Les colères des peuples luttant contre les inégalités et les discriminations s’expriment dans les rues du monde entier, voir l’article Le Temps de Olivier Perrin du 24 octobre 2019. Leurs révoltes sont liées aux faiblesses des états commente France culture le 30 octobre 2019.
Des lanceurs d’alertes, des fonctionnaires parmi lesquels des policiers, des citoyens, quant à eux, choisissent d’autres médiums que la rue pour porter à connaissance publique les ratées des institutions dans leur devoir de protection et de régulation de nos trajectoires de vies.
Le récit, avec son histoire narrée et documentée, est l’un de ces médiums.
Celui qui soulève mon attention aujourd’hui nous plonge dans le monde de la police.
Pourquoi ?
Parce que les polices, toutes confondues, dans leurs postures et leurs actions, reflètent nos conditions de vie, y compris celles recluses dans leurs centres de formation.
Un nouveau livre donne la parole à Ebelsthian, Bastée, Alvin, Rébecca et bien d’autres jeunes apprenantes et aspirants policiers, et gendarmes.
Rébecca. Le pouvoir du silence
2019. Georg Editeur, Genève
Une école de police défigure un lieu séculaire et ses résidents.
Un colonel domine, avec la complicité de tous.
Comment rompre le silence ? Défaire les compromissions et les complaisances ? Les injustices ?
Une jeune aspirante va se lever.
Son histoire est inspirée de fait réels.
Elle se prénomme Rébecca. Elle se surprend à défendre sa liberté. Elle ne se doute pas une seule seconde de ce qui l’attend.
Jusqu’au jour où un migrant clandestin dévoile son passé. Alors leurs destins basculeront.
Les événements décrits dans ce roman se déroulent en Charente-Maritime. Mais, ils pourraient très bien se dérouler sous d’autres contrées.
Disponible dans toutes les librairies d’Europe francophone.