Dans le débat engagé dans Le Temps sur l’enseignement numérique à l’école, j’abonde dans le sens de Martin Vetterli: il est capital d’initier les élèves à des notions informatiques, leur outil de travail dans le futur, quelque soit leur métier.
Apprendre ne serait-ce qu’un seul langage de programmation (ils sont indénombrables – personne ne peux les connaitre tous) permettrait comme le dit Vertterli, «de comprendre ce qui se trouve «sous le capot» de la société numérique.»
Jean Romain déplore en vrac l’obsolescence programmé des appareils numériques, la surconsommation, l’hyper information, il confronte les grandes oeuvres de fiction à la réalité virtuelle, l’un permettant la découverte par l’esprit et l’autre en le plaçant physiquement (du moins visuellement) dans une nouvelle réalité. Ce sont des sujets importants et passionnants, qui méritent débat, dans un véritable cours de philosophie numérique. Mais non une censure au profit d’un enseignement ou le par coeur et la répétition sont favorisés.
Deux des plus grands geeks de la planète sont des lecteurs voraces, Mark Zuckerberg et Bill Gates. Ils partagent régulièrement avec nous leurs choix de lectures. (Mark Zuckerberg Book Club et Gates Notes)
Il est toujours possible de se cultiver en dehors des bancs d’école, mais il faut donner aux étudiants les outils et le savoir-faire pour pouvoir fonctionner dans une société numérique. A mon avis.