Merci au Conseil fédéral de ne pas livrer d’armes à l’Ukraine

Il n’y a pas, en ce moment, en Europe, un affrontement entre le Mal (la Russie) et le Bien (l’Ukraine), il y a une guerre avec des milliers de morts, des milliers de blessés, des millions de réfugiés chassés de chez eux, des milliers de prisonniers dont le sort est probablement terrible, des milliers de veuves et d’orphelins, de sans-abris ou de futurs sans-abris quand ces malheureux regagneront leur ville détruite, et là au milieu, deux chefs de guerre à l’ego surdimensionné, et des chefs d’Etat européens et américain – avec le même ego – qui livrent des armes et assurent ainsi la prolongation du conflit et des souffrances, tout en affirmant qu’ils ne font pas la guerre à la Russie aux côtés de l’Ukraine.

Des chefs d’Etat responsables – qui représentent, entre l’Europe et les Etats-Unis, une force de persuasion considérable – devraient consacrer toutes leurs forces, toute leur énergie, toute leur intelligence à essayer de trouver une voie pour la paix. Mais non ! On entretient la guerre. On roule les mécaniques tout en disant : « J’ai rien fait…. » comme l’enfant surpris en train de désobéir.

Merci au Conseil fédéral de résister à la pression des uns et des autres et de refuser de livrer des armes pour que d’autres se fassent tuer en Ukraine et que le monde occidental sombre peu à peu dans une folie destructrice.

 

Suzette Sandoz

Suzette Sandoz est née en 1942, elle est professeur honoraire de droit de la famille et des successions, ancienne députée au Grand Conseil vaudois, ancienne conseillère nationale.

132 réponses à “Merci au Conseil fédéral de ne pas livrer d’armes à l’Ukraine

  1. Il n’y a peut être pas de bien… mais il y a un mal, qui détruit, pille, tue et viole.

    Laissons donc l’Ukraine se débrouiller toute seule, comme ça ils seront exploités, tuées, déportés par l’impérialisme russe. Cerise sur le gâteau, ce même impérialisme non confronté pourra continuer son aventure sanguinaire en commençant par la Pologne et les pays baltes.

    Jettez donc un oeil à ttps://fr.wikipedia.org/wiki/Accords_de_Munich

    De grâce, arrêtez de chercher une caution morale à vos idées réactionnaires flattées par la “rigueur morale” russe face à un occident décadent. Assumez-vous.

    1. Il existe de nombreux impérialismes. Pas uniquement le russe!
      SI l’Ukraine n’était pas armée et financée à mort, elle serait restée neutre et rien ne serait arrivé. Cela aurait été plus sage pour tout le monde.
      De même, si la Géorgie n’avait pas attaqué l’Ossétie du Sud en 2008, la Russie ne serait pas intervenue.
      Il faut aussi se regarder dans le miroir en matière d’impérialisme et de bellicisme…
      Vous ne regardez qu’un côté de l’histoire.

      1. “Il existe de nombreux impérialismes. Pas uniquement le russe!”
        Entièrement d’accord!
        L’Ukraine subit l’impérialisme russe depuis des centaines d’années. Les événements se sont accélérés à nouveau lorsque les Russes ont placé leur pion Yanukovitch au milieu des années 2000. qui lui-même était une réaction à l’envie de l’émancipation ukrainienne à la fin de l’URSS, qui avait laissé un très mauvais souvenir. On peut encore parler de la stallinisation de l’Ukraine qui a entraîné l’Holodomor, de la collaboration d’une partie des Ukrainiens avec l’Allemagne nazie, ou encore de la rébellion dans l’ouest de l’Ukraine qui dura de la fin de la 2è guerre jusque dans les années 60.

        Il n’y avait donc pas une situation d’Ukraine neutre avant cette guerre, dans les 20 ans qui précédaient ou dans un moyen terme. Les Ukrainiens choisissent leur impérialisme… le russe ou l'”occidental”. Le choix du moindre mal les pousse dans le camp “occidental”.

        J’ai de la compassion pour ceux qui souffrent de la situation georgienne/ossétienne, mais n’ai pas suffisamment de connaissances pour avoir un avis. la situation est certainement bien plus complexe que Tbilissi méchant, Moscou gentil.

        J’essaie justement d’avoir une vue à 360 degrés sur la situation actuelle, et de comprendre l’histoire.

        1. “L’Ukraine subit l’impérialisme russe depuis des centaines d’années.”
          C’est trop simpliste.
          D’abord, car le territoire de l’Ukraine est depuis longtemps un lieu de combat entre les empires ottoman, polonais-lituaniens et russes (voire suédois ou allemands et austro-hongrois).
          Beaucoup d’Ukrainiens ont défendu l’empire russe.
          Ensuite, à l’époque soviétique, le parti communiste d’Ukraine a été très puissant. Beaucoup de dirigeants soviétiques venaient d’Ukraine.
          Ce n’était donc pas les Russes contre les Ukrainiens, mais les communistes contre les anti-communistes. Et effectivement, il y avait une réelle résistance au communisme en Ukraine.
          Mais d’imaginer que ce serait la lutte séculaire entre Russes et Ukrainiens, c’est juste la projection du présent sur le passé.
          La Russie, comme l’Ukraine, sont des pays récents dans leur nouvelle configuration, héritiers tous deux de la dislocation de l’URSS. Dislocation qui a abouti à une certaine instabilité des régions frontalières, selon les politiques et alliances des uns et des autres.
          Donc, voilà, c’est ainsi. Il n’y a pas forcément des gentils et des méchants, mais des alliances qui fluctuent et des conflits territoriaux liés, des rapports de force.
          La Russie a de nombreux torts, et son Etat est loin d’être un modèle, mais malheureusement, la disposition du pouvoir ukrainien comme viscéralement anti-russe est aussi une construction contemporaine (et très encouragée par vos amis américains), et pas forcément très constructive.

          1. Je n’ai pas dit que l’histoire était une ligne droite, ni que l’Ukraine n’avait aucun tort. L’histoire à un poids, le présent aussi. Vous le dites vous-même: la Russie a de nombreux torts. Vous le dites vous-même: l’Ukraine a été un lieu de combat entre les empires. Les attaques russes sur la Crimée le Donbass, et l’agression actuelle ont forcé l’Ukraine à choisir son camp. Le camp choisi est celui de l’Occident, jugé largement plus attirant que ce que les Russes proposent.

            Tous les Ukrainiens n’ont pas fait ce choix, mais il est soutenu par une immense majorité. Je base mon affirmation sur des faits dont voici une sélection:
            – L’Ukraine à fait bloc derrière son gouvernement dans les heures qui ont suivi l’attaque
            – Plus de 100 jours après le début de la guerre, ce soutien ne faiblit pas, au contraire
            – Le président Zelensky est russophone, en plus d’être juif, soit les deux minorités que les Russes voulaient “sauver”
            – La grande majorité des villes Russophones se sont opposées farouchement au Russes (Kharkiv, Sumy, Mariupol, Odessa)
            — Celles qui sont tombées (Melitopol, Kherson). Ont en commun leur proximité du point de départ de l’invasion russe, les conditions de leur chute sont débattables: volonté large ou quelques taupes bien placées. Je pencherais pour le second choix vus la résistance et les assassinats de troupes ou de collaborateurs en cours.

            Je ne cache absolument pas ma préférence du monde “américain” imparfait, au modèle russe actuel, totalement abjecte. Nous n’y aurions d’ailleurs pas cette discussion. ça n’en fait cependant pas des amis. Et vous? Lequel choisiriez-vous si vous étiez obligés, tout comme les Ukrainiens, à faire ce choix?

          2. C’est l’Occident qui a forcé l’Ukraine à choisir entre elle et la Russie. Et vous soutenez cette vision binaire – car vous soutenez l’impérialisme occidental.
            Sans cette intervention politique, massive, l’Ukraine aurait continué à être un pont entre les deux.
            L’Ukraine est à côté de la Russie, avec des centaines de frontières en commun.
            C’est la géographie. Il n’y a pas d’autre choix pour l’Ukraine et pour la Russie que de cohabiter.
            Enfin, je rappellerai que Zelensky a été élu par les Ukrainiens sur un programme de lutte contre la corruption et d’apaisement avec le Donbass – il promettait de mettre fin à la guerre et de négocier.
            Malheureusement, il a fait tout le contraire.
            Il n’a rien négocié. Une fois élu, il a tout fait pour que les accords de Minsk ne soient pas appliqués – car il est prisonnier des règles posées par l’Occident pour se rapprocher. Et dans la politique contre la corruption, chacun jugera de son succès.
            Alors, certes, les Ukrainiens font bloc, comme toute population le ferait dans une telle situation de guerre – peu importe le président. Mais viendra l’heure du bilan.
            Et comme je soutiens la neutralité (en Suisse, mais aussi de manière internationale), en tant qu’Ukrainien, j’aurais soutenu la neutralité – qui aurait justement fait redescendre la tension.
            Les Américains n’ont rien affaire en Ukraine, où ils sont de très mauvais conseillers – des pompiers pyromanes. Et les Russes resteront de toute manière en Crimée, et rentreront dans leur casernes, quand l’Occident fera un pas pour leur fournir des garanties à long terme ou quand ils seront épuisés (mais ce sera plus long).
            La guerre, plus elle dure, plus elle sera lourde pour la Russie. Donc, c’est de toute manière une grave défaite de la Russie d’y avoir cédé.
            Mais ils avaient des raisons, que l’Occident a savamment entretenu.
            Donc le problème n’est pas dans les choix de l’Ukraine, mais le jeu malsain de l’OTAN dans la région, qui a rendu ces choix exclusifs et soit-disant du bien contre le mal.

          3. L’Ukraine et les Ukrainiens ne sont pas les vassaux des Russes! Ce n’est pas aux Russes de leur dire ce qu’ils doivent faire. Posez-vous la question pourquoi ils cherchent justement à quitter le plus possible le giron russe!

            La question de la frontière géographique est un quadruple faux problème:
            1) L’OTAN est un alliance défensive, en tout cas contre un pays de l’importance de la Russie 🙂
            2) La déterrence nucléaire russe est suffisante pour empêcher une attaque sur son sol (cf la situation en Ukraine, où l’OTAN ne met ni une botte ni une aile)
            3) l’OTAN et la Russie ont déjà des frontières en commun.
            4) Projeter une force terrestre depuis l’Europe, ou même depuis l’Ukraine en direction de Moscou, dans le monde technologique actuel, n’a aucune chance de succès. Regardez comme les Russes peinent à déployer leur force à 100 km de leur frontière.

            Les accords de Minsk ont été violés de part et d’autre, mais principalement par le côté pro-Russe. Zelensky a promis la négociation, pas la capitulation.

            Les Américains n’ont rien à faire en Ukraine… Les Russes n’ont plus.

            Je souhaiterais que vous ayez raison, qu’une porte de sortie puisse être trouvée. Malheureusement, la tactique russe d’imposer des conflits, de les geler, puis de les reprendre au moment qui leur est le plus adéquat ne peut plus être niée ou ignorée. Ces mêmes Russes ont aussi dit que la Pologne et les pays baltes suivront.

          4. @ Samuel
            Restons factuels:
            Il n’y a pas d’alliance défensive ou offensive – c’est juste du marketing. Il y a des alliances militaires, qui impliquent des conséquences géopolitiques.
            Ensuite, l’OTAN n’est pas neutre, car elle est directement impliquée en Ukraine (armement, formation, renseignements, financement). C’est donc une action offensive de l’OTAN, car l’Ukraine ne fait pas partie de l’OTAN.
            Pour le reste, nous sommes en 2022 et l’OTAN a d’autres moyens que la seule infanterie pour avancer ses positions. L’infanterie est plutôt le point faible de l’OTAN. Donc effectivement, Moscou n’a pas actuellement à craindre une invasion terrestre.
            Mais il y a d’autres moyens de projeter sa force. Et de nombreuses révolutions colorées sont là pour le démontrer.
            Donc, que vous soyez d’accord ou pas ne changera rien à la perception russe que si l’Ukraine était dans l’OTAN ce serait une menace importante pour la stabilité stratégique de la Russie.
            Et je crois que c’est tout à fait compréhensible.
            Quant à la vassalité. C’est vous qui proposez de choisir entre vassalité occidentale ou russe. Je propose la neutralité. La Finlande et la Suède, voire l’Autriche, étaient-elles vassales de la Russie en restant neutre?
            Absolument pas.
            Elles étaient neutres et indépendantes de Moscou. C’était le prix à payer pour leur indépendance politique et économique. Kiev aurait pu prendre ce chemin.
            Mais c’est l’Occident qui ne veut pas de la neutralité de Kiev. L’Occident veut de l’Ukraine seulement comme un projet anti-russe.
            Et vos remarques sont là pour le prouver. Vous trouvez la neutralité inacceptable pour Kiev. Car c’est inacceptable pour la politique américaine que Kiev soit en bons termes avec Moscou. Donc tout sera fait pour que cela n’arrive pas.
            Et la première chose à faire pour que cela n’arrive pas, c’est de convaincre l’opinion occidentale que d’intervenir en Ukraine, c’est défendre la liberté et la démocratie.
            Et je dois dire que vous mouillez bien votre chemise sur ce blog.

          5. @Samy


            Restons factuels:
            Il n’y a pas d’alliance défensive ou offensive – c’est juste du marketing. Il y a des alliances militaires, qui impliquent des conséquences géopolitiques.”
            Ce sont deux axes différents. L’important ici c’est que le territoire russe ne sera pas attaqué par l’OTAN s’il n’y a pas d’agression russe préalable, et ce pour tout un tas de bonnes raisons (déterrance nucléaire et conventionnelle, capacités militaires et logistique, opinion publique, coût/bénéfice…)

            “Ensuite, l’OTAN n’est pas neutre, car elle est directement impliquée en Ukraine (armement, formation, renseignements, financement).”
            Absolument! L’Ukraine et l’OTAN collaborent. L’objectif d’adhésion à l’OTAN a été voté par le parlement ukrainien en 2017.

            “C’est donc une action offensive de l’OTAN, car l’Ukraine ne fait pas partie de l’OTAN”
            Je comprends ce que vous voulez dire, mais ne suis pas d’accord pour deux raisons:
            1) Sans en être membre à part entière, l’Ukraine travaille à son intégration à l’OTAN. On peut donc s’attendre à un effort commun et à de l’assistance. Comme dans un mariage, tout ne change pas radicalement au moment des signatures.
            2) C’est bien une action défensive, même d’un point de vue russe. L’intelligence et les armements occidentaux ne tueraient aucun Russe s’ils n’étaient pas entrés sur le territoire ukrainien. Je ne suis pas devin, mais je crois et espère fermement qu’ils cesseront de tuer des Russes à la minute où les Russes se retireront de l’entier du territoire ukrainien.

            “Pour le reste, nous sommes en 2022 et l’OTAN a d’autres moyens que la seule infanterie pour avancer ses positions. L’infanterie est plutôt le point faible de l’OTAN. Donc effectivement, Moscou n’a pas actuellement à craindre une invasion terrestre.
            Mais il y a d’autres moyens de projeter sa force. Et de nombreuses révolutions colorées sont là pour le démontrer.”
            L'”occident” et l’URSS puis la Russie ont exploité un large éventail de confrontation par proxy depuis 1945, sans pour autant mettre en cause significativement l’intégrité territoriale de l’un ou de l’autre.

            “Donc, que vous soyez d’accord ou pas ne changera rien à la perception russe que si l’Ukraine était dans l’OTAN ce serait une menace importante pour la stabilité stratégique de la Russie.
            Et je crois que c’est tout à fait compréhensible.”
            L’Ukraine dans l’OTAN n’est pas une menace militaire pour la Russie et son intégrité territoriale pour les raisons évoquées précédemment, et il me semble que nous sommes d’accord à ce sujet. En revanche, l’Ukraine dans l’OTAN ou du moins tournée vers l’occident est un coup de poignard à l’impérialisme russe.

            “Quant à la vassalité. C’est vous qui proposez de choisir entre vassalité occidentale ou russe. Je propose la neutralité.”
            “Choisir” est le terme clé!

            “La Finlande et la Suède, voire l’Autriche, étaient-elles vassales de la Russie en restant neutre?
            Absolument pas.
            Elles étaient neutres et indépendantes de Moscou. C’était le prix à payer pour leur indépendance politique et économique. Kiev aurait pu prendre ce chemin.
            Mais c’est l’Occident qui ne veut pas de la neutralité de Kiev. L’Occident veut de l’Ukraine seulement comme un projet anti-russe.
            Et vos remarques sont là pour le prouver. Vous trouvez la neutralité inacceptable pour Kiev. Car c’est inacceptable pour la politique américaine que Kiev soit en bons termes avec Moscou. Donc tout sera fait pour que cela n’arrive pas.

