Pape François, le silence du baroque

Tout le monde connaît le style de vie sobre adopté par le Pape François, loin des ors du palais apostolique. En juin 2013, trois mois après son élection, il avait refusé d’assister à un concert de musique classique au motif qu’il n’était pas « un prince de la Renaissance ». On peut trouver sur internet des photos du fauteuil laissé vide à cette occasion.

Mais, vendredi dernier (27 mars) le pape François a fait appel au grandiose registre de la mise en scène baroque pour prononcer sa bénédiction Urbi et Orbi, à la Ville et au Monde, d’ordinaire réservée aux temps de Noël et de Pâques.

Une estrade sur le parvis de Saint Pierre devant la façade de Maderno, la place toute vide enserrée par la colonnade du Bernin, l’homme presque seul, la démarche hésitante et la mine tendue, la pluie battante tandis que le jour cède le pas à l’obscurité, tout cela confère à l’intervention du pape une intensité dramatique rarement égalée et qui demeurera sans doute comme une des images les plus prégnantes des heures que nous vivons.

Si le pape François a su faire un usage inédit du décor qu’il avait à disposition, c’est à lui que revient le contenu, le déroulement et la cadence de cette cérémonie. François a choisi d’abord la lecture de l’évangile de la tempête apaisée, qui fournira le sujet de son homélie ; enfin le long temps d’adoration du Saint Sacrement, silencieux et grave, sorte d’adagio de cette liturgie, se clôt avec la bénédiction proprement dite. L’icône de la Madone Salus Populis Romani et le crucifix de San Marcello nous renvoient à la Ville tandis que la colonnade embrasse la place vide comme l’Église universelle le Monde.

Le pape François s’est attaché à dresser un parallèle entre le récit évangélique dans lequel Jésus invite les disciples à passer sur l’autre rive, et notre situation actuelle. Comme les disciples de l’Évangile, souligne le Pape François, nous avons été pris au dépourvu par une tempête inattendue et furieuse qui suscite en nous la peur, la peur de la mort, la peur de perdre son emploi, la peur face à un avenir qu’on pensait pouvoir maîtriser. N’ayez pas peur, dit le pape, reprenant à son compte le mot d’ordre de Jean-Paul II, n’ayez pas peur du passage sur l’autre rive. Sans fard, il précise que c’est la croix, instrument d’un supplice infâme chez les Romains, qui constitue l’ancre et le gouvernail qui permettent ce passage.

Le troisième temps de cette liturgie, la longue adoration eucharistique, constitue pour ainsi dire la reconnaissance dans l’espérance et la foi de l’arrivée à bon port. Nous les hommes, nous ne pouvons pas vraiment parler de la mort : soit il s’agit de celle des autres et elle ne nous concerne pas intimement, soit il s’agit de la nôtre et nous ne pouvons plus en parler. Seul le Christ peut en parler car il n’est pas simplement sorti du confinement mais est ressuscité des morts.

Loin paraît le temps où le Pape François appelait les fidèles à semer la pagaille. Aujourd’hui, la nature s’est chargée de reprendre cette injonction à son compte. Au lieu de cela, au temps de la tempête succède celui du calme et du silence, un vieil homme fait face seul à l’ostensoir rayonnant d’une rive à l’autre. Le monde retiendra que ce pape-ci, dans un mélange de faste baroque et de dépouillement cistercien, a su trouver le ton juste où aux accents dramatiques se mêlent des notes d’espérance.

Bob Dylan

Bob Dylan – All along the Watchtower

All along the Watchtower compte parmi les plus célèbres titres de Bob Dylan, repris par de nombreux interprètes, Jimi Hendrix bien sûr mais aussi Brian Ferry, U2, Neil Young et bien d’autres encore.

Plus tard dans sa vie Dylan, qui est juif, se convertira au christianisme et inaugurera avec l’album Slow Train Coming paru en 1979 une période musicale qui se revendique d’inspiration chrétienne.

