L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait l’objet d’une plainte pour avoir fait pression sur des migrants en provenance du Bangladesh afin qu’ils signent un document de retour volontaire sans quoi ils seraient arrêtés ou victimes de trafiquants d’organes.
En mai, le navire égyptien Maridive 601 avait secouru 75 migrants dont 64 originaires du Bangladesh aux large des côtes libyennes. Après trois longues semaines d’attente en mer, ils avaient finalement eu l’autorisation de débarquer à Zarzis (Tunisie) le 20 juin 2019. Dès leur arrivée, les autorités tunisiennes avaient déclaré que toutes les personnes, sauf un soudanais qui avaient déposé une demande d’asile, seraient renvoyées vers leur pays d’origine.
Une ONG basée à Tunis, le Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES), vient de déposer une plainte auprès de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) car ses représentants ainsi que des diplomates bangladais auraient fait pression sur les 64 migrants et leurs enfants afin qu’ils retournent au Bangladesh.