            Vous parlez d’une époque révolue. La Finlande et la Suède cherchent activement à rejoindre l’OTAN. Il me semble que la question se pose aussi en Autriche. Les causes en sont multiples et il y a des torts de tous les côtés! Je me pose par exemple la question de ce qui serait advenu de la Pologne et des pays baltes s’ils n’avaient pas rejoint l’OTAN.
            1) La Russie n’aurait pas été courroucée, et tout le monde vivrait en bonne harmonie
            2) Le réveil empirique russe, après la faillite du véhicule communiste, n’en aurait fait qu’une bouchée
            Vue la situation en Biélorussie, en Syrie ou en Tchétchénie, ou un dictateur brutal est tenu à bout de bras par Moscou, je penche pour 2). Mais au final… qui suis-je, moi en Suisse pour dire ça. Les principaux intéressés sont ceux qui vivent à-côté des Russes, qui ont connu leur occupation et qui ne veulent absolument plus de ce modèle.

            “Et la première chose à faire pour que cela n’arrive pas, c’est de convaincre l’opinion occidentale que d’intervenir en Ukraine, c’est défendre la liberté et la démocratie.
            Et je dois dire que vous mouillez bien votre chemise sur ce blog.”
            Et vous? Défendez-vous, oui ou non, le modèle démocratique dans lequel nous vivons? Défendez-vous oui ou non le droit des Ukrainiens à vivre selon le modèle qu’ils choisissent?

          6. “Et vous?”
            Déjà, je ne prétends défendre personne. Je me contente de dénoncer les mensonges des uns et des autres.
            Et ce que je constate, c’est que les empires se battent pour leur zones d’influences et les êtres humains meurent au milieu.
            Et je m’oppose à tous les impérialismes – y compris l’impérialisme occidental, qui est le plus puissant des impérialismes actuels. Et le plus sournois.
            L’impérialisme est l’opposé des valeurs de respects de l’altérité et de la diversité.
            Vous dites que les Russes n’ont rien affaire en Ukraine. Vous vous trompez. Il n’y a aucune raison que les Russes soient chassés d’Ukraine, car des Russes y vivent depuis très longtemps. Sinon, cela s’appelle de la purification ethnique. Et je ne vois pas pourquoi il faudrait soutenir et armer ce type de politique raciste?
            L’OTAN a tout fait pour fabriquer et entretenir cette guerre. Car c’est une guerre que l’OTAN espère décisive pour démanteler les restes de l’empire russe. L’OTAN se moque du nombre d’Ukrainiens et de Russes qui mourront sur le champ de bataille.
            L’OTAN est l’expression d’une volonté d’expansion beaucoup plus explicite que celle de la Russie en déclin, que vous fantasmez comme voulant reconquérir Varsovie ou les pays baltes.
            La Russie n’en a plus les moyens et elle le sait. La guerre en Ukraine semble d’ailleurs très compliquée pour la Russie.
            Vous défendez l’impérialisme occidental. Cet impérialisme semble trouver un nouveau souffle dans cette guerre, qui fait déjà le bonheur des marchands de canons. Cela n’augure que de mauvaises choses pour la suite. Ici et là-bas.
            Il n’y a pas d’impérialisme pacifique. Il n’y en a jamais eu et vous le savez. Il n’y a que des images plus ou moins puissantes, que les gens ont intériorisées et devant lesquelles ils s’inclinent.

          7. @Samy
            “Vous dites que les Russes n’ont rien affaire en Ukraine. Vous vous trompez. Il n’y a aucune raison que les Russes soient chassés d’Ukraine, car des Russes y vivent depuis très longtemps. Sinon, cela s’appelle de la purification ethnique. Et je ne vois pas pourquoi il faudrait soutenir et armer ce type de politique raciste?”
            C’est un des éléments clés que j’ai souligné bien quelques fois! Les Russes aux sens de la nation ou d’une destinée russe (une forme de russicité si vous m’autorisez ce terme) n’ont rien à faire en Ukraine si les Ukrainiens n’en veulent pas. Les russophones sont chez eux et ne doivent pas être traités différemment que n’importe quel habitant de l’Ukraine.

            Au final, j’ai l’impression que vous défendez la non-intervention la plus stricte, car l’impérialisme quel qu’il soit est une menace supérieure, alors que je prends le parti de l’acceptation, et non d’une promotion ou d’une amitié, d’un empire en vue d’un moindre mal.

          8. @Samuel
            Vos propos sont terrifiants. Il existe des centaines de millions de Russes en Ukraine. Comme il existe des Tatars, des Grecs, des Polonais, des Hongrois.
            Vous appelez à la purification ethnique de l’Ukraine?
            L’Ukraine est un pays multiethnique et vous devriez plutôt appeler au respect des minorités. C’est aussi cela la démocratie.
            Sinon, vous finirez par donner des arguments à la politique de Poutine.

          9. @Samy
            Je vous ai laissé le bénéfice du doute dans votre intervention précédente. Mais si vous ne faites pas la différence, sciemment ou non, entre une personne russophone et un agent qui agit dans l’intérêt russe… Je vous invite à y réfléchir plutôt que de vous outrer de propos que vous me prêtez à tort.

        2. @ Samuel
          Les russophones ne sont pas forcément russes. Ainsi, les Grecs d’Ukraine, sont généralement russophones. Beaucoup d’Ukrainiens sont aussi russophones, mais se considèrent comme Ukrainiens au sens ethnique.
          Il existe donc des russophones en Ukraine, mais aussi des Russes (plusieurs millions), et c’est une ancienne histoire.
          Et pour le répéter, les Russes ont tout à fait le droit de vivre en Ukraine, qui est un pays multiethnique dès l’origine. Tout comme les Grecs, les Hongrois, les Polonais, les Tatars, Juifs, Roumains, etc.
          Affirmer le contraire, c’est appeler à la purification ethnique de l’Ukraine.
          Et associer comme vous le faites une origine ethnique avec la traîtrise, c’est appeler à discrimination et à la répression politique d’une partie de la population.
          C’est exactement avec ce genre d’argumentation criminelle qu’ont commencé les massacres des population arméniennes ou grecques dans l’Empire ottoman – qui étaient décrits comme des traîtres et des agents de l’étranger.
          Résultat: des millions de personnes déplacées, déportées ou massacrées.

          1. @Samy
            “Les russophones ne sont pas forcément russes. Ainsi, les Grecs d’Ukraine, sont généralement russophones. Beaucoup d’Ukrainiens sont aussi russophones, mais se considèrent comme Ukrainiens au sens ethnique.”
            C’est exactement ce que je dis. Zelensky lui-même l’est.

            “Il existe donc des russophones en Ukraine, mais aussi des Russes (plusieurs millions), et c’est une ancienne histoire.”
            Pareil, c’est exactement ce que je dis. On trouve facilement des témoignages de ces personnes, certaines certaines farouchement opposées à l’invasion, d’autres la supportant. Il n’y en a pas plusieurs millions de Russes en Ukraine, mais environ 175’000. Il y a plus de 10 mio d’Ukrainiens russophones, soit environ 25% de la population ukrainienne.

            “Et pour le répéter, les Russes ont tout à fait le droit de vivre en Ukraine, qui est un pays multiethnique dès l’origine. Tout comme les Grecs, les Hongrois, les Polonais, les Tatars, Juifs, Roumains, etc.”
            Yep!

            “Affirmer le contraire, c’est appeler à la purification ethnique de l’Ukraine.”
            4 à la suite! Nous sommes d’accord.

            “Et associer comme vous le faites une origine ethnique avec la traîtrise, c’est appeler à discrimination et à la répression politique d’une partie de la population.”
            Ah bin voilà, fallait que ça s’arrête. Je ne le fais absolument pas. Je ne comprends pas d’où vous déduisez que je lie l’origine ethnique à la traitrise. Ce que je dis, c’est que les éléments politiques, (para-)militaires, pions etc. liés au pouvoir russe ou de manière plus large travaillant à cette destinée de la grande Russie, n’ont rien à faire en Ukraine. Peu importe leur ethnie.

            “C’est exactement avec ce genre d’argumentation criminelle qu’ont commencé les massacres des population arméniennes ou grecques dans l’Empire ottoman – qui étaient décrits comme des traîtres et des agents de l’étranger.
            Résultat: des millions de personnes déplacées, déportées ou massacrées.”
            Là, on est à nouveau d’accord.

      2. Vous devez rêver pour affirmer pareille sornette, déjà il y 15 ans Poutine voulait que l’Ukraine soit à nouveau russe, la Russie a de toujours utilise la main d’œuvre ukrainienne comme cheval de bât…
        Comme lorsqu’ils font sortir tous les physiciens ukrainiens de Tchernobyl, on connaît la suite.

    2. bonjour Samuel; vous avez un parti pris anti Russe aussi assuré que la croyance au Petit Jésus qui a accompagné mon enfance; informez vous ailleurs que sur les chaines TV et autres médias mainstream qui nous inondent d’infos bidon. suggestion le site du quotidien en numérique : FranceSoir ;

      1. “vous avez un parti pris anti Russe”
        Absolument, je ne m’en cache pas moi. Je serai ravi de réévaluer lorsqu’un certain nombre de critères y seront à nouveau remplis comme par exemple: liberté d’expression, liberté de presse, liberté d’association, liberté des partis politiques.

        Ce sont mes critères, qui correspondent bien à ce dont nous avons la chance de bénéficier. Vous avez parfaitement le droit de ne pas être d’accord sur le choix des critères, mais ne me dites pas que mon évaluation pitoyable de l’empire russe sur ces critères est complètement biaisé par les MSM.

        J’obtiens mon information d’un grand nombre de sources sur différents canaux. Presse écrite, presse radiophonique, TV (très peu en fait… je n’ai pas d’abo), réseaux sociaux, forums. Honnêtement, France Soir est assez pitoyable en terme de véracité et vélocité.

        1. Tiens… Pas un mot du côté de France Soir sur le centre commercial de Kremenchuk bombardé en pleine journée par les libérateurs russes. Ça doit être une affabulation des MSM.

    3. @SAMUEL

      Les Ukrainiens ne font plus de prisonniers. Vous savez pourquoi ?

      Parce que les soldats russes qui tombaient dans leurs mains étaient torturés de manière si atroce que mainrenant ils se battent jusqu’à la mort plutôt que de se rendre. (Un exemple: ils étaient émasculés et forcés à manger leurs testicules. Apres quoi les malheureux se suicidaient. Je demande pardon à Mme Sandoz pour ces détails).

      Le satrape sanguinaire Zelensky a même déclaré officiellement que son armée n’appliqyerait pas les Conventions de Genève aux soldats russes car “agresseurs”.

      Est-ce une raison?

      L’indignation à sens unique dont vous faites preuve, en sous-entendant qu’on a tous les droits si on est du côté du “bien” sur l’échelle des valeurs morales gauchistes, et aucun si on est du côté du “mal”, selon les mêmes valeurs, est insupportable.

      1. “…ils étaient émasculés et forcés à manger leurs testicules.”

        Z’auraient mieux fait de faire l’amour plutôt que la guerre, non?

        La guerre n’est que de l’instinct sexuel sublimé, a dit Freud. N’est-ce pas un fait connu que la guillotine provoquait une érection chez les suppliciés, due au reflux du sang dans le corps (ou ce qu’il en restait)?

      2. “Les Ukrainiens ne font plus de prisonniers. Vous savez pourquoi ?

        Parce que les soldats russes qui tombaient dans leurs mains étaient torturés de manière si atroce que mainrenant ils se battent jusqu’à la mort plutôt que de se rendre. (Un exemple: ils étaient émasculés et forcés à manger leurs testicules. Apres quoi les malheureux se suicidaient. Je demande pardon à Mme Sandoz pour ces détails). ”

        Quelles sont vos sources? De mon côté, j’ai vu un nombre incalculable de vidéos de POW russes, normalement bien traités, parfois rudoyés, mais n’ai rien vu, entendu, lu comme exécution ou torture. Les Ukrainiens ont d’ailleurs condamné à perpétuité un (sergent??) Russe dans un procès médiatisé. Il a été condamné a perpétuité, pas à mort. D’un autre côté, la CPI travaille sur un grand nombre de dossiers après les retraits russes.

        Votre citation de Zelensky est fausse, du moins incomplète.

        D’après Ukrainska Pravda:

        “The leadership of the Special Operations Forces of the Ukrainian Armed Forces (SOF) warned that Russian artillerymen would no longer be taken prisoner after the shelling of residential areas.”

        Les Ukrainiens ont donc dit qu’il ne prendraient plus de prisonniers dans les troupes d’artillerie, après que celles-ci aient bombardés des zones civiles.

        En gros, ils n’appliquent plus les conventions de Genève à un sous-ensemble de ceux qui ne les appliquent pas. Est-ce que c’est bien? Non. Est-ce que ça met les Ukrainiens au même niveau que les Russes, qui attaquent leur pays, pille, viole, assassine, détruit des villes entières avec des bombes au phosphore et à sous-munition, bombarde des gares ou des théâtres bondés de réfugiés.

        Si le gauchisme est de faire cette différence, alors j’en fait un badge d’honneur.

          1. Si je suis un sophiste, alors étayez 🙂 Ce que vous dites est justement un sophisme. Cherchez la définition de “appel au sophisme”.

      3. @ ON NOUS PREND POUR DES C…

        Vous êtes priés de garder vos fantasmes pour vous et de cesser de polluer les lieux de discussions …. Merci.

      4. En fait, vous êtes un voyageur temporel! Comment ais-je pu rater ça, quel idiot je fais! Votre seule erreur est d’avoir confondu les uniformes! Dans la vidéo que vous trouverez sous ttps://topcargo200.com/333/ on voit un soldat russe découper au cutter les testicules d’un prisonnier ukrainien. Allez regarder cette vidéo. Elle est insoutenable. Lorsque l’envie vous prendra de poster vos propos soutenant l’empire russe ou sa rigueur morale, retournez la regarder. Ce conseil vaut pour vous aussi Mme Sandoz.

    4. .. Il n’y a pas plus sourd que celui qui ne veut entendre et pas plus bête que celui qui ne veut comprendre, n’est-ce pas ? Salutations “Samuel”, et que Dieu (ou le Cosmos ou le tout ou la Nature ou la Loi ou appelez cela comme vous voulez) vous vienne en aide très cher Ami; vous en avez grand besoin !

  2. Merci au Temps de ne pas publier d’autres avis de cet auteur dont les propos, aux relents de collabo digne d’une époque visiblement non révolue, frisent la propagande pro-russe et anti-ukrainienne. C’est insupportable cette doctrine mollassonne de couard opportuniste digne d’une suissitude au bord de l’implosion. Si vous saviez le tort que ce genre de publication nous cause sur le plan international… c’est pathétique !

    1. bonjour Christian; votre méconnaissance de l’autrice de ce blog autorise à minima votre insolence; vous avez le droit d’avoir un avis mais pas d’atteinte à la personne s’il vous plait; par ailleurs vous avez le droit d’être intelligent, comme tout un chacun, et donc de piocher ce dossier qu’est ce conflit en Ukraine; depuis 2014 le Donbass est martyrisé par Kiev; inacceptable; l’ignorer est vous interdire d’exprimer quoique ce soit !

    2. Ce qui fait un tort incalculable à la Suisse, c’est la non-neutralité du Conseil fédéral.

    3. Votre commentaire est du même genre que l’intervention de certains groupes pour empêcher une conférence à l’Uni de Ge. Si vous ne savez contre-argumenter essayer de lire autre chose!

  3. Chère Madame,
    Comme vous avez raison ! La guerre des ego. Ce n’est plus la Russie, l’Ukraine, l’UE ou les Etats-Unis, ce sont Poutine, Zelensky, Macron ou Biden ! La guerre des chefs, Mais où sont les peuples, les nations ? Comment résoudre un conflit lorsqu’on diabolise un seul des béligérants et déverse un propagande nauséabonde. Pour preuve:
    Le génocide proclamé par Monsieur Zelensky

    Un génocide, dans son acception la plus répandue aujourd’hui dans la communauté académique, est un crime consistant en l’élimination concrète intentionnelle, totale ou partielle, d’un groupe national, ethnique ou encore religieux, en tant que tel, ce qui veut dire que des membres du groupe sont tués, brisés mentalement et physiquement, ou rendus incapables de procréer, en vue de rendre difficile ou impossible la vie du groupe ainsi réduit. Le génocide peut être perpétré par divers moyens, le plus répandu et le plus évident étant le meurtre collectif.
    (Génocide — Wikipédia (wikipedia.org)

    Cela dit, comment ce Monsieur Zelensky peut-il avoir l’impudence d’accuser les Russes de perpétrer un génocide dans le Donbass, région ukrainienne dont une partie de la population est russophone, alors qu’il a lui-même depuis 2019 a banni la langue russe en Ukraine dont le gouvernement y a massacré entre 30’000 et 40’000 ukrainiens depuis 2014 parce qu’ils parlent russe ! (ttps://www.youtube.com/watch?v=rDcISXdWhkc)
    (Attention à ces publications trompeuses sur le bilan des morts dans le Donbass depuis 2014 | Factuel (afp.com).

