Dans les 24 heures qui ont suivi les attentats terroristes à Paris, plus de 4 millions de personnes ont signalé à leurs proches qu’ils se trouvaient en sécurité, par le biais du dispositif d’alerte de Facebook.
Lancé en octobre 2014 comme outil de notification lors de désastres naturels, «Safety Check» a été activé cinq fois depuis: Suite aux séismes au Nepal, en Afghanistan et au Chili. Après le passage du typhon Ruby aux Philippines et du cyclone Pam dans le sud Pacifique.
Mais c’est la première fois qu’il a été activé suite à un acte de terrorisme.
Pour le Liban, qui a connu son plus meurtrier carnage depuis 1990 lors du double attentat suicide le 12 novembre dernier dans une rue commerçante du quartier Bourj al-Barajné, faisant 41 morts et 200 blessées, le soutien mondial pour les victimes de Paris a été une blessure, exacerbant la disparité entre l’empathie portée aux victimes de Paris et celles de Beyrouth.
Sur son blog intitulé «De Beyrouth, Ici Paris. Dans un monde qui ne se soucie pas des vies arabes», Elie Fares, un médecin libanais, écrit:
«Lorsque mon peuple a été atteint, le monde ne s’est pas mis en deuil. Les monuments ne se sont pas illuminés aux couleurs du drapeau national. La nouvelle de l’attentat de Beyrouth n’a été qu’une petite tache dans le cycle de l’actualité internationale, un événement en somme banal qui se produit dans notre partie du monde.»
Mark Zuckerberg a entendu et répondu. Sur sa page Facebook il a expliqué que le dispositif d’alerte avait été conçu pour les désastres naturels et que Paris a été le première fois qu’il a été activé pour un événement autre. Et qu’à l’avenir son champs serait élargi.
A tous les victimes de Beyrouth et de Paris et leurs proches, nous sommes de tout coeur avec vous.
Madame,
En ce qui me concerne, j’ai réagi…
J’étais à Beyrouth une semaine avant l’attentat et, pour moi, les victimes libanaises comptent autant que celles de Paris.
Merci d’avoir soulevé le problème.
Vous avez raison . Et je pense maintenant bien a vous. Un peu tard….Avec toutes mes excuses . Je ne sais que dire tellement je me sens coupable …