Une société chinoise qui crée des applications pour mobiles et des jeux en ligne multijoueurs a annoncé avoir nommé un «robot humanoïde virtuel dotée d’intelligence artificielle» comme PDG d’une de ses filiales.
Le «département de l’organisation et de l’efficacité» de NetDragon Websoft, sera dirigé par Mme Tang Yu». Elle sera chargée de superviser les opérations évaluées à près de 10 milliards de dollars.
Selon Dr Dejian Liu, président de NetDragon, «Nous pensons que l’IA est l’avenir de la gestion d’entreprise, et notre nomination de Mme Tang Yu représente notre engagement à utiliser l’IA pour conduire notre croissance stratégique future».
La femme robot PDG rationalisera les performances et le flux de travail, améliorera la qualité des tâches et la vitesse d’exécution. Elle aidera la firme à prendre des décisions rationnelles dans ses opérations quotidiennes et à mettre en place un système de gestion des risques plus efficace en interprétant de grandes quantités de données.
En réalité Mme Tang Yu n’est pas le premier logiciel au monde à occuper un poste de direction, en 2014 déjà, une société d’investissements en capital-risque basé à Hong-Kong, Deep Knowledge Ventures (DKV), avait nommé un programme à son conseil d’administration.
Appelé Vital, le logiciel prenait position sur l’opportunité d’investir ou non dans une entreprise – notamment dans le domaine médical. Sa voix ayant la même valeur que celle des autres cinq membres de ce Conseil d’Administration.
L’annonce du PDG robot de la société de jeux chinoise est un coup de pub, car en vérité l’IA est déjà présente dans les salles de conseil du monde entier, contribuant à éclairer les décisions clés concernant la structure organisationnelle et la gouvernance.
Sources : TimesNow / Business Insider / BBC / Brink News