    Appelés à l’aide par les Républiques autonomes du Donbass, la Russie intervient en février 2022, non pour ‘envahir’ l’Ukraine ni pour annexer le Donbass mais pour mettre fin à ce génocide. Pendant combien de temps allons-nous encore être abusés par les mensonges de la propagande occidentale ?

    1. Ah, le Donbass, cette région ou les Russes ont mis en place la conscription, alors que la Russie elle-même n’est pas en état de guerre?

      Arrêtez avec cette assimilation langue = nation = pays. Je parle le français, c’est ma langue maternelle, mais je suis Suisse. J’aime beaucoup les Français de manière générale, mais le jour où ils viendront armés m’expliquer qu’ils viennent me libérer des Suisses allemands, je reverrai mon jugement.

      1. @SAMUEL
        La différence c’est que nos confédérés suisses-allemands n’oppriment pas les welsches comme les nationalistes ukrainiens l’ont fait avec la population russophone du Donbass. Là bas c’était un nettoyage ethnique antirusse qui durait depuis 8 ans et qui a fait des milliers de morts. Une opération de nettoyage ethnique, cette fois de grande ampleur, était imminente et c’est pourquoi l’armée ukrainienne avait massé des forces militaires énormes dans le Donbass et à Marioupol..

        1. La guerre dans le Donbass n’est pas “ethnique”, c’est une guerre liée à l’accès aux ressources. La composante ethnique n’est qu’un prétexte pour activer la fibre patriotique.
          La décision de supprimer le russes (ainsi que d’autres) comme langue nationale n’était sans doute pas très éclairée, mais un épiphénomène. 20% des Ukrainiens considèrent le Russe comme leur langue. La langue maternelle de Zelensky est le Russe. La ville de Kharkiv, autre autres, est très majoritairement russophone. Leurs “sauveurs” russes n’ont pourtant pas été accueillis comme tels semblerait-il.

          1. @Martin

            Je relis votre billet, et n’y vois aucune question, que des affirmations. Pro-tip: une question est souvent signalée par un point d’interrogation. Quelle est votre question, de sorte que j’y réponde sans esquive ou détour?

          2. Vous esquivez la question du nettoyage ethnique, d’un revers de main, en disant que ce n’est pas ethnique mais une question d’accès aux ressources.

            Certes l’accès aux ressources est un aspect de la question, mais pas le seul et vous aviez vous-même placé la question ethnique au centre dans votre post précédent en écrivant: “J’aime beaucoup les Français de manière générale, mais le jour où ils viendront armés m’expliquer qu’ils viennent me libérer des Suisses allemands, je reverrai mon jugement. ”

            Dans le conflit ukrainien, le point de départ c’est la volonté de l’impérialisme américain de poursuivre une offensive politique, culturelle, militaire et sur tous les fronts, contre la Russie, car celle-ci représente une menace pour la mise en place d’un ordre mondial yankee. Il s’agit donc au bout du compte d’imposer un changement de régime à Moscou, et de démanteler la Russie pour qu’elle ressemble à ce que la Chine était dans les années 1920-30, en gros. C’est donc une guerre par proxy contre la Russie et elle dure depuis trente ans.

            Et pour commencer, il fallait arracher l’Ukraine au monde russe. Tout cela a été théorisé très clairement dans toutes sortes d’ouvrages notamment de Brzezinski. Pour mener à bien ce plan, l’impérialisme yankee a choisi de soutenir des milices vraiment nazies car issues directement des terroristes bandéristes des années 1940 qui ont été continument entretenues par la CIA depuis 1945. Ces milices sont devenues tellement puissantes que même Zelensky, qui est juif, est impuissant à les tenir en respect. Ces milices ont été installées dans le commandement de l’armée où elles servent à fanatiser les combattants et terroriser ceux qui seraient insuffisamment agressifs. Elles prennent également les populations civiles en otages, comme bouclier humain et forcent l’armée ukrainienne à utiliser cette méthode barbare. C’est un peu comme les commissaires politiques bolchéviques qui tuaient les non communistes d’une balle dans la nuque, sauf que là ils sont nazis, vraiment nazis, tatoués et tout. Et vraiment sanguinaires. Ils forment aussi des bataillons de représailles pour punir par des violences barbares les populations civiles qui accueilleraient les Russes avec bienveillance. C’est ce qui s’est passé à Butcha, et vous le savez. On ment sur tout ça.

            Bref le problème est essentiellement ethnique car toute la politique du régime sanguinaire de Kiev a consisté à faire du nettoyage ethnique anti russe, anti russophones et anti russophiles. Pour cela les bataillons nazis ont commis d’innombrabgles crimes atroces dans le Donbass, avec la complicité des grands démocrates de l’OTAN qui ont armé ces milices et dont les instructeurs les ont aidés à créer des fortifications bétonnées que l’armée russe est en train de détruire patiemment aujourd’hui. C’est la raison pour laquelle les accords de Minsk n’ont jamais été appliqués car les accords de Minsk auraient garanti les intérêts ethniques des Russes en les protégeant contre le nettoyage ethnique. Toute cette politique ethniciste était la préparation d’une opération de nettoyage ethnique, (certains parlent même de génocide et pourquoi pas, on a bien utilisé ce mot pour la Yougoslavie), qui devait être déclenchée dans le Donbass et que l’intervention russe a stoppé in extremis.

            Bref, effectivement on est dans le même cas que si la France intervenait militairement en Suisse romande si les staubirnes avaient des bataillons nazis qui molestaient les welsches. (Heureusement il n’en est rien) . C’est vous même qui avez fait ce rapprochement. Vous avez donc placé vous-même la question ethnique au centre de la discussion. Puis vous vous défaussez d’un revers de main et bottez en touche. … je suis d’accord avec cet internaute qui vous reproche d’être un sophiste. Un sophiste … C’est quelqu’un de mauvaise foi, qui esquive les questions et répond à côté.

            Vous voulez que je précise la question ? OK : à votre avis qu’aurait-il fallu faire pour protéger les populations de l’est de l’Ukraine qui étaient menacées dans leur droit à l’existence par la politique du régime sanguinaire de Kiev? Et je me réfère au discours de Petro Poroschenko, que j’ai cité plus bas à l’attention de M. Tissot.

          3. Je voudrais ajouter encore un argument contre SAMUEL. Comprenez moi bien, je ne nie pas que l’argument “ethnique” de défense des populations russes et russophones soit en partie au moins un prétexte. Bien sûr il y a aussi d’autres considérations : créer un glacis contre l’agression géopolitique yankee, créer une situation de conflit gelé qui rende impossible l’adhésion de l’Ukraine à l’alliance belliciste agressive appelée OTAN, contrôler la côte de la mer d’Azov et avoir un continuum territorial avec la Crimée, enfin, en effet, accès aux ressources. Il y a un ensemble de raisons, c’est sûr.

            Mais la prévention d’un crime de nettoyage ethnique (le nettoyage ethnique est inconstestable et selon moi c’est déjà un crime suffisamment grave, donc inutile de parler de génocide même si c’en est un). Ma question est la suivante (et ainsi vous ne pourrez pas esquiver ni dire que ma question n’est pas précise) :

            Puisque vous vous positionnez en défenseur des droits humains et combattez la dictature russe, comment se fait-il que vous soyez prêt à accepter des méthodes violant tous les droits humains, et notamment la discrimination et le nettoyage ethnique, le fait de molester toute une population ?

            La question est claire. N’esquivez pas, ne répondez pas à côté.

            Pour ma part j’ai l’impression que vous haïssez à tel point le régime russe de césarisme policier (que je ne défends pas) qui s’oppose à la décadence morale que nous connaissons ici, ce que vous qualifiez d’abject, que pour vous contre un tel régime tous les coups sont permis, y compris l’utlisation de VRAIS nazis sanguinaires, y compris le nettoyage ethnique.

            Vous avez osé qualifie ces faits d'”épiphénomène”… C’est dire.

          4. En employant ces méthodes nazies (car elles ont été et sont employées, pas de déni de réalité svp) on donne des armes à la Russie en lui fournissant une justification morale pour son intervention. Ma 2ème question précise est donc : pourquoi approuvez-vous (ou tentez vous de minimiser, ou justifiez-vous) une politique contraire aux principes que vous prétendez défendre, et pourquoi donnez vous ainsi des armes (morales ) à la Russie ?

            Accessoirement, pourquoi ce régime sanguinaire, qui se présente la main sur le coeur comme le grand défenseur de la démocratie et des valeurs de progrès, utilise-t-il ces méthodes ? (Cf. le discours de Poroschenko). Pourquoi? N’aurait-il pas pu agir en employant des méthodes légales et démocratiques?

            Vous remarquerez, j’ai mis des points d’interrogation.

            Je fais une tentative de réponse : parce que quand on veut opérer un changement de régime par la force, il faut des durs. Ce n’est pas avec une bande de gauchistes progressistes cucu du style Opération Libéro qu’on peut faire un coup d’état. Par conséquent ils ont pris des nazis, puisqu’il y en avait en abbondance dans l’ouest du pays et qu’ils ont pu leur proposer un deal.

            Ce qui est inquiétant c’est qu’un gentil gauchiste suisse comme vous approuve ça, et justifie moralement les exactions commises.

          5. @Martin
            “Vous esquivez la question du nettoyage ethnique, d’un revers de main, en disant que ce n’est pas ethnique mais une question d’accès aux ressources. ”

            Vous avancez qu’il y a un nettoyage ethnique sans l’étayer. Je dis que je ne suis pas d’accord, et donne trois éléments supportant mon avis, et vous soutenez aussi que je suis un sophiste.

            “Certes l’accès aux ressources est un aspect de la question, mais pas le seul et vous aviez vous-même placé la question ethnique au centre dans votre post précédent en écrivant: “J’aime beaucoup les Français de manière générale, mais le jour où ils viendront armés m’expliquer qu’ils viennent me libérer des Suisses allemands, je reverrai mon jugement. ”
            C’est un exemple que je donne permettant de saisir la décorrélation entre nation et langue pour justement décorréler cette guerre de la question ethnique. La toute grande majorité des Ukrainiens russophones s’opposent par les armes à l’avancée en Ukraine des troupes russophones d’ethnies très variées (non, ce ne sont pas les ethniques russes moscovites qui meurent en masse en Ukraine… ).

            L’argumentaire de ceux qui défendent que la Russie ne fait que se défendre ou défendre les siens est toujours le même. S’appuyer sur des cas précis, souvent des épiphénomènes, en faire des généralités permettant d’agir avec une carte blanche totale et fermer les yeux sur ces même phénomènes quand ils desservent la cause. Exemple:
            1) Il y a des Ukrainiens néo-nazis
            2) Les Ukrainiens sont des néo-nazis génocidaires
            3) Les Russes qui combattent les néo-nazis sont dans leur bon droit et ont tous les passe-droits nécessaires
            Le point 1 est vrai. Il y a une minorité de néo-nazis ou fascistes. Le point 2 est une généralisation abusive. Et que dire du point 3, sachant que l’URSS s’est aussi bien acoquiné avec Hitler en son temps… que les troupes et la société russes sont aussi marginalement gangrénées par le fascisme et le néo-nazisme?
            Je mentionnerai les pratiques actuelles de l’armée russe qui utilise les assassinats de civils, les viols, le pillage, le bombardement de cible sans aucun intérêt militaire, l’utilisation d’armes comme les bombes au phosphore et à sous-munition, juste pour nous remettre quelques uns de ces passe-droits en tête.

            Je vais rompre avec une tradition de ce blog qui consiste à ne pas répondre aux questions lorsqu’elles sont posées de manière explicite.
            “à votre avis qu’aurait-il fallu faire pour protéger les populations de l’est de l’Ukraine qui étaient menacées dans leur droit à l’existence par la politique du régime sanguinaire de Kiev?”
            Je ne suis pas d’accord avec le fait que le droit d’exister de ces gens était en danger et sur votre qualificatif de régime sanguinaire. Je l’ai dit et le redis ici, la décision de ne plus considérer le Russe comme langue nationale n’était absolument pas judicieuse, et j’invite les Ukrainiens à revenir en arrière. Je vous rappelle que la langue Russe n’est absolument pas interdite. La différence est très importante. Les habitants de l’est de l’Ukraine doivent avoir les mêmes droits et devoirs que ceux du reste de l’Ukraine.

            “Puisque vous vous positionnez en défenseur des droits humains et combattez la dictature russe, comment se fait-il que vous soyez prêt à accepter des méthodes violant tous les droits humains, et notamment la discrimination et le nettoyage ethnique, le fait de molester toute une population ?”
            Sans revenir sur l’applicabilité de la notion de nettoyage ethnique dans ce cas, les violations des droits humains ne sont jamais acceptables.
            Après, il y a la notion du moindre mal. Selon moi, mieux vaut le mal que le pire. Quand j’entends que les Russes protègent les droits humains, j’esquisse un sourire crispé. Ne me dites pas que vous y croyez! Si?

            “Pour ma part j’ai l’impression que vous haïssez à tel point le régime russe de césarisme policier (que je ne défends pas) qui s’oppose à la décadence morale que nous connaissons ici, ce que vous qualifiez d’abject, que pour vous contre un tel régime tous les coups sont permis, y compris l’utilisation de VRAIS nazis sanguinaires, y compris le nettoyage ethnique. ”
            Le régime “décadent” dans lequel nous vivons nous permet de vivre relativement bien en communauté. Ceux qui veulent aller à l’église sont libres de le faire, ceux qui veulent s’empiler à 5 ou 6 dans un sauna sont libres de le faire, ceux qui veulent les deux sont libres de le faire. Nous choisissons nos dirigeants, les 3 pouvoirs et les institutions sont relativement bien équilibrés, de sorte que justement on ne tombe pas dans une ploutocratie arbitraire, ou que du moins on n’est pas jeté en prison en le dénonçant. Je défends donc absolument cette vision du monde. Le modèle occidental et ses imperfections est largement plus compatible avec cette vision que le modèle actuel russe. J’aurais souhaité une cohabitation pacifique entre ces deux mondes pour éviter les dégâts et gaspillage de cette guerre, mais comme elle n’est pas possible en ce moment, je soutiens l’option du moindre mal. Le moindre mal est l’opposition au régime russe, car le laisser-faire n’est plus d’actualité à cause de la volonté et des actes expansionnistes russes. La boucle logique est bouclée
            Vous revenez avec l’argument non sequitur qu’il y a des nazis en Ukraine, donc ils sont le mal absolu, donc tout est permis. Relisez au besoin quelques lignes plus haut.

            “pourquoi approuvez-vous (ou tentez vous de minimiser, ou justifiez-vous) une politique contraire aux principes que vous prétendez défendre, et pourquoi donnez vous ainsi des armes (morales ) à la Russie ?”
            Je ne le fais pas, et quand il y a du mal des deux côté, alors je considère le moindre mal comme le meilleur choix, plutôt que le choix du pire. Précaution oratoire: ne rien faire est un choix, qui peut avoir pour conséquence le moindre mal, le pire, ou quelque chose entre les deux.

            “Accessoirement, pourquoi ce régime sanguinaire, qui se présente la main sur le coeur comme le grand défenseur de la démocratie et des valeurs de progrès, utilise-t-il ces méthodes ? (Cf. le discours de Poroschenko). Pourquoi? N’aurait-il pas pu agir en employant des méthodes légales et démocratiques?”
            Sans cautionner le jugement de sanguinaire: parce que la partie d’en face, la Russie, ne joue pas avec ces règles légales et démocratiques justement 🙂 Rasoir d’Ockham…
            Quand au discours de Poroschenko, il a lieu alors que la guerre dans le Donbass a débuté il y a plus de 6 mois. Sans plus de contexte, je comprends plutôt qu’il exprime ses doutes quant au niveau de vie dans la région à cause de la guerre et de l’agression russe, plutôt que par une volonté ukrainienne de brimer cette population. Encore une fois, je n’en ai pas le contexte.

            “Je fais une tentative de réponse : parce que quand on veut opérer un changement de régime par la force, il faut des durs. Ce n’est pas avec une bande de gauchistes progressistes cucu du style Opération Libéro qu’on peut faire un coup d’état. ”
            C’est sûr que du côté ukrainien, avec un président ex-acteur comique, on a à faire à des gros durs, face aux c… molles du KGB d’en face.

            Décidément ce terme de gauchiste est très à la mode, mais il me semble que personne ne le comprends de la même manière, si ce n’est que le type n’a pas le même avis. Quelle en est votre définition?

          6. Je laisse tomber. C’est peine perdue de polémiquer avec un sophiste pareil adepte du livre de Schopenauer sur l’art d’avoir toujours raison, et du pilpoul.

    2. bonjour Bernard Jean Wolhwend ; merci d’exprimer les choses ; ce qui m’écoeure le plus c’est le fait d’armer l’Ukraine de Kiev; en effet ces armes font perdurer le conflit, au détriment des populations locales; mais surtout c’est le cynisme des décideurs; ainsi mon président paye avec les finances publiques, au bénéfice de fabricants d’armes, au détriment des volets sociaux ! les années covid ont enrichi Big Pharma, et aujourd’hui le monsieur Le Pen de Kiev enrichit les marchands de canons !

