de prudence habituelle, ne pouvait pas être donnée.

    C’est pourquoi les autorités médicales ont menti, en niant l’efficacité de l’hydroxychloroquine et de l’ivermectine. Pour que les grands labos pharma puissent faire leurs super profits, il fallait que des gens meurent à cause du refus de les soigner avec les médicaments qui existaient pourtant et dont l’efficacité a été prouvée surabondamment au fur et à mesure que le temps passait.

    Ceux qui contestait le mensonge officiel (professeurs Raoult, Péronne, Mc Cullogh… ) et qui voulaient rester fidèles au serment d’Hippocrate et à leur devoir de médecins en soignant quand-même les patients avec les médicaments qui sauvent, étaient donc diffamés et traités de complotistes, de charlatans, de fumistes.

    Maintenant on apprend que sa gracieuse Majesté Elisabeth II, qui a été testée malade du Covid (alors qu’elle avait été vaxxinée trois fois, nota bene) est soignée à l’ivermectine.

    Alors je pose la question : comment se fait-il que ce qui est bon pour la reine d’Angleterre, ne soit pas bon pour la population ordinaire, qui elle, est privée du médicament ?

    Cherchez l’erreur.

    Est-ce que les médecins de Sa Majesté sont des complotistes ?

    Où est-ce qu’on nous a menti depuis le début, en préférant détruire l’économie par des mesures insensée, simplement parce qu’on était soumis à des intérêts économiques qui exigeaient qu’on interdise le médicament réellement efficace (contrairement au vaccin qui ne protège de rien, la preuve: Elisabeth II) ?

    Chacun donnera sa réponse. Mais moi je ne pense pas que les médecins de la reine d’Angleterre soient des incapables. Je pense au contraire que ce sont les meilleurs médecins de son royaume. S’agissant de leur souveraine, ils n’ont pas osé la priver du médicament qui est refusé à ses sujets.

    1. On nous prend pour ces c… écrit :”sa gracieuse Majesté Elisabeth II, qui a été testée malade du Covid (alors qu’elle avait été vaxxinée trois fois, nota bene) est soignée à l’ivermectine.”
      Malheureusement cela a été vite démenti !!
      ttps://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/non-la-reine-elizabeth-ii-n-est-pas-soign%C3%A9e-pour-son-covid-19-avec-de-l-ivermectine/ar-AAUajd9
      On se demande quand même pourquoi cette boite d’ivermectine a été laissée sous l’oeil de la caméra durant l’entretien avec ce médecin…..

      Ceci dit , un communiqué de l’Institut Pasteur paru en juillet 2021 mais silence radio dans les médias:
      ttps://www.pasteur.fr/fr/espace-presse/documents-presse/ivermectine-attenue-symptomes-covid-19-modele-animal
      “Depuis le début de la pandémie de Covid-19, différentes approches thérapeutiques ont été explorées pour lutter contre la maladie. Des chercheuses et chercheurs de l’Institut Pasteur ont montré que l’ivermectine, une molécule commercialisée comme traitement antiparasitaire, protège des symptômes de la Covid-19 dans un modèle animal. Les scientifiques ont observé que la prise d’ivermectine est associée à une limitation de l’inflammation des voies respiratoires et des symptômes qui en découlent. Ce traitement est également associé à une protection contre la perte d’odorat. Toutefois, les résultats ne montrent pas d’effet de la molécule sur la réplication virale du SARS-CoV-2. Les résultats de l’étude suggèrent que l’ivermectine pourrait être considérée comme un agent thérapeutique contre la Covid-19. Ces résultats ont été publiés dans la revue EMBO Molecular Medicine, le 12 juillet 2021.”

      D’aucuns s’étonnent du fait qu’au pays de Pasteur on n’ait pas trouvé un vaccin contre le covid.. Pour part , j’ai tendance à croire que l’Institut Pasteur s’étant rendu compte que la découverte du vaccin – d’un VRAI vaccin allait prendre beaucoup de temps ( tests sur des animaux et non sur les “vieux”, a eu l’honnêteté de ne pas mettre sur le marché un vaccin “bidon” comme l’ont fait les autres labo , mais s’est lancé dans l’étude de produits “pour soigner” les malades du covid …

  14. La protection de la santé? Je crains qu’il ne vous soit trop demandé, chère Madame, de prendre pour exemple les protections édictées par le conseil fédéral pendant la pandémie covid. Pourtant la population maintenant échange sans oppression comme avant, toute libre. Et l’Olympe ne lui est pas tombée sur la tête comme vous le craigniez et les dieux sont toujours à la manœuvre. Tant mieux, non? Ma vraie angoisse est la montée de la violence, partout. Qui, elle, entraînera des excès d’autorité, celle que je redoute le plus.

