Comment vérifier dans vos paramètres Netflix que des «amis d’amis» ne sont pas connectés à votre compte

Si vous avez partagé un jour votre mot de passe avec un ami ou avec un membre de votre famille, et si vous voulez vous assurer qu’il n’a pas été partagé plus loin, consultez vos paramètres:

1. Sélectionnez votre «Profil»

2 Cliquez sur «Compte» dans le menu déroulant

3. Cliquez sur «Activité de streaming récente»

Vous verrez alors la liste des derniers appareils utilisés sur votre compte et leur localisation.

Maintenant que vous avez déterminé qui a regardé Netflix en utilisant votre identifiant, si vous souhaitez les exclure:

1. Allez à nouveau sur la page «Compte» sous votre profil.

2. Sous «Paramètres», cliquez sur «Se déconnecter de tous les appareils» puis confirmer

3. Retournez à la page «Compte» et changez votre mot de passe.

Nous sommes probablement nombreux à avoir partagé notre mot de passe avec des membres de sa famille ou avec des amis – sans avoir compris que Netflix l’autorisait «seulement s’ils vivaient sous le même toit». Alors pour éviter d’être bloqué par la plateforme qui commence à vérifier les comptes, il vaut mieux s’assurer que des «amis d’amis» ne se sont pas connectés à votre insu.

Lire aussi: Vous aussi vous partagez votre compte Netflix?

Faut-il vraiment laisser un pourboire pour un tweet?

Les tip jars (ou pots à pourboire), sont-ils encore un moyen pour faire la manche sur Internet?

Dans une série d’annonces pour monétiser sa plateforme, twitter a lancé une nouvelle fonctionnalité baptisée Tip Jar qui permettra aux utilisateurs de rémunérer les titulaires de leurs comptes préférés.

Une petite icône sera rajoutée en un premier temps au profil de personnes qui tweetent en anglais. Cela concerne principalement les créateurs de contenu, les journalistes, les experts et les organisations à but non lucratif.

Les tip jars virtuels découlent d’une pratique de plus en plus courante dans le monde réel où des bocaux à moitié remplis de billets et de pièces sont placés auprès des caisses chez des commerçants, sans pour autant qu’ils récompensent une prestation, comme celui du service en restauration.

Proposés dorénavant par les réseaux sociaux, ils permettent aux influenceurs de dégager de nouvelles sources de revenus, au-delà de leurs partenariats publicitaires.

Clubhouse, le nouveau réseau social uniquement audio, qui permet d’animer des salons de discussion, a introduit le mois dernier une fonctionnalité pour permettre à ses modérateurs de monnayer leur engagement. YouTube teste actuellement une fonction «applaudissements» qui permet aux utilisateurs d’envoyer quelques dollars à leurs YouTubers préférés. Le service de streaming Twitch centré autour du jeu vidéo permet à son public depuis longtemps de laisser une gratuité.

Solliciter un pourboire virtuel par un pictogramme discret sur sa page diffère des sites de crowdfunding, où les internautes sont sollicités pour participer au financement d’un projet précis et où l’objectif financier est clairement affiché. Le tip jar, c’est plutôt «à votre bon vouloir» pour récompenser un compte Twitter intéressant et non une nouvelle formule pour faire la manche sur Internet.

La démarche de Twitter part d’un sentiment généreux, permettre à ses utilisateurs les plus influents d’être rémunérés par leurs followers – mais cela risque de poser des problèmes éthiques ou de droit d’auteur dans certains secteurs, comme celui de la presse.

Jusqu’à présent un succès sur Twitter se mesurait par le nombre de followers, de tweets partagés et aimés, d’échanges avec ses lecteurs par le biais des commentaires. Pour ma part, je suis essentiellement des journalistes mais une de mes personnalités préférées est l’avocat George Conway (@gtconway3d), pour ses Tweets malicieux envers Donald Trump. Je me vois mal lui envoyer un dollar pour montrer mon appréciation, un like est bien plus approprié. Par contre, je souscrirai à une des offres payantes du réseau social lorsqu’elles se présenteront, car comme Facebook, Twitter sera confronté à une baisse de revenus avec la nouvelle fonctionnalité de transparence exigée par le système d’exploitation mobile d’Apple.

Source: FT

Vous aussi vous partagez votre compte Netflix?

