Infra-Rouge du 15 mars 2023: zéro de déontologie

« L’affaire Dittli », selon la terminologie consacrée, était le sujet de l’émission d’Infra-Rouge hier soir. Elle a porté exclusivement sur la question du domicile fiscal de la conseillère d’Etat, problème dont la solution est l’objet actuellement d’une étude juridique demandée par le Conseil d’Etat lui-même. Il n’y avait donc pas à en discuter maintenant sur la place publique. Et cela d’autant moins que la nécessaire distinction entre le domicile fiscal, le domicile politique et le domicile civil, délicate entre toutes, y compris pour des juristes, était abordée par des personnes totalement incompétentes.

Sans se soucier des remarques pertinentes de M. Passer à propos du domicile fiscal, les détracteurs de la conseillère d’Etat agitaient avec délectation sous le nez des contribuables vaudois l’encensoir au parfum d’argent présumé « subtilisé ». Odeur d’argent : présomption irréfragable de culpabilité pour la gauche. Elle oublie allègrement, cette gauche, sa tricherie juridique en matière de  domicile politique et civil (mais pas fiscal) grâce à laquelle elle avait fait élire,  dans les années 90, au  Conseil fédéral, comme candidate socialiste domiciliée à Genève, une personne domiciliée à Berne. C’est en vain qu’un des participants à Infra-Rouge a essayé de rappeler ce précédent historique. Il n’avait pas à être entendu, évidemment.

La curée dans l’ignorance était totale malgré l’équilibre numérique des pour et des contre. Une vraie honte du point de vue éthique et déontologique.

P.S du 24 mars 2023: maintenant que l’expert fiscal mandaté par le Conseil d’Etat a – comme tout juriste pouvait s’y attendre – établi la parfaite légalité de la conduite de Mme Dittli, un petit mot d’excuse public de la RTS ou du responsable d’Infrarouge rehausserait le niveau de la déontologie!

Suzette Sandoz

Suzette Sandoz est née en 1942, elle est professeur honoraire de droit de la famille et des successions, ancienne députée au Grand Conseil vaudois, ancienne conseillère nationale.

46 réponses à “Infra-Rouge du 15 mars 2023: zéro de déontologie

  1. Vous avez totalement raison mais ce qui est encore plus étonnant, c est que la TVSR n aie pas de sujet plus important à traiter? La nouvelle mode du journalisme à sensation et éphémère se répand au point d’amener la presse au niveau des réseaux sociaux. Irréversible ???

  2. Totalement d’accord avec vous, il est vraiment dommage qu’infrarouge se soit adonné à ce type de débat de bas étage, où l’Inquisition autoproclamée, s’érige en juge pour tenter d’emmener vers l’échafaud la jeune Conseillère d’Etat, qui a eu l’outrecuidance de chiper la place d’une sortante de gauche.

  3. Ce qui m’a aussi frappé, c’est que la question de base n’a pas été même évoquée: Si quelques mois d’impôts d’une assistante ou stagiaire coûte 20’000.- de moins à Zoug que dans le canton de Vaud, c’est que les impôts vaudois sont vraiment trop élevé ! Que la gauche en tienne compte !

  4. Chère Madame,
    Ou, tout simplement, la dérive ou dégénérescence journalistique ! C’est aujourd’hui la mode, le déballage en public, la sensiblerie au lieu de la rigueur, la justice livrée à la vindicte populaire, l’avènement d’un quatrième pouvoir ?

  5. Bonjour,
    Merci pour votre billet. J’abonde dans votre sens. Le fait de réaliser une émission avant même les résultats des études demandées montre à quel point cette cette émission en particulier se passe d’éthique et de déontologie. Ceci sous prétexte de nous “informer” ! Quelle gageure. En voyant le titre du sujet abordé hier soir, j’ai vite changé de chaîne…. !

  6. Rappel à penser, ce principe FONDAMENTAL de notre ordre juridique, posé à l’article 5 alinéa 3 de la Constitution fédérale suisse :

    « Les organes de l’État et les particuliers doivent agir de manière conforme aux
    règles de la bonne foi. »

    Et ainsi aussi au tout début du Code civil suisse, articles 2 et 3 =>

    Art. 2
    1 Chacun est tenu d’exercer ses droits et d’exécuter ses obligations
    selon les règles de la bonne foi.
    2 L’abus manifeste d’un droit n’est pas protégé par la loi.