    3. Wikipédia dit aussi, référence à l’appui, (wiki/Guerre du Donbass):
      “Entre 2014 et 2020, la guerre a causé plus de 13 000 morts selon l’ONU (3350 civils, 4 100 membres des forces ukrainiennes et 5 650 membres de groupes armés pro-russes)”.
      La vidéo signalée de Mme Anne-Laure Bonnel commente le documentaire “Donbass” qu’elle a elle-même réalisé et qui est sorti en 2016. Elle parle alors d’une guerre civile ukrainienne.
      L’invasion russe du 24 février a bien entendu des racines anciennes et multiples, mais ne peut prétendre à aucune justification basée sur l’existence d’un conflit interne.
      Les soldats russes ont-ils été accueillis bras ouverts et tapis rouge déployé dans l’est de l’Ukraine?

      1. Les Russes n’ont pas été accueillis avec des fleurs parce que chat échaudé craint l’eau froide. Les populations civiles ont bien sûr vu les Russes comme des libérateurs, mais tant qu’il y a ces bataillons de représailles nazis, qui sont prêts à massacrer sauvagement toute personne qui exprimerait des sentiments pro russes, ils n’osent pas manifester leurs sentiment de peur de finir comme ces gens de Butcha.

    4. Un bilan des morts dans le Donbass de 30.000 à 40.000 Ukrainiens massacrés par Kiev selon votre source : Anne-Laure Bonnel, une pro-russe notoire, quelle objectivité ?
      Vous vous fiez à Wikipédia pour la définition du génocide.
      Donc Wikipédia est aussi fiable sur le nombre de victimes au Donbass depuis 2014.
      Je cite son article “Guerre du Donbass”.
      Entre 2014 et 2020, selon l’ONU, la guerre du Donbass a provoqué la mort de 13.000 Ukrainiens, dont :
      – 3350 civils,
      – 4100 membres des forces armées du gouvernement ukrainien,
      – 5650 membres des groupes armés pro-russes.
      Il n’y a pas de volonté de génocide, ni du côté ukrainien et ni du côté russe.

      1. Dites donc M. Tissot, si la Suisse allemande massacrait 13’000 romands pour les mettre au pas sous prétexte de nationalisme suisse d’inspiration nazie, vous penseriez quoi ?

        13’000 ce n’est pas suffisant pour vous?

        Bon, OK la Suisse romande est plus petite que le Donbass. Disons que le pouvoir suisse allemand ait massacré 3’000 welsches “seulement”, vous diriez quoi? Vous trouveriez ça acceptable?

        1. M. Martin, vous faîtes semblant de ne pas comprendre que les morts de la guerre du Donbass sont les victimes des faits de guerre émanant des deux côtés, loyaliste et séparatiste.
          Une moitié de ces 13.000 morts sont les victimes des combattants pro-russes et l’autre moitié sont les victimes des combattants pro-ukrainiens.
          Tous ces morts sont de trop certes, mais on ne peut exonérer les responsabilités de la Russie et mettre tout sur le dos de l’Ukraine.
          Le projet russe de dénazification totale de l’Ukraine s’apparente aussi à un certain “nettoyage et ethnique” où, selon des idéologues en cour à Moscou, les Ukrainiens ne se soumettant complètement pas à la Russie seraient déportés et certains éliminés.

          1. Monsieur Tissot,
            Vous oubliez seulement une chose: nationalistes et pro-russes (en fait non des pro-russes mais des russophones) sont tous deux ukrainiens !

          2. @PIERRE-ALAIN TISSOT

            Donc, si je comprends bien, dans l’hypothèse (heureusement théorique) où la CIA organiserait en Suisse un coup d’état sur la place fédérale, et une junte nazie suisse allemande fanatique essayait de mettre au pas les welsches, ce qui causerait des massacres, eh bien si ça causait 3’000 morts, vous trouveriez ça normal du moment que les pertes seraient réparties entre les deux camps : 1’500 welsches tués par les bataillons de représailles nazis bourbines et 1’500 miliciens nazis bourbines tués par les welsches qui se défendent.

            M. Tissot, je suis vos commentaires depuis longtemps et la plupart du temps je les approuve. Mais là vous me décevez. Je constate que vous avez eu le cerveau lavé par la propagande au point de commencer à accepter l’inacceptable.

            N’essayez pas de vous défausser. J’ironise à peine. Ca ne suffit pas de dire “tous ces morts sont de trop, certes”. Vous avez quand-même commencé la comptabilité macabre. Vous être enclin à admettre que le crime est excusable quand il est commis contre un revanchisme russe qui vous scandalise.

            Je tiens à être précis, et à vous mettre vraiment le nez sur ce qu’implique votre tendresse pour le régime sanguinaire de Kiev. Je vous cite le discours du président Poroschenko à Odessa le 14 novembre 2014. J’ai bien vérifié. Il a vraiment prononcé ces mots. Ce n’est pas une fake news :

            « Chez nous il y aura du travail — chez eux, non. Chez nous, il y aura des retraites — chez eux, non. Chez nous, on s’occupera des enfants et des retraités — chez eux, non. Chez nous, les enfants iront à l’école et dans les jardins d’enfants — chez eux, ils se terreront dans les caves. Parce qu’ils ne savent rien faire. C’est comme ça que nous gagnerons la guerre. » [Petro Porochenko, discours à Odessa, 14/11/2014]

            Vous voyez M. Tissot : vous êtes un bon Vaudois démocrate. Votre idéologie vous fait croire que le régime de Kiev est une démocratie (ce qui est faux) puisqu’il s’oppose à celui de Moscou qui est une dictaure (ce que je ne conteste pas) et votre coeur de démocrate, ainsi que votre haine de la dictature et votre croyance candide dans ce que dit la propagande de l’OTAN, tout cela vous amène à consentir à des discours comme celui de Poroschenko et surtout aux conséquences qui sont les 13’000 victimes dans le Donbass, ce qui a justifié l’intervention russe.

            Reprenez vos esprits, svp, et raisonnez froidement, non par idéologie.

            Référence : ttps://www.les-crises.fr/leurs-enfants-se-terreront-dans-des-caves-porochenko-une-certaine-idee-de-lhumanisme/

        2. J’ajouterais à l’attention de Samuel que si les Bernois interdisaient aux habitants de Moutier de parler le français et de l’utiliser administrativement et qu’ils les massacreraient pour cela, trouveriez vous cela acceptable?
          Ce sont là, pour moi, des raisons irrecevables.
          Cela s’est produit au Donbass, la raison est purement ethnique. Pire! Elle est russophobique. Elle n’est même pas idéologique. C’est donc une Pathologie. C’est une fixation dangereuse pour l’existence des humains en général. Les Nazies sont des malades dangereux.

  4. Félicitations pour ce texte raisonnable qui tranche avec les propos guerriers de ceux qui mettent de l’huile sur le feu pour des raisons inavouables . A qui profite le crime ? Ni à l’Ukraine déchirée et dévastée , ni à la Russie , ni à l’Europe bien sur . Alors ? Demandons aux marchands d’armes américains , Raytheon et autres . Quelle aubaine ces 40 milliards de dollars !

    1. Si les Russes n’avaient pas envahi l’Ukraine, pas d’Ukraine dévastée et déchirée et pas de 40 milliards pour Raytheon.

      *Insérer ici l’image de Khaby Lame*

    2. bonjour Firsulex; il y a lieu aussi d’ajouter les marchands d’énergie, je crois bien ! avec à la clef l’assujettissement complet de l’Europe aux USA ; jadis lorsqu’une personne oeuvrait pour l’intérêt d’une nation étrangère au détriment de son propre pays, elle était accusée de trahison, et éventuellement passée par les armes ; aujourd’hui on la réélit pour 5 ans dans un palais de la rue du Faubourg St Honoré à Paris; à Bruxelles on n’est pas en reste, en effet la présidente de la commission européenne, Mme Ursula von den Layen, qui se félicitait des choix sanitaires choisis solidairement , a été jusaqu’à décorer le boss de Pfeizer !

  5. Quel est exactement la “solution” à ce conflit que vous préconisez? Regardez sans rien faire l’Ukraine se faire écraser par l’armée de Poutine qui, évidemment, globalement dispose actuellement de moyens bien plus importants, cela afin “d’abréger la guerre”? Donc de donner une prime à l’agresseur, … qui alors très probablement ne s’arrêtera pas là, il n’y a qu’à écouter les déclarations du tsar du Kremlin. Et je ne parle même pas des rodomontades guerrières journalières complètement délirantes sur les TV russes, “Первый канал” en particulier (que je vous engage à regarder, c’est édifiant)! On a vu en 1938 à quoi conduit ce genre de lâcheté. L’Occident a la choix entre aider aujourd’hui les Ukrainiens (en leur en étant reconnaissant) à contenir l’avancée russe sur le Donets, … ou devoir demain le faire nous-mêmes sur le Rhin! Vous préférez la seconde option?!

    1. “ou devoir demain le faire nous-mêmes sur le Rhin! Vous préférez la seconde option?!”

      J’ai l’impression que certains partisans actuels du laisser-faire commenceront par les accueillir à bras ouverts… Avant qu’ils ne se fassent voler leur machine à laver, piller leur cave et violer.

    2. bonjour Ceilteach; je vous suggère de raison garder; d’abord j’affirme que les médias russes font aussi bien sinon mieux que les nôtres dans la désinformation; par ailleurs vous semblez ignorer que le Donbass est martyrisé depuis 2014 par les “nazis” de Kiev; … humble suggestion le site du quotidien en numérique: FranceSoir .

    3. Ceilteach: Si vous ne voulez pas “regarder sans rien faire”, les Ukrainiens se faire tailler en pièces, vous n’avez qu’à ressortir votre barda militaire de la naphtaline (si vous l’avez encore, ayant fait votre service militaie en Suisse), et aller vous engager dans le Donbass. C’est un endroit idéal pour les héros comme vous. Vous pourrez y montrer votre courage sous le feu roulant de l’artillerie lourde russe.

      1. Complètement ridicule (et si facile, quand on n’a pas d’arguments solides à opposer à un commentaire, on s’en prend au commentateur)! La dernière chose dont l’armée ukrainienne a besoin est bien d’avoir sur les bras des “Rambos” étrangers, qui ne parlent pas la langue, ne connaissent ni le terrain ni les armes utilisées dans ce conflit, et ne peuvent avoir la détermination (qu’ils ont abondamment prouvée) de soldats qui défendent leur terre. Contrairement aux malheureux jeunes soldats russe qui ne savent pas trop, eux, ce qu’ils sont venus faire en Ukraine et manquent totalement de motivation (ils ne sont de loin pas reçus avec les fleurs qu’on leur avait promises!). D’ailleurs les Ukrainiens ont déjà renvoyé chez eux des volontaires européens précisément pour ces raisons. Non, ce qu’il faut est fournir à Zelensky ce qu’il demande, c’est-à.dire des armes en nombre et qualité suffisantes pour que son armée puisse lutter à armes égales avec celle de Poutine. Espérons seulement que si celui-ci devait quand même malheureusement gagner en Ukraine et que cela lui donne l’envie de pousser plus à l’Ouest nous saurons faire preuve sur nos terres de la même détermination que les valeureux Ukrainiens. Mais à lire les commentaires capitulards de certains sur ce forum, on en arriverait à en douter. Heureusement, et les sondages le montrent, ils ne sont en fait qu’un minorité, mais qui s’agite beaucoup pour faire croire qu’ils sont plus nombreux qu’ils ne le sont en réalité.

        1. Envoyer des armes ne sert à rien, qu’à grossir les ventes de Rhaytheon, Rheinmetall, et autres marchands de canons.

          Et ces armes, qui ne seront jamais utilisées par l’armée ukrainienne, car elle ne les recevra pas dans le Donbass, seront payées, non par l’Ukraine, car elle est en faillite, mais par les contribuables américains, allemands, français, suisses (si la Suisse viole sa neutralité en envoyant des arnes ou des munitions).

          1. D’accord avec vous REALPOLITIK.
            Ces armes viennent alimenter un commerce au noir in-maitrisable. Qui nous garantit qu’elles ne seront pas dans d’autres mains qui viendront sévir en Occident de l’Ouest, dans les pays qui les ont payées et envoyées? Le boomerang des armes, c’est bien connu!
            Un commerce juteux pour certains réseaux mafieux ukrainiens.
            Tout s’y vend jusqu’au dernier Ukrainien! Un slogan! Pas une réalité souhaitée sur le terrain.

    4. @CEILTEACH

      Monsieur l’expert militaire: vous voulez arrêter les Russes sur le Donets. Avec quelles forces militaires s’il vous plaît? Il faudrait au minimum 100’000 hommes, bien entrainés, avec des armes lourdes. Vous allez les expédier comment, en passant par où? L’OTAN ne peut pas le faire, sinon c’est la guerre mondiale.

      Vous voulez y envoyer l’armée suisse?

      Effectivement, c’est une idée. M. Cassis pourrait dire que l’envoi de notre armée est conforme à la neutralité. On a l’habitude de ce genre de mensonges.

      Vous savez trés bien que d’envoyer des armes ne servira qu’à saigner le peuple ukrainien encore plus, inutilement, et retarder l’échéance. La victoire russe sur le terrain est inéluctable.

      Vous dites que ne pas intervenir serait de la “lâcheté”, et que si on ne le fait pas là bas et maintenant, on devra le faire “nous mêmes” plus tard sur le Rhin.

      Oui, peut-être que si on continue à pousser la Russie dans ses derniers retranchements, un jour Moscou pourrait prendre la décision de déclencher une grande offensive terrestre pour desserrer l’étaut sur l’ensemble du théatre européen. Je ne dis pas qu’elle le fera mais elle peut mobiliser plus d’un million d’hommes bien armés et avec la munition nécessaire. En plus elle dispose de la supériorité nucléaire.

      “On ne juge pas une puissance sur ses intentions, mais sur ses capacités”, disait Napoléon.

      Une offensive russe serait redoutable car malgré les faiblesses de l’armée russe, l’OTAN ne peut résister à une armée d’un million d’hommes. Elle n’a pas suffisamment de soldats, et encore moins d’armement, puisque ses arsenaux ont été vidés pour aider l’Ukraine. D’ailleurs ces armes ne sont jamais parvenues à leur destinatires, qui de toute façon ne sauraient pas s’en servir. Elles ont été détruites par les missiles russes Kalibr à leur arrivée. Et ce qui reste est tombé dans les mains de traficants mafieux qui maintenant le mettent en vente sur le darknet, où des terroristes pourront l’acheter pour frapper demain au milieu des grandes villes européennes. L’OTAN a fait une énorme boulette de lâcher ces armes dans la nature. Donc en résumé, c’est vrai que ce serait tentant pour la Russie de risquer le tout pour le tout.

      Mais vous, quand vous dites “nous-même”, à qui pensez vous ? Qui est “nous même”? On aimerait bien le savoir.

      Ca donne quand même bien l’impression que vous pensez à l’armée suisse. Et en effet, à partir du moment où nous ne sommes plus neutres, et nous ne le sommes plus, et où nous sommes dans l’OTAN, et nous le sommes, mais sans le dire, alors oui, c’est possible que nos soldats soient engagés pour défendre le Rhin, sous commandement US. On sera tout simplement revenus au temps de Napoléon où la jeunesse suisse était obligée d’aller se faire tuer pour la “grande armée” jusqu’à la Bérézina, qui se trouve d’ailleurs en Ukraine. C’est ça, en réalité, la conséquence ultime de la politique de ceux qui aujourd’hui plaident pour un rapprochement avec l’OTAN. Se faire tuer pour Napoléon, ou pour l’OTAN, c’est pareil.

      CQFD. La Suisse doit renforcer son armée mais pour la défense exclusive de son territoire, et elle doit REDEVENIR neutre.

  6. Merci pour vos articles que je trouve très souvent pertinents. Vous mettez souvent le doigt sur des questions qui méritent réflexion dans ce qui semblait aller de soi, même si on peut parvenir à une conclusion différente de la vôtre.

  7. Encore heureux que le CF n’envoie pas d’armes en Ukraine ! Il n’aurait plus manqué que ça ! Déjà qu’ils ont violé la neutralité dont ils devraient répondre, en participant à des sanctions qui vont se retourner contre la Suisse, notamment, et qui ne changeront en rien la politique de Vladimir Vladimirovitch. Le CF a enlevé tout crédibilité à la Suisse, qui aurait pu et dû mettre en oeuvre tout ce qui serait possible sur le plan diplomatique pour tenter d’amener ces fous dangereux à la table des négociations.

  8. Pourquoi oublier encore et toujours avec les
    «  meilleurs »arguments du monde on oublie qu’un matin de février Poutine a décidé d’envahir l’Ukraine, de détruire des villes, de forcer la population à fuir ou à mourir. Denazification. Ce mot est abject.