En 1967, lorsque paraît l’album John Wesley Harding sur lequel figure ce titre, on est encore loin de cette profession de foi affichée. Pourtant on y trouve une spiritualité exprimée en un langage poétique, de l’avis de La Ligne Claire la marque de Dylan, présente dès Blowing in the Wind, la chanson où le souffle de l’Esprit répond aux angoisses du monde. On pourra aussi écouter la chanson à la lumière des événements qui frappent le monde actuellement.

All along the Watchtower [1] puise son inspiration dans le livre d’Isaïe, chapitre 21, versets 5 à 9 [2]. Isaïe vit dans le royaume de Juda au VIIIe siècle avant notre ère et traite dans son livre des thèmes du péché, du malheur qui en découle, à savoir la destruction du royaume d’Israël par les Assyriens, mais aussi de la rédemption qui sera l’œuvre d’un personnage mystérieux appelé le Messie (l’Oint ou Christos en grec).

Dans la chanson de Dylan il est question de deux personnages énigmatiques, le joker et le voleur. Le joker qui parle en premier se désole de l’état du monde où, alors comme aujourd’hui, ce sont les puissants qui mènent le bal, symbolisés ici par les hommes d’affaires qui boivent indûment son vin (businessmen they drink my wine).

Le voleur quant à lui tient la réplique. Le voleur évoque le personnage connu comme le bon larron qui paraît au chapitre 23 de l’évangile selon saint Luc. On ne connaît rien de lui, ni de sa vie ni des crimes et n’est réputé bon que parce qu’il demande miséricorde :

  • Jésus, souviens-toi de moi lorsque tu viendras dans ton Royaume
  • Et il lui dit : en vérité, je te le dis, aujourd’hui tu seras avec moi en Paradis.

Dans la chanson de Dylan c’est le voleur qui console le joker plutôt que l’inverse. Dylan suggère que le dialogue qui s’opère entre eux se tient tantôt avant leur mort et tantôt après. Alors qu’ils sont cloués à leur croix [3] respectives, approche l’heure de leur mort (the hour is getting late) qui est aussi l’heure de vérité (let us not talk falsely now) où tous les masques tombent et où la confusion (there’s too much confusion) mentionnée à la première strophe disparaît. Par ailleurs le voleur rappelle au joker que la mort qu’ils semblent avoir traversée (but you and I have been through that) ne constitue pas le terme de leur destin (and this is not our fate).

Pendant ce temps-là des princes montent la garde à la tour qui confère son nom à la chanson ; ils voient s’approcher deux cavaliers dont la mission est d’annoncer la chute de Babylone et de toutes les images de ses dieux (verset 9).

Isaïe écrit avant l’exil et la conquête de Babylone par les Perses. Il s’agit donc ici d’une Babylone mythique souvent associée à la dépravation des mœurs et dont la chute est précipitée par la survenance de ce qu’on pourrait appeler l’heure de vérité chez Dylan. En 1967, Dylan se relève d’un accident de moto; des chansons graves comme A hard Rain’s a gonna fall et Desolation Row sont alors encore toutes récentes; là où Isaïe se lamente sur les devastations menées par les Assyriens, Dylan craint la guère nucléaire.

Le vrai est une affaire trop sérieuse que pour être confiée aux seuls procureurs et journalistes, dont le métier consiste à établir l’exact. Seuls le religieux et le poétique sont en mesure de dire le vrai, les langages employés tant par Isaïe que par Dylan, chacun dans son genre [4].

 

[1]”There must be some kind of way out of here,”
Said the joker to the thief
“There’s too much confusion
I can’t get no relief.
Businessmen, they drink my wine
Plowmen dig my earth
None of them along the line
Know what any of it is worth.”

“No reason to get excited,”
The thief, he kindly spoke.
“There are many here among us
Who feel that life is but a joke.
But you and I, we’ve been through that
And this is not our fate
So let us not talk falsely now
The hour’s getting late.”