    Art. 3
    1 La bonne foi est présumée, lorsque la loi en fait dépendre la naissance ou les effets d’un droit.
    2 Nul ne peut invoquer sa bonne foi, si elle est incompatible avec l’attention que les circonstances permettaient d’exiger de lui.

  7. Les socialistes n’ont pas digéré leur défaite. De plus, Cesla était un espoir vaudois pour la course au CF. Que la RTS s’en mêle pour relayer ce PS vaudois rancunier, c’est décevant. C’est pour aider les copains ?

    Au final, à par les socialistes, personne ne comprend cet acharnement et ça peut se retourner contre le PS.

    J’ajoute, qui est plus utile au canton ? Une zougoise ou une socialiste qui vit pour l’idéologie socialiste ? Cesla Amarelle a travaillé pour une idéologie, et elle a été virée. La réponse est donc limpide.
    Mieux vaut même un élu genevois (!), qu’un politicien élu qui baigne dans l’idéologie au lieu du bon sens.

    1. Vous voyez bien que non dans les 13 commentaires actuels sauf un, et l’ascenseur de la fenêtre n’a pas encore atteint le rez-de-chaussée.

  8. Merci Madame Sandoz.. encore une fois , un excellent billet.
    Il y a longtemps que je ne regarde plus cette émission et bien d’autres , à part la météo sur la TSR.. Le parti pris gauchiste de cette chaine – comme la majorité de nos médias- son manque d’objectivité, sa façon d’influencer les téléspectateurs, en leur disant ce qu’ils doivent penser, m’insupportent au plus haut point !

    1. @MARIE-FRANCE
      Je partage votre point de vue mais je fais une exception pour certaines émissions comme “Temps présent” dont les journalistes proposent en général d’excellents reportages. J’écoute encore volontiers la radio car il y a là d’excellents journalistes qui n’ont pas oublié la signification du mot “éthique”.

  9. Chère Madame, je partage entièrement votre analyse. J’ai ressenti un véritable malaise en visionnant cette émission. J’ai trouvé certains propos vraiment inacceptables. L’un des intervenants a mentionné que Madame Dittli n’était pas appréciée de tous. Sous entendu, “elle n’a pas que des amis ou amies” Que fallait-il comprendre par là ? Seconde intervention encore plus choquante du même intervenant, je le cite de mémoire : “Même si l’expertise fiscale de Madame Dittli ne devait rien révéler d’illégal, ce n’est pas pour autant que l’affaire serait réglée pour moi”. Une telle réflexion est pour le moins inquiétante n’est-ce pas ? On frise vraiment l’acharnement. Encore aujourd’hui, nous pouvons lire dans le journal “24 heures” un article concernant le dépôt de la thèse de Madame Dittli auprès de la bibliothèque de l’UNIL. Chaque jour, une nouvelle couche. Je crains que le terme “éthique” ne fasse plus partie du vocabulaire de certains médias.

  10. Vous finirez bien par voir et admettre que la TSR ainsi que les principaux titres de presse sont devenus des instruments de manipulation et de désinformation crasse au service de ceux qui tirent les ficelles et non plus de ceux qui font seulement semblant.

  11. Après avoir attentivement visionné l’émission, il est clair qu’Infrarouge n’a plus sa place dans les programmes de la RTS. L’édition d’hier était à la fois prématurée eu égard à l’enquête en cours, comme vous le soulignez, affligeante, intellectuellement discutable du côté des détracteurs, brutale par son animation: y a-t-il débat quand M. Favre pointe pour ne pas dire brandit index ou stylo entre le visage, en général des participant.e.s assis.e.s du mauvais côté, et la caméra? Si j’avais été invitée pour représenter la défense, j’aurais dit d’emblée ceci: “Sur le chemin du studio, je me suis fait cette réflexion, les conditions ne sont pas réunies, aussi je rends mon temps de parole.” Et je serais restée muette. Bien que les personnes présentes hier aient fort bien argumenté quand elles pouvaient finir leur phrase, cette façon qu’a le producteur de taper dans le dos et d’encenser ses collègues, bien sûr orientés et toujours positifs, est abjecte. La RTS devrait se rappeler sa mission de service public et un peux mieux utiliser l’argent de la redevance!