    1. Monsieur ou Madame Claude,
      Envahir: Entrer en nombre et par la force dans un pays, une région, s’en emparer militairement: Les troupes ennemies ont envahi le nord du pays.
      Définition du Larousse.
      Il faut donc dire que la Russie a envahi le Donbass mais non l’Ukraine.
      En ce qui concerne ce que la Russie a décidé, vous êtes mal informé(e). Savez-vous seulement ce que Vladimir Poutine a dit officiellement ou contentez-vous de répéter ce que disent les propagandistes russophobes ?

    2. C’est vrai quoi. Dénazification, quel mot abject. Vu que l’on sait maintenant, depuis bientôt 3 mois qu’il existe des gentils nazis.

    3. Quand personne ne s’avance pour aller au boulot de dératiser, il faut bien y aller soi-même.
      C’est pour l’équilibre des populations.
      Les nazies, c’est comme une machine dangereuse. Si on veut les utiliser, on doit aussi pouvoir les maitriser. S’ils sont trop puissants, ils risquent de bouffer l’état et le président.
      C’est connu, quand la population de rats est trop grande, les autres espèces disparaissent.
      Dans mon jardin, si je laisse prospérer les limaces, je ne récolterai plus rien, tout serait rongé jusqu’aux racines.

  9. Bonjour,

    Renvoyer Poutine et Zekensky au seul qualificatif de chefs de guerre est un raccourci beaucoup trop simpliste. Il y a en premier lieu un agresseur et un agressé. Ensuite, la paix n’est pas ce que Poutine semble souhaiter dans l’immédiat. Et selon les conditions de celle-ci, il pourrait même recommencer ailleurs.

    La situation n’est pas simple, Mme Sandoz.

  10. Oui, merci de revenir aux fondamentaux de notre neutralité malgré les pressions intérieures et surtout extérieures.

  11. Plein de sagesse et d’humanité. Bravo.

    Malheureusement les Américains, et leurs vassaux européens, qui n’ont AUCUNE marge de manoeuvre, car ils sont soumis perinde ac cadaver à l’Amérique (et la Suisse, qui n’est plus neutre, hélas, ce n’est pas mieux) veulent à tout prix poursuivre la guerre jusqu’au dernier Ukrainien, dans l’espoir fou d’user la Russie.

    Donc ils donné ordre au criminel Zelinsky de continuer le massacre, alors qu’on sait qu’il n’existe AUCUNE chance de victoire ukrainienne.

    On sacrifie froidement, et inutilement, une génération.

    En réalité la Russie est victorieuse sur toute la ligne, en n’ayant engagé qu’un dixième de sa capacité militaire. Et cette opération ne lui coûte quasiment rien, puisqu’elle gagne beaucoup plus d’argent qu’avant, chaque jour, grâce aux sanctions qui ne pénalisent que les Européens, eux aussi sacrifiés cyniquement.

    Je pense qu’économiquement la Russie va bénéficier d’un boom extraordinaire à cause des sanctions, en orientant son economie vers l’Asie et en laissant les stupides européens s’enfoncer dans le marasme par leur propre faute. Ce sera pire que le marasme, ce sera la misère, les restrictions et les pénuries alimentaires. Et tout ça, uniquement par idéologie.

    Et tout ça, madame Sandoz a raison, pour une question d’ego. L’OTAN ne veut pas reconnaître sa défaite, ni reconnaître qu’elle a suivi une politique insensée depuis 30 ans en voulant à tout prix encercler la Russie, en lui refusant des garanties de sécurité et en transformant l’Ukraine en une puissance militaire agressive antirusse membre de facto de L’OTAN.

    Ils se sont trompés sur toute la ligne depuis trente ans. Ils ne veulent pas le reconnaître, et la victime c’est la jeunesse ukrainienne, qui est saignée.

    1. @Martin
      “Je pense qu’économiquement la Russie va bénéficier d’un boom extraordinaire à cause des sanctions, en orientant son economie vers l’Asie et en laissant les stupides européens s’enfoncer dans le marasme par leur propre faute.. ”
      J’ai envie d’ajouter une autre observation. Au lieu du prix avantageux de contrats à terme, nettement meilleur marché, les Occidentaux adeptes des sanctions, préfèrent racheter ces mêmes hydrocarbures sur le libre marché secondaire privé au prix record du double voire bientôt du triple du prix sous contrat direct avec la Russie. C’est une aubaine pour la Russie, les hydrocarbures ne lui ont jamais rapporté autant. Et il n’y a pas eu raréfaction de clientèle pour elle.

      A quelque part, il faut reconnaître que la stratégie adaptative du BRICS est la grande gagnante dans l’ancien et larvant conflit ukrainien qui vient de sombrer dans l’hystérie Russiephobique et où l’Occident prend encore l’Ukraine pour le centre de son monde. Hélas! les bulles d’effervescence empêchent de voir plus loin.

      Etrange silence des capitaines d’industries, étrange silence du citoyen pour son chauffage et la cuisson de ses repas. Etrange silence de la part de citoyens en voiture et des usagers des TP qui paieront plus cher leurs différents abonnements. Dans certains coins de Suisse, les TP ou Trains intercity coûtent déjà, avant la guerre ukrainienne, plus de 2,50 francs Le kilomètre.
      A ce compte là, les citoyens vont se figer sur leurs pattes comme ils figeront leurs entreprises et leur économie nationale. Celui qui se fige finira par chuter.
      Nous sommes déjà en train de nous affaisser!

      L’énergie n’est pas une denrée périssable sur laquelle tabler pour faire plier le fournisseur. Les pays émergents peuvent remercier l’Occident de renoncer à ces privilèges. Au moins, ce sera pour eux l’occasion de s’émanciper de la domination occidentale qui se suicide de manière frénétique, et de lui faire commerce de ces hydrocarbures qu’il boude à la Russie.

      Neutralité pour quoi faire se demandent certains.
      Quand on accepte de faire bande commune dans un conflit, on doit payer sa part de participation en investissements et dotation de l’appareil commun de destruction. On doit aussi répondre des conséquences et des responsabilités causales. Si c’est seulement pour avoir des droits au partage de la rapine, comme la manne de la future reconstruction d’un pays, on peut affirmer qu’on n’est plus neutre ni qu’on travaille pour la paix. A savoir encore si on n’est pas oubliés au moment de la redistribution.

      Sur le plan international, et vis à vis du droit international, la Suisse devra revoir sa constitution nationale et demander au peuple de se prononcer formellement sur l’abandon de sa neutralité et d’aller se noyer dans d’autres juridictions. Il faudra bien qu’elle le fasse! Autrement ce sera conflit intérieur à terme.

  12. Oui ! Il vaut tellement mieux mettre notre intelligence au service du bons sens, de l’humanité et des bons services plutôt qu’à celui des émotions brutes dénuées de réflexion.

  13. [ je suis l’autre Martin] On soulève à nouveau le problème de la neutralité, de sa définition aujourd’hui. Les Américains ont et exercent le pouvoir sur nous. Voir les F35 qui auront besoin de pièces détachées, Microsoft, google, facebook… Les Européens usent de rétorsions dans le domaine de la coopération scientifique même si c’est pour des raisons autres. Et si toute l’Europe ou presque nous rejette? Troisièmement, si les Russes en ont vraiment marre et lâchent leurs bombes atomiques sur on ne sait quel pays d’Europe, je doute que les Alpes arrêtent les radiations. Nous sommes le “glacis” des Américains face à la Russie que nous le voulions ou non. Le temps où les distances posaient un problème aux bombardiers, où les fusées n’existaient pas est révolu. Il est sûr que les Ukrainiens ont été abominables en essayant d’imposer une seule langue chez eux avec des morts comme résultat. Mais leur punition commence à suffire. Il faut trouver un moyen d’arrêter ces massacres des deux côtés. C’est horrible! Peut-être avec la médiation de pays vraiment non-impliqués: le Brésil? la Thaïlande? je ne sais pas.

  14. Merci Madame,
    une analyse sage et bien réfléchie, si tout le monde est comme vous on aura jamais la guerre.

  15. Il ne faut pas confondre Russie de Poutine et URSS de Staline! C’est faire un déplorable anachronisme!

    1. bonjour Jacques Davier; suggestion de lecture : de Wladimir Fédoroski – POUTINE – l’UKRAINE – Les FACES CACHéES , chez Balland . J’en profite pour remercier encore Mme Sandoz pour ces billets de blog ,ils secouent fort le landerneau des bien pensants qui nous gouvernent ainsi que leurs éle cteurs . !

  16. Un commentaire plus haut se demande pourquoi Poutine un matin, a décidé d’envahir l’Ukraine. Mais, la raison est toute simple, il se tournait les pouces dans son bureau et s’est dit “ben pourquoi est-ce que je n’irai pas faire un peu de tourisme en Ukraine ?
    Trêve de plaisanterie, cette guerre a été souhaitée et pas en Russie ou dans une moindre mesure. Mais ce qui est certain c’est que si vraiment les personnes en situation de le faire avait voulu l’éviter, elles y seraient parvenu.
    Merci beaucoup Madame Sandoz de propos toujours judicieux et apaisants. Continuez s’il vous plaît.

  17. Un Conseil fédéral qui met d’une façon délibérée sa population sous la pression d’une concurrence déloyale à l’emploi, en favorisant les européens, finira par céder sur les armes, c’est une question de temps. Ils changeront les lois si nécessaire. Pour savoir ce que la Suisse va faire il faut poser la question aux américains. Notre neutralité est décédée, et à un certain moment il va falloir l’enterrer, tout en lui laissant une main dehors à agiter au besoin. Le Conseiller aux Etats genevois Carlo Sommarruga (à gauche toute) a demandé aux américains de mettre la pression sur son pays pour bloquer encore plus d’avoirs de russes. Dans n’importe quel autre pays un tel personnage serait acculé et poussé à se démettre de son mandat. Mais il ne risque rien, même pas une pétition contre lui, même pas un article de presse le violentant moralement un peu, rien !

  18. Je rêve du jour où les politiciens ne s’accrocheront plus au pouvoir, arrêteront de se croire la solution et travailleront à la relève.

    Le peuple de gauche veut des jeunes issues de la diversité.

    Mais les hommes socialistes blancs de > 50 ans s’accrochent ! Ils passent du CN, au CE, puis au Conseil d’Etat… Ils s’imposent à nous; et nous laisse le choix entre eux ou la droite ! Je veux un choix; un vrai choix !!

    Je ne voterai ni Nordmann ni Maillard. Vive Porchet et les autres !

    ttps://www.blick.ch/fr/news/suisse/lutte-fratricide-au-ps-vaud-nordmann-contre-maillard-le-duel-des-camarades-id17553770.html

    1. Notre François Holland et notre Manuel Valls à nous…

      Que va devenir Nordmann?
      Il va se faire élire juge au TF, pour toucher une rente à vie ? Ou chercher son premier emploi ? 🧑‍🏫👩‍🏫👨‍🏫 et découvrir la vraie vie ? 🤦‍♂️

      1. Je pense que M. Nordmann est patron d’une grosse entreprise dans le domaine des énergies nouvelles. Il fait de la politique fédérale probablement pour mettre en avant son secteur et …. Il n’est pas à plaindre côté argent, …

  19. ” cette guerre a été souhaitée et pas en Russie ou dans une moindre mesure. Mais ce qui est certain c’est que si vraiment les personnes en situation de le faire avait voulu l’éviter, elles y seraient parvenu” Absolument de votre avis, Antoine !.Si les accords de Minsk avaient été respectés, nous n’en serions pas là ! Qu’ont donc fait les Européens – et la Suisse (*) pour obliger l’Ukraine à les respecter ? Car je signale que :
    “Le Groupe de contact trilatéral, qui a négocié les deux accords de Minsk en Biélorussie, comprend les représentants de l’Ukraine, de la Russie ET DE l’OSCE. L’OSCE a encadré les négociations, la Biélorussie n’étant que le pays hôte. Minsk I a été signé par les membres suivants du Groupe de contact :
    -la diplomate suisse Teidi Tagliavini (*) (représentante de l’OSCE)
    -l’ancien président ukrainien Leonid Koutchma (représentant de l’Ukraine)
    -l’ambassadeur de Russie en Ukraine Mikhaïl Zurabov (représentant de la Russie)
    Mais voilà, l’oncle Sam a décidé que le méchant dans cette histoire, c’est Poutine, pour une bonne raison :
    “Le gazoduc géant Nord Streanm 2,était dans le collimateur de Washington, il fallait éliminer toute dépendance de l’UE à la Russie, car cette dépendance économique aurait détaché les pays européens de l’emprise des USA.”.. On se souvient du désir d’indépendance du Général de Gaulle vis à vis des USA : , de Gaulle qui voyait une “Europe des Nations , de l’Atlantique à l’Oural” …Février 1966, il sort la France de l’OTAN, 6 mois plus tard , il s’en va à Moscou signer des accords commerciaux…. L’oncle Sam a vu rouge ….

  20. Sainte Sandoz se la ramène encore au lieu d’aller tricoter dans son EMS
    Prend ta retraite et mêle toi de tes affaires !

    1. En quelques années, la presse s’est transformée. Le contenu s’est progressivement appauvri. Le journalisme d’investigation a disparu et les enquêtes approfondies avec. La presse est devenu un canal de distribution alimenté par des “grossistes”. De nombreux journaux ou magazines ont disparu. Beaucoup ont été rachetés et ainsi perdu leur indépendance.

      Le même contenu est copié-collé dans de multiples quotidiens. La diversité d’opinion a disparu. On croit parfois lire des anciennes gazettes d’entreprises.

      Si cette harmonisation du “penser correct” rassure un certain nombre de lecteurs qui n’aiment pas sortir de leur zone de confort, elle en inquiète d’autres qui s’interrogent sur l’avenir de nos sociétés. Certaines couleuvres sont devenues impossible à avaler et la presse est parfois si peu crédible qu’elle doit publier des “fact checker” pour tenter de garder le contrôle. Mais les gazettes d’entreprises n’ont jamais réussi à éliminer les “bruits des couloirs”.

      Le journalisme a suivi la même trajectoire que la recherche: on définit la conclusion puis on choisit les faits et comment les présenter pour atteindre la cible.

      Alors, le blog de Mme Sandoz, c’est parfois une bouffée d’air frais.

      Les commentaires sont certes souvent choquants et de qualité très variable. Mais, à condition de disposer d’une éducation qui permettre de faire le tri, il est possible d’y trouver une part de la vérité qui n’apparaît plus nulle part ailleurs.

      Bref, les affaires de Mme Sandoz sont aussi les nôtres et il est apprécié que des personnalités de son niveau (professeur de droit) acceptent d’offrir une partie de leur temps à la collectivité pour animer le débat démocratique.

      La richesse de votre commentaire méritait donc bien un peu d’attention.

  21. Il serait utile que les gens comme Ceilteach, Samuel, M. Tissot et tous ceux qui préfèrent se bercer d’illusions pour différentes raisons (…) prennent la peine de se renseigner sur la situation militaire réelle, telle qu’elle est sur le terrain:

    ttps://rumble.com/v17hbkr-bulletin-n86.-offensive-100-jours-aprs-bureaucratie-ue-vs-conomie-de-march-.html

    Je recommande cet observateur Xavier Moreau. Certes il est pro-russe et il ne s’en cache pas. Mais ses analyses sont factuelles au point de vue militaire.

    1. Xavier moreau la voix francophone de Moscou?? à voir ces prédictions il est aussi efficace que madame Irma! (ou Elisabeth Tessier!) une vaste escroquerie!
      c’est fou comme le front a changé en quelques semaines…

  22. Poutine consulte une voyante et lui demande:

    – Que va-t-il se passer dans un futur proche?
    – Je vois que tu roules dans une grande limousine à travers la foule. Les gens sont heureux, applaudissent et se serrent dans les bras…

    – Je leur fais signe?
    – Non, le cercueil est fermé!

  23. Malheureusement la Suisse a déjà abandonné son rôle de pays neutre et certains de nos voisins s’en étonnent presque. En conséquence, ce qui lui donnait dans le passé la possibilité de réunir les dirigeants de pays en guerre n’est plus d’actualité concernant ce conflit. D’autre part, le Président Macron qui essaie tant bien que mal de garder un contact avec M. Poutine est très critiqué dans son pays. Certains observateurs européens craignent que la France ne soit plus un partenaire crédible lorsque cette guerre sera terminée. Je suis tout à fait d’accord avec Madame Sandoz, il faudrait chercher l’apaisement. J’ajouterai que ceux qui ont tant vanté la dissuasion nucléaire dans le passé, doivent s’en mordre les doigts. Quelle grave erreur !

