L’éclat de rire des terroristes

L’Union européenne est, jusqu’à présent, tombée dans tous les panneaux des terroristes. Elle a ouvert d’abord les bras aux migrants avec la déclaration irresponsable de Mme Merkel. Résultat : un appel d’air qui est à l’origine d’une dégradation des relations au sein de l’UE (fermeture de frontières en violation de Schengen, épuisement de la Grèce à cause de Dublin). Ensuite, elle laisse accuser d’islamophobie ceux de ses membres ou voisins qui prennent des mesures contre les infractions de certains musulmans. Or les accusations d’islamophobie, comme celles de xénophobie accentuent l’importance des extrêmistes et développent le sentiment de culpabilité débilitant des passionnés d’angélisme. L’UE voit la France prendre des mesures d’urgence probablement totalement inutiles, contestées par une grande partie de sa population tant à gauche qu’à droite et affaiblissant la liberté démocratique. L’UE a vu la Belgique paniquer après les attentats du Bataclan au point de mettre Bruxelles en léthargie pendant quelques jours. Bref, le rêve des terroristes qui est de créer le désordre chez l’ennemi est magnifiquement réalisé au sein de l’Union européenne. Mais ce rêve va sans doute être couronné par un moment de bonne humeur quand les terroristes constateront que, pour se prémunir contre eux, l’UE songe à soumettre à surveillance et à punir les honnêtes gens et citoyens qui acquièrent ou possèdent légalement des armes. Elle provoque ainsi des mouvements de colère supplémentaires dans les populations locales. Le désordre interne augmente. J’entends d’ici l’éclat de rire de Daech, si tant est que des terroristes puissent rire !

Suzette Sandoz

Suzette Sandoz est née en 1942, elle est professeur honoraire de droit de la famille et des successions, ancienne députée au Grand Conseil vaudois, ancienne conseillère nationale.

Une réponse à “L’éclat de rire des terroristes

  1. Actuellement, des enfants périssent noyés en Méditerranée, des familles crèvent de froid et de faim derrière des barrières européennes. Ne faut-il pas chercher d’abord au niveau gouvernemental des solutions en amont en aidant les pays environnants dans des infrastructures et des projets d’aides alimentaire, éducatif, d’occupation . On ne peut parquer des gens qui ont souffert de la guerre et tout perdu, comme des bêtes au milieu de nulle part.
    En Suisse, nous accueillons des milliers de personnes qui ne sont pas réfugiées ou déclarées telles, provenant du monde entier, illégalement et travaillant au noir tout en profitant de notre système social. On n’en parle pas !!!! je suis bien placée, je leur donne des cours de français. Ce qui me permet de connaître un peu la réalité ici en Suisse.

Les commentaires sont clos.