Trois enseignements de la pandémie

La pandémie nous a déjà enseigné au moins trois choses : la dangerosité de la globalisation, l’utilité vitale des Etats nationaux, le danger pour la santé de la science dite “dure” sans les sciences humaines.

Dangerosité de la globalisation 

Favorisée par la numérisation, par la facilité des transports et par l’économie, la globalisation a révélé la faiblesse des entreprises éclatées et partiellement délocalisées, ayant perdu tout sens de leur responsabilité sociale, le danger des déplacements en masse de personnes, l’impéritie de grandes organisations internationale telles l’OMS, souvent récupérées par un groupe politique ou un autre et à la merci du meilleur cotisant. La globalisation plaît à ceux qui se croient assez puissants pour tenir les rênes d’un gouvernement mondial qu’ils appellent de leurs vœux, sous prétexte de meilleure rationalité et au grand dam des libertés fondamentales et de la démocratie. La globalisation ne doit ni ne peut être supprimée, mais elle doit être contrebalancée par l’existence d’Etats nationaux

Utilité vitale des Etats nationaux 

La seule protection de la tentation et de la nature totalitaires de la globalisation reste l’existence des Etats nationaux. Responsables de leur population plus ou moins maître de ses autorités, les Etats peuvent tenir compte (et doivent ou devraient le faire !) des particularités et spécificités de cette population. On a pu constater les différentes manières des Etats nationaux de lutter contre la pandémie et se réjouir d’avoir, en Suisse par exemple, un Conseil fédéral collégial et des cantons. Les besoins sociaux, économiques, financiers, culturels des différentes populations ne sont pas exactement les mêmes dans tous les Etats, ni, en Suisse, dans tous les cantons. Comme toujours, la rationalité souffre des nuances, mais les libertés fondamentales sont moins mal traitées et les personnes mieux respectées. Il est clair que, même sans globalisation, les Etats nationaux sont dépendants les uns des autres et ne peuvent s’ignorer, ce qui complique et alourdit la tâche des dirigeants. Mais ils doivent aussi maintenir un dialogue constant avec leur population, ce que la démocratie permet, pas la globalisation. Puisse la pandémie tordre le cou à toute tentation de gouvernance mondiale, ce rêve de pouvoir !

Pour la santé, danger de la science “dure” sans les sciences humaines

La lutte contre la maladie exige le concours de la science dite parfois « dure » (notamment tout ce qui se termine par….logie : pharmacologie, virologie, épidémiologie, vaccinologie,  etc…) et de la médecine, science humaine s’il en est, c’est-à-dire consacrée à l’être humain, au patient, pour le soigner en adaptant les résultats scientifiques lui convenant le mieux. Hors de question de soigner sur la base de statistiques, de courbes, de chiffres. La pandémie a montré toute la faiblesse de mesures purement scientifiques. Jamais il n’a été vraiment question de soigner – par exemple dès les premiers symptômes -, de savoir quelles mesures risquaient de faire plus de mal que de bien parce que les médecins soignants ne sont pas des « scientifiques » et n’osaient pas toujours s’exprimer. Certes, on a tenu compte des problèmes liés à la surcharge de travail pour le personnel hospitalier, mais il s’agissait plus de gestion hospitalière que de réelle préoccupation des personnes. Il fallait éviter le tri, mais on a trié abondamment entre les personnes covid et les « autres », renvoyant ces dernières à plus tard, suivant les cas. Au moment où la numérisation de la science de la maladie est à l’honneur, peut-être que la pandémie sera l’occasion de se rappeler que la médecine est une science humaine d’abord. Les sciences « dures » sont à son service.

 

 

Suzette Sandoz

Suzette Sandoz est née en 1942, elle est professeur honoraire de droit de la famille et des successions, ancienne députée au Grand Conseil vaudois, ancienne conseillère nationale.

