Boko Haram et les 1000 écoles détruites

Pendant que des terroristes djihadistes provoquent l’horreur à Paris, on apprend par la voix du représentant de l’ONU  pour le Sahel Toby Lanzer, que plus de 1000 écoles ont été  détruites par le groupe islamiste Boko Haram. Ceci depuis le début de l’année 2015  dans la région du Lac Tchad. Selon l’idéologie obscurantiste de ces terroristes, pas d’école, le Coran suffit. La haine de l’Occident est claire: Boko Haram veut dire: l’éducation occidentale est un péché, par extension, l’Occident est un péché. Boko Haram a aussi proclamé un” califat” en août 2014  qui s’inspire du califat de l’Etat islamique en Syrie et en Irak (EI) auquel il a prêté allégeance.

2,6 millions de personnes réfugiées

La crise provoquée par les terribles agissements de Boko Haram, – on se souvient de l’enlèvement de 276 lycéennes de Chibok dans le nord-est du Nigeria -, et la répression militaire, n’ont pas seulement affecté le droit de s’instruire. Selon l’envoyé de l’ONU, les attentats, les incursions, les violences ont contraint jusqu’à présent 2,6 millions de personnes à quitter leurs terres dans la région du Lac Tchad. A Maiduguri, capitale de l’Etat nigerian du Borno, la population locale est passée de 1,6 à 2,6 millions de personnes… Plus que les 800 000 réfugiés en Europe.

Interventions militaires

Là aussi, les nombreuses interventions militaires de l’armée nigériane, de soldats du Cameroun et du Tchad ne sont pas arrivées à juguler Boko Haram, comme les bombardements en Syrie et en Irak. Alors que faire ? Eradiquer la pauvreté, et cela commence par la corruption et la mauvaise gouvernance, forcer les multinationales à la transparence de leur revenus pour qu’elles paient des impôts. Tout un programme qui exige une prise de conscience qui ne peut surgir qu’après des décennies d’éducation…

 

 

Paris brûle… Pourquoi ?

Il n’y a pas de mots qui puissent vraiment décrire ce que nous ressentons tous, mais il y a le silence qui nous permet d’aller au-dedans de nous et de nous demander: pourquoi ? Et de tenter une ouverture sur l’innommable. Depuis les écrits de René Girard, on sait qu’il y a un lien profond entre la violence et le sacré dans toutes les sociétés et que les rites sacrificiels sont le rempart contre ce qu’on croit être le mal.

Sacrifier la jeunesse

Daech a sacrifié en priorité la jeunesse de Paris, sur le lieu de la Révolution française de 1789 qui a décrété les Droits de l’homme, qui nourrissent aujourd’hui la haine des djihadistes, parce que justement ces droits sont souvent ignorés, même bafoués par ceux qui les ont inventés: les Occidentaux, Américains compris, leurs institutions, leurs polices. Pourquoi sommes nous si détestés  dans de nombreuses parties du monde, et notamment au Moyen Orient ? Il y a l’envie, la jalousie, la frustration, l’injustice sociale, la pauvreté, l’exploitation, l’exclusion. Notre mode de vie, nos libertés sans limites, avec l’exemple de la presse, les excès de toutes sortes, surtout dans le domaine sexuel, les manipulations de la vie par les scientifiques,  tout cela est compris comme des transgressions du sacré. Nous sommes fragiles dans notre puissance, et nous ne le reconnaissons pas,  nous n’avons peut-être  pas encore compris à quel point nous sommes méprisés. La réponse des Américains à l’attentat du 11 septembre 2001 a été l’invasion de l’Irak qui a engendré un monstre, l’Etat islamique. Et depuis lors, nous n’avons fait que de bombarder, ce qui n’a fait que d’alimenter la haine et grossir les rangs des djihadistes.