All along the watchtower
Princes kept the view
While all the women came and went
Barefoot servants too
Outside in the cold distance
A wild cat did growl
Two riders were approaching
And the wind began to howl.

 

[2] 05. On dressait la table, on déroulait les tapis, on mangeait, on buvait. Soudain : Debout, les princes ; préparez vos boucliers ! 06 Car ainsi m’a parlé le Seigneur : « Va, place un guetteur : ce qu’il voit, qu’il l’annonce ! 07 S’il voit un char attelé de deux chevaux un attelage d’âne ou de chameau, qu’il fasse attention, qu’il redouble d’attention ! » 08 Et le veilleur a crié : « Au poste de guet, Seigneur, je me tiens tout le jour. À mon poste de garde, je reste debout toute la nuit. 09 Voici ce qui vient : sur un char attelé de deux chevaux un homme qui parle et dit : “Elle est tombée, Babylone, elle est tombée, et toutes les statues de ses dieux gisent par terre, brisées.” »

 

[3] Dans la célèbre chanson Suzanne, Leonard Cohen parle de la lonely wooden tower.

 

[4] La Ligne Claire invite ses lecteurs intéressés par la dimension spirituelle de l’oeuvre de Dylan d’écouter les commentaires qu’en fait Robert Barron, aujourd’hui évêque auxiliaire de Los Angeles, et qui sont disponibles sur YouTube.

 

Portrait d’une infirmière, Edith Cavell

Les troubles présents fournissent l’occasion de relire la biographie que Diana Souhami a consacrée (en anglais) à Edith Cavell en 2010.

En Belgique, tout le monde connaît la fin : Edith Cavell sera fusillée au Tir National à Bruxelles par l’occupant allemand le 12 octobre 1915. Mais comment commence l’histoire ? Fille d’un vicaire anglican, elle est née en 1865 dans un village du Norfolk. Toute sa vie demeurera marquée par les valeurs que lui aura inculquées son père : le sens du devoir, la charité chrétienne, la rectitude morale. Adulte, elle sera d’abord gouvernante pour enfants, la seule issue honorable à cette époque qui soit ouverte à une jeune fille célibataire de la classe moyenne.

Cependant, sa véritable vocation est ailleurs : elle souhaite devenir infirmière afin de soulager ceux qui souffrent. Quarante ans auparavant, à l’occasion de la guerre de Crimée, Florence Nightingale avait érigé en profession une tâche jusque là jugée subalterne, réservée aux femmes de ménage. Edith Cavell devient donc infirmière et l’histoire aurait pu s’arrêter là si, en 1906, le Docteur Antoine Depage, impressionné par les méthodes modernes des Anglais en matière d’infirmerie, n’avait invité Edith Cavell à prendre la direction de l’Ecole belge d’Infirmières diplômées. Elle exercera cette fonction avec compétence et dévouement, tant envers ses patients que ses élèves infirmières. C’est là que la guerre la surprendra.

Le souvenir d’une guerre efface l’autre si bien que l’ouvrage de Souhami vient à point nommé rappeler au lecteur la brutalité des conditions d’occupation de la Belgique pendant la Première Guerre, marquées par le manque de charbon de chauffage, le pillage du capital industriel et agricole et l’imposition d’un régime militaire.

Dès l’ouverture des combats, Edith Cavell et ses infirmières prodiguent leurs soins aux premiers blessés, belges comme allemands. A l’issue de la bataille de Mons livrée fin août 1914, premier engagement de l’armée britannique, des militaires anglais égarés derrière les lignes ennemies trouvent refuge auprès du Prince Réginald de Croÿ et de sa sœur, la Princesse Marie, en leur château de Bellignies, situé en France à proximité de la frontière belge. Face à leur nombre croissant, le Prince et la Princesse seront amenés à organiser leur évacuation vers Bruxelles d’abord et, de là vers la Hollande, pays neutre. C’est ainsi qu’à partir de novembre 1914, Edith Cavell accueillera, hébergera, soignera parfois des soldats alliés et participera à leur exfiltration vers la Hollande.