Peu de gens le savent ou s’en préoccupent, mais il est interdit de partager son mot de passe Netflix avec sa famille ou ses amis s’ils ne vivent pas sous le même toit.

Pour ma part je l’ignorai, ayant choisi le forfait premium qui permet le partage d’écran avec quatre personnes et de rajouter le même nombre de profils à son compte. J’ai même cru que c’était encouragé, pour avoir lu il y a quelques années ces propos du CEO: «On adore que les gens partagent Netflix!»

J’aurais dû être plus attentive aux conditions d’utilisation qui stipulent noir sur blanc: «Tout contenu regardé via le service est réservé à un usage uniquement personnel et non commercial et ne doit pas être partagé avec des personnes extérieures à votre foyer».

Si la plateforme a toléré les écarts jusqu’à présent cela risque fort de changer, car sa croissance, alimentée par la pandémie de l’année dernière, ralentit. Netflix reste toujours le service de streaming à battre avec ses 204 millions d’abonnés, mais il doit faire face à une multitude de concurrents comme Hulu, HBO Max, Amazon Prime et Disney+ – dont l’abonnement moins cher a enregistré 100 millions d’utilisateurs en moins de deux ans. Et il y a encore des méga alliances qui se profilent à l’horizon comme Amazon avec MGM et TF1 avec le groupe RTL/M6.

Selon le cabinet de recherche Pew Center, deux adultes sur cinq ont partagé des mots de passe. Une perte de revenus de 2,5 milliards de dollars en 2019 selon l’Associated Press. Un montant négligeable pour un secteur dont le chiffre d’affaires est estimé à plus de 120 milliards de dollars par an, mais un problème qui doit néanmoins être résolu à mesure que les dépenses pour les nouvelles productions explosent. La nouvelle série d’Amazon, Le Seigneur des Anneaux, coûterait 450 millions de dollars pour la première saison, soit plus de quatre fois le coût d’une seule saison de Game of Thrones.

Selon un article dans le Washington Post, quelques utilisateurs Netflix ont déjà reçu un message leur demandant de vérifier leur compte.

Des règles plus strictes en matière de partage de mot de passe pourraient inciter davantage de personnes à mettre à jour leur abonnement – ou pas. L’équilibre est délicat à trouver, car un message trop intimidant pourrait les faire fuir sur d’autres plateformes.

Avec un regard sur le passé, CNBC met néanmoins en garde: «Le partage de mots de passe peut être considéré comme une violation de la loi américaine sur la fraude et les abus informatiques, selon une décision rendue en juillet 2016 par la cour d’appel du neuvième circuit américain».

Et si Netflix, Amazon et Disney+ n’ont pas encore attaqué des particuliers en justice, comme l’a fait l’industrie musicale à l’époque de Napster, cela pourrait changer. Pour ceux qui s’en souviennent, en 2009, un jury a condamné un étudiant, Joel Tenenbaum, à payer 675’000 dollars de dommages et intérêts pour avoir téléchargé et partagé illégalement 30 chansons.

Utile: Comment vérifier dans vos paramètres Netflix si des «amis d’amis» ne sont pas connectés à votre compte

 

L’Internet deviendrait-il meilleur?

L’obstacle dressé par Apple pour la récolte des données, un changement de ton requis sur Twitter et des campagnes marketing qui font preuve de sensibilité, seraient-ils les signes avant-coureurs d’un environnement numérique plus décent?

Apple a pris la sécurité de nos vies privées en main avec la version iOS 14.5 de son nouveau système d’exploitation mobile. Dorénavant, les applications que nous consultons sur nos iPhones doivent demander notre permission avant de suivre notre activité sur le Web – et non les glaner d’office.

Au cours de la deuxième semaine qui a suivi la mise en service de l’outil de transparence d’Apple selon Flurry Analytics, 96% des américains ont dit «non, merci» à la récolte des données et seuls 4% d’entre eux ont dit «oui».

En dehors des États-Unis le taux d’acceptation est plus élevé à 12%, mais ce revirement de situation reste alarmant pour des entreprises comme Facebook, dont le business modèle est basé sur la monétisation de leur audience.

Twitter

Twitter à son tour, souhaite changer le ton sur sa plateforme en demandant à ces utilisateurs de réfléchir à deux fois avant d’envoyer un tweet haineux ou offensant.