21 réponses à “Trois enseignements de la pandémie

  1. Merci Madame pour votre article. Pour ma part, la pandémie m’a aussi appris que les conflits d’intérêts et la corruption étaient gigantesques dans le domaine de la santé et qu’il devient primordial que chaque personne qui participe aux décisions ou s’exprime dans les médias indique très clairement quels sont ses conflits d’intérêts.
    J’ai aussi été sidérée de constater que la liberté d’expression a été mise à très rude épreuve. Toute personne mettant en doute les déclarations des autorités étant immédiatement traitée de complotiste. Et dans ce domaine il faut aussi admettre que les médias officiels ne font plus leur travail correctement.

  2. Merci pour vos réactions “pitié pour nos enfants” et votre article du jour. en tant que médecin psychiatre je vous remercie d’avoir souligné la confusion dans laquelle pourrait se trouver nos adolescents “libre de choisir la vaccination sans le consentement de leurs parents. Déjà que les adultes ne sont pas informés correctement des enjeux comment le seraient des enfants de 10 ans je me le demande!!!!
    la base evidence médecine ( médecin basée sur des études dont seulement 25% sont reproductibles ce qui veut dire que 75% des études ne sont pas fiables )nous coupe de la réalité des soins . Hippocrate disait: Primum non nocere! on se demande aujourd’hui quand ce principe est respecté…..

  3. Merci Madame Sandoz pour cet excellent article. Globalisation, mondialisation, gouvernement mondial…Parmi “ceux qui se croient assez puissants pour tenir les rênes d’un gouvernement mondial”, il en est qui “résonnent” comme des casseroles.. Il y a quelque temps, je lisais dans un journal romand, un élu dont je tairai le nom pour ne pas lui faire de peine, qui se réjouissait de l’existence de la mondialisation , car grâce à elle, disait-il , il y a eu une collaboration mondiale pour la recherche et la distribution des vaccins…… que ce soit la mondialisation qui nous ait “distribué” le Covid sur la terre entière ne lui est même pas venu à l’esprit.. L’idéologie parfois vous bloque les neurones …

  4. Malheureusement en Suisse, la nouvelle constitution totalement manipulée par les socialistes qui ont envahi toutes les administrations et détiennent les postes clés ( voir à ce sujet le livre les spins doctors du Conseil fédéral ) a changé l’équilibre entre l’assemblée et le Conseil fédéral et donné au Conseil fédéral un pouvoir qu’il n’avait pas avant, sans que les conseillers nationaux puissent comparer l’ancienne et la nouvelle constitution ; c’est la raison pour laquelle l’udc a été minorisé grâce à la tricherie
    du vote électronique avec le logiciel dominion dont La Poste est propriétaire et qui on le sait est un bastion socialiste ; n’en déplaise à Mme Sandoz, la Suisse est corrompue jusqu’au trognon dans tous les partis et jusqu’au plus haut niveau du pouvoir

    1. Je remercie Mme Sandoz pour ses posts, les commentaires des clowns complotistes sont une immense source de rigolade. On avait déjà les covidiots, le grand risette et le diiippe stéite, mais les machines dominion…là on a percé le fond du baril !
      “C’est truquééééé !”

  5. „La seule protection de la tentation et de la nature totalitaires de la globalisation reste l’existence des Etats nationaux.“

    Pas sûr. Il me semble justement que la tentation totalitaire est forte aussi dans les états nationaux, à voir ce qui se passe en Angleterre, au Canada, et plus près de chez nous…

  6. il y a un mec , il y a 500 ans qui disait déjà ” science sans conscience n’est que ruine de l’âme ” tout comme vous le dites quelque part madame Sandoz ! savoir et philosophie doivent allez de pair sinon notre monde perdra son âme

  7. Merci chère Madame, votre blog au contenu toujours pertinent devraient être en éditorial du Temps !

    Veuillez agréer mes salutations respectueuses,

    Michel Vernaz

  8. Tant que l’on s’en est tenu aux directives, simples et faciles à appliquer, prescrites par ceux que l’on appelle les “scientifiques”, qu’a-t-on constaté? Que la courbe de transmission des infections a aussitôt baissé, jusqu’à atteindre un niveau, jamais retrouvé depuis, proche de zéro en mai-juin dernier. Mais dès que les “politiques” ont lâché du lest sous prétexte de nous faire revenir à une vie “normale”, en réalité pour caresser la bête dans le sens du poil afin de ne pas perdre leurs électeurs, la courbe est aussitôt remontée. Bien sûr, ce sont les scientifiques qui ont tort et les gens de “bon sens” – la chose du monde la mieux partagée, comme on sait -, qui ont raison.