Ecouter les sages de toutes les civilisations

Et si nous écoutions les sages de toutes les civilisations ? Confucius, Platon,  Jésus, Gandhi, Martin Luther King, Mandela,  etc.  Et plus près de nous, le Dalaï Lama, Aung San Suu Kyi, Mathieu Ricard,  et le pape François dont l’encyclique Laudato Si est un chemin bien plus sûr vers la paix que les bombes. Alors changeons d’orientation et à la longue, nous gagnerons. Et nos vraies valeurs démocratiques en serons renforcées.

Photo de Une: Reuters

Angela Merkel et le principe d’humanité

Evidemment, les critiques ne manquent pas à l’égard d’Angela Merkel chez elle et dans toute l’Europe. Il est vrai que trop c’est trop et qu’il faut maintenant mettre des limites au principe d’humanité. Mais soyons honnêtes : on ne peut qu’admirer le courage qu’elle a eu, de même que le peuple allemand, au début de l’arrivée des dizaines de milliers Syriens et autres réfugiés. Ils ont fait preuve de sang froid et d’une organisation remarquable, en transmettant même par portable des cours d’allemand à ceux qui marchent pendant des jours pour atteindre la terre promise… Ces réfugiés, on peut aussi les admirer, nous qui les regardons patienter des heures ou des jours dans la boue depuis notre fauteuil… Un peu d’humilité de notre part ne fait pas de mal. Entendre leurs témoignages nous ramène à l’essentiel : la liberté, le respect de l’autre, la solidarité.

Réunification et intégration réussies

Angela Merkel, fille d’un pasteur luthérien,  nous  a donné une leçon de morale, un mot qu’on n’aime pas du tout, même si par ailleurs la plupart des entrepreneurs allemands se réjouissent de cette main d’œuvre. On peut dire que les Allemands ont de “l’expérience” dans l’intégration de peuples à la recherche d’une vie meilleure. A la fin de la Deuxième guerre mondiale, ils ont dû accueillir 15 millions de réfugiés de l’est de l’Allemagne (Prusse orientale, Poméranie,  Silésie, Tchécoslovaquie). Ceci en silence, car profondément culpabilisés par les horreurs commises. Chaque famille a été obligée d’en accueillir dont beaucoup ont émigré par la suite  aux Etats-Unis et ailleurs. La “révolution des bougies”, initiée essentiellement par les Eglises luthériennes de l’ancienne RDA, a favorisé la chute du Mur de Berlin en 1989. C’est le Chancelier Helmut Kohl qui a alors tout mis en œuvre pour la réunification du peuple allemand. Une réunification et une intégration réussies même s’il existe encore plusieurs poches de pauvreté à l’est.

Identité différente respectée

Les Allemands ont de l’expérience,  acquise aussi avec leurs travailleurs turcs qui n’ont pas la même culture religieuse. Dans l’ensemble, une majorité, surtout des bénévoles, s’engagent pour que cela réussisse, respectueux de cette nouvelle identité qu’ils connaissent mal, organisant partout des cours d’allemand pour que le dialogue et une intégration soit possible rapidement. A long terme, ils réussiront, ne rechignant pas à donner des droits politiques comme ils l’ont fait avec ceux de l’est et des Turcs.  En Suisse, nous devons commencer à accorder le droit de vote et d’éligibilité à plus d’étrangers devenus suisses (après 10 ans !), si nous voulons être prêts à faire face positivement à plus de migrants.

L’Allemagne a de l’avance

Dans le chaos actuel des guerres et ses conséquences : destructions et pauvreté, il est certains que nous aurons toujours plus de réfugiés musulmans en Europe. En Algérie, le président Bouteflika a fait savoir que les revenus du pétrole ont diminué de moitié et que le peuple doit s’attendre à des privations. Un million d’enfants sont nés en 2014. Dans dix ans l’Algérie comptera 50 millions d’habitants. Autant nous y préparer partout en Europe comme le fait l’Allemagne qui a de l’avance: jeter des ponts entre les deux cultures, apprendre à mieux connaître les musulmans tout en approfondissant nos propres valeurs humanistes, chrétiennes, laïques. C’est une grande remise en cause de nos convictions (si nous en avons…), une relecture de notre passé et de ce que nous sommes aujourd’hui, la vision de ce que nous voulons devenir. Certes pas des robots consommateurs ! L’écrivain et philosophe musulman Abdennour Bidar (menacé de mort), dit bien que la pire des menaces est le vide spirituel (LT. 3 nov. 2015). Le pape François (qui a ses ennemis) dit la même chose, et le moine bouddhiste Mathieu Ricard aussi.