  12. Deux poids, deux mesures à la RTS ?
    Après Forum, celle-ci continue à jouer aux inquisiteurs et à s’acharner sur Valérie Dittli.
    La RTS a-t-elle réagit avec autant de curiosité et de vigueur quand une Vaudoise, conseillère nationale socialiste, aujourd’hui conseillère d’État du canton de Vaud, a été mise au bénéfice d’un emploi fictif entre 2013 et 2014, comme enseignante dans un collège vaudois ?

  13. Madame, Merci de votre analyse.
    Comme Marie France, on ne regarde que la météo, tous les autres émission, non merci, sont de médiocres qualités, endoctrinées de l’idéologie de gauche , que un certain a dit de cette profession, le journalisme, est la plus malhonnête.
    A l’école les enseignants sont pareils … malheureusement .

  14. Madame Sandoz, j’apprends avec grand intérêt, ayant tout juste reçu mon BVR d’IFD, au montant toujours un peu douloureux, que la distinction entre les divers domiciles, fiscal, politique et civil, est délicate, même pour une juriste.
    Depuis toujours, la somme d’impôts à régler me semblait élevée, mais en dehors de l’obligation légale absolue qui m’en était faite (croyais-je naïvement!), il me semblait également civique de m’en acquitter scrupuleusement en faveur de la Confédération, mais aussi du Canton où j’apprécie de vivre: merci aux coûteuses et performantes infrastructures, entre autres.
    Cependant, en cette période d’inflation, où tout augmente sauf notre revenu et où l’on se demande sur quels postes économiser, j’en conclus que je pourrais habiter dans le Canton de Vaud et payer mes impôts à Zoug, sans que cela soit en contradiction avec la loi, si je vous comprends bien? Merci d’avance d’éclairer ma (faible) lanterne de vos lumières: mon compte d’épargne vous en sera infiniment reconnaissant. En plus, si cela s’inscrit dans la légalité et que cela ne vous semble nullement choquant.

    1. Le problème tient au fait que le domicile fiscal dépend du droit public, fédéral ou cantonal, voire communal selon les cas, alors que le domicile civil ou privé dépend du droit privé fédéral. Il n’y a pas forcément coïcidence entre les deux. L’impôt immobilier ne se paie pas forcément au domicile civil ni même l’impôt sur le revenu du travail. .. Chaque situation peut être particulière et je ne parle même pas du domicile politique qui peut même dépendre de la nationalité puisque les Suisses de l’étranger peuvent voter etc… Seule l’expertise fiscale d’un spécialiste permet, selon les cas, de déterminer le domicile fiscal d’une personne. Quant au domicile civil, même les spécialistes en droit privé ont parfois de la peine à le déterminer puisque c’est le “lieu où une personne réside avec l’intention de s’y établir”. Les deux éléments, la résidence physique et l’intention d’en faire son centre de vie (= s’y établir) doivent être réunis. Cette intention n’est pas toujours simple à prouver en particulier quand on est encore en train de faire sa formation professionnelle. C’est pourquoi le droit suisse précise que “toute personne conserve son domicile aussi longtemps qu’elle ne s’en est pas créé un nouveau” et que “le lieu où elle réside est considéré comme son domicile lorsque l’existence d’un domicile antérieur ne peut être établi”. Mais tout ceci est indépendant du domicile fiscal car le domicile civil ne touche pas au droit public cantonal. Vous pourriez donc parfaitement – selon votre situation personnelle – habiter dans le Canton de Vaud (ce qui ne signifie pas encore que vous y êtes domiciliée) et payer des impôts à Zoug.

  15. « France Culture : l’esprit d’ouverture » ; Arte : « Vivons curieux ». Le slogan de notre média très local qui a par ailleurs définitivement éteint la chaîne de radio Espace 2, devenu petit jukebox ? « Passez un bon moment sur la RTS » : bravo pour ambition ! Quant à Infrarouge, le grave manquement à l’éthique et à la simple déontologie journalistiques de ce nouvel épisode est consternant.

