Dérèglement climatique: essayons de poser des faits

Il est exclu de nier le dérèglement climatique. Il est difficile toutefois d’en déterminer les causes dans la mesure où notre planète a déjà vécu de tels dérèglements, en revanche, il paraît certain qu’une des causes actuelles est due à la productions de CO2 . Comme c’est apparemment la seule cause sur laquelle nous puissions avoir une influence éventuelle, il est légitime et souhaitable d’essayer de l’enrayer ou du moins de l’atténuer.

De ce point de vue, l‘abandon du nucléaire n’a rien à voir avec la lutte contre le CO2 mais il s’explique par le danger lié aux déchets nucléaires. Autrement dit, il peut y avoir une incompatibilité entre un avantage par rapport à la production de CO2 et la réalité.

Une question reste alors titillante : le développement du tout numérique, le remplacement des voitures à essence ou diesel par des voitures électriques, l’augmentation de la population exigent toujours plus d’électricité. Comment la produire ?

En abandonnant le nucléaire, l’Allemagne a redéveloppé le charbon, gros producteur de CO2.. Elle n’est de loin pas le seul pays où le charbon est encore un combustible répandu. Or il est évident que le renoncement au charbon signifie la suppression de postes de travail, et d’éventuels troubles sociaux. Un Etat ne peut prendre une telle mesure sans avoir au préalable envisagé et éventuellement mis sur pied des mesures compensatoires ou d’accompagnement dont on ne sait pas toujours ce qu’elles pourraient être.

Le remplacement aussi systématique que possible de l’usage du pétrole par les éoliennes pose d’incontestables questions en relation avec le paysage mais aussi avec le voisinage humain notamment dans des pays sans mers ni grandes surfaces plates. Le recours au solaire n’est évidemment pas toujours possible, la construction de barrage soulève des questions relatives à la faune et à la flore, pour ne pas citer les dangers « humains » en cas d’accident. Le tout sans mentionner la problématique des pays fournisseurs de pétrole qui devraient réorganiser leur économie au risque de vivre des troubles sociaux.

Les remarques ci-dessus ne signifient nullement qu’il ne faut pas chercher des solutions au problème du CO2, elles essaient de montrer qu’il y a beaucoup de problèmes autant techniques que sociaux en relation avec les mesures éventuelles à prendre, problèmes qui varient avec les pays. Il est impossible de reprocher aux Etats de « ne rien faire » alors que chacun d’eux (en tous les cas en occident !), responsable de sa population, se casse la tête à trouver une solution pas trop lourde ! Des mesures coordonnées, rapides, généralisées – sinon forcément efficaces !- ne seraient possibles qu’avec des régimes totalitaires. Si elles sont prises ici et là seulement, elles créent un terrible déséquilibre économique entre les Etats responsables et les autres, ce que ces derniers, pas toujours très démocratiques, pourraient trouver très avantageux pour eux!

Existe-t-il quelque part une sorte de liste ou d’évaluation systématique des avantages et inconvénients, par Etat, des différentes solutions ? Est-ce de cela que discutent les responsables politiques lors de leurs réunions ? En parle-t-on ouvertement ? Ou veut-on continuer à faire croire qu’il « n’y a qu’à » et favoriser les chantages au sentiment ?

 

 

Suzette Sandoz

Suzette Sandoz est née en 1942, elle est professeur honoraire de droit de la famille et des successions, ancienne députée au Grand Conseil vaudois, ancienne conseillère nationale.

20 réponses à “Dérèglement climatique: essayons de poser des faits

  1. Evidemment que pour une libérale, il est difficile de constater ce que le GIEC et la majorité des scientifiques (que l’on ne peut pas accuser de “gauchistes”) constatent, soit un changement climatique plus rapide que prévu.