  15. Bonjour,

    votre article comme la plupart, relève l’essentiel du questionnement à porter maintenant et des réponses à avoir aussi !
    Après le terme “complotiste” sans vraiment savoir pourquoi il était employé un tel mot, juste parce que certaines personnes ne voulaient pas d’un vaccin (dont personne n’a pu voir d”ailleurs l’entière composition) toujours en phase expérimentale et ayant tout à fait le droit de le faire…. donc après ce terme totalement infondé, il y a le pass vaccinal imposé……
    il serait temps de retrouver la démocratie réelle et si possible dépourvue de ces scandales à répétition touchant aussi bien la classe politique, les Etats, les consortiums industriels…les organisations diverses, retrouver la démocratie sans ces déclarations intempestives aussi bien que sans fondement de certains politiques, de cette défiance maintenant entre citoyens aussi ….
    pour cela va-t-il falloir passer par une autre période qui pourrait se révéler encore moins stable ??
    et que dire de ces jeunes dirigeants de pays maintenant tous sortis de la même “école” avec les mêmes ou presque façon d’agir si souvent arrogantes alors qu’il sont censés être en constante écoute du monde pour diriger avec la meilleure équité possible ???
    Nous pouvons nous demander à quelle porte frapper pour rencontrer un brin de raisonnement dans les institutions qui dirigent aujourd’hui le monde. Avons nous atteind le point culminant pour retrouver un monde meilleur ??

  16. Ces contraintes sanitaires sont inacceptables. La liberté et rien que la liberté. Assurance santé privée comme aux Usa et tant pis pour les ‘pauvres’ et tant pis pour les conditions préexistantes. On soulagera au mieux un épisode aigu ou plus probablement on laissera le malade ou le blessé sur le bord du chemin. La liberté n’a de prix.

  17. Encore une réflexion de cette dame qui ne sait pas raisonner !
    La politique de santé est une opération win-win ( gagnant- gagnant ) , dans la mesure où les soins améliorent l’espérance de vie des individus et leur santé en général, tandis que l’Etat ( la communauté) peut compter sur une population en forme pour l’économie bien meilleure que dans les pays à faible capacité financière et mauvaise situation sanitaire ne sortant pas de leur cercle vicieux …
    Qui voudrait donc choisir de rester hors du réseaux sanitaire pour satisfaire son obsession de liberté ?
    Poser la question …

    1. A condition que celle-ci soit au service du citoyen. Le pays dont les coûts de santé sont les plus élevés sont les USA. On “surmédique” (je reste poli) à tout va depuis des années. Mais l’espérance de vie est bien pire qu’ici et l’état de santé moyen de la population aussi.

      Aujourd’hui, les chiffres de l’OFSP indiquaient 0.32 hospitalisations pour 100’000 hts chez les vaccinés sans booster. Ce taux est de 0.35 chez les vaccinées 3 doses !

      Par question d’invoquer le paradoxe de Simpson cette fois-ci car les vaccinés 3 doses sont moins nombreux ! (41 %). L’écart est dont encore pire.

      Cela signifie que les vaccinés 3 doses ont, en moyenne, plus de chances d’être hospitalisés (vérifiez par vous-même, tout est en ligne) !

      Je pourrais maintenant jouer le “complotiste” mais, en bon scientifique, je trouve l’explication: la majorité des vaccinés 3 doses ont plus de 70 ans ! Et malgré, un fort taux de vaccination, le risque reste bien supérieur chez eux que chez les plus jeunes même non vaccinés qui ne font quasiment pas de formes grave. Donc, la 3ème dose est totalement inutile pour une grande partie de la population active (qui a de toute façon contracté Omicron !)

      Ce qui n’a pas empêché le gouvernement de forcer la main en racourcissant la durée de validité du pass fin janvier sous des prétextes totalement infondés.

      Une bonne politique de santé implique de cibler correctement et d’établir des bénéfices-risques sur des bases saines. Cela n’a pas été fait et on a potentiellement fait passer les volumes de ventes de vaccins avant la santé des citoyens.

      Science sans conscience n’est que ruine de l’âme.