Leur nombre même, deux cents environ, fera d’elle une proie facile pour l’occupant. Arrêtée, jamais elle ne niera les faits ni n’accablera les membres du réseau auquel elle appartient. Sa motivation n’est certes pas l’espionnage, pas même le patriotisme, mais le souhait de fournir à ces hommes l’occasion de recouvrer leur liberté.

Sous la plume accessible quoique parfois un peu raide de Souhami, le lecteur redécouvre le portrait d’une figure hors pair. Dans la vie comme dans la mort, Edith Cavell aura fourni un exemple exceptionnel de la vraie noblesse, celle de l’âme.

 

Diane Souhami, Edith Cavell, Quercus, 447 p.

Littératures au temps du virus

Le thème du récit de la catastrophe naturelle fait partie de l’histoire humaine ; dans la Bible, le Déluge et les Dix Plaies d’Égypte en constituent les archétypes.

Sur les réseaux sociaux, plusieurs ont relevé ces derniers jours un regain d’intérêt pour La Peste, un roman d’Albert Camus. Si Camus semble s’être inspiré pour une partie de faits réels, ce roman se veut d’abord une analogie de la propagation de la peste brune du nazisme à partir de 1933 mais surtout aux yeux de Camus à partir de 1940 et de la défaite de la France. La peste, politique ou pas, y affecte le comportement des gens.

En dehors de France, on retrouve la peste en toile de fond du roman Les Fiancés (I Promessi Sposi) d’Alessandro Manzoni. Tous les Italiens connaissent non seulement ce livre mais les personnages qui le peuplent. Ici la peste fait référence à l’épisode bien réel de survenance de la maladie à Milan en 1630 sous l’épiscopat du cardinal Federigo Borromeo, que Manzoni fait du reste apparaître dans son roman. La peste y joue un rôle qu’on pourrait appeler biblique en ce sens qu’elle appelle à la conversion, au repentir et au sacrifice de soi, une épreuve que certains personnages affrontent avec dignité et d’autres avec lâcheté.

Si Manzoni rédige au XIXe siècle une œuvre de fiction qui s’insère dans des événements survenus au XVIIe siècle, Boccace quant à lui rédige le Décaméron vers 1350 peu de temps après que la Grande Peste eût frappé l’ensemble de l’Europe. Les personnages du livre, sept filles et trois garçons, qui fuient Florence et se réfugient à la campagne où il se livrent chacun au récit de dix nouvelles, sont certes fictifs mais témoignent d’une réalité que l’auteur a lui-même vécue.

Plus près de nous, le choléra de L’Amour au Temps du Choléra de Gabriel Garcia Marquez peut tout aussi bien faire référence à la maladie qu’à la passion qui consume le cœur humain. Ferdinando Ariza et Fermina Daza ne meurent pas du choléra mais souffrent d’une lente maladie d’amour causée par l’empêchement, la distance et le passage du temps.

Thème universel, la peste (ou la maladie) renvoie le lecteur à sa finitude ; catastrophe naturelle ou vengeance du Ciel, peu importe « Tous n’en mouraient pas mais tous étaient frappés ».

 

 

 

Saint Yves de Tréguier

Saint Yves de Tréguier

Patron des Bretons, des avocats, magistrats, juristes et universitaires

Tous les Bretons bien sûr, mais aussi les avocats, connaissent la figure de Saint Yves. Aussi François Christian Semur, magistrat honoraire, publie-t-il aux Éditions Hugues de Chivré, à leur attention comme à destination d’un public plus large, une belle biographie illustrée d’Yves Hélory (vers 1250-1303) passé à la postérité sous le nom de Saint Yves de Tréguier.