    Continuer à obtenir de la “croissance” le seul mot qui fait sens pour un politique et pour être réélu ne peut que nous amener et surtout les jeunes dans le mur.
    Le monde gaspille en six mois, les ressources de douze mois, c’est pas compliqué à intégrer.
    Et tout est lié, jusqu’à la nourriture qui va devenir plus rare, d’où révoltes, immigrations, etc.

    Alors comment ménager la chèvre et le chou? de manière objective, éthique et sans traiter les uns et les autres de totalitariste?

    1. Vous montrez du doigt la personne qui pose des questions en lui reprochant de ne pas comprendre les constats des scientifiques, alors qu’elle les admet expressément, par contre vous ne répondez à aucune de ses questions très pertinentes…

      1. @ M. Pfister
        Avez-vous déjà vécu cette situation en public, où pendant que vous participez à une discussion, arrive de nulle-part une personne qui interrompt tout le monde pour venir serrer les mains en chantant ? Lui sourire brièvement avec acquiescement, plutôt que de lui tendre une chaise et l’aider à s’introduire dans le sujet, est souvent préférable.

  2. Oui, des études sur l’ensemble des avantages et inconvénients des différentes technologies de production ont effectivement été réalisées, et même depuis pas mal de temps déjà. J’ai moi-même participé à l’EPFL à une grande étude internationale dans le cadre d’un groupement d’universités (dont le MIT, l’ETHZ, des universités japonaises) et de grandes entreprises – “Alliance for Global Sustainability” – étude destinée à faire une évaluation multicritère comparative de ces avantages et inconvénients. L’EPFL a d’ailleurs réalisé encore d’autres études du même genre, centrées sur la Suisse (“Swiss Energyscope, qui comprend un MOOC, tutoriel à l’intention du grand public). Mais encore faut-il vouloir se renseigner.

  3. Merci pour ce bon résumé de la situation complexe dans laquelle nos populations se retrouvent, un peu malgré elles ( moi inclus).
    Nos politiques me semblent bien impuissants et démunis devant toutes ces priorites affichées par l’economie actuelle (PIB, CA des entreprises, non ingérence dans La liberté de faire des affaires), et je passe sur les préoccupations d’être réélu(e) et bien d’autres.
    Un état des lieux, non influencé par nos diverses émotions (mal conseillères) est impératif afin de tenter d’agir de la façon la plus appropriée que possible. Cela ne sera pas simple à un niveau planétaire, mais faudra faire avec.

  4. Vous posez la question: “Existe-t-il quelque part une sorte de liste ou d’évaluation systématique des avantages et inconvénients, par Etat, des différentes solutions ?” C’est une bonne question, mais qui pourrait, qui devrait, être pécédée par celle-ci: le changement climatique apporte-t-il des avantages?, suivie évidemment, si la réponse à la 1ère est positive, de celle-ci: Quel est le rapport avantages / inconvénients du changement climatique?

  5. Madame

    Permettez moi ces quelques remarques qui me semblent compléter votre propos
    L’équation réchauffement climatique est fonction essentiellement (et non un facteur parmi d’autres) de la concentration de co² dans l’atmosphère. C’est du moins ce que disent les études scientifiques qui tiennent la route (Jouzel, Le Treut, etc…) et dont les projections se sont avérées. Les autres théories ont fait long feu et se sont actuellement effondrées ( Voir Courtillot,Gervais ou Allègre).
    La production d’électricité se heurte en effet à de nombreux écueils mais il est politiquement envisageable d’investir massivement dans les économies d’énergie avec un zeste de contrainte.
    Par exemple investir dans l’isolation des bâtiments et dans une urbanisation économe en arbitrant pour les habitants et non pour les automobilistes, taxer le kérosène et investir ces revenus dans des plans de transport locaux, etc…

