Loi Covid-19, le NON du bon sens

Le petit livre rouge de la Confédération en vue des votations du 18 juin, contient, à la page 50, à propos de la « loi Covid-19 », une précision troublante. On y lit en effet : « La loi Covid-19 a permis à la Confédération de fournir rapidement plusieurs nouveaux médicaments avant que la procédure d’autorisation de mise sur le marché ne soit terminée. Si la prolongation de la loi est rejetée, elle ne pourra plus le faire… ».

En réalité, si la loi est rejetée le 18 juin, qu’est-ce qui, techniquement, empêcherait la Confédération, dans une situation d’urgence, de prendre des décision analogues à celles qu’elle a prises au début de la pandémie, en urgence, alors qu’il n’y avait pas de loi ? Rien. Cet argument du petit livre rouge est donc trompeur.

D’une manière générale, il n’y a aucune nécessité quelconque de prolonger la loi covid-19, le Conseil fédéral ayant toujours les mêmes compétences en cas d’urgence que celles qu’il a utilisées pour élaborer les ordonnances urgentes du début de la pandémie, ordonnances validées ultérieurement par la loi covid-19 modifiée d’ailleurs à plusieurs reprises.

Maintenir une législation d’urgence, hors de l’urgence, pour le cas où il y aurait une nouvelle urgence est une forme d’abus de pouvoir et ne garantit même pas que l’ancien droit urgent serait adapté à un nouveau cas d’urgence.

Le bon sens vote NON à la Loi covid-19. La démocratie n’a déjà que trop souffert du droit d’urgence.

 

 

La fin des blogs: le début des archives

Au risque de décevoir certains, que Le Temps mette fin à ses blogs ne me choque pas du tout. Le journal est maître de ce qu’il a mis sur pied et, après 10 ans environ, il me paraît totalement compréhensible qu’il désire changer de formule. Donc, point de polémique sur le sujet. Et merci pour l’espace offert.

Un trésor d’archives

Ce qui mérite d’être relevé, c’est que Le Temps possède, avec ces dix années de blogs, une photographie sociologique d’une fraction de siècle qui n’a pas été bercée que par de la musique de chambre. Les sujets abordés sur les multiples blogs, très variés, témoignent, selon des préoccupations dominantes dans des domaines innombrables et avec des approches différentes, des intérêts d’une catégorie de lecteurs du Temps, voire d’habitués de la « culture » informatique. Quant aux commentaires, ils sont le reflet passionnant et parfois attristant de la culture ambiante qui se répand grâce à internet. J’espère de tout cœur, avec d’autres blogueurs, que Le Temps conservera ces archives qui pourraient fort bien intéresser, dans quelques années, des chercheurs universitaires en sociologie par exemple. Il serait agréable d’en discuter avec Le Temps. C’est ce que demandent certains blogueurs auxquels je me joins volontiers.

 

Le mensonge du vaccin maudit

Le Temps du 15 mai (p. 8) nous informe que « La Suisse va à nouveau détruire des vaccins » contre la Covid. La nouvelle n’est pas surprenante en soi quand on sait l’inutilité avérée de ce vaccin en ce qui concerne la contraction de la maladie et la contagion.

Que l’on ait commandé trop de vaccins au début de la pandémie (61 millions selon Le Temps), quand on croyait encore à son efficacité protectrice, on peut le comprendre, même si cela signifiait que l’on comptait utiliser près de 7 doses par habitant (environ 9 millions, nouveau-nés compris) dans le court délai de péremption du produit, ce qui paraît surprenant. Mais peut-être ignorait-on, lors de la commande, la brièveté de ce délai de péremption et les complications des conditions de conservation et sans doute envisageait-on déjà de répéter la vaccination de 2020 en 2021 et 2022, à raison de deux doses chaque fois, à 15 jours d’intervalle.

On a plus de mal à comprendre le fait que « 13,5 millions de doses sont encore en commande pour 2023 » (L.T.) alors que les défauts du vaccin sont largement connus et les effets secondaires parfois catastrophiques dénoncés – dans l’indifférence médiatique – par de nombreux médecins et chercheurs en Europe et aux Etats-Unis.

 

Un auteur récent particulièrement crédible sur le sujet du vaccin à ARNm

Un ouvrage tout récent (Albin Michel 2023) mérite d’être cité à ce propos, celui de Mme Alexandra Henrion Caude « Les apprentis sorciers ».