  16. Ils sont obligés de continuer dans la même voie, celle de détruire et d’être complice de cette destruction su système capitaliste, comme ils aiment le qualifier. Une bonne partie de ses propagandistes ont été élevés sous les mamelles du maoïsme ou du marxisme-léninisme ou trotskisme, d’ailleurs cette même grande partie de “l’intelligencia” de la rts et de la presse en général sont également des enfants de bonnes familles, je pourrait vous citer des noms. Ils sont nés dans des familles plus qu’aisées, ont passés leur jeunesses à se déguiser en ouvriers travailleurs et maintenant, ils sont tous à des postes clés de la désinformation, de la propagande de Soros et maintenant de cette grande famille des gafam du great reset de Klaus, de a cancel kultur, du wokisme et des nons genrés etc. !

    Pensez vous qu’il leur viendrait à l’idée de traiter les cas de mort subite chez les “vaccinés” de covid ?
    De traiter équitablement et objectivement la situation ukrainienne ?
    Voulez vous encore des exemples ?
    Toutes les informations qu’ils traitent sont filtrées avec leur prisme faussé et destructeur, aucun doute et quand ils font semblant d’être objectifs, car parfois, ils guère d’autre choix, c’est comme si on leur arrachaient un pied, mais ils finissent malgré tout par conclure avec des contre vérités, c’est ça le “journalisme” contemporain et personne n’a intérêt de les contredire, sinon vous serez soumis à la question et finirez auprès de leurs collègues inquisiteurs, sortis tout frais des écoles de la magistrature !

    L’énorme panique avec le covid, ce sont eux, les pousses à la guerre avec la Russie, ce sont aussi eux, en ce qui concerne les scabreuses affaires cachées sous le tapis, là ils sont émérites, mais ce sont également eux !

    Attendez vous encore quelque chose des ces personnages impliqués dans tant de mensonges, qui contrôle l’information et cherchent à provoquer la terreur ?

    Le plus révélateur dans tout ça, c’est que cerise sur le gâteau, ils traitent leurs opposants de complotistes, vous devenez un traitre si vous ne soutenez pas la guerre et le massacre organisé des ukrainiens, vous êtes une assassin parce que vous n’avez pas eu vos 5 doses.

    Ecoutez moi, je n’espère qu’une seule chose, car ce sont avant tout des crétins, espérons qu’ils aient tous fait leurs 5 doses de Pfizer !!!

    1. Bizarre cette mention sans cesse répétée de “l’hécatombe” qui serait censée se manifester parmi les vaccinés Covid. Vacciné moi-même (4 x) comme tous les membres de ma famille et de nombreuses connaissances, je n’ai connaissance d’absolument AUCUN cas d’effets secondaires, autre que quelques jours d’indisposition pour ceux qui ont reçu le vaccin Moderna (et rien par contre pour ceux qui ont reçu les doses Pfizer). Il y a là une incohérence statistique qui m’interpelle!
      Quant aux “pousses-à-la-guerre” pour ce qui est de la guerre en Ukraine, c’est en regardant la TV russe “Первый канал” que j’en ai été saoulé, pas sur nos chaînes de TV occidentales qui font au contraire très généralement preuve de retenue et modération!

        1. Sylviane et Ceilltach: Et bien moi, toujours exemptée, jamais contaminée et chroniquement en vadrouilles transfrontalières (je viens de rentrer pour mieux repartir d’ici 10 jours) ….. A noter que les réactions de nos compatriotes suisses-allemands sur les sujets brûlants d’actualité sont autrement plus vindicatives que celles des romand(e)s. Du côté de chez moi (VD & GE), j’y vois une grande fragilité-mollesse de caractère et/ou une absence totale de ténacité. A vous de choisir …. eab

      1. @CEILTEACH

        Vous avez eu de la chance de passer entre les gouttes. Voilà tout. N’en devenez pas arrogant pour autant, et ne niez pas les souffrances de ceux dont la vie a été ruinée par le vaccin.

        Je vous signale qu’en Suisse on a interdit pour raisons sanitaires le boyau de boeuf d’origine brésilienne qui était utilisé pour faire des cervelas. On a manqué de peu que la fabrication de cervelas devienne complètement impossible. Heureusement, le cervelas est un produit tellement populaire et tellement identaire en Suisse que l’opinion publique a réagi et finalement les autorités ont accepté les boyaux originaires d’un autre pays que le Brésil. Mais on n’a jamais levé cette interdiction. Pourtant il n’y avait jamais eu de séquelles graves pour les personnes empoisonnées avec quelques cervelas.

