Cher Michel Danthe, chères et chers collaboratrices et collaborateurs des médias Le Temps et l’Hebdo,
on entend souvent dire que “si les abeilles disparaissaient, l’humanité n’aurait plus que quelques années à vivre”. On pourrait en remplaçant “abeilles” par “presse” et “humanité” par “démocratie” pasticher ce moto en “si la presse indépendante et de qualité venait à disparaître, la démocratie serait en grand danger”.
En tant que lecteur, collaborateur occasionnel, blogger invité au Temps.ch, je me sens profondément concerné, touché et choqué par ce qui vous arrive. Je me sens malheureusement également terriblement impuissant face à la tempête qui bouleverse les médias romands.
Au nom de “et si les abeilles”, je ne peux qu’exprimer la solidarité de vos lecteurs face à votre situation et appeler d’autres à en faire de même en laissant un commentaire au bas de cet article.
Je tiens également à vous féliciter toutes et tous pour le travail de ces dernières, les multiples innovations réalisées pour faire évoluer vos journaux vers les nouvelles technologies.
Quant à vous, cher Michel Danthe, je vous félicite personnellement pour le courage, la dignité et la justesse de ton avec laquelle vous soutenez vos collègues et défendez l’oeuvre d’une vie. Je vous souhaite véritablement de pouvoir, comme mon beau-père décédé il y a quelques années, avoir le plaisir de lire Le Temps jusqu’à votre dernier jour.