  24. Matière à penser:

    1) “Il suffit que 3,5% d’une population soit mobilisée pour qu’une lutte non violente renverse un gouvernement.”

    ww.bbc.com/future/article/20190513-it-only-takes-35-of-people-to-change-the-world
    ww.youtube.com/watch?v=YJSehRlU34w

    2) “La violence réduit les inégalités, enseigne l’histoire. Effondrement de l’Etat, épidémie catastrophique, grandes luttes sociales, révolution : depuis dix mille ans, seuls de tels événements ont conduit vers une société plus égalitaire, souligne dans une tribune au « Monde » l’historien américain Walter Scheidel.”

    ww.lemonde.fr/idees/article/2017/12/01/la-violence-reduit-les-inegalites-enseigne-l-histoire_5223171_3232.html

    3) “Pour triompher, le mal n’a besoin que de l’inaction des gens de bien.”
    Edmund Burke

  25. Monsieur Martin, en réponse à votre commentaire du 6 juin, 20h11.
    Je vous remercie et je comprends bien votre raisonnement ; c’est aussi un choix honorable.
    Pour ma part, je préfère soutenir l’idéologie occidentale des démocraties et des petites nations libres, même avec ses défauts.
    En effet, s’il n’y a pas de « crimes excusables », tout conflit armé génère une « comptabilité macabre », généralement partagée par les deux belligérants.
    Quant à la propagande de l’OTAN, elle ne va pas aussi loin que celle du Kremlin qui elle, est vraiment caricaturale.
    Ce qui est inacceptable, c’est qu’un grand pays envahisse son voisin, car ne nous voilons pas la face, la Russie ne voulait pas seulement sauver les Ukrainiens russophiles du Donbass mais surtout occuper toute l’Ukraine et y imposer son idéologie grand russe.
    Une Nouvelle Russie, ressuscitant à terme feu l’empire russe.

    1. @TISSOT

      Je ne vous comprend pas. Je ne comprends pas que vous souteniez ce que vous appelez “l’idéologie occidentale”. Pour moi cet occident n’est plus l’occident.

      Savez que si vous avez une fille âgée de 16 ans qui décide de devenir un homme en se faisant faire un pénis par chirurgie (on se demande d’ailleurs si un pénis fait de cette façon peut fonctionner, mais passons) elle a le droit d’exiger un traitement hormonal et vous n’avez aucun moyen de vous y opposer car les tribunaux vous donneront tort. Savez-vous que si elle veut poursuivre malgré votre opposition, elle aura le droit de procéder à l’opération chirurgicale et toutes sortes de soins qui vont vous coûter à vous, père, environ 100’000 francs ce qui peut vous faire perdre votre maison. Jusqu’à l’âge de 25 ans vous avez un devoir d’entretien et d’après “l’idéologie occidentale” qui n’est pas seulement une idéologie mais aussi un appareil législatif contraignant et une jurisprudence des tribunaux c’est à vous de payer des frais qui seront considéré comme absolument nécessaires à l’épanouissement de votre fille. Je ne parle pas en l’air, j’ai eu connaissance d’un cas actuel en Suisse romande. Tout ce que vous pourrez faire sera des procédures pour essayer de gagner du temps en espérant que votre fille retrouve sa raison et change d’avis. Mais si elle persiste, elle aura gain de cause en allant jusqu’à la cour européenne des droits de l’homme s’il le faut, et tous les organes de l’état lui faciliteront les choses, en lui avançant les frais de justice. etc., donc en plus des 100’000 francs vous aurez perdu des sommes énormes de frais de procédure. L’argument selon lequel ce genre de plaisanterie risque de vous mettre sur la paille ne sera pas jugé recevable, et ne comptera pas face au droit de votre fille à s’épanouir selon ce que vous appelez l’idéologie occidentale. La même idéologie occidentale d’ailleurs qui organise l’immigration de masse, et refuse d’appliquer les intitiatives qui demandent de la limiter, avec la conséquences que votre fille transgenre, en plus, risque fort de se faire trucider un jour par des musulmans fanatiques criant Allah Akhbar, quand les vrais Suisses chrétiens seront devenus une minorité en Suisse. L’idéologie occidentale favorise en même temps la destruction de la famille en enseignant les valeurs LGBT dès l’école enfantine, ce qui est la cause des très nombreuses demandes de changement de sexe alors qu’il y a seulememnt 20 ans, personne ne pensait à de telles aberrations. En même l’idéolgie occidentale favorise le remplacement de population en favorisant l’arrivée de musulmans fanatiques ce qui est cointradictoire avec la décadence morale et ce que l’on enseigne dans les écoles aux petits sur la théorie du genre. Et pourquoi cette idéologie occidentale aboutit-elle à de telles contradictions? Je vous le demande. Eh bien c’est très simple car l’idélologie occidentale a un but qui est la destruction totale de l’occident. Ouvrez donc les yeux cher M. Tissot et comprenez que l’idéologie occidentale c’est ce que je vous dis et c’est la raison pour laquelle le régime fantoche de Kiev a décidé d’imposer la gay pride à Kiev ce qui choque beaucoup la majorité ,de la population quoi est encore chrétienne. Votre attitude, et le fait que vous alliez jusqu’à soutenir le régime de Kiev, montre que vous êtes vous-même une victime de l’idéologie occidentale qui a réussi à vous embobinner à tel point que vous vous pronconcez contre les causes qui vous sont le plus chères. C’est effrayant car cela démontre la puissance de la manipulation et du viol des consciences. En effet, cela marche même avec un conservateur sincère comme vous. De la même façon l’idéologie occidentale peut mettre le malheur dans des familles paisibles en montant les enfants contre les parents tellement cette idféologie LGBT s’insinue dans les esprits des jeunes, à force de propagande massive. Vraiment, M Tissot, je ne vous comprends pas. Réveillez vous !

      1. “Idéologie occidentale” ?
        Je me suis mal exprimé, c’est plutôt de civilisation judéo chrétienne, de démocratie occidentale qu’il faudrait parler. Une démocratie ayant certes des défauts mais qui est le meilleur des systèmes pour nous les nations européennes.
        Savez- vous M. Martin qu’il est tout fait possible d’être chrétien, conservateur, fortement opposé à l’islam conquérant et à l’idéologie LGBT, woke et compagnie, certes issues de l’Occident mais instrumentalisée par le marxisme.
        Et cela en craignant, par dessus tout, les appétits revanchards de Poutine et l’expansion séculaire de l’empire russe.
        À l’exemple des peuples de l’Est européen comme les Polonais, et maintenant de la majorité des Ukrainiens.

        1. Je comprends très bien vos sentiments mais nous n’avons pas à nous mêler de ça car cela ne nous concerne pas.

          Concernant la “majorité des Ukrainiens”, comment pouvez-vous connaître leurs sentiments autrement que par ce que vous en dit la propagande pro OTAN style ARTE, propagande très bien faite et très subtile ?

          Je viens de lire un livre passionant relatant en détail l’évolution des esprits dans le pays de Vaud bernois au moment de la révolution vaudoise, de l’invasion française en 1798-1799, sous la République Hélvétique, l’Acte de Médiation puis la libération du territoire suisse en 1815. Il est très intéressant de voir que certains districts avaient certes accueilli les Français avec des arbres de la liberté, mais dans d’autres on a pris les armes contre eux par attachement aux Bernois (les Ormonts, Aigle). Il y avait des endroits où on n’avait pas d’opinion, on attendait de voir. En gros les pro Bernois avaient des sentiments plus passionés que les pro indépendance vaudoise, ou pro Français dont de nombreux se soumettaient au plus fort ou sans enthousiasme. Mais il y avait une minorité de révolutionnaires ardents bien sûr. Il y a eu tout un régiment de volontaires très bien armés et commandés par un colonel de Rovéréa qui s’est battu avec acharnement. Beaucoup de révolutionnaires ne l’étaient que par opportunisme.

          Au sein des familles on était partagés, comme dans certaines familles du Jura bernois aujourd’hui ou de Moutier. Il y a eu un moment où il y a eu une acceptation assez générale de la République Helvétique, mais cela a vite changé quand ladite République a fait savoir que les droitures féodales n’étaient pas abolies. Certains qui étaient patriotes et pour l’indépendance vaudoise ont changé d’avis, et sont devenus pro bernois. Et vice versa. Il y a eu des moments où on a eu l’impression que les Bernois pourraient revenir, et on s’est aperçu que leur retour serait accepté par beaucoup de gens. Les opinions peuvent basculer, parfois plusieurs fois de suite et chez le même individu, en fonction de son intérêt ou d’autres facteurs, qui changent aussi.

          Napoléon avait dit que le soleil se léverait l’ouest plutôt que Vaud ne revienne à Berne, mais c’était sa volonté et sa puissance a fait de cela une réalité. Finalement nous savons comment les choses ont tourné, c’est à dire que Vaud est resté indépendant, mais ceci est dû exclusivemnent à l’influence politique du Tsar Alexandre 1er qui avait été l’élève de César Frédéric de Laharpe, et de l’action son ministre des affaires étrangères Capo d’Istria, le Lavrov de l’époque qui avait un pouvoir énorme en Suisse en 1815. Ce qui vous rappelle que la Russie impériale tsariste avait aussi des bons côtés. Sans cela, Vaud serait redevenu bernois et je peux vous assurer que beaucoup de Vaudois s’en seraient accomodés. Ensuite Berne serait devenue démocratique de toute façon en 1848 et alors on aurait pu avoir aujourd’hui encore un grand canton bilingue de Berne incluant Vaud, tout comme le Valais est encore bilingue malgré que plusieurs fois les Bas Valaisans auraient bien voulu se libérer des Hauts Valaisans.

          D’autre part je vous rappelle que l’Alsace est un pays incontestablement germanique, qui a été rattaché très brutalement par Louis XIV en 1697, avec des méthodes plutôt plus dures que celles de Poutine actuellement dans le Donbass. Evidemment en trois siècles les Alsaciens ont fini par se faire à l’idée qu’ils étaient français. Il n’en reste pas moins que de 1870 à 1918 et de 1940 à 45 ils ont été de nouveau allemands et qu’un certain nombre d’entre eux ont aimé ça. Il y a beaucoup de témoignages qui indiquent que des foules en liesse accueillaient le Kaiser Guillaume II quand il honorait l’Alsace de sa présence. Bien entendu, au même moment il y avait des Français qui restaient chez eux et n’étaient pas heureux. Mais ce que je vous dis est pourtant vrai. Si l’Allemagne avait gagné la 1ère guerre mondiale, il n’y aurait pas eu de 2ème guerre mondiale et aujourd’hui l’Alsace serait allemande depuis 150 ans et elle aurait un autre sentiment national qu’elle ne l’a aujourd’hui.

          Pour l’Ukraine, je pense que la Russie peut tranquillement annexer toute la Novorossia, et la nouvelle souveraineté sera très bien acceptée. Beaucoup seront malheureux mais s’accomoderont de la nouvelle situation, surtout que les exactions des bataillons de repésailles n’ont pas laissé de bons souvenirs. Pour rien au monde ces populations ne voudraient que les Russes repartent, les abandonnant ainsi à des représailles indiscriminées de leurs bourreaux. Ce sera un peu différent dans la région de Kharkov, mais la partie centrale peut basculer à cause des bévues du gouvernement Zélensky qui commence à se mettre tout le monde à dos.

          Bien sûr la partie ouest Galicie et Volynie ne veut pas entendre parler des Russes, mais je ne pense pas que les Russes ont envie de l’occuper sauf si c’est absolument nécessaire à cause du fait que l'”Occident” refuse obstinément à une paix avec des cessions de territore et continue à vouloir transformer cette région en base offensive contre la Russie. Les sentiments peuvent basculer à un moment donné même dans cette région pour toutes sortes de raisons, par exemple si la Pologne tente d’occuper ces régions, ce qu’elle meurt d’envie de faire. La Pologne est encore plus détestée que la Russie dans cette partie de l’Ukraine. N’oubliez pas que ces gens ont accueilli la Wehrmacht vraiment avec des fleurs comme des libérateurs, mais ils ont complètement changé et sont devenus pro Russes quand ils ont compris que les nazis les considéraient comme des sous-hommes (Untermenschen) et voulaient en faire des esclaves des maîtres allemands qui auraient pris toutes les terres.

    2. Et puis je ne vois pas en quoi ça vous dérange si les Russes ont envie de reconstituer l’empire russe. L’empire des tsars était une grande et belle choses, malheureusement détruite dans le sang par des gens comme Zélensky en 1917. Et à vous qui êtes vaudois, je vous signale que beaucoup de gens comme vous ont trouvé un débouché dans ce grand empire. Sans remonter à Frédéric- César de Laharpe, précepteur du tsar Alexandre 1er, savez vous par exemple que le frère d’Edmond Gilliard, l’écrivain vaudois, avait été précepteur des enfants du dernier tsar Nicolas II ? Peut-être même que dans votre propre famille il y a eu des gens qui avaient trouvé une existence dans l’empire russe. Alors pouquoi le diaboliser ?

      Je ne suis pas du tout sûr que Poutine veuille reconstituer l’empire russe. C’est anachronique de dire ça. Peut-être qu’il veut retrouver une certaine grandeur russe et faire reculer l’offensive yankee qui étrangle son pays et tente de dissoudre sa civilisation comme elle n’a que trop réussi à dissoudre la nôtre. Ca c’est possible. Et comment ne pas lui donner raison là dessus?

      A part ça,,en tant que Suisses ce problème ne nous concerne absolument pas. Nous pouvons avoir des sympathies pour l’Ukraine, bien sûr. Mais la Suisse est neutre, ou du moins elle devrait le redevenir, et nous n’avons pas à nous immiscer dans ce conflit, et surtout pas y envoyer des armes.

      1. L’envie des Russes de reconstituer leur empire effraye beaucoup ses petits voisins, pour preuve, aucun ne se soumet spontanément à la Russie…
        Oui, beaucoup de Suisses sont aller faire carrière en Russie, de la simple gouvernante au percepteur des enfants du tsar Nicolas II en passant par des constructeurs et architectes tessinois.
        Pierre Gillard a suivi la famille Romanov dans son destin tragique et n’approuvait pas forcément l’impérialisme russe.
        Joseph Czapi, a écrit “Terre inhumaine”, en référence au destin tragique des Polonais en Russie mais aussi d’autres peuples soumis et déportés, tels les Ouzbeks et autres Kalmouks.
        Quant à parler du “régime sanguinaire de Kiev” qui serait noyauté par des milices nazies, issues des nationalistes ukrainiens des années 1940, et qui auraient subsisté jusqu’à nos jours grâce au soutien de la CIA, vous allez vraiment très loin dans votre interprétation de l’histoire.
        Le régime du Kremlin n’est il pas sanguinaire lui aussi ?
        N’y a-t-il pas de nazis en Russie, tel le groupe Wagner ?

        1. Je vous ai répondu en détail plus haut, j’espère que vous lirez attentivement mes réflexions.

        2. Je ne vois pas comment on peut élever affectueusement et avec dévouement les enfants d’une famille royale, en faisant partie de la famille, et en traversant les épreuves terribles de cette famille, sans avoir au moins une certaine acceptation du régime politique et finalement un attachement à ces “despotes” qui étaient moins inhumains que ceux qui leur ont succédé.

          Mais c’est vrai que les Tsars russes n’hésitaient pas à choisir des précepteurs qui étaient républicains, comme l’état F.-C. de Laharpe. Cela prouve plutôt un certain esprit de tolérance chez ces autocrates.

          Si ce Pierre Gilliard abhorrait le tsarisme, aurait-il accepté d’être payé par ce régime?

          Les choses sont plus subtiles que vous ne les voyez M. Tissot. Je trouve que vous gobez trop facilement certains clichés.

          1. J’apprécie vos éléments d’histoire que je connais en partie ; j’ai lu des dizaines d’ouvrages sur l’Est européen et j’ai été et suis encore abonné à beaucoup de revues d’histoire de diverses tendances.
            Concernant Pierre Gilliard, il n’abhorrait certes pas le tsarisme et il aimait la famille Romanov, mais je pense que comme Vaudois issu d’une famille déjà bien habituée à la démocratie, Pierre Gillard était surtout loyal à la famille impériale tout en n’approuvant pas forcément le régime tsariste. C’est une question à étudier… et il nous faudrait relire “Précepteur des Romanov” de Daniel Girardin.

      2. “Et puis je ne vois pas en quoi ça vous dérange si les Russes ont envie de reconstituer l’empire russe.”

        De quels Russes et de quel empire parlez-vous? Croyez-vous que les dizaines de milliers de Russes, souvent l’élite du pays, qui ont fui le régime totalitaire de Poutine depuis le 24 février dernier, ont envie de vivre dans son “empire”? Et à quelle réalité historique pensez-vous que son rêve d’empire, dont il fait une véritable fixation, corresponde? Sa vision d’une “Russie unie” composée de la Sainte Trinité Grande Russie, Petite Russie (nom donné à l’Ukraine sous l’empire russe et rejeté aujourd’hui par l’immense majorité des Ukrainiens) et Bielorussie n’existe que dans son imagination. Elle est contestée à leur quasi unanimité par les historiens.