        Pour le vaccin Covid il y a effectivement un nombre d’effets secondaires terrifiant, et beaucoup de morts. Ce vaccin devait être interdit si on respectait les normes de précaution normales. Mais l’omerta est totale car l’industrie pharma a acheté tout le monde.

        Malgré ça le problème des effets secondaires et tellement incontournable que l’omerta officielle n’est plus tenable. Même Swissmedic a été contrainte à reconnaître le nombre inquiétant de myocardites et maintenant d’urticaires chroniques. Ils l’ont avoué à contrecoeur et de manière lénifiante, mais ils n’ont pas pu faire autrement.

        1. Curieux a tout à fait raison de remettre l’église au milieu du village. D’ailleurs, du côté suisse-allemand, la rage envers le Gouvernement, les Pharmas, la Task Force et les médecins “pro-vaccin” est immense et elle ne tarit pas comme c’est le cas en Romandie ! Les suisses-allemands exigent des comptes et ils ont raison. Je ne transmets plus les liens vers des articles scientifiques sur le thème des effets secondaires effrayants car mes compatriotes romands ne sont pas intéressés du tout à connaître la vérité et, en sus, n’ont absolument aucune empathie pour les victimes de ces effets secondaires. eab

  17. Premièrement, comment se fait il qu’il y ait autant de différences entre certains cantons !

    Etrangement, plus ils sont socialistes et plus les impôts sont extravagants, mais il n’y a pas que les impôts, y a les plaques voitures, les assurances et particulièrement les assurances maladies qui peuvent facilement varier du simple au double et encore plus invraisemblable, c’est que ces cantons ont des budgets positifs alors que les cantons socialistes, malgré leurs dépenses dithyrambiques laissent d’énormes ardoises !

    1. Pour répondre à votre première question, je rappelle que la Suisse a la chance d’être une Confédération d’Etats appelés cantons qui conservent encore une certaine autonomie y compris dans la manière d’organiser leurs finances.

      1. Nous sommes d’accord, mais autant de différence alors que les salaires, eux, ne sont pas autant disparates, il est clair que cela relève du politique, mais….

    2. A Corto : Etrangement, nous ne sommes que deux à se poser cette question du surpoids des impôts vaudois !

  18. Bonjour,
    Sans préjuger du bien fondé des différentes parties impliquée dans cette affaire, je pense qu’il est nécessaire de préciser le contexte prévalant en terre vaudoises, à savoir : – Un ancien conseiller d’état en charge des finances habitant à la capitale et payant une parties de ses impôts dans une autre commune vaudoise … pourquoi pas, mais qui en plus déduisait des trajets pour la plupart fictifs et une conseillère d’état dont la dernière taxation officielle remonte à 2015. C’est le contexte dans lequel s’inscrit cette nouvelle affaire ou non-affaire.

  19. “L’affaire Dittli” est une honte ! Mais c’est tellement plus simple pour les journalistes d’écrire des articles et de faire des émissions sur ce genre “d’affaire” que de traiter de l’inutilité de la FINMA, des contrôles qui n’ont jamais lieu car les financiers très puissants sont intouchables, etc. Jusqu’au jour où la seconde banque du pays, CS, fait faillite. Alors que personne n’a rien vu venir …
    Il serait temps de cesser de s’occuper de “l’affaire Dittli” et d’enquêter de façon sérieuse et efficace pour savoir qui sont les responsables de la faillite de CS.

      1. A Sylviane: Malheureusement cela n’a pas été le cas ! En se concentrant sur une affaire peu importante cela permet d’occulter l’affaire ayant la plus haute importance … Je viens d’entendre que ce sont les réseaux sociaux qui ont lancé l’alerte dès l’automne 2022 concernant CS ! Internet devient une source d’information primordiale … et prend de la puissance si un boycott est organisé! Tant mieux.
        Ce 22 mars 2023, comme la pluie après la tempête, Infrarouge réalise une émission sur la faillite de CS !!! Tordant !