      Nous avons démontré un grave problèpme de gouvernance et de contre-pouvoir scientifique lors de cette crise- Ce n’est pas rassurant et la population n’en sera que plus méfiante la prochaine fois.

    2. Prof. S. Sandoz pose une fois de plus des questions plus que parfaites et a mille fois raison de s’inquiéter.
      En réponse à votre question, Hubert Giot, je cite “qui voudrait donc choisir de rester hors du réseau sanitaire ….” ? :
      Moi, je suis complètement hors réseau sanitaire helvétique. Je suis complètement libre de mes choix « médico-chirurgicaux », totalement libre d’aller consulter « ailleurs » et « à plusieurs endroits en parallèle » si cela me chante (documents ad hoc de transfert le cas échéant).
      Et depuis des décennies, je refuse d’emblée tout « fichage » de mes données « médicales » qui restent donc du domaine exclusivement privé (avertissement oral aux médecins avant toute consultation, puis document ad hoc et signatures obligatoires des parties impliquées – un genre de contrat privé en fait).

      En sus, pas de passe vaccinal, pas de QR-code sur mon exemption vaccinale, pas d’autres vaccins trop délétères selon mon profil médical, minimisation à l’extrême lors des tests pour l’étranger (format papier), pas d’indication téléphonique et même pas d’adresse sur ma boîte à lettres …… communications très limitées via une seule adresse de messagerie.

      Un choix privé post-erreurs médicales parfaitement documentées.
      Je paie donc tous les mois une somme X, à perte, pour vous probablement Hubert Giot.

      La politique de la santé de mon cher pays est complètement à côté de la plaque (coûts en hausse permanente sans contrepartie pour les payeurs de primes) et cela ne date pas d’hier évidemment.

      Mais si vous souhaitez devenir l’esclave consentant du système et d’un mode de pensée exclusivement unilatéral, pas de souci, c’est votre choix privé.

      La liberté et l’invisibilité n’ont pas de prix ….. il faut donc s’organiser quel qu’en soit le coût !

      Portez vous bien Hubert Giot et si ce blog ne vous convient pas, zappez définitivement, c’est très sain. eab

  18. Notre société de surconsommation ne pouvait gérer la pandémie de manière différente que ce qu’elle fait ailleurs d’habitude. Une fois le budget débloqué, pays riche oblige, nous avons connu la démesure avec pléthore de produits, de services, d’outils, de processus, de mesures et une communication obsessionelle.

    Combien de vies aurions nous pu sauver (ou grandement améliorer) si nous avions consacré une fraction de ce budget en temps normal ? A commencer par le simple relévement de la capacité hospitalière (eh oui, même en Suisse, il arrivait déjà que l’on décéde d’un cancer traité tardivement ou parce que l’assurance refusait le remboursement du traitement). En temps normal, c’est ceinture sociale ! Mais là, on s’est lâché sous la pression des divers lobbys qui y ont vu une opportunité de croissance de leur business.

    Résultat: une véritable folie (applications de traçage/alerte, tests, vaccins, traitements, masques, cabinets de conseil, dashboard, certificats numériques, campagnes de marketing).

    La complexité est devenu la norme: une usine à gaz !

    Il fallait être expert et passer 4 heures par jour à lire les instructions sanitaires pour se tenir à jour: “oui alors, les slips dans le commerce de bouffe, c’est possible, mais pas les chaussures” (sic).

    Mais une enquête révélait pourtant récemment qu’une grande partie de la population n’avait pas bien compris comment le virus se propageait (on a commencé à informer, par exemple, sur l’aération des locaux intérieurs plus d’un an après le début de la pandémie).

    Le problème était simple (donc complexe pour notre espèce): protéger 10 % de la population (vulnérable) et laisser le 90 % vivre a peu près normalement. Une fois les personnes protégées contre les formes graves par un vaccin, l’objectif était en grande partie atteint.

    Quand on prend du recul, on prend la mesure du délire collectif: organiser des concerts et offrir des primes pour inciter des jeunes à se faire vacciner alors que cela était parfaitement inutile dans le leur cas !

    On parlait de vacciner tout ce qui bouge: après les jeunes et les enfants, on évoquait les animaux domestiques et, pourquoi pas les animaux sauvages.

    Quand au vaccin, on aurait pu se contenter d’une version simple basée sur des technologies éprouvées mais, là encore, il a fallu viser plus haut et faire plus compliqué que nécessaire au risque d’attiser la méfiance de la population et que certains essuient les plâtres de la nouveauté.