« Généticienne, lauréate du prestigieux prix Eisenhower Fellowship aux Etats-Unis en 2013, Alexandra Henrion Caude a dirigé plusieurs équipes de recherche en génétique à l’hôpital Trousseau puis à Necker en tant que directrice de recherche de l’Inserm. Elle a découvert l’implication de l’ARN dans différentes maladies génétiques de l’enfant et a révélé l’existence des ARN MitomiR qui servent aux régulations fondamentales de la cellule » (présentation de Mme Henrion Caude sur la jaquette de son ouvrage.

 

Un ouvrage passionnant et très complet

Avant de décrire la dangerosité du vaccin, l’auteur explique ce qu’est l’ARN dans des pages passionnantes. Elle précise en conclusion : « Si je vous donne toutes ces informations sur les ARN, c’est pour que, la prochaine fois que vous entendrez dire dans un média que l’on sait parfaitement ce qu’est l’ARN messager (celui qui sert au vaccin) vous sachiez qu’on vous ment ».

« Les multiples formes d‘ARN nous interdisent de dire qu’on les connaît…. On n’avait pas le droit de dire qu’on savait ce qu’un vaccin à ARN ferait à notre corps à long terme ni même à moyen ou court terme » (p.37),

Puis l’auteur évoque tous les essais de vaccins à ARNm pour prévenir ou soigner différentes maladies depuis 2000 et qui sont tous des échecs. Elle termine ce passage ainsi (p. 84) : « En conclusion, en 2021, au moment où on lance les campagnes de vaccination contre le Covid, on a derrière nous plus de vingt ans de recherches sur l’ARNm et 70 essais cliniques concernant les vaccins ARNm enregistrés sur le site très officiel de Clinical Trial. gov. (site des National Institutes of Health des Etats-Unis). Sur ces 70 essais, 17 se sont penchés sur différentes maladies, sans qu’aucun ait dépassé la phase 2. Puis le Covid est arrivé et ce sont 53 essais d’un coup qui tentent de l’éradiquer. Et là, chez Pfizer et Moderna, on passe de la phase 1 à 2, puis à 3 en un claquement de doigts. Pourquoi ? Parce que les Etats ont assoupli les réglementations afin que les laboratoires puissent faire leurs essais en mode accéléré… ».

« On nous a répété que les vaccins à ARNm étaient connus et utilisés depuis longtenps, or c’est un mensonge ».

Et page après page les preuves avérées des mensonges sont évoquées.

 

Alors, détruisons toutes les doses, périmées ou non, plutôt que de les donner « généreusement » à des pays en voie de développement.  Le mensonge coûteux et dangereux pour la santé, ça suffit !

M. Zelensky en vidéo à l’Assemblée fédérale lors de la session d’été

Cette nouvelle, objet d’un communiqué de presse du 5 mai dernier et brièvement communiquée par la RTS au Journal du soir laisse un peu songeur et mériterait une discussion ouverte. Elle semble pourtant avoir passé presque inaperçue.

Le processus décisionnel

Le communiqué nous informe que « L’Ambassade d’Ukraine en Suisse a soumis à l’Assemblée fédérale une demande officielle en vue d’une allocution vidéo du Président Zelensky devant le Parlement suisse… Les Bureaux du Conseil national et du Conseil des Etats, auxquels incombe la décision à ce sujet, ont décidé de donner suite à la demande. L’allocution vidéo aura lieu pendant la session d’été. La date exacte sera fixée en concertation avec l’Ukraine … ».

Quelques questions délicates

  • Il est parfaitement normal que le Parlement décide qui s’adresse officiellement à lui en dehors de ses membres et du Conseil fédéral. Mais, pour autoriser une intervention d’un chef d’Etat, doit-il préalablement en discuter avec le Conseil fédéral ?
  • Quand ce chef d’Etat est le Chef d’un Etat en guerre, ce qui pose inévitablement la question de la neutralité, n’est-on pas en présence d’un vrai problème de politique étrangère et de diplomatie qui relève premièrement du Conseil fédéral et non du Parlement ? Quel est l’avis de Conseil fédéral à ce sujet ?
  • Le Parlement ne doit-il pas, à la session d’été précisément, discuter de la loi sur le matériel de guerre et en particulier du problème de la réexportation d’armes et de munitions suisses? Je n’ai pas encore trouvé la liste des objets parlementaires de la session d’été, mais si c’est bien le cas, il serait évidemment inadmissible que M. Zelensky intervienne précisément à ce propos et en vue des débats parlementaires.

Conclusion

La décision des deux Bureaux du CN et du CE d’inviter à leurs débats un chef d’Etat directement intéressé est extrêmement troublante et une discussion publique ou du moins une déclaration du Conseil fédéral à ce sujet serait bienvenue.