 

Inde-Afrique: un partenariat renouvelé

C’est au Premier ministre indien Narenda Modi que l’on doit la réactivation des relations de l’Inde avec l’Afrique par ce troisième Sommet qui s’est terminé le 29 octobre. Alors qu’auparavant en 2008 et 2011, l’Inde n’avait réuni qu’une quinzaine de chefs d’Etats africains pour privilégier ses rapports avec l’Union Africaine (UA),  Narenda Modi a souhaité cette fois la bienvenue à une quarantaine de chefs d’Etats en se lançant aussi dans des relations bilatérales. “Les cœurs de 1,250 milliards d’Indiens et de 1,250 milliards d’Africains battent à l’unisson”, a-t-il déclaré. “Nous avons les jeunes pour point commun, parce que deux tiers des Indiens et des Africains sont âgés de moins de 35 ans; et si l’avenir appartient aux jeunes, alors ce seront eux qui donneront forme et construiront ce siècle”.

Mahatma Gandhi

L’Inde entretient depuis très longtemps d’intenses rapports avec le continent africain (migrations notamment), relancés au siècle dernier par l’expérience du Mahatma Gandhi en Afrique du Sud et par le Sommet de 1983 où le Mouvement des Pays Non-Alignés s’était réuni à Dehli. Ces rapports  ont été renforcés ces dernières années pour atteindre un volume des échange commerciaux d’une valeur de 72 milliards de dollars.

Antagonisme avec la Chine 

L’Inde est en compétition avec la Chine et le Japon pour les ressources du continent africain et pour le marché intérieur qu’il représente. Depuis 2008, ses investissements ont doublé pour atteindre les 72 milliards d’échanges commerciaux qui sont peu face aux 210 milliards de dollars que représente le chiffre d’affaires du commerce sino-africain… Un porte-parole du ministère indien de Affaires Etrangères, Vikas Swarup, a fait implicitement allusion à l’antagonisme asiatique : “Notre rapport avec l’Afrique ne s’articule pas sur l’exploitation ou l’extraction de matières premières de ce continent et les points de force de l’Inde”. Le Premier ministre indien a annoncé des versements de 600 millions de dollars destinés à financer des projet de développement dans la région subsaharienne et le doublement des bourses qui passe de 25 000 à 50 000 pour les cinq ans à venir. Cela a particulièrement réjoui les étudiants africains qui préfèrent les universités indiennes aux universités européennes plus cher.

C’est une bonne nouvelle pour le continent africain qui voit ainsi son commerce par trop asymétrique avec la Chine, se diversifier.

LES EGLISES ET L’UNION AFRICAINE

Le Symposium des Conférences Episcopales d’Afrique et de Madagascar (SCEAM) vient d’obtenir le statut d’observateur auprès de l’Union Africaine (UA) à Addis-Abeba, confirme Berhanu TameneWoldeyohannes, responsable de la Commission Justice et Paix de SCEAM, qui ajoute: “Avec la collaboration des Commissions régionales Justice et Paix et des institutions économiques africaines, on va pouvoir contribuer au développement intégral du continent, y compris l’écologie (…). L’accord passé avec l’Union Africaine fixe une série de domaines d’interventions où concentrer l’attention et renforcer les collaborations: la défense des droits de l’homme et des peuples, l’engagement pour renforcer l’unité et la solidarité entre les pays et les communautés du continent, le soutien en faveur d’une bonne gouvernance, de la démocratie et de l’Etat de droit, la promotion de relations et d’accords économiques fondés sur des principes de justice”.