    Certain pays, qui n’avaient pas cette possibilité pour des raisons financières, ont choisi la voie de la simplicité et la qualité de la protection n’a pas été bien différente car, dans tous les cas cela ne concernait que les formes graves même avec nos vaccins super-sophistiqués, qui ne dure que 4 mois !

    Il faudrait donc probablement s’abonner !

    Bill Gates, fervent défenseur du vaccin et qui a investi dans cette technologie déclarait récemment:

    « Malheureusement, le virus lui-même – en particulier le variant Omicron – est un type de vaccin en soi. Il induit une immunité dans les cellules B ainsi que dans les cellules T », a répondu M. Gates lorsqu’on lui a demandé à quel stade de la pandémie nous nous trouvions. « Le virus a mieux réussi à faire le tour de la population mondiale que nous avec les vaccins ». (vous pouvez vérifier, il l’a dit à la TV publiquement).

    Et pourtant, je suis certain qu’avec tout le savoir accumulé par l’humanité, nous avions largement assez de connaissances pour prédire certaines choses. Les virus et notamment, les coronavirus ne sont pas des nouveautés. Nous les cotoyons depuis des millénaires. Les épidémies ne sont pas nouvelles non plus dans l’histoire de l’humanité.

    C’est pour cela d’ailleurs que nous payons des Experts, n’est-ce-pas ?

    Et pourtant, on a parfois l’impression que cette crise a été gérée par des “bleus”.

    Un rapport avait été rédigé suite à H1N1 il y a quelques années sur ce qu’il ne faudrait plus jamais refaire…. eh bien on a tout refait pareil !

    La prochaine fois, espérons que l’on donnera un peu plus de temps de parole aux personnes sensées et aux scientifiques qui n’ont pas été écoutés dès le début car leur discours ne plaisait pas.

  19. Qui décille les yeux et permet de comprendre, et de SE comprendre =>

    1) “Nous savons, mais nous ne croyons pas ce que nous savons.”

    JP Dupuy, philosophe

    ww.seuil.com/ouvrage/pour-un-catastrophisme-eclaire-jean-pierre-dupuy/9782020660464

    2) “Une raison fondamentale du retour des crises : l’incapacité à laisser les faits remettre en cause des doctrines libérales erronées.”

    P. Krugman, Nobel d’économie

    ww.seuil.com/ouvrage/pourquoi-les-crises-reviennent-toujours-paul-krugman/9782757842010

    3) “Nos malheurs actuels, – pandémie, crise climatique, crises sociales et psychiques –, attestent tels des symptômes de notre impréparation culturelle, sociale et civilisationnelle. (…) Ce déséquilibre majeur, entre la force de nos découvertes et l’indispensable sagesse qu’elles requièrent, nous fait rater depuis un siècle nos rendez-vous avec l’histoire. Un nouveau langage nous manque pour dire un monde aujourd’hui disloqué, chaotique, fait d’une multitude d’événements inattendus.”

    Roland Gori, philosophe

    ww.editionslesliensquiliberent.fr/livre-Et_si_l_effondrement_avait_d%C3%A9j%C3%A0_eu_lieu-607-1-1-0-1.html

    4) « La plupart des Etats ont violé le texte fondamental de l’OMS. Ce devrait être le bras armé de l’Organisation mondiale de la santé pour gérer une pandémie telle que le Covid-19. Or la très grande majorité des Etats n’ont pas respecté le Réglement sanitaire international, y compris la Chine. L’organisation n’a pas de pouvoir de sanction. »

    ww.letemps.ch/monde/etats-ont-viole-texte-fondamental-loms

    5) Sur les masques, très éclairante enquête qui “rétablit une archéologie des choix de politique publique”

    ww.lepoint.fr/sante/penurie-de-masques-a-qui-la-faute-24-03-2020-2368601_40.php

    6) Certificat COVID : MAIS en 2018, 68% des Suisses ont volontairement autorisé leur propre surveillance de citoyens-assurés par GPS, drones et détectives privés !

    7) VOUS MANIPULER EST MON MÉTIER

    ww.youtube.com/watch?v=UvkhFpb7M7Y

    ttps://pages.rts.ch/docs/histoire-vivante/11244867-propaganda-la-fabrique-du-consentement.html

    8) SUMMA SUMMARUM :

    “QUEL EST LE PRIX DE NOS VALEURS ?

