Pechat, un bouton qui fait parler un peluche

Parfois, pas assez souvent, il m’arrive de croiser une idée tellement géniale et simple, que je suis emballée. C’est le cas avec la découverte ce matin au fil de mes lectures, d’un nouveau jouet intelligent pour enfant, rapporté par le journal Contagious.

Baptisé Pechat, il s’agit d’un grand bouton jaune en plastique qui fait office de haut parleur et qui se fixe sur une peluche pour lui donner la parole. Le bouton, connecté au smartphone d’un parent, traduit les textes que ce dernier tape depuis l’application, puis les prononce dans une petite voix qui parait émaner du jouet.

Il est possible alternativement de sélectionner des phrases préenregistrées, des chansons ou des contes. Ou de choisir «encore» pour que le jouet répète les mots de l’enfant. Le bouton contient également un détecteur de pleurs et une alarme qui prévient par exemple de manière ludique, que c’est l’heure de la sieste.

Il existe de nombreux jouets intelligents sur le marché comme ceux dotés de reconnaissance vocale qui réagissent à des commandes, ou les livres interactifs dont les histoires se déroulent en fonction des réponses données par un jeune lecteur. Ou encore des jouets connectés capable de dialoguer et qui apprennent au fil des échanges, à mieux connaitre l’enfant.

Mais ce bouton jaune est particulièrement intéressant parce que les conversations sont générées par les parents et non pas par un logiciel d’intelligence artificielle installé sur un serveur à distance, Et que le bouton peut se mettre sur n’importe quelle peluche, comme celle préférée de son enfant.

Un prototype de Pechat a été présenté au festival SXSW 2016 en mars à Austin au Texas,  par l’Innovation Lab de l’agence de publicité japonaise Hakuhodo Inc. Il ne reste plus qu’à espérer que ce concept sera commercialisé.

 

L’identité de Banksy serait confirmée par une étude scientifique

Des chercheurs auraient démontré scientifiquement l’identité de celui qui se cache derrière le nom de Banksy, l’artiste célèbre du «street art».

Pour tenter de cerner l’identité du célèbre artiste de rue et activiste Banksy, des scientifiques britanniques de l’université Queen Mary ont appliqué une technologie de profilage géographique. Ils ont pris en considération 140 de ses œuvres présumées, réalisées à Londres et à Bristol, puis ont calculé la probabilité de sa résidence dans la zone d’étude. Parmi les «hot spots»: un pub, des terrains de jeux et trois adresses résidentielles à Londres, tous fréquentés par la même personne: Robin Gunningham. Le même Robin Gunningham qui a été publiquement pointé du doigt comme Banksy en 2008, suite à une investigation du journal britannique The Daily Mail.

Le « profilage géographique », une technologie prometteuse pour retracer l’origine des maladies infectieuses lors d’une épidémie, est aussi utilisé par les criminologues pour définir la zone de résidence probable d’un récidiviste.

Il fonctionne en prenant en compte tous les lieux où ont été commis une série de crime, puis effectue une analyse mathématique qui permet de revenir en arrière jusqu’au lieu de domicile du criminel.

Selon la BBC, les avocats de Banksy auraient contacté l’université demandant des précisions sur l’étude et la terminologie du communiqué presse. Le document aurait été placé une semaine “en attente” jusqu’à ce que les conversations entre les avocats aboutissent. Ensuite l’étude, sans modifications, à été publiée dans le Journal of Spatial Science, en date du 3 mars 2016.

D’après le blog technologique Gizmodo, la méthode du géo-profilage appliquée ici est imprécise, car elle prend en compte des œuvres attribuées à Bansky qui ne le sont pas forcément. Comme son art se réalise de manière anonyme, il ne peut pas être déterminé avec certitudes quelles pièces sont les siennes, ou si elles ont été réalisées par un artiste différent ou même plusieurs autres personnes.

Certains mystères méritent de rester ainsi. Un tour de force dans le monde d’aujourd’hui où l’anonymat est en voie de perdition. La véritable identité de Satoshi Nakamoto, le fondateur de la monnaie virtuelle Bitcoin n’a toujours pas été confirmée non plus, malgré des soupçons qui se sont d’abord portés sur un japonais, puis un homme d’affaire australien basé à Sydney.

Exposition Banksy à Genève du 10 mars au 9 avril, 2016

Mais pour revenir à Banksy, sachez que dès le 10 mars, jusqu’au 9 avril, une exposition de l’artiste aura lieu à la Galerie Bel-Air Fine Art, 7 rue de la Corraterie. Il y aura une trentaine d’oeuvres dont des sérigraphies, des pièces uniques sur toiles et panneaux. Signées et non signées. On pourra enfin les voir de près!

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