        De l’empire des tsars, il a repris le pire – la surveillance et le contrôle, l’état policier et la censure, le militarisme et l’expansionnisme impérialiste -, tout en ignorant les apports d’un Pierre le Grand, qu’il vénérait à ses débuts mais dont il se détourne depuis qu’il l’associe à l’empire occidental du Mal, comme si Pierre le Grand avait été un promoteur des LGBT et du capitalisme sauvage avant la lettre.

        Poutine, qui conserve dans son bureau un portrait de Nicolas 1er, admire maintenant le dernier autocrate dont la politique expansionniste a pourtant conduit au désastre de la guerre de Crimée, qui avait déjà l’Ukraine pour théâtre, et reste muet sur les trois autres grands règnes russes, ceux d’Elisabeth, de Catherine la Grande et d’Alexandre 1er, les souverains qui, avec Pierre 1er, ont fait de la Russie une grand puissance mondiale – et que Poutine, habile tacticien mais piètre stratège a isolé en trois mois du reste du monde et l’a fait reculer de deux siècles, tout en la discréditant pour des décennies.

        Il est vrai que le Rambo russe est plus doué pour les concours de judo et même de sports ultra-violents que pour ceux d’histoire et de philosophie, comme l’a relevé Marie-Hélène Miauton dans une de ses récentes chroniques au “Temps”.

        Et vous, qu’en pensez-vous?

        1. Je n’en pense rien. Je ne pense pas que Poutine représente la Sainte Russie, mais je pense que la Russie est une grande puissance et qu’elle a des intérêts vitaux dont il fallait tenir compte. L’OTAN, rampant devant le parti de la guerre à Washington, a délibérement menacé le coeur des intérêts vitaux russes. On a le résultat de cette politique arrogante, désastreuse et folle contre laquelle George F. Kennan et James Baker, hommes d’états lucides, avaient pourtant solennellement mis en garde.

          1. Vous rappelez à juste titre les positions de George F. Kennan, en particulier son opposition à l’extension de l’OTAN à l’Est. A un journaliste du “New York Times” qui lui demandait ce qu’il en pensait, il répondait en 1998:

            “Je pense que c’est le début d’une nouvelle guerre froide. Je pense que les Russes vont graduellement réagir de manière hostile et que cela va affecter leurs politiques. Je pense que c’est une erreur tragique. […] Cette expansion ferait se retourner les Pères fondateurs dans leurs tombes. […] Notre différend pendant la guerre froide nous opposait au régime communiste soviétique. Et maintenant nous tournons le dos au peuple même qui a fait la plus grande révolution de l’histoire sans effusion de sang pour mettre fin à ce régime soviétique”.

            Pendant son séjour à Moscou comme chef de la mission américaine, de 1944 à 1946, il a proposé à son gouvernement ce qui deviendra la base de sa doctrine du “containement” dans ses relations avec l’union soviétique. Sa critique est sévère : il signale l’attitude névrotique du Kremlin et son sentiment d’insécurité permanent. Il fait état de ce qui constitue selon lui l’idéologie rigide du communisme et son désir d’expansionnisme. Il propose donc de renforcer les institutions de sorte que le gouvernement américain soit moins vulnérable aux attaques de l’Union soviétique (Georges-Henri Soutou, “La Guerre de cinquante ans. Les relations Est-Ouest 1943-1990”, Fayard 2001, p. 150).

            Dans un article qu’il publie en 1947 dans la revue “Foreign Affairs”, Kennan développe ses idées en écrivant que le pouvoir soviétique est “insensible à la logique de la raison, et très sensible à la logique de la force. Pour cette raison, il peut facilement se retirer – et le fait généralement lorsqu’une forte résistance est rencontrée à tout moment”.

            Ce que nous voyons aujourd’hui ne confirme-t-il pas ses propos visionnaires? Ne croirait-on pas déjà y lire, comme par transparence, l’idéologie actuelle du Kremlin et la permanence de certains “fondamentaux” du communisme?

            Merci pour ce salutaire et intéressant rappel.

            Cordialement,

            L. R.

          2. Merci cher L. R. c’est bien ça. Mais voyez vous, George F. Kennan était un grand homme d’état et diplomate, tandis que les minus qui ont été au pouvoir par la suite comme Bill Clinton, George W. Bush, Barak Obama, Hillary Clinton, Victoria Nuland et son mari Bob Kagan, Jo Biden et Anthony Blinken-Pisar, ainsi que des personnages carrément louches mais très influents que je préfère ne pas citer nommément comme B. B. qui actuellement souffle à l’oreille du conseil fédéral pour le pousser à bazarder complètement la neutralité et durcir les sanctions contre la Russie) tous ces gens sont des irresponsables et des dangereux va-t-en guerre fanatiques, qui ont tout fait pour encercler la Russie tout à fait inutilement, la menacer dans ses intérêts vitaux, refuser le dialogue avec elle, refuser de lui donner la moindre garantie de sécurité qu’elle demandait, et ainsi ils l’ont contrainte à faire usage de la force pour éloigner la menace de leurs frontières.

            S’il y a une troisième guerre mondiale ce sont tous ces minus qui en porteront la responsabvilité première.

            George F. Kennan doit se retourner dans sa tombe.

      3. “Je ne suis pas du tout sûr que Poutine veuille reconstituer l’empire russe” Comme vous Martin, je ne suis pas sûre non plus. Je pense que c’est avant tout une question géopolitique : l’accès aux mers chaudes , via la Méditerranée qui conduit quasiment sur toute la planète (Vers l’Atlantique par Gibraltar, vers la mer Rouge par Suez, puis l’Océan indien. Et l’on sait que le développement, les échanges économiques, culturels, scientifiques à travers le monde , se font essentiellement par mer. On sait que “la Grèce Antique, puis l’Europe moderne ont été les deux “miracles scientifiques et culturels sans équivalent dans le monde”(*) et ce , grâce à la Méditerranée, au découpage de ses côtes.; ce que David Cosendey (*) appelle la Thalassographie (Lire Fernand Braudel “Les mémoires de la Méditerranée” et son “élève” , David Cosandey “Le secret de l’Occident” (*).
        Oui, Poutine veut une Russie forte, qui joue dans la cour des grands, et pour ce faire ,il a besoin , à mon humble avis , du passage vers la Méditerranée, tant il est vrai que l’Est de l’Europe, et tout particulièrement la Russie, “est engoncé dans ses immensités terriennes qui freinent les échanges commerciaux ainsi que les déplacements de marchands, de savants, d’artisans “… ce qui m’amène à penser que la pauvreté des pays africains vient très certainement de ce problème:: des terres immenses loin des mers, et de plus , des côtes abruptes qui ne facilitent pas l’accostage ni la création de ports, voire même la p^che….
        Pour en revenir à Poutine, pour avoir l’accès à la Méditerranée, il n’a pas besoin d’envahir toute l’Ukraine.. juste la maîtrise du passage. IL suffirait peut-être d’une bonne explication sur ce sujet entre les deux parties belligérantes pour arrêter le guerre…
        On me dira que la Russie a “l’ouverture” sur la Baltique.. mais une mer quasi fermée, sans de vrais débouchés sur le monde comme l’est la Méditerranée..

        1. “On me dira que la Russie a “l’ouverture” sur la Baltique.. mais une mer quasi fermée, sans de vrais débouchés sur le monde comme l’est la Méditerranée..”

          Sauf erreur de ma part, à son plus étroit passage, à hauteur du Belt entre la baie de Kiel, le Kattegat et le Skagerrak par lesquels la mer Baltique communique avec la mer du Nord, les côtes sont séparées par au moins 20 à 50 kilomètres. En comparaison, au détroit de Gibraltar elles ne le sont que de 14.

          Pour avoir traversé (après pas mal d’autres mers et trois océans) la mer du Nord et la Baltique, de Hull (Grande-Bretagne) à Helsinki à bord d’un des cargos les plus modernes d’Europe du Nord, je peux vous assurer que le trafic y est tout sauf celui d’une mer fermée.

          Est-ce un hasard si Pierre le Grand a choisi le golfe de Finlande pour y construire sa capitale, qu’il voulait ouverte sur le monde et dont l’idée lui a été suggérée par un… genevois, François Le Fort, dont il a fait son plus proche et fidèle conseiller?

          Paradoxe des paradoxes, la Russie de Poutine, qui a pris l’Occident en grippe, et d’abord Saint-Pétersbourg fêtent aujourd’hui le 350ème anniversaire de Pierre le Grand, qui a ouvert cette même Russie au monde.

          Ce qui se passe dans la tête du tsar des oligarques, qui n’en est pas à une contradiction près? Comprenne qui pourra. Le sait-il d’ailleurs lui-même?

        2. Marie France,
          Je crois que Poutine a pris la résolution de cesser de rêver d’une Europe indépendante et souveraine qui n’avait fair que lui faire comprendre qu’il n’est pas de la famille. Alors Poutine a raison de regarder ailleurs. Qu’est ce que cette Europe qui se saborde et se suicide dans la dévotion dà l’OTAN et des USA? C’est une religion improductive.
          Je n’ai pas encore constaté que les USA veuille nous faire du bien. Si c’était le cas, on n’aurait pas eu toutes ces guerres dont nos gouvernements ont participé avec notre argent et dont ils ne retirent que des inconvénients et zéro débouché.
          Poutine a compris que l’Occident est en train de couler avec son idéologie de puissance fantasmée et de sa monnaie électronique et virtuelle. Les GAFAM ont bien travaillé à le piéger. Quand tout aura été contrôlé et confisqué en Europe, nous n’aurons plus qu’à mendier auprès de ceux qui nous ont fait faire le boulot.
          Pendant ce temps, le grand monde non européen s’organise sans nous. Ces nations, petites et grandes, ont raison de ne pas miser sur un cheval dans un tel état d’impotence. De plus, ils disposent de matériels et de richesses naturelles qui leur permettent, une fois pour toute, de dire Adieu au joug occidental. Poutine fait partie de ce monde et il a raison d’y être actif et d’y jouer un rôle moteur pour son pays et pour toute la communauté eurasienne, proche-orientale, latino et asiatique. Aux imbus, laissons les boire leur tasse.

          C’est plus loin, au-dessus de l’écran de feu qu’il faut regarder.

          ttps://les7duquebec.net/archives/273437

  26. Je souscris totalement aux propos de Mme Sandoz. La question que je me pose est de savoir s’il s’agit ici d’une « première « , comprenez le Conseil Fédéral a-t-il déjà, par le passé, été soumis à une telle pression dans d’autres contextes belliqueux (Yémen, Irak, Afghanistan, Libye, par ex.) ?

    À mon humble avis, le CF fait preuve de grande sagesse en ne permettant pas l’ouverture d’une boîte de Pandore! La Suisse, dépositaire des Conventions de Genève, qui abrite le Siège de l’ONU (entre autres), a, me semble-t-il, certainement d’autres leviers à actionner pour obtenir des négociations de PAIX et mettre un terme aux souffrances de TOUTES les victimes de ce conflit.

  27. Matière à penser:

    1) “Il suffit que 3,5% d’une population soit mobilisée pour qu’une lutte non violente renverse un gouvernement.”

    ww.bbc.com/future/article/20190513-it-only-takes-35-of-people-to-change-the-world
    ww.youtube.com/watch?v=YJSehRlU34w

    2) “La violence réduit les inégalités, enseigne l’histoire. Effondrement de l’Etat, épidémie catastrophique, grandes luttes sociales, révolution : depuis dix mille ans, seuls de tels événements ont conduit vers une société plus égalitaire, souligne dans une tribune au « Monde » l’historien américain Walter Scheidel.”

    ww.lemonde.fr/idees/article/2017/12/01/la-violence-reduit-les-inegalites-enseigne-l-histoire_5223171_3232.html

    3) “Pour triompher, le mal n’a besoin que de l’inaction des gens de bien.”
    Edmund Burke

  28. Voici un peu de Niouzes un peu différentes.
    ttp://billets-du-temps-perdu.blogspot.com/2022/06/poutine-la-presse-russe-mise-au-point.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email
    Allons aux champs cultiver du blé au lieu des armes.

    1. Madame, je ne connaissais pas ce blog, mais il ne déçoit pas qui veut voir ce dont le Net est capable !

      La terre est plate disent certains aux USA…..et ils en sont convaincus !

      Je vais sûrement bientôt lire que Poutine est un humaniste, contrarié par un Occident oppresseur…..

      1. “La terre est plate disent certains aux USA…..et ils en sont convaincus ! ”
        Vous avez lu ça sur le Net ?..et vous le croyez ? Faut pas croire tout ce qui se dit sur le Net !!!

        1. Avec tout le respect que je vous dois Madame, je crains que vous n’ayez point saisi le contenu sous-jacent de mon propos…bref, le second degré.

          Mon ironie critique devait être mal servie par mes mots.

          Et bien sûr, les platistes américains sont consternants et affligeants, je vous rejoins tout à fait.

  29. Un autre point de vue [chinois] sur la guerre en Ukraine.
    Extrait d’un entretien d’Asahi Shimbun, quotidien japonais, avec l’historien chinois Ge Zhaoguang :

    Asahi Shimbun : M. Poutine s’appuie sur l’histoire de la Russie depuis l’époque impériale pour justifier l’invasion de l’Ukraine. C’est un raisonnement surprenant.
    Ge Zhaoguang : En tant qu’historien, ce que je peux dire sur l’actualité est limité, mais l’argument du président russe, qui prétend reprendre ce qui a été perdu, est irrecevable, même pour nous les Chinois. Si l’on suit la logique de M. Poutine, Vladivostok et Sakhaline [aujourd’hui dans l’Extrême-Orient russe], qui selon la position chinoise appartenaient à la dynastie Quing, devraient être rendus à la Chine [celle-ci se les est vu arracher respectivement en 1858 et 1860]. Il nous faut bien comprendre que la conscience territoriale du passé impérial et le territoire d’un État souverain moderne sont deux choses totalement différentes.

    Asahi Shimbun : M. Poutine entretiendrait l’image de l’Empire russe ?
    Ge Zhaoguang : Il nourrit probablement un « rêve de grande Russie » qui s’étendrait à travers l’Eurasie. Pour lui, les pays devenus indépendants après l’effondrement de l’Union soviétique [en 1991] sont tributaires de la Russie, et des dizaines de millions de compatriotes russes vivent au-delà de ses frontières. J’ai vu dans un reportage télévisé M. Poutine déclarer : « La Russie n’a pas de frontières. » Cela illustre le peu de cas qu’il fait de la souveraineté des États modernes et explique, je pense, sa décision d’envahir l’Ukraine. Sa conception s’apparente à celle d’un souverain impérial. À mon sens, le souvenir de l’Empire russe est à l’origine du problème.

    Asahi Shimbun : Pourrait-on établir un parallèle entre la Russie et la Chine ?
    Ge Zhaoguang : Masashi Haneda, professeur émérite à l’université de Tokyo, explique qu’après la Première Guerre mondiale et la chute de des empires traditionnels seules la Russie et la Chine ont conservé un vaste territoire et des groupes de population complexes correspondant à peu près à leurs anciens empires. Outre leur diversité ethnique et l’étendue de leur territoire, les deux pays partagent une autre similitude : un groupe ethnique – russe dans un cas, han dans l’autre – y occupe une place ultra dominante [la Chine se reconnaît 56 nationalités, les Han comptant au recensement de 2020 pour 91 % de la population].

    1. ” Si l’on suit la logique de M. Poutine, Vladivostok et Sakhaline [aujourd’hui dans l’Extrême-Orient russe], qui selon la position chinoise appartenaient à la dynastie Quing, devraient être rendus à la Chine [celle-ci se les est vu arracher respectivement en 1858 et 1860]. ”

      Remarque très juste de la part de cet historien. En effet, quand les navigateurs russes sont arrivés dans la région de la baie de Pierre le Grand, sur la côte du Primorsky Kraï ou a été construit l’actuel port de Vladivostok, jusqu’à 1858 il n’y ont rencontré que quelques indigènes parlant chinois. Pour s’orienter, ils ne disposaient que de cartes de la péninsule coréenne, où les rares noms en coréen qui figuraient sur ces cartes étaient des noms propres, écrits en caractères chinois. Les Russes savaient que le peuple du Matin Calme parlait coréen mais lisait et écrivait la langue de Confucius. La prononciation coréenne leur était déjà assez mal connue. La prononciation chinoise était, pensaient-ils, plus intelligible. Mais comme ils devaient se référer aux cartes de l’amirauté japonaise, la confusion devenait totale. En effet, les cartographes japonais n’employaient alors que la lecture sino-japonaise, compliquée par de nombreuses homonymies. Impossible, ou presque, pour les marins russes de citer chaque nom dan les trois prononciations. Pour inconséquent que cela puisse paraître, les cartes russes s’alignaient sur l’emploi des appellations japonaises – ce qui n’allait pas sans compliquer la tâche des équipages, qui devaient se repérer sur ces côtes.