    Les valeurs morales sont au cœur de nos débats de société. Mais le prix à payer pour défendre ces valeurs est rarement évoqué. Que l’adhésion à un bien moral – l’écologie, la diversité, l’aide aux plus démunis… – dépende de son coût économique nous met mal à l’aise. Nous aimerions pouvoir faire des choix justes et bons « quoi qu’il en coûte ».
    Or, précisément, défendre une valeur, c’est accepter d’en payer le prix. Pour avoir de beaux musées et promouvoir notre culture, consentons-nous à payer davantage d’impôts ? Pour préserver le lien social, acceptons-nous de subventionner certaines entreprises ? Souhaitons-nous accueillir plus de réfugiés au risque de saturer les services sociaux ? Les réponses que nous apportons à ces questions dessinent des préférences « économico-morales » aujourd’hui déterminantes dans nos sociétés. Car plus nos démocraties avancent, plus nos choix mettent en jeu à la fois nos intérêts et nos valeurs. ”

    ttps://editions.flammarion.com/le-prix-de-nos-valeurs/9782080256676

  20. “How many times can you turn your head/ Saying you haven’t seen anything?” … Bob Dylan “Combien de fois peut-on tourner la tête/ En disant qu’on n’a rien vu ?” …Bob Dylan … Serge , Montpellier , Occitanie , France , le 24 février 2022 ( nuageux ) ttps://www.galerie-com.com/oeuvre/-dylan-…-2022/476380/

  21. Vous avez vu juste, Suzette, comme bien souvent. C’est en effet un contresens pour une démocratie que de vouloir protéger ses citoyens contre eux-mêmes. Exception faite des délinquants, des mineurs faisant fi des risques qu’ils encourent et font encourir à autrui, ainsi que d’autres cas où la transgression des lois met son auteur dans une position critique. Nous avons d’ailleurs des assistants sociaux, des médecins, ou, si nécessaire, des avocats pour défendre les intérêts de ces personnes. Inutile de revendiquer l’intervention mécanique de l’autorité politique.

  22. OMS. Le pouvoir absolu sur tous les états?

    Merci Madame Sandoz de laisser ouvertes les discussion sur ce sujet.
    Vous saviez donc que le Covid-19 n’a été qu’un échantillon en entrée de quelque chose de plus substantiel.

    Nous avons ici un tournoi qui dépasse largement le clivage gauche-droite et le leadership des partis qui organisaient autrefois des conférences-débats dans les amphis des universités fait tragiquement défaut..

    Aujourd’hui plus qu’hier encore, le débats devraient atteindre le grand public. Les journaux ont bien relayé les dernières nouvelles velléités de l’OMS de s’emparer du pouvoir exécutif et de la démocratie des pays qui se laisseraient tenter d’y adhérer. L’OMS veut maintenant les mains complètement libres pour décider de toute politique de santé publique de ses pays membres, signataires de cette convention dont le contenu est assez inique.

    Que le peuple se réveille et s’empare, lui aussi, du contrôle de nos dirigeants toujours près à ramper devant les organisations internationales. Cela fait depuis longtemps que ces organisations sont dévoyées de leur buts louables autrefois, cela fait longtemps qu’elles se laissent corrompre par les gouvernements les plus puissants. Aujourd’hui, le danger vient des lobbies industriels qui dépassent toutes les instances étatiques et démocratiques. Elles sont toutes derrière l’OMS.

    Enfin! Que les partis politiques, chantres des démocraties théoriques, descendent de leur estrade à deux sous et qu’ils appellent leur affidés à se mouvoir. Déjà peu visibles politiquement,, avec ce hold up d’envergure mondiale, ils ne seront plus que des pantins de chiffon désarticulés.

    En ce moment, après cette conférence au Club de la Presse, les échéances vont se précipiter pour qu’on dote l’OMS de pouvoirs inimaginables avant l’automne. Comme pour l’OTAN, ces institutions ne se préoccupent guère de la paix dans le monde ni de la santé des peuples. C’est de la santé des banques mondiales et des grandes multinationales du pharmaceutique et de la biotechnologie qu’il s’agit. Les peuples, l’humain, et le vivant ne sont plus que des matières à rentabiliser à leur profit exclusif.

    ttps://www.francesoir.fr/politique-monde/le-traite-de-l-oms-sur-les-pandemies-un-projet-liberticide-et-anti-democratique

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