    Comme en démocratie c’est la majorité qui décide, même si celle-ci est composée d’imbéciles, je propose donc que pour traiter les effets de la pandémie on s’en remette dorénavant au “bon sens” du troupeau (sensus communis), à Nostradamus, docteur Mabuse et Madame Soleil, qui ont la science infuse, comme conseillers scientifiques et aux Illuminati, aux Atlantes, aux Templiers ainsi qu’à docteur Trump et à la “task force” de QAnon pour nous aider à retrouver une vie “normale”.

    1. Les vagues successives peuvent être schématiquement comparées à une courbe sinusoïdale laquelle reproduit les variations saisonnières entre le chaud et le froid. Ces variations se sont produites indépendamment des mesures sociales mises en place dans les différents pays à travers le monde. Si on suit votre logique, il devrait y avoir une hécatombe au Texas et au Portugal, pays ou les restrictions ont été levées bien avant nous et qui ne présentent à ce jour aucun rebond. Par ailleurs, épargnez-nous vos jérémiades sur les mouvements complotistes. C’est parfaitement inutile et cela ne vous rend pas plus crédible.

      1. “Portugal : Les cas de COVID-19 sont en hausse avec 450 nouvelles contaminations recensées en moyenne chaque jour. Cela représente 4% du pic des infections — le nombre moyen le plus élevé de cas de contamination quotidiens a été reporté le 28 janvier.

        Il y a eu 846 434 cas de contamination et 17 022 décès liés au coronavirus recensés dans le pays depuis le début de l’épidémie.

        Texas: 20,554 cas au 19 janvier 2021 ( 2 cas au 16 mars 2020).”

        Le Texas est l’un des douze états qui ne donnent aucun signe de baisse depuis ces deux dernières semaines. Partout ailleurs aux Etat-Unis, la tendance est à la baisse.

        Sources: Reuters Daily Tracker

        Vérifiez donc vos données.

  9. iI est évident que la médecine doit être asservie à la “volonté” du patient ou du moins de ceux qui prétendent l’incarner. L’homéopathie est la théorie qui l’a le mieux compris. Faisons fi de toutes ces techniques conformistes : études cliniques, études épidémiologiques, etc… Comprendre le monde n’est pas intéressant. Seul.e les gourou.e.s comptent !

  10. Je reste effaré par le niveau et l’agressivité des commentaires de certains intervenants sur votre blog !
    P.Flouck

    1. Cher Dr. Flouck,
      Tout à fait d’accord avec vous. Débattre ne veut pas dire agresser celui qui ne partage pas votre opinion.
      En effet, chacun a encore le doit d’avoir son point de vue et la liberté d’expression a encore tout son sens dans notre pays du moins j’ose encore le croire. Espérons que cette agressivité soit surtout le fruit des nombreuses frustrations subies par la population pendant cette période de Covid et dès lors on pourrait espérer que chacun retrouve son calme bientôt. On verra !
      Chantal

      1. Chère Chantal et Cher Dr Pierre Flouck,
        Merci. J’adhère complètement à vos commentaires. Ils sont nécessaires. Depuis quelque temps déjà, certain(e)s intervenant(e)s sortent complètement des limites imposées par la décence et ne semblent plus connaître un iota du très élémentaire respect d’autrui.
        A croire qu’ils(elles) ne supportent aucun avis différent ou divergent, ni même la simple idée d’un débat contradictoire.
        Ni plus ni moins, ignorons les …. C’est nettement plus sain.
        Personnellement, je ne pense pas qu’il s’agisse seulement de frustrations cumulées mais de créatures perturbatrices qui viennent volontairement ternir tel ou tel débat, au lieu de l’élever grâce au partage des points de vue. Nous pouvons retrouver ces « agitateurs » sur d’autres blogs.
        Portez-vous bien.
        « In medio stat virtus » Horace (Satire I)

      2. J’ai quelques fois été confronté récemment à une certaine agressivité de la part d’amis proches à qui je faisais part de mes critiques et mes observations de la gestion de cette crise. Il y a quelques jours encore, ma propre mère s’est retrouvée pour ainsi dire possédée par cette même agressivité alors qu’elle me disait qu’une manifestation autorisée avait fait du bruit dans le courant de la journée et que je lui demandais de préciser en quoi cela la dérangeait.