Yves Hélory, connu parfois comme Yves de Kermartin du nom du manoir familial, mais surtout comme Saint Yves de Tréguier du nom de la petite ville de Bretagne où il avait exercé son ministère sacerdotal dans les dernières années de sa vie, naît au temps de Saint Louis. Ce XIIIe siècle est non seulement le temps du roi-saint mais aussi celui des croisades, des cathédrales gothiques qui se dressent partout en France et encore celui des ordres mendiants, franciscains et dominicains, qui témoignent d’une expression nouvelle du christianisme.

Yves Hélory naît au sein de ce que nous appellerions aujourd’hui la classe moyenne. Bon élève, il étudiera le droit aux universités de Paris et d’Orléans et deviendra ensuite official, c’est à dire juge ecclésiastique, à Rennes et enfin prêtre à Tréguier où il mourra. Dans son ouvrage, Semur adopte la méthode scholastique à laquelle Hélory s’était forgé à l’université et le divisera en deux parties, lectio et disputatio, consacrées respectivement à l’exposé des étapes de sa vie et à un examen critique des documents.

Dès son vivant, Yves Hélory acquièrt une réputation d’humilité et de sainteté mais surtout il est connu pour avoir mis son intelligence et son talent d’homme de loi au service des pauvres qu’il défend avec équité face au pouvoir des puissants de son temps, nobles, magistrats et clercs. Il est considéré à juste titre sinon comme l’inventeur du concept de l’assistance juridique gratis pro deo, du moins comme son ardent propagateur.

 

Canonisation

Hormis son testament, Hélory n’a laissé aucun écrit de son vivant, aussi sa vie nous est-elle principalement connue au travers de son procès en canonisation qui démarre en 1330 et s’achève avec son élévation aux autels en 1347. A l’époque cette procédure que le pape se réserve désormais est neuve et vise à tempérer les manifestations intempestives de la piété populaire. Semur examine de manière serrée le déroulement du procès comme les nombreux témoignages tant de son activité en qualité de magistrat que des miracles qui lui sont attribués, principalement après sa mort, résurrections et guérisons.

Cette reconnaissance officielle contribuera pour une bonne mesure au rayonnement du culte de Saint Yves qui laissera un héritage culturel considérable qui en France ne connaît qu’un seul rival, celui de Saint Martin de Tours ; en témoignent statues, tableaux (par Rubens et van der Weyden notamment) où le saint est souvent figuré entre le riche et le pauvre tapisseries, vitraux, bannières, médailles, églises et enfin processions connues en Bretagne sous le nom de pardons. Si ce rayonnement est centré sur la Bretagne, il n’y est pas circonscrit puisqu’on trouve à Rome même l’extraordinaire église saint Yves au sein du palais de l’Université de la Sapienza, due au génie du Borromini.

Semur situe la vie d’Yves Hélory dans son temps et nous en fournit une description très fouillée et même érudite dans tous les domaines, vie politique et économique, procédures judiciaires et même habillement et alimentation. L’auteur a trouvé chez Hugues de Chivré (https://www.huguesdechivre.fr) l’éditeur qui lui convient puisqu’il se se voue à la préservation et à la diffusion de l’histoire et du patrimoine. Ce beau livre s’adressera donc à tous les amis de la Bretagne, à tous ceux qui s’intéressent à l’histoire de France et à celle du Moyen-Âge en particulier, à ceux qui marquent une dévotion envers les saints, aux juristes et aux magistrats et à tous ceux enfin qui retrouvent en Yves Hélory la personne en qui se croisent toutes ces dimensions.

Richement illustré, documenté de manière fouillée, on peut tout aussi bien feuilleter l’ouvrage de Semur sur une table basse qu’en faire une lecture attentive. On peut regretter cependant que la répartition entre lectio et disputatio ait conduit à de nombreuses redites, en particulier au sujet de la relation des témoignages déposés au procès, et que l’éditeur n’ait pas jugé bon de biffer ces irritantes répétitions.

 

François Christian Semur, Saint Yves de Tréguier, Éditions Hugues de Chivré 2019, 368 pages.