        1. Tout à fait d’accord avec vous Michèle Herzog. Pour CS (que j’ai toujours détesté), les alertes étaient fort nombreuses, depuis des années. Lorsque j’en parlais, les “investisseurs en herbe” rigolaient. Maintenant, c’est moi qui rigole ….. d’autant plus que depuis 2013, j’ai diversifié mes accès bancaires (Suisse et étranger, on ne sait jamais !). Les suisses plus âgé(e)s pensent toujours naturellement à une “petite poire pour la soif” alors que les jeunes gens ne se privent pas de nous dénigrer ouvertement. Du côté “finances”, pas d’empathie.

  20. Est-ce que quelqu’un peut me dire si cette affaire nuit vraiment à la super mignonne petite Suisse-allemande Valérie Dittli?

    C’est possible, mais je n’en suis pas sûr.

    A mon avis cette fille, dont la vivacité, l’intelligence mais aussi la bonne humeur, le charisme, l’entrain et les capacités font plaisir à voir, a été élue par le peuple vaudois, ou ce qu’il en reste, pour des raison non pas politiques mais ethniques.

    Je m’explique: tous les vrais Vaudois et vrais Suisses étaient pris d’une angoisse profonde en constatant qu’on avait un gouvernement composé presque exclusivement d’étrangers. C’était une chose difficilement supportables car même si la gauche a presque réussi à submerger la population de souche par une immigration massive, ce qui lui permet de bénéficier d’un électorat captif composé de personnes, le plus souvent étrangères, dépendantes de l’aide sociale et donc forcées de voter à gauche pour conserver leurs avantages, on a quand-même un canton qui jsuqu’à une époque très récente était encore gouverné exclusivement par des bons Vaudois portant des noms bien de chez nous comme Rochat, Buffat, Mermoud, Maurer-Mayor, Favre, Veillon, Ruey, Martin, Pidoux, Cevey, Duvoisin, Delamuraz, Leuba, Perey, Junod, Leuba, Blanc, Gavillet, Aubert, Bonnard, Pradervand, Ravussin, Guisan, Oulevay, Oguey, Nerfin, Chaudet, Despland, Rubattel, Jacquet, Perret, Paschoud, Fazan etc. c’est à dire exclusivement par des Vaudois pur sucre. et que d’un seul coup, dans la législature précédente on se retrouvait dans une situation où le seul Suisse siégeant au château était Leuba, et le reste des étrangers, c’était bouleversant pour la population aborigène.

    Jusqu’ici on avait été dans le canton de Vaud, et brusquement, d’un seul coup, on s’apercevait qu’on avait changé de pays et même de continent et qu’on vivait désormais dans une Communauté des états socialistes latino américains. Le Vaudois et la Vaudoise de base, ainsi que le Confédéré que je suis se sont senti vraiment étreints par une angoisse existentielle, terrifié, car menacé dans son identité.

    Menacé de disparition pure et simple, l’ethnicité helvétique, et non plus vaudoise, car d’ores et déjà l’ethnicité vaudoise est devenue très minoritaire en Vaud, a été prise d’une panique irrésistible et aux dernières élections, et dans un effort désespéré pour ne pas mourir, a instinctivement choisi les candidats selon un critère principal qui était le suivant : dans le doute, on prend celles et ceux qui se ressemblent le plus à un Suissse ou à une Suissesse.

    Le résultat de ça est que C.e.s.l.a Amarelle, emblématique du problème d’identité sus-mentionné, a été renvoyée à ses chères études et remplacée par une bonne petite Suisse allemande de Zoug, parce qu’avec Valérie Dittli, eh bien, on se sent quand-même en Suisse, et non dans un autre continent, comme l’Amérique latine. D’autre part, les électeurs ont intronisé un monsieur Borloz, parfait radical vaudois comme on n’en fait plus, une dame Moret de Yens, Vaudoise de chez Vaudoise, une dame Luisier-Brodard, certes à la fois valaisanne et fribourgeoise, mais quand-même Suissesse et dont les parents avaient un bistrot à Payerne. Moyennant quoi on a un gouvernement moderne, progressite, féministe car il y a une majorité de dames, mais, et c’est le plus important, l’ethnicité helvétique est de nouveau, de justesse, majoritaire. Ouf ! quel soulagement !