  6. Votre introduction est courageuse à une époque émotionnelle où il est si difficile d’exprimer le moindre doute sans se faire lyncher.
    Selon certains, l’activité humaine ne serait pas déterminante dans l’effet de serre – dont les vapeurs d’eau naturelles seraient la cause principale – ni dans la production de CO2 que la nature sait très bien produire elle-même et dont les plantes raffolent d’ailleurs. Ces détracteurs énoncent des arguments qu’en toute honnêteté intellectuelle, il est parfois difficile de réfuter (voir par exemple: https://www.youtube.com/watch?v=mtHreJbr2WM (en anglais)).
    C’est donc le principe de précaution, que vous évoquez entre les lignes, qui doit nous pousser à prendre des mesures… dans la mesure du raisonnable. Bon, réduire le gaspillage est plutôt vertueux en soi d’un point de vue calviniste, alors pourquoi pas.
    En passant, victime de l’analyse émotionnelle, j’ai cru pendant longtemps les yeux fermés que la fonte des zones polaires allaient provoquer une montée des eaux catastrophique égale au volume des banquises. En prenant du recul, j’aurais pu me rappeler par moi-même le principe d’Archimède et constater que je me trompais, l’augmentation n’étant que marginale. Les dangers de l’émotion dans l’analyse.

    1. Pff,
      – L’atmosphère est déjà saturée en 02 (il pleut) alors qu’elle ne l’est pas en CO2. Ceci explique que le CO2 à un impact dans l’augmentation de l’effet de serre alors que la vapeur d’eau n’en a pas de significative.
      -la montée des eaux est liée à l’augmentation du volume de l’eau des océans lors qu’ils se réchauffent. Un kilogramme d’eau prend en effet un volume plus petit à 4°, et de plus en plus grand au fur et à mesure qu’il se réchauffe.

      1. La vapeur d’eau dans l’atmosphère arrive à saturation à l’instant où survient la condensation : la pluie. L’eau de la pluie, du lac, ou contenue dans un nuage reste H2O. La molécule O2 est présente à 21 % dans l’air, à l’état gazeux, indépendamment de l’humidité atmosphérique, saturée ou non. Le CO2 n’est pas concerné non plus par la saturation de l’air humide. Pour dire plus simple, une molécule a des propriétés physiques et chimiques qui se distinguent de celles des éléments qui la constituent. L’O2 n’intervient pas dans le phénomène d’effet de serre, le CO2 oui, en raison de sa propriété à réfléchir les rayons infrarouges. La vapeur d’eau quant à elle, qui assure le 3/4 de l’effet de serre total, devrait agir en plus grande proportion avec le réchauffement des océans. L’effet quantitatif de cette vapeur d’eau n’est donc pas à négliger relativement à celui du CO2 puisqu’il en dépend directement…

  7. une fois de plus , il faut en revenir aux fondamentaux et préciser d’abord que le climat est la conséquence de plusieurs phénomènes physiques :
    la température de la Terre est influencée par l’énergie du Soleil d’abord (340watts/m2) – l’albédo des différentes surfaces (mers, terres, nuages, glaciers, … 100 watts/m2 ) et les gaz à effet de serre (h2o, co2, ch4, o3, … ) qui piègent l’infrarouge de la Terre et la réchauffe d’environ 150 wattS/m2 .
    Selon le GIEC , notre contribution anthropique n’est que de 2 watts/m2 .
    Je vous laisse calculer le pourcentage de notre perturbation (2 / 390) .
    L’albédo est très mal connu et très mal étudié, le GIEC s’est contenté de sa théorie du CO2 insatisfaisante qui n’explique pas pourquoi les glaces ont commencé à fondre avant la révolution industrielle !
    Les Allemands ne se contentent pas de construire des centrales à charbon mais ont installé des parcs solaires et éoliens !
    l’ensemble des installations éoliennes dans le monde est déjà supérieur aux centrales nucléaires en activité . Le solaire peut couvrir plus de 10 fois l’ensemble de nos besoins en énergie !
    Le niveau des mers est le principal risque du réchauffement climatique mais il faut faire fondre 360 km cube de glace pour une augmentation de 1 mm . Il faudrait des siècles pour faire fondre les glaces du Groenland et des millénaires pour celles de l’antarctique .
    (…)
    les principaux problèmes restent la pollution et la surpopulation !!!!!

