La COP 27, à Charm- El- Cheikh (7-18 novembre)
Les Africains auront enfin leur mot à dire ! Voilà une tribune qui pourra relayer les priorités de l‘Afrique ! Et elle le fera bien grâce notamment au président du Ghana Nana Akufo-Addo, un ancien avocat de 78 ans qui vient d’être fait le 10 octobre docteur honoris causa de la Sorbonne !
Francophile et parfait francophone, il s’est fait l’avocat de l’équité qui est «de refuser un avantage qui ne vous appartient pas». En matière climatique, selon lui, il s’agirait pour les Occidentaux de rendre un avantage, de compenser une situation acquise indûment en ayant provoqué des dommages qui affectent aujourd’hui toute la planète ! Or la solidarité se fait attendre. De 25 milliards réclamés lors d’un comité préparatoire de la COP 27, 25 millions ont été promis … Ce n’est pas juste, affirme-t-il, pas équitable, c’est sur le continent africain que se joue une grande part de l’avenir du monde, et de l’Europe…
Avec raison, car il a dit ce que beaucoup d’Occidentaux pensent au vu des échecs de l’aide internationale : «Il n’y a que nous qui pouvons développer notre continent, il n’y a pas de Père Noël !
Le président ghanéen est un dirigeant aguerri par de longues luttes pour les libertés dans son pays. Nana Akufo Addo fait du principe de justice la clé de la stabilité des sociétés et du système international. Il a dénoncé vivement l’agression de la Russie contre l’Ukraine dont les conséquences économiques déstabilisent les pays africains. «L’alternative à un monde livré au pillage, à l’arbitraire, à la violence, c’est un monde régi par le droit et guidé par l’esprit de justice. Cela doit commencer dès la COP27 , a-t-il encore souligné à la Sorbonne. Espérons que les pays africains qui veulent rester «neutres» le comprendront.
Même si, de toute évidence, la COP 27 n’aboutira hélas à rien de concret, ces conférences méritent d’être poursuivies, car pour l’instant on est à + 1,2 degrés sur la planète. L’échéance fixée à 2050 c’est dans 28 ans (en gros une génération) et des adaptations seront inévitablement mises en place quoi qu’en pensent les sceptiques en tous genres.
entre 2040 et 2050, la Terre passera par un minimum climatique comme entre 1970 et 1980 ou entre 1900 et 1910 . Ces variations naturelles multidécennales ont une amplitude d’environ un demi degré et elles sont maximales depuis deux décennies . On devrait donc perdre un demi degré plus ou moins un dixième dans une vingtaine d’années, le temps de comprendre quel est le réel impact de l’humanité sur le climat , environ la moitié des 1.2 °C mesurés depuis le début du XX ème siècle …
Pour obtenir la part anthropique , il faut comparer entre deux minima ou deux maxima , c’est de la logique mathématique …
Rien ne nous empêche de poursuivre cette transition énergétique nécessaire …, mais on va comprendre qu’il n’y a pas urgence …
Qui vivra verra …
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Il faudra encore combien de COP à travers le monde, bien polluantes climatiquement parlant et pas que, pour que tout le monde arrive à se mettre d’accord ? La vraie question, au fond, c’est cela. Parce que c’est bien joli de faire du massage cérébral en mangeant des petits fours en étant logés dans des palaces, tout en se déplaçant en jet et en avion pour parler du climat. Ce qu’il y a de paradoxal dans cette histoire, c’est que le politique demande aux travailleurs de se mettre en télétravail, de faire des réunions en visioconférence à tout bout de champs et dans le même temps, il est lui-même incapable de mettre en pratique ce qu’il préconise à d’autres. A quand une COP en télétravail et en visioconférence, histoire d’être cohérent avec le sujet qui fait débat ? Si cela a été possible pour les travailleurs, les artistes, les orchestres lors d’une pandémie, cela doit, également, l’être pour la COP.