    Certes, il y a aussi un monsieur Vénizélos, patronyme illustre dans son pays d’origine, mais dans le pays de Vaud cela fait partie d’une ancienne tradition bien établie, de Capo d’Istria à Pascal Broulis en passant par Zizyadis, d’avoir un Grec au gouvernement

    La réflexion que je propose ici aux lecteurs de ce blog pourra choquer certains. Le réflexe profond auquel je fais allusion était sans doute inconscient chez la majorité des gens. Chez moi il était conscient et j’ai voté pour cette liste d’alliance de droite consciemment pour cette raison.

    Je suis certain que la belle victoire de l’alliance de droite s’expliqu3e, d’une part par le fait d’avoir inclus équitablement l’UDC, certes, mais principalement pour la raison ethnique que j’ai exposée.

    Ca m’est complètement égal dans quel canton miss Dittli paye ses impôts, pourvu q’elle maintienne, par sa présence au gouvernement, l’identité helvétique de ce beau canton de Vaud, qui était en grand danger de disparaître. A moins qu’elle ne prenne directement dans la caisse pour s’enrichir personnellement, je voterai donc pour elle la prochaine fois, sans hésiter. Je pense que beaucoup de Vaudoises et Vaudois feront comme moi, malgré cette polémique mesquine.

    1. J’ignore si votre message est du deuxième degré ou pas, mais s’il ne l’est pas, vous n’allez pas vous faire des amis chez les tenants de “l’ouverture à la diversité” !!!

    2. Ouf ! La gauche et son bras armé à la RTS ont échoué à faire tomber Valérie Dittli.
      Le parti socialiste vaudois n’a plus qu’à se couvrir de cendres…
      Et votre analyse est excellente, Helveticus.
      Par l’élection, apparemment surprenante, de la Zougoise Valérie Dittli, les Vaudois ont probablement aussi voulu l’apport d’une sensibilité alémanique à la direction du Pays de Vaud, représentant les nombreux Vaudois d’origine bernoise, avec leur sérieux, voire leur rigueur rappelant le temps de LL.EE. de Berne, souvent source de changements bienvenus dans leur canton d’adoption.

      1. P.-A. Tissot & Helveticus: Je vous rejoins 5 sur 5. Merci. Une sensibilité suisse-alémanique ne peut que faire beaucoup de bien au sein de mon premier Canton d’origine, cette Terre vaudoise beaucoup trop envahie par les herbes folles, la mollesse et l’incompétence. Ex: L’école vaudoise, qui était auparavant excellente, a perdu son âme et ses atouts dans les méandres de réformes toutes plus fantaisistes les unes que les autres. Merci encore. eab

      2. @ Pierre-Alain Tissot

        Merci cher monsieur, d’avoir confirmé la justesse de mon analyse politique et de psychologie des peuples. Ca ne m’étonne pas de vous car je sais bien que vous, tout comme moi, souffrez de l’aliénation subie par notre peuple dans son identité à cause de l’immigration organisée par la gauche pour se maintenir au pouvoir abusivement.

        Vous faites allusion aux Bernois et à LL. EE., c’est intéressant car il est certain que ces messieurs ont laissé beaucoup de souvenirs dans notre pays de Vaud, et au fond il n’y a pas beaucoup de différence de mentalité, du moins à la campagne, entre un Vaudois et un Bernois, il n’y a que la langue qui soit différente. Et encore il y a beaucoup de mots bernois en vaudois comme bedoume, biscôme, bletz, boiler, bouèbe, chablon, chibre, flasche (pour bouteille), gamache, jass, katz, rösti, landwehr, landsturm, café lutz, faire le lustig, poutzer, schlaguer, stamm, stempf, steckr, stöckr, schnaps, se mettre à la schotte ou chotte (sich abschotten), witz, youtse, youtser, et des germanismes: “on veut assez lui aider”, etc., etc.

        Je pense que si tous ces mots sont courants dans le langage vaudois, c’est bien dû à trois siècles de domination bernosie. Donc les Vaudois ont l’habitude de vivre sous une élite étrangère. Mais il faut reconnaître à la décharge des baillis bernois qu’ils se contentaient d’exploiter et administrer leurs sujets vaudois mais ils n’ont jamais eu l’idée atroce et inhumaine de changer la composition du peuple lui-même pour asseoir leur pouvoir. Ca c’est nouveau.