    1. Et le fait que l’humain est le seul animal, qui a mauvaise conscience, s’il ne s’est pas agité 8h par jour, qu’importe le sens et la décense de ses action?

  8. Moi Ouin Ouin je ne suis pas tant sûr que la planète se réchauffe.

    D’après ce qu’on m’a dit, à présent que le glacier du Rhône a fondu on y a trouvé des mélèzes dessous la glace.

    Donc ça prove que dans le temps il a eu fait joliment plus chaud qu’à présent, par chez nous. .

    Ce qui me fait autrement plus souci c’est le remplacement des Vaudois comme nous par des peuplades d’autres continents. Ca, ça n’est pas tant bon, à mon avisse. Et c’est vraiment irréversible, tandis que le climat, ça change dans un sens, et puis dans un autre.

    1. Et planter des pins d’Alep, cher OIN-OIN, aussi contre?
      ou vous préférez les pins parasols, ou ptêt les parasols tout court?

  9. Des décennies de recherches scientifiques ont montré que le climat peut changer par des causes naturelles et anthropiques. La Geological Society of America (GSA) est d’accord avec les évaluations des Académies Nationales (2005), du National Research Council (2011), du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC, 2013) et du U.S. Global Change Research Program (Melillo et al., 2014) selon lesquelles le climat mondial s’est réchauffé en réponse aux concentrations accrues de dioxyde de carbone (CO2) et autres gaz à effet de serre. Les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère sont maintenant plus élevées qu’elles ne l’ont été depuis des milliers d’années. Les activités humaines (principalement les émissions de gaz à effet de serre) sont la principale cause du réchauffement rapide depuis le milieu des années 1900 (GIEC, 2013). Si la tendance à la hausse des concentrations de gaz à effet de serre se poursuit, le changement climatique mondial prévu d’ici la fin du XXIe siècle aura d’importantes répercussions sur les humains et les autres espèces. Les effets tangibles du changement climatique se font déjà sentir. Pour relever les défis posés par les changements climatiques, il faudra à la fois s’adapter aux changements susceptibles de se produire et réduire les émissions mondiales de CO2 d’origine anthropique.
    https://www.geosociety.org/gsa/positions/position10.aspx

    Plus de 70 chercheurs ont travaillé ces dernières années avec ProClim – le Forum pour le climat et les changements globaux de l’Académie suisse des sciences naturelles (SCNAT) et avec soutien de l’Organe consultatif sur les changements climatiques OcCC et de l’Office fédéral de l’environnement OFEV à la compilation des résultats du rapport GIEC AR5. Ces informations ont été complétées avec des données scientifiques supplémentaires pertinentes pour la Suisse et publiées dans un nouveau rapport « Coup de projecteur sur le climat suisse. Etat des lieux et perspectives ».
    https://sciencesnaturelles.ch/organisations/proclim/activities/brennpunkt/81637-coup-de-projecteur-sur-le-climat-suisse

  10. Existe-t-il quelque part une sorte de liste ou d’évaluation systématique des avantages et inconvénients, par Etat, des différentes solutions ?

    Bonjour,
    Quelle bonne question. Plusieurs l’ont déjà relevé. Je m’excuse de ne la voir qu’aujourd’hui et d’intervenir tardivement.

    Il faut savoir que cette “sorte de liste” a été demandée au Conseil fédéral, qui a préféré ne pas y répondre. Cela fait partie de la grande confusion qui règne autour de la politique climatique Explications.

    J’ai eu l’occasion de poser cette question au Conseil fédéral par voie d’un postulat déposé aimablement par le Conseiller National GE André Freymond le 26-09-2007 avec la signature de quarante de ses collègues. Le postulat demandait simplement au CF d’établir un inventaire des mesures permettant de réduire les émissions de CO2. Il demandait aussi que pour chaque mesure une évaluation soit faite du potentiel d’économie qu’elle représente, du coût de la tonne de CO2 économisée et de la faisabilité de la mesure.