        On ne peut que constater qu’il y a une majorité de la population qui ne se tient informée que par les médias traditionnels et dont le sens critique est mal exercé. L’agressivité en question pourrait être une forme de protection issue de la peur de passer dans un monde dans lequel les dirigeants politiques ne seraient pas des figures parentales bienveillantes et les médias n’exerceraient plus du tout leur rôle de 4eme pouvoir.

        1. Bonjour Erwan, merci de votre commentaire.
          Vous avez choisi une terminologie vraiment adéquate : “agressivité / possession / sens critique mal exercé”. Ce sont des réactions fréquentes quasi animales, le discernement et la prudence ayant été annihilés depuis plus d’un an. Vous avez également raison de relever que l’information via les médias traditionnels n’aide en aucune façon à rester critiques et/ou ouvert(e)s à d’autres alternatives possibles. D’autant plus que le système des bakchichs est revenu en force dans tous les secteurs impliqués.
          Espérons toutefois que l’Histoire nous donnera quelques réponses.
          Entre-temps, gardons nos synapses fraîches et (éventuellement) lisons le penseur Jordan B. Peterson (« Beyond Order – 12 more rules for life ») – je cite en français « pour faire entrer le chaos dans nos vies, sans nous laisser submerger…. car le chaos n’est pas notre ennemi …. « « .. »
          12 nouvelles règles pour une vie au-delà de l’ordre. Jordan B. Peterson, Michel Lafon 2021.
          Un excellent week-end. eab

  11. Merci pour votre analyse, Madame, cherchant un centre de gravité à l’horizon d’un discernement libérateur ! Puisse le réel de notre planète, fait de complexité et de diversité, trouver une globalisation humaine, à l’enseigne de “fratelli tutti”, au programme de la justice et de la paix.

  12. “La lutte contre la maladie exige le concours de la science dite parfois « dure » (notamment tout ce qui se termine par….logie : pharmacologie, virologie, épidémiologie, vaccinologie, etc…) et de la médecine, science humaine s’il en est…”

    L’expression “sciences dures” renvoie aux trois disciplines traditionnelles de base: mathématiques, physique et chimie. Aucune des sciences en “…logie” (selon la classification de Madame Sandoz), ne relève des sciences dites dures. Quant à la médecine, elle ne figure pas plus dans les sciences dites humaines, dont les deux listes de référence sont celle de l’OCDE (Manuel de Frascati) et, en France, la Nomenctature des SHS de 2010.

    Les dénominations des actuelles “sciences humaines et sociales” varient dans l’histoire et selon les pays, sans toujours recouvrir exactement les mêmes champs de recherche concernés. Chaque discipline des sciences humaines et sociales a ses propres écoles de pensée et de nombreuses approches méthodologiques et théoriques. Il n’y a pas de principe universel ou une seule dénomination ; chaque champ de recherche a ses particularités.

    Ainsi, la logique, fondement de la mathématique, n’est pas enseignée en Facultés des sciences mais en lettres, en philosophie. A l’inverse, plusieurs sciences humaines et sociales (psychologie, linguistique – première des sciences sociales selon son fondateur, Louis-Ferdinand de Saussure -, ethnologie, anthropologie, sociologie, économie, droit et sciences de l’environnement, entre autres) ont recours aux méthodes quantitatives (statistiques et probabilités) et expérimentales.

    Quant à son enseignement, la médecine a sa propre Faculté, qui ne relève ni de celles des SHS ni de celle des sciences.