      Si Poutine, obsédé par son fantasme de “Grande Russie”, était conséquent avec lui-même, ne devrait-il pas aussi restituer les noms des marins et explorateurs russes qui ont laissé leurs noms sur les côtes qu’ils ont découvertes au cours de leurs expéditions
      en mer de Chine et du Japon au XIXe siècle? Certains de ces noms de marins russes, qui ont fait les relevés topographiques des côtes et baies du Primorski Kraï et de la côte ouest de l’Amérique du Nord, alors possession russe, entre 1855 et 1863, figurent encore sur d’anciennes cartes d’amirauté, y compris anglaises et françaises, mais ont disparu des cartes contemporaines. N’est-ce pas une preuve de plus que Poutine fait de la réalité historique ce qui lui plaît?

    2. Pas sûr que cet historien chinois reflète exactement la pensée dominante profonde de l’état chinois. Pour le moment oui: la Chine a signé un traité avec la Russie dans lequel elle reconnaît la souveraineté russe sur la Sibérie, qui est un territoire volé par la Russie au XIXe siècle. Pour le moment la Chine n’a aucun intérêt à remettre en question ce traité car elle a des intérêts communs avec la Russie étant donné que les deux ont le même ennemi: ce monde pseudo “occidental” décadent, impérialiste, arrogant, donneur de leçons, alors qu’il n’a aucune autorité morale quelconque, qu’il est sans scrupules, inhumain, criminel, qu’il prétend dicter sa loi aux autres en violant toute légalité internationale et en déversant des pluies de bombes sur l’Irak, la Serbie, la Libye, etc. Ni la Chine ni la Russie ne sont aussi barbares que l’occident yankee dans la capacité à anihiler froidement les populations civiles au moyen de bombardements indifférenciés frappant des millions de civils innocents. Ni la Chine ni la Russie ne sont toxiques comme l'”occident” dans la destruction des bases élémentaires de la vie civilisée (valeurs familiales). Comme l’occident arrogant prétend encercler la Chine et la Russie, il est normal que ces deux puissances se rapprochent: interest makes strange bed fellows. L’ennemi de mon ennemi est mon ami. On a poussé la Russie dans les bras de la Chine en l’encerclant et en ne lui donnant aucune porte de sortie. Par conséquent l'”occident” a causé lui-même ce désastre d’une Russie qui lui tourne le dos. Tant pis pour l’occident qui n’a que ce qu’il mérite. Mais profondément la Chine et la Russie ne sont pas des amis. Pensez-vous que dans 50 ou 100 ans, quand la démographie sibérienne sera composée de 80% de Chinois ethniques, la question ne se reposera pas? Bien sûr que si. Pour le moment, ce qui intéresse la Chine c’est de reprendre Taïwan, qu’elle considère comme une province. C’est vrai qu’il y a une différence entre Taïwan et la Sibérie, ou les îles Sakhaline, c’est que jamais la Chine n’a reconnu la souveraineté de Taïwan, il n’y a jamais eu de traité reconnaissant l’indépendance de Taïwan, et tous les pays du monde reconnaissent que Taïwan fait partie de la Chine, quoique les USA prétendent avoir le droit d’intervenir militairement – de quel droit? – si la Chine décidait d’exercer son droit de reprendre le contrôle complet de ce territoire qui lui appartient. C’est vrai que la Russie avait aussi reconnu la souveraineté de l’Ukraine. Mais les choses changent. Depuis lors l’Ukraine a reçu un régime fantoche imposé par une ingérence étrangère sous forme de coup d’état (Maïdan) et ce régime fantoche s’est vu chargé de provoquer un conflit avec la Russie et de vaincre dans ce conflit, comme condition à son accession ultérieure à l’alliance hyper agressive qu’est l’OTAN. La Russie a jugé que dans ces conditions la reconnaissance de la souveraineté ukrainienne était caduque. Changement de circonstances, clausula rebus sic stantibus. L’Ukraine, devenant une menace existentielle pour la Russie, devait être matée. La Russie a compris que c’étaient les USA qui lui faisaient une guerre par proxy et Poutine sait que quand la bagarre est inévitable il faut frapper le premier. Ainsi l’agression antirusse a été prévenue, et la Russie est en train d’obtenir une victoire militaire contre les USA qui perdront leur prestige de gendarmes du monde, et ce sera un bon débarras. Cela permettra à la Russie de rattacher des territoires historiquement russes qui n’ont jamais souhaité devenir ukrainiens. Tous ces calculs de politique de puissance peuvent choquer un démocrate suisse de 2022, biberonné dans les illusions onusiennes. Mais cela remet les pendules àl’heure en montrant que ce qu’on nous a dit depuis, en gros, Pierre Graber, sur l’ONU et la paix dans le monde, n’a jamais été qu’un tissu de mensonges et d’illusions. Jamais les USA ne se sont soumis aux règles de l’ONU. Les USA sont encore moins regardants que la Russie dans le respect des règles internationales. Nous n’avons pas à nous mêler de ça. Ce qui se déroule en ce moment est une épreuve de force, un bras de fer entre deux grandes puissances dans lequel l’agresseur n’est pas celui que l’on dit. L’OTAN sera vaincue en Ukraine. C’est certain. Nous n’avons pas à nous prononcer là dessus, ni même à avoir une opinion, en tant qu’état s’entend, car en tant qu’individu chacun peut avoir son opinion. Il est déplorable que nos diplomates aillent se monter le cou au conseil de sécurité de l’ONU où ils n’ont rien à faire et où il est impossible à un état neutre de siéger. Ca suffit cette grenouille qui essaie de se faire plus grosse que le boeuf. C’est ridicule et c’est honteux. Le jour viendra, nous ne savons pas exactement quand, où la Chine reprendra Taïwan. Là non plus nous n’aurons rien à dire, même si nous siégeons ce jour là au conseil de sécurité. Le représentant suisse s’abstiendra. Mais déjà de s’abstenir c’est trop. Il ne devrait même pas être là pour n’avoir ni à se prononcer ni à s’abstenir. Cela ne nous regarde pas. Il faudra prendre acte de la nouvelle situation. De toute façon, si les USA croient qu’ils peuvent l’empêcher, ils se trompent. Ils peuvent seulement déclencher une guerre avec la Chine, qui fera beaucoup de morts, et ils la perdront. Voilà tout. Donc, eux aussi ils feraient bien d’accepter qu’ils n’ont rien à dire dans cette affaire, pas plus que la Chine n’a à s’ingérer dans les relations entre les USA et leur arrière cour. Quand reviendra-t-on donc enfin à une politique sobre qui économise les vies humaines et les souffrances, en se fondant sur les réalités et non sur l’idéologie? A force de vouloir imposer la démocratie à coup de bombes, on ne cause que le malheur.

      1. Pourquoi rester en Suisse et ne pas prendre passeport russe, vivre en Russie , puisqu’il semblerait que pour vous, elle représente la ” moins mauvaise des armées” , le moins illégitime des choix ?

        Votre “neutralité” me questionne ?…..un peu partiale pour être nommée ainsi peut-être ?

        Il est rare d’avoir de bonnes solutions…..il faut alors opter pour la moins mauvaise….
        Mais Poutine vainqueur serait-il la moins mauvaise des solutions ?

        1. @SYLVAIN

          Les médias nous ont menti depuis des mois sur cette affaire d’Ukraine. Ayez donc un peu d’esprit critique. Si vous souhaitez connaître la réalité factuelle, débranchez donc votre téléviseur et allez consulter des sources qui disent la vérité:

          ttps://odysee.com/@STRATPOL:0/bulletin-n%C2%B087.-arm%C3%A9e-russe-vs-prise:c

          Si le lien ne fonctionne pas, entrez donc ceci sur Google:

          “Bulletin N°87. Armée russe vs prise d’otages de masse, fête de la Russie, Vladimir le Grand.12.06.22”

          Vous pouvez trouver ce bulletin sur youtube aussi, mais, mais il vaut mieux le voir sur odysee ou rumble car chacun sait que très souvent la vérité est censurée sur youtube.

          Evidemment si vous préférez rester dans la bulle de ce monde factice créé par la propagande, c’est votre choix. Vous risquez d’avoir beaucoup de déceptions au fur et à mesure que les mensonges seront démentis par le réel.

  30. Les gouvernements sont de plus en plus souvent conseillés par des experts. Roland Gori, professeur en France, a créé une vidéo extrêmement drôle de 2 minutes pour nous expliquer comment travaillent les experts actuels. Voilà le lien : ttps://saveflix.fr/q?id=561019

    Ce professeur a écrit plus de 20 livres. Voilà une vidéo expliquant le contenu de son livre « La fabrique des servitudes» publié en janvier 2022 : ttps://www.youtube.com/watch?v=IeUnHQE9u_g

  31. Pour tous ceux qui sont un peu englués dans le cirage de la propagande et qui prennent des vessies pour des lanternes, je leur conseille de visionner cette vidéo:

    ttps://www.youtube.com/watch?v=suUgfzhlZj0

    si le lien internet ne fonctionne pas, mettre ceci dans google svp

    “REDESCENTE SUR TERRE 3.6.2022 — Le briefing avec Slobodan Despot”

    1. Slobodan Despot est-il un intervenant pouvant prétendre à être une référence d’impartialité ?

      L’ensemble de son “œuvre” est parfois ( souvent) déconcertant …

      1. @SYLVAIN

        Attention au réflexe de Pavlov: Slobodan Despot n’est pas apprécié par les dictateurs de l’opinion obligatoire mondialiste, provax, etc., etc. Donc je ferme mes oreilles à ce que dit Slobodan Despot, et je me contente de ce qu’on dit dans les grands médias, car je ne veux pas penser par moi-même, je ne veux pas d’ennuis, je courbe l’échine devant la pensée unique…..

        Slobodan Despot est un écrivain connu, qui publie des romans excellents aux éditions Gallimard. Il a beaucoup de talent. Il a été le bras droit de M. Vladimir Dimitrijevic, fondateur des éditions de l’Âge d’Homme. Il fait honneur à notre pays. Il a aussi été un conseiller politique du conseiller d’état Freysinger. Rien de répréhensible là-dedans.

        Soyez donc un homme libre, cher Sylvain, ne laissez pas la propagande vous dicter vos sources d’information. Si une information est vraie, il faut l’écouter, même si la personne qui donne cette information est mal vue par les tyrans de la pensée unique.

        1. Rationaliste, votre sollicitude à mon endroit pour que je sois homme libre et d’esprit critique m’interpelle…

          Peut-être ne suis-je pas dans la capacité de penser par moi-même, qualité dont vous semblez être naturellement doté ?

          Soyez certain que je culpabilise ce soir d’être sous la coupe des ” tyrans de la pensée unique.”… votre leçon de clairvoyance tout en nuance me remet à ma place d’homme ayant abdiqué sa liberté.

          Merci à vous, mon cher Rationaliste, je vous promets de tenter d’être au moins un centîème de fois aussi vigilant que vous !

          1. @SYLVAIN

            Mais oui, tirez vous en par une pirouette… Pourtant tout le monde a compris ce que je voulais dire et Marie France a même manifesté son approbation.

            Je trouve idiot de tenter de déconsidérer un intervenant du débat public (en l’occurence Slobodan Despot) sans examiner ses arguments, au seul prétexte qu’il n’appartient pas à la doxa, ce que vous exprimez par la phrase: “L’ensemble de son “œuvre” est parfois (souvent) déconcertant”….
            Votre raisonnement consiste à dire :

            “j’ai raison car j’ai raison et ceux qui ne pensent pas comme moi ont tort, parce qu’ils ont tort, et on n’a pas à examiner leurs arguments parce qu’ils sont “déconcertants”.

            En somme tout ce qui est mal pensant selon la doxa doit être écarté, car “déconcertant”. Incroyable !

            Ce n’est pas avec cette mentalité qu’un débat d’idées libre peut exister et doit être mené. Par définition tout débat digne de ce nom doit être “déconcertant”, sinon ce n’est pas la peine.

        2. Donc pour vous, Rationaliste, seules les sources d’information pro russes sont véridiques, les autres, et mêmes les faits, étant de la propagande mensongère, issue de la pensée unique…
          Pourtant, être “un homme libre”, n’est-ce pas chercher à faire la part des choses entre deux propagandes, dont l’une provient d’un régime autoritaire ayant toujours utilisé le mensonge, cela, à part la parenthèse démocratique des années 1990, depuis l’avènement du système communiste.
          Poutine se voyant l’héritier de feu l’empire soviétique de Staline, quel programme !

          1. On peut affirmer que les médias pro OTAN ont menti de A à Z depuis le début, et le preuve en est qu’ils ont tous affirmé pendant des mois que l’Ukraine allait gagner cette guerre, alors que les experts sérieux comme Xavier Moreau savaient que la guerre a été perdue par l’Ukraine dès la première semaine et ensuite ce n’était plus qu’une question de temps. A partir de là on ne peut plus faire aucune confiance à des menteurs qui nous prennent pour des imbéciles.

            En fait le discours des médias dominants chez nous était un discours moral et non un discours de vérité ni même de réalité. Il consistait à dire que (moralement) la Russie ne doit pas gagner, car moralement la Russie c’est le mal.

            Le fait que nous soyons, ou plutôt vous soyez, par principe plus enclin à faire confiance à des sources qui vous paraissent porteuses d’un esprit démocratique, me laisse songeur. De quelle démocratie s’agit-il ? Une démocratie imposée par des tapis de bombes et des massacres de populations civiles, des dévastations sans nom. Je ne vois pas où est l’esprit démocratique. Pour moi faire par principe confiance à une certaine presse en fonction de son idéologie est un biais dû à des raisons sentimentales qui empêchent de voir les réalités. Cela vous conduit rapidement à ne plus avoir un jugement lucide : à accepter les horreurs quand elles sont commises par le camp du “bien”. Je trouve cela inexcusable.

            Cette vue biaisée vous conduit vous-même à commettre des fautes morales. Comment se fait-il que vous approuviez les exactions d’une armée qui se sert des populations civiles comme boucliers humains ? Est-ce que des principes moraux démocratiques proclamés, donnent le droit de se comporter comme des barbares.

            Cela prouve que pour les troupes ukrainiennes sous commandement nazi, les populations de l’est du pays ne sont pas de la même race qu’eux. Ce sont réellement des infrahumains qu’on a le droit de traiter en esclaves. Ce sont des sous-hommes (untermenschen) dont on a le droit de faire boucherie. Où est la démocratie là dedans? Même si on nous dit qu’il ne faut pas exagérer l’importance de l’élément nazi dans cette armée, c’est en tous cas en pratique l’idéologie nazie qui se manifeste là.

            Ces exactions détruisent totalement la prétention du pouvoir ukrainien à défendre une nation ukrainienne pour tous les Ukrainiens. Comment peut-on se dire patriotes si l’on se permet de se servir d’une partie de sa propre population comme de sous-hommes que l’armée soit disant nationale a le droit d’exterminer et de prendre comme otages et boucliers humains. En fait il s’agit d’une armée de nettoyage ethnique qui cherche à exterminer une portion de la population, comme si les Suisses allemands voulaient liquider la Romandie.

            Je regrette : il y a surement quelques exactions du côté russe, mais dans l’ensemble ce sont des militaires qui se comportent de manière civilisé, dure mais civilisée. En face ce sont des brutes sanguinaires. Ces gens n’ont aucune excuse et il est affligeant que vous leur trouviez des justifications

          2. Personnellement ça ne m’intéresse pas un régime qui se dit démocratique et qui extermine une partie de son peuple. Je préfère un régime non démocratique mais qui ne fait pas ces choses.

  32. “mais dans l’ensemble ce sont des militaires qui se comportent de manière civilisé, dure mais civilisée.”
    On sent en vous le guerrier d’expérience qui est allé jauger sur place de la situation.

    RATIONALISTE ( en majuscule, excusez du peu ), vous serait-il possible de nous offrir le plaisir de rédiger votre prochain avis en russe cette fois-ci ?
    C’est une langue que vous devez maîtriser ou que vous aurez à cœur de maîtriser sous peu. L’on peut raisonnablement l’imaginer.

    Plus sérieusement….
    La démocratie est un concept de vie dont on mesure l’importance capitale si on l’a connue et que l’on a le malheur de ne plus en profiter !
    Ceux qui s’en détournent ne l’ont probablement jamais connue.

  33. M. Rationaliste, je n’approuve en rien les horreurs de la guerre et certes, des exactions sont aussi probables du côté ukrainien, mais de là à affirmer que l’armée ukrainienne serait de tendance nazie et pratiquerait l’extermination ethnique de sous-hommes, votre biais est énorme. Il faut nuancer…
    Ainsi, Marioupol, la ville de Marie en grec, a subi un autre martyre, il y a huitante ans…

  34. Bien évidemment, il n’y a pas le mal d’un côté et le bien de l’autre. Mais il y a un attaquant qui démarre une guerre, et une victime de cette attaque militaire qui se défend. Si on refuse que ce soit la force brute qui décide, alors on doit aider celui qui se défend. Et d’autant plus que les prétextes avancés par l’attaquant sont très marginaux et très contestables, et en tout cas extrêmement minimes comparé à ce qu’est une guerre.

Les commentaires sont clos.