        Enfin, je voudrais aussi vous dire, cher monsieur Tissot, que quand vous nous parlez des nombreuses familles d’origine bernoise que vous appréciez, celles-ci sont le plus souvent d’implantation récente. J’ai fait une recherche sur la question car ça me travaillait, justement au moment où je vivais dans l’angoisse du grand remplacement de population (cette angoisse ne m’a pas quitté mais elle est devenue un peu moins lancinante depuis la dernière élection au conseil d’état et l’élection de miss Dittli justement). J’ai réalisé que c’était dans l’entre-deux guerre, dans les années 30, que de nombreuses familles paysannes vaudoises de souche, endettées, ont été ruinées par la crise et ont dû vendre leur domaines à des Bernois plus riches, et que nous avons vu arriver en Vaud tous ces sympathiques Suisses allemands: Blaser, Gebhard, Spycher, Urfer & Cie.

        C’est une réalité très curieuse, mais je pourrais vous le démontrer si vous voulez. Ca ne date pas de LL. EE. J’ai même constaté que l’installation dans la canton de familles italiennes comme Piolino, Mazzone, Zambelli, était plus ancienne que celle des Bernois en question. Curieux, non?

        Et cela nous explique la chanson de Gilles: « Les noms de chez nous »

        Bien entendu !

        Le secret, c’est en vérité
        Devant ces noms pleins de mystère
        Mais qui sont bien de notre terre,
        C’est de savoir les bien porter !

        Mais ces vieux noms de notre terre
        Ont tendance, c’est bien certain,
        A devenir minoritaires,
        Mangés par leurs cousins germains !
        Faut dire qu’on les assimile
        Ceux-là, rapidement, bien sûr !
        Pour les noms, c’est plus difficile
        Quand il faut les mâcher, c’est dur !

        Les Stampfeli
        Les Messerli
        Les Zimmermann
        Les Hürlimann
        Metzger, Müller
        Stauffer, Urfer
        Knutti, Schläppi
        Et Zimmerli
        Les Ochsenbein
        Zumstein, Amstein
        V’là qu’ils s’marient
        Avec nos filles…
        Alors, ça fait
        Des Rumpf-Cuénet
        Pfund-Ramelet
        Et Schlup-Ducret !


        Vous reconnaîtrez, cher monsieur Tissot, que depuis l’immigration de ces Suisses allemands chantés par Gilles, les choses se sont beaucoup aggravées.

        1. Helvéticus, j’ai adoré votre texte (lu avec retard). Très distrayant. Merci beaucoup. Ma grand-mère paternelle était bernoise (Lina Jordi). Par rapport aux familles piémontaises passées sur Vaud, la paternelle (= B du village de B) a fui la persécution des protestants du Piémont. Installation sur Vaud en 1491 (nous avons un blason qui l’indique). Donc vous avez raison, c’est bien plus ancien que la migration BE à VD. Au plaisir de vous lire entre deux virées trans-frontalières. eab

          1. Je vous remercie, chère Eliane. Ca fait plaisir d’avoir des compatriotes qui sentent les choses comme soi. Vous avez donc des ascendances vaudoises du Piémont, ce qui en soi n’a rien à voir avec le pays de Vaud mais avec le réformateur Pierre Valdo. Très intéressant, Vous savez que ces vaudois-là étaient protégés par les cantons suisses. En tous cas le canton de Zurich, peut-être Berne aussi.

            Ce qui m’inquiète en revanche c’est que la jeune génération est ganagremée par l’idéologie du métissage. Ils trouvent ça normal et mon commentaire est choquant pour eux. Il a une autre blogueuse qui a écrit pour prendre la défense de miss Dittli. J’ai voulu mettre un commentaire différent de celui ci-dessus, mais mettant l’accent aussi sur le réflexe de défense de l’ethnie helvétique menacée. Rien qui tombe sous le coup de la loi dans ce commentaire. Je suis juriste et je sais ce qui est permis et ce qui ne l’est pas. Mais la blogueuse a quand-même censuré mon commentaire.

            C’est très dangereux ce politiquement correct gnangnan.

    3. @ Marie-France

      Pas du tout au second degré, je pense ça. Cependant, j’espère avoir eu une pointe d’humour qui fera passer mon racisme völkisch (là par contre je suis au second degré car je ne suis pas raciste, mais il est évident qu’on ne bouscule pas impunément un peuple dans son intégrité ethnique).

      L’opinion des tenants de “l’ouverture à la diversité” m’indiffère.

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