    Mais, bien sûr, le politique, dont l’assurance n’a d’égale que l’ignorance, peut se dispenser de ces distinguos.

    “But man, proud man,
    Dress’d in a little brief authority,
    Most ignorant of what he’s most assur’d—
    His glassy essence—like an angry ape
    Plays such fantastic tricks before high heaven
    As makes the angels weep; who, with our spleens,
    Would all themselves laugh mortal.”

    William Shakespeare, “Measure for Measure”

  13. Matière à penser:

    1) « Le rapport se trouvait sur le bureau du président des EU dès 2008. Page 75, un encadré intitulé « Déclenchement possible d’une pandémie mondiale » avertissait déjà le pensionnaire de la Maison-Blanche, Barack Obama à l’époque, des risques d’apparition d’une nouvelle maladie respiratoire « virulente » et « extrêmement contagieuse ». Et désignait nommément la famille des « coronavirus » (terme générique de virus pouvant aller du simple rhume à la grippe H5N1, NDLR). »

    ww.lepoint.fr/monde/coronavirus-les-renseignements-americains-l-avaient-prevu-31-03-2020-2369520_24.php

    2) « “Ces dernières années, plusieurs épidémies (…) ont donné lieu à de multiples rapports et expertises qui ont été en grande majorité ignorés. (…) Cette situation sanitaire et socio-économique désastreuse (…) aurait pu être évitée. (…) Des erreurs ont été commises tout au long du chemin tant au niveau de la préparation qu’à celui de la réponse à la pandémie” (LT, 14.05.21)

    3) « On leur apprend le leadership et les principes du management, mais on ne leur enseigne pas à faire
    preuve de modestie dans l’action et de savoir écouter. Or, faute d’une telle posture, les décisions prises, outre qu’elles demeurent souvent inefficaces, courent le risque d’aggraver la situation – ce qui en l’occurrence a été le cas. Dans un autre article publié au début de la crise, nous concluions ainsi que “cette crise sans précédent est aussi celle de l’inorganisation : formidable paradoxe d’une société sur-organisée, c’est-à-dire saturée d’organisations de toutes sortes, mais qui rencontre tant de difficultés à organiser ces organisations, c’est-à-dire à organiser leur coopération.” La sociologie des organisations offre pourtant de nombreuses clefs pour, non seulement comprendre ce paradoxe, mais plus encore le résoudre.”

    ww.sciencespo.fr/actualites/actualit%C3%A9s/covid-19-une-crise-organisationnelle/5041

    4) “Le regard porté sur notre histoire (…) devrait nous inviter à un peu plus de modestie. Malgré toutes nos technologies et les tablettes du monde, c’est finalement un minuscule virus qui parvient à déstabiliser des économies entières. Rendez-vous compte, nous étions presque aussi démunis qu’il y a un siècle (…).”

    ww.lepoint.fr/societe/covid-19-jeunes-vieux-ca-ne-veut-strictement-plus-rien-dire-14-08-2020-2387767_23.php

    5) ” Le coronavirus a révélé l’incapacité collective à anticiper cette pandémie avec le sérieux voulu.
    Les pertes du Covid sont 500 fois plus importantes que le montant annuel requis pour la préparation aux pandémies. Une autre pandémie est inévitable.”

    ww.24heures.ch/selon-des-experts-une-prochaine-pandemie-est-inevitable-312621060213

    6) « La crise du coronavirus est (…) aussi une crise du jugement, une crise de la compréhension qui frappe presque tous les pans de notre existence.” (Ibrahima Fall)

    7) “Les crises générales sont impudiques, elles déshabillent les rois et passent les sociétés aux rayons X, nous en montrant l’esprit” (Régis Debray)

    8) “Nous savons, mais nous ne croyons pas ce que nous savons.”

    ww.lemonde.fr/idees/article/2015/06/04/pour-reduire-le-risque-climatique-il-faut-s-attaquer-aux-inegalites-mondiales_4646207_3232.html

    9) “L’histoire enseigne, hélas, il n’y a pas d’élèves.” (Antonio Gramsci)

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