La diplomatie écologique des évêques 

Depuis la publication de l’encyclique écologique du pape François “Laudato si”, et quelques semaines avant la Conférence de Paris sur le climat, les Eglises d’Afrique défendent leurs ressources naturelles ! Ainsi, les évêques de la République Démocratique du Congo (RDC) ont une nouvelle fois dénoncé le paradoxe de l’abondance des ressources naturelles et la pauvreté des populations riveraines ainsi que les conflits issus de l’exploitation de ces mêmes ressources :”Une exploitation irresponsable et une menace sérieuse pour l’environnement”. Ils invitent la société civile à recourir à des mécanisme de pressions “légitimes ” pour empêcher que les autorités ne cèdent à des intérêts illégitimes locaux ou internationaux. Cela pourrait se faire, entre autre, par des programmes scolaires traitant de telles questions pour que les habitants prennent conscience de leurs droits.

Glencore

La société Glencore, basée à Baar (Zoug), est évidemment aussi visée et les atteintes à l’environnement et les conditions de travail ont été souvent dénoncées. Cependant, vu la baisse des prix des matières premières dont le cuivre, Glencore a annoncé vouloir fermer ses mines de cuivre en RDC et en Zambie. Le ciel aurait-il entendu les évêques ?…

Le vent des modifications constitutionnelles en Afrique

Les coups d’Etat sont à l’ordre du jour actuellement en Afrique, bien que cela aie existé depuis plusieurs années, mais la cadence s’est accélérée. Les désordres du Burundi à peine calmés après la décision du président Nkurunziza de briguer un troisième mandat contre l’avis de la majorité de son peuple et de médiateurs, et c’est le tour tout récent du Burkina Faso, heureusement vite réglé par l’intervention de médiateurs très inquiets de l’Union Africaine (UA) et de pays voisins. Ces jours, ce sont les leaders de l’opposition de la République du Congo (Brazzaville) qui dénoncent un” coup d’Etat  constitutionnel” du président Denis Sassou Nguesso qui veut briguer un troisième mandat en modifiant la constitution par un referendum.

La RDC et le Rwanda aussi ?

De même, des rumeurs de plus en plus insistantes, font état des intentions du président de la République Démocratique du Congo (RDC) Joseph Kabila de modifier lui aussi la constitution pour un troisième mandat. L’opposition gronde déjà, mais il fait contrôler toute l’information pour maintenir le peuple dans l’ignorance de ce qui se passe, comme le mentionne le Dr Mukwege. Le vent souffle aussi au Rwanda où le président Paul Kagamé aurait l’intention de briguer un troisième mandat. D’ailleurs son style de gouvernance s’apparente de plus en plus à une dictature, selon l’avis de plusieurs Rwandais.

Révision constitutionnelle légitime et légale

Si la révision de dispositions d’une constitution est légitime et légale, elle doit se faire selon les principes de l’Etat de droit : par le Parlement, c’est le peuple souverain (normalement !) qui décide, ou par referendum, à conditions que le citoyens ne subissent aucune pression. On est loin du compte… Les “printemps arabes” ont montré aux peuples africains de mieux en mieux informés, surtout dans les villes,  qu’ils ont aussi leur mot à dire pour exiger plus de justice sociale dans leur pays. Mais eux aussi, à part quelques exceptions, sont réprimés dans la violence. Les morts se comptent par dizaines, voire milliers, les gens fuient dans les pays voisins et viennent grossir les camps de réfugiés. Quant aux jeunes, ils s’exilent et veulent aller en Europe…

Princes africains et remparts capitalistes

Quels sont les facteurs qui poussent les présidents à s’accrocher pareillement au pouvoir malgré les dégâts ? Ils dépendent généralement du contexte local, mais il y a des traits caractéristiques partout: selon la coutume, un chef africain l’est jusqu’à sa mort, comme l’étaient nos rois en Europe; le jeu de l’alternance politique pour le bon fonctionnement de la démocratie est mal accepté; l’identité tribale, le népotisme, le clientélisme, viennent renforcer le pouvoir qui se veut “éternel”. Mais laissons la parole à un Africain: ” C’est aux princes africains et à leurs remparts capitalistes que profite la modification des constitutions en Afrique”. (Eli Moustafa).

