Mais pitié! Laissez-nous être normales!

Si j’étais un homme, j’en aurais marre des femmes ! Mais je peux dire que, comme femme, j’en ai marre aussi !

C’est vrai qu’il y a des hommes qui abusent de leur position de pouvoir pour profiter des femmes, c’est vrai qu’il y a des femmes qui n’osent pas se plaindre parce qu’on ne les croit pas et c’est désolant. Puissent les scandales récents contribuer à modifier les conduites et à faire rendre justice aux victimes, mais maintenant, tournez la page, s’il vous plaît.

Arrêtez de vous promener à moitié nues ou dépoitraillées sous prétexte de droit des femmes ! Arrêtez de pleurnicher sans cesse pour une égalité (en nombre !) de sièges, de fonctions, d’honneurs ou de pouvoirs. Arrêtez même de revendiquer une forme stupide de liberté sexuelle. A ma connaissance, en dehors de la masturbation, les relations sexuelles impliquent deux personnes. La liberté n’existe que si les deux sont responsables et se respectent.

Alors plaidez pour la responsabilité et le respect réciproques, pas pour la vulgarité réciproque.

Admettez que les femmes, comme les hommes, peuvent ne pas être élues, car il n’y a pas que des femmes qui ne sont pas élues.

Je rêve du temps où les femmes seront considérées comme des êtres normaux. Mais pour cela, il faut essayer de se conduire comme tel.

Suzette Sandoz

Suzette Sandoz est née en 1942, elle est professeur honoraire de droit de la famille et des successions, ancienne députée au Grand Conseil vaudois, ancienne conseillère nationale.

6 réponses à “Mais pitié! Laissez-nous être normales!

  1. Et moi j’en ai marre qu’on me donne des ordres. Je m’habille comme je veux, je pleurniche si je veux, je revendique ce que je veux (au reste, les relations sexuelles peuvent impliquer plus que deux personnes) et je me conduis comme je l’entends. Quant à la vulgarité, elle est bien plus à chercher du côté des habituels tribunaux de la moralité – la religion en tête – qui n’ont de cessent de vouloir ordonner nos vies; que ces liberticides instances commencer par ordonner la leur. J’ajoute enfin que l’égalité est un principe de quantification (d’où le besoin d’un équivalence numérique). Allez, bella ciao!

  2. Hélas ! On n’en a pas fini avec les “féminazistes” qui tentent de se venger contre des siècles de prédominance masculine, alors que les messieurs de maintenant n’y sont pour rien, et que les pères, notamment, sont régulièrement défavorisés par des tribunaux civils en majorité féminins.
    Quand les femmes seront enfin objectives, qu’elles cesseront de se contredire toutes les cinq minutes, elles pourront se considérer comme les égales des hommes. Pour le moment, effectivement, ça pleurniche, ça réclame son “indépendance”, mais ça refuse de travailler, pour réclamer des pensions grassouillettes. Pour de rares femmes vraiment responsables, combien de profiteuses éhontées !

  3. Merci mesdames Sandoz et Avocat Santschi, j’aimerais bien vous connaître ! La conversation devient toujours plus difficile, il n’y a que revendications et confrontations haineuses.

  4. (Voici mon second commentaire, « modéré » et moins excessif).
    Les propos de certaines de ces dames sont consternants d’égoïsme enfantin… Je veux, je veux !
    Elles semblent bien proches de ces harpies féministes qui voudraient (inconsciemment peut-être?) détruire notre civilisation judéo-chrétienne et châtrer, voire faire disparaître l’Homme Blanc.

  5. Bonjour,
    effectivement j’aime beaucoup cette philosophie, forcer la parité à grand coup de il faut 50% de femme sous peine de pénalités n’a pas de bonnes répercussions, à partir du moment où on n’a les mêmes cartes en main il faut apprendre à jouer et c’est le meilleur qui gagne. Et puis les stats on fait dire ce que l’on veut: par exemple les femmes gagnent moins que les hommes à travail égal. D’un autre côté les hommes vivent moins longtemps, meurent plus souvent au travail … ont peut donc en déduire que dans ce cas une rémunération supérieur permet d’indemniser les hommes… Comme quoi la guerre des sexes …

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