Une nouvelle fonctionnalité – activée pour le moment sur les comptes paramétrés en anglais – détecte les réponses «méchantes» sur sa plateforme et demande une confirmation avant de les publier.

Les campagnes marketing ont des égards

Pendant le mois d’avril, des messages de gratitude se sont répandus sur les réseaux sociaux envers les entreprises qui ont donné le choix aux destinataires de leurs mailing listes, de ne pas recevoir de promotions liées à la fête des mères. Enfin des égards et un signe de reconnaissance envers tous ceux qui auraient perdu un enfant, un parent, ou qui sont confrontés à des problèmes de fertilité.

«Nous comprenons que la fête des mères peut être un moment difficile pour certains», peut-on lire dans un mail envoyé par le site de vente en ligne Etsy: «Si vous préférez ne pas recevoir de courrier de notre part cette année, faites-le nous savoir en cliquant ci-dessous».

Avec ces trois mesures, le respect pour la vie privée et le respect tout court ont fait leur retour sur Internet – et on s’en réjouit.

Sources : Mashable / BBC / NPR

Les New-Yorkais renvoient le chien-robot dans sa niche

Un chien-robot déployé lors d’une intervention par les forces de l’ordre le 12 avril dernier dans le Bronx a suscité l’effroi des citoyens.

Dans une vidéo devenue virale, Digidog, en compagnie de policiers en tenue d’assaut dans le cadre d’une prise d’otage, a enflammé les esprits. Bien que le robot soit simplement entré en premier dans l’immeuble pour éviter de mettre en danger la vie des policiers.

Les réactions du public ont fusé. Les chiens policiers ayant  traditionnellement été utilisés pour intimider les minorités, cette version robotique a été déplorée comme une militarisation inutile de la police. Les critiques ont aussi porté sur la décision prise par le conseil municipal d’allouer des fonds à ce projet sans consultation et la crainte d’une vidéo surveillance accrue dans la ville. Sous pression, le maire de New York, Bill de Blasio, a ordonné son retrait de la circulation et l’annulation de son contrat de 94’200 dollars.

Cet automate à quatre pattes à la démarche articulée fascine et dérange à la fois. Capable de se déplacer sur tous les terrains, il sait même gravir des marches et éviter les obstacles. Doté de nombreux capteurs et caméras, il se contrôle à distance comme un jeu vidéo. Des robots-chien du même type, mais assassins, ont d’ailleurs fait l’objet d’un épisode de la série télévisée dystopique Black Mirror, dans un décor apocalyptique.

Fabriqué par Boston Dynamics, Spot ou Digidog – c’est pareil – l’un est peint en jaune, l’autre en bleu – n’a pas du tout été conçu pour un usage armé, mais pour surveiller à distance sans danger, des chantiers ou des mines souterraines. ll a encore été utilisé pour garder des moutons en Nouvelle Zélande, a évité au personnel soignant des contacts rapprochés avec des patients COVID à Boston. Il a encore été déployé par le gouvernement ukrainien à Tchernobyl afin de mesurer les niveaux de radiations et depuis peu, il inspecte les voies des chemins de fer en Suisse.

Selon Michael Perry, un dirigeant de Boston Dynamics, la plupart des 500 chiens robotisés dispersés dans le monde sont utilisés par des entreprises de services publics et seuls quatre d’entre eux sont dans des postes de police.

Le New York Times dans un article fascinant il y a quelques années, intitulé: «Comment les robots réussissent à se faire aimer», explique que l’être humain est prédisposé à attribuer des états d’âme aux objets s’ils font preuve d’autonomie et peut même avoir des sentiments pour eux. C’est le cas pour les robots démineurs dans les zones de conflit, auxquels les soldats sont très attachés, pour avoir fait la guerre à leur côté, et dans le civil, des familles entières se prennent d’affection pour le l’aspirateur-robot circulaire appelé Roomba.

Certainement que la communication autour de Digidog à New York n’a pas été la bonne. Il aurait fallu faire un effort particulier, car il faut l’avouer, le voir déambuler, fait froid dans le dos. Le contexte politique n’a pas aidé non plus, dans un climat de Black Lives Matter. «Nous aurions dû  l’appeler Lassie» a rajouté Perry.

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Sources:

The Verge / The New York Times / BBC / Vice