 


Photo: Manifestants devant le palais présidentiel, Burkina Faso

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Homo naledi

L’Afrique du Sud est un des “berceaux de l’humanité”, et, à ce titre, les Sud-Africains devraient en être fiers. N’existaient-ils pas avant nous, avant les “blancs” ?

Mais ce n’est pas la manière de voir de Zwelinzima Vavi, ancien secrétaire général de la Cosatu, un puissant syndicat rattaché à l’ANC le parti au pouvoir. A la récente découverte d’une nouvelle espèce humaine,  Homo nalendi, proche des australopithèques déjà découverts dans cette région australe (Little Foot), il s’est indigné : “Personne ne va déterrer des os de vieux singes pour soutenir la théorie selon laquelle je descends du babouin, désolé. J’ai été traité de babouin toute ma vie, tout comme mon père et ses pères, je ne suis pas le petit fils d’un grand singe.

Apartheid 

La nouvelle Afrique du Sud a aboli l’apartheid en 1994. Vingt années n’ont pas encore suffi pour effacer les souffrances endurées sous le régime raciste, l’émotion prend encore le dessus sur la raison et la science des paléontologues.  En plus, il faut ajouter que le paléontologue qui a fait cette découverte, Lee Berger, est Américain et professeur à l’Université de Witwatersrand (Johannesburg), un blanc donc…  Même réflexion d’un ancien chef de groupe parlementaire de l’ANC Matole Motshekga: ” Cette théorie soutien l’idée que nous sommes des sous-hommes. A cause de cela, les Africains ne sont pas respectés dans le monde.”

Un ancêtre commun

A l’annonce de la découverte de Homo naledi, le vice-président sud-africain et numéro 2 de l’ANC Cyril Ramaphosa s’est réjoui : “Cela signifie que nous sommes tous liés par un ancêtre commun, d’où l’absurdité du racisme !” Ouf, pas de confusion donc.

Mukwege

Il y a quelques mois, j’ai entendu à la TV (Euronews) un Africain faisant un discours retentissant devant le Parlement européen sur la situation dans son pays la République démocratique du Congo (RDC). C’était le gynécologue Denis Mukwege qui recevait le prix Sakharov. Les parlementaires l’écoutaient avec une très grande attention et l’ont applaudi avec une standing ovation. Ce médecin congolais avait opéré, réparé et sauvé des milliers de femmes et de petites filles qui avaient été violées de manières atroces par des criminels qui sévissaient et sévissent encore à l’Est du Congo là où il y a des mines contenant tous le matériaux nécessaires à la production de nos technologies modernes: ordinateurs, tablettes, téléphones, fusées…Un exemple de vie comme on en trouve en Afrique d’un homme courageux bravant les menaces de mort. Un film a été tourné à son sujet: “L’homme qui répare les femmes” Mais le gouvernement de Kinshasa a décidé récemment de l’interdire.

Climat d’oppression

“Cela montre à l’évidence la volonté du gouvernement de refuser au peuple congolais son droit d’accès à l’information dans le but de mieux le manipuler et le contrôler”, explique le Dr.  Mukwege dans un communiqué publié jeudi 3 septembre.  “En effet, nous vivons en RDC dans un climat d’oppression, de dégradation de la situation des droits humains, et de rétrécissement des libertés fondamentales”, ajoute le médecin faisant référence à l’arrestation de nombreux opposants de la société civile ces derniers mois, après des manifestations hostiles au Président Kabila.

Ce n’est pas étonnant. Plusieurs pays africains sont allés demander à Pékin comment pratiquer « une bonne gouvernance ».