L’Ibois, le laboratoire de l’EPFL consacré à la construction innovante en bois lance un nouvel outil de réflexion.
Les cahiers de l’Ibois proposent une radiographie sociétale, écologique, culturelle et politique de la construction en bois. À travers les travaux et analyses critiques d’auteurs issus de disciplines variées, ces cahiers laissent apparaître le rôle structurant, parfois antinomique et souvent sous-estimé de la construction en bois dans l’évolution architecturale des trois derniers siècles. Ce projet éditorial biannuel dessine les contours d’un récit original et transdisciplinaire.
Dépassant la distinction établie entre sciences humaines et sciences appliquées, les cahiers établiront des filiations alternatives pour la construction innovante en bois. Derrière ce panorama original et transversal où chercheurs, constructeurs et historiens questionnent le potentiel d’un matériau, s’affirme l’ambition d’un changement radical, dont attestent tant les recherches que les réalisations du laboratoire des constructions en bois de l’EPFL.
Trois auteurs inaugurent cette première édition des cahiers de l’Ibois : Françoise Fromonot revient sur l’épopée héroïque de Jørn Utzon et de ce qu’il a vainement tenté de réaliser au moment de la construction de l’opéra de Sydney. Stéphane Berthier offre un panorama assez complet de la place de l’Ibois dans la constellation des laboratoires qui mettent au point des techniques de conception et de fabrication assistées par ordinateur. Quant à Yann Rocher, il s’efforce d’établir les nombreux liens constructifs et symboliques entre le matériau utilisé pour construire le Pavillon en bois du Théâtre de Vidy et sa fonction de lieu scénique.
Le nombre de personnes pouvant assister à la présentation étant limité, l’inscription préalable est obligatoire.
Ayant participé à la structuration de la communication, il y a au moins trente ans, d’une entreprise de bois lamellé-collé vaudoise, c’était fantastique d’ingéniosité.
Malheureusement, cette entreprise et ses gros investissements n’a pas duré longtemps.
Sans doute autant pour une mauvaise gestion, autant que pour une inadéquation au marché.
D’où mon dernier commentaire.
Alors maintenant que le bois vient à manquer, on parle de bois?
Le bois, j’y croyais, à l’époque 🙂
P.S. Ceci, en revanche, semble être une bonne piste
https://www.swissinfo.ch/fre/des-bouteilles-en-plastique-qui-se-transforment-en-maisons/46012166
Mais méfions-nous des effets de manche!