«Trump Snooze» pour parer au burn-out engendré par l’actualité Trump

Après le burn-out numérique, aujourd’hui nous sommes confrontés à un autre syndrome d’épuisement, celui du cycle d’actualités ininterrompues concernant le président Donald Trump et son administration.

Les faits et gestes du 45ème président des Etats-Unis rapportés par les médias et dont les alertes surgissent sur nos écrans en continu, nous font vaciller chaque jour entre effroi et indignation. Et son premier voyage à l’étranger dont chaque parole et chaque geste ont été minutieusement scrutés, nous laisse épuisés.

Alors que les psychologues aux Etats-Unis se répandent en conseils pour parer à l’anxiété engendrée par ses décrets, déclarations, tweets et son comportement outrancier, l’excellent journal d’info Quartz apporte une solution. La nouvelle version de son application mobile propose un bouton “Snooze” (ou pause) qui permet de supprimer dans leurs bulletins, toute référence le concernant pendant 24 heures.

Trump Filter
Sinon, une extension du navigateur Google Chrome, Trump Filter, analyse les sites Web où figurent son nom et permet de limiter ou carrément bloquer toute info à son sujet.

Des options pour souffler un peu. On en a besoin.

L’interdiction des ordinateurs à bord pourrait s’étendre aux vols européens

Le département de la sécurité intérieure américaine envisage d’interdire les appareils électroniques sur les vols en provenance de l’Europe à destination des États-Unis, a déclaré mercredi dernier un porte-parole du gouvernement à CNN.

Cette interdiction concernerait les ordinateurs portables, les tablettes, les caméras, les lecteurs électroniques, les lecteurs de DVD, et les téléphones cellulaires de grande taille.

Une mesure qui affecterait 400 vols chaque jour et 65 millions de passagers par année.

Ces restrictions sont une extension de l’interdiction appliquée depuis le mois de mars sur les vols en provenance de huit pays du Moyen Orient.  D’après une source anonyme dans la sécurité qui a parlé au Guardian, ces mesures sont envisagées suite à la crainte d’un complot terroriste, impliquant une tablette remplie d’explosifs.

La crainte d’un attentat terroriste 

De telles inquiétudes ne sont pas sans fondement. Une bombe est soupçonnée avoir été cachée l’année passée dans un ordinateur portable qui a explosé en plein vol, trouant le fuselage d’un avion somalien et blessant deux passagers.

Une détonation dans une cabine pressurisée peut avoir beaucoup plus d’impact que celle dans une cale, où la déflagration serait amortie par les bagages. De plus, la carlingue du ventre de l’avion est renforcée pour mieux résister aux atterrissages difficiles.

Pour les voyageurs d’affaires qui comptent sur leurs ordinateurs pour travailler sur les réseaux long courrier, ce serait une très mauvaise nouvelle.

Des compagnies aériennes prêtent des ordinateurs et des tablettes à bord

Certaines compagnies aériennes déjà affectées par l’interdiction ont trouvé moyen de le contourner, en offrant du Wifi gratuit et en mettant à disposition des passagers, des tablettes et des ordinateurs portables pendant la durée du vol.

Au contrôle de sécurité, les appareils sont emballés dans du papier bulle

Pour vous donner une idée comment cela se passe à l’aéroport avant l’embarquement, Jon Russell pour TechCrunch, publie un photo reportage de son départ il y a quelques jours pour New York depuis Dubaï avec la compagnie Emirat. On voit qu’au contrôle de sécurité, chaque appareil est emballé soigneusement dans du papier bulle puis placé dans un carton individuel au nom du passager. Tous les cartons sont ensuite transférés dans la soute à bagages pour être récupérés intacts à l’arrivée.

Pour le moment les compagnies aériennes sont libres de mettre en place la procédure la plus expéditive et rassurante pour prendre en main les appareils des passagers.

Si ce décret devait se concrétiser, on devrait le savoir très prochainement, il n’y aura qu’une chose à faire: acheter des bouquins et prendre son mal en patience.

 

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