    Texte du postulat du 26-09 2007et réponse du Conseil fédéral du 16-01-2008 : https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20073592

    Résultat : après une année de louvoiement, le Conseil fédéral propose de rejeter le postulat. Les arguments du CF ne sont pas convaincants : en gros l’inventaire des mesures est déjà disponible dans la littérature internationale, dont les travaux du GIEC. Le CF reconnaît quand même que les coûts ne sont pas très bien identifiés, mais on corrigera au moment de finaliser la loi sur le CO2.
    Mon commentaire : le refus du CF d’établir cet inventaire est une faute. Je ne peux m’empêcher d’y voir une « bonne» raison :
    L’inventaire montrerait que les mesures de politique énergétique qui mobilisent le plus d’argent public en subventions sont des mesures qui ne réduisent pas les émissions de CO2. Il s’agit des subventions aux éoliennes et au solaire PV, qui ne contribuent pas à réduire les émissions les émissions de CO2, parce que l’électricité est déjà décarbonée en Suisse (mix hydro+nuc).
    Il ne faut pas que cela se voie…

    L’histoire de ce postulat sur : https://clubenergie2051.files.wordpress.com/2019/03/rc3a9duction-du-co2-anecdote-le-postulat-reymond.docx

  11. Vraiment étonnant comme la bonne doctoresse Sandoz:
    1/ Nous abreuve des problèmes qu’elle semble découvrir et dont elle n’est jamais responsable bien entendu, en se gardant -surtout- de proposer des solutions
    et
    2/ Ne prend jamais la peine de répondre aux commentaires.
    Oui vraiment étonnant et assez navrant.

  12. Je déterre ce vieux sujet, pensant naïvement avoir une réponse utile à ajouter.

    Je m’étonne d’abord de l’intro où la 2ieme phrase contredit déjà la première :
    se dire que c’est difficile de comprendre et qu’on a déjà vécu cela, c’est clairement nier ou n’avoir rien compris à l’ampleur du problème.
    je vous laisse le soin de choisir votre raison, aucune des 2 n’étant réellement positive.

    pour la liste des actions, il y a par exemple un classement mondial.
    l’auteur principal dit lui-même qu’il y a des solutions locales qui ont été écartée car non/mal applicable à l’échelle mondiale.
    Une autre façon de faire, est de classer les mesures par chf/TeqCo2 (tonne équivalent co2, mesure pour rassembler l’ensemble des gaz a effet de serre en fonction de leur effet, de la même manière qu’on “converti” des devises)
    exemple isoler un logement fossile au standard minergie eco-P coute A francs.
    L’isolation séquestre B tonnes de co2 (isolant naturel), évite l’émission de C tonnes sur sa durée de vie (>50ans) mais nécessite D tonnes équivalent co2 pour être mis en place (usine de transformation, transport)
    le mesure a donc un ration de A/(B+C-D)
    Vous pouvez ainsi facilement comparer avec la variante “isolation en PUR”
    ou la variante “on met le minimum légal en isolation”
    Évidement certains mesures sont non chiffrable pour le particulier. par ex quelle quantité de ges est évité lors du passage en bio ?
    Ceci dit, pourquoi se poser ce genre de question quand même les mesures qui ne coutent pas ou qui sont rentable ne sont pas mise en œuvre ?
    cela donne l’impression d’être un remake du climatosceptique : on ne dit qu’on ne nie plus mais on fait tout pour n’avoir rien à faire de concret pendant le plus longtemps possible. Pendant ce temps, on se tape les canicules et on enchaine les été où l’armée intervient pour abreuver les vaches d’alpage afin que le lait subventionné puisse concurrencer les petites exploitations sur d’autres continents. cherchez l’erreur !
    Le constat est que le PLR est encore entrain de se demander quoi faire et non comment faire !

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