Le CO2 atmosphérique a atteint un nouveau record de 414 ppm en juillet 2020

Effet de serre record et chaleur en juillet 2020

Le CO2 atmosphérique atteint des niveaux records, En juillet, sa concentration est montée à 414 ppm (Organisation Météorologique Mondiale rapporté par Reuters).  Cette quantité élevée de gaz carbonique dans l’atmosphère rend immédiatement la Planète plus chaude. Dès que la quantité de CO2 s’accroît, la Terre absorbe plus d’énergie solaire, et sa température augmente.  L’effet ressenti à différents endroits varie selon les conditions météorologiques, les océans absorbent une partie de la chaleur, mais, logiquement, le mois de juillet 2020 a été chaud. C’était le 2ième mois de juillet le plus chaud de l’Histoire après juillet 2019  (James E. Hansen, monthly temperature update).

Cet effet de serre record a provoqué entre autres la fonte record des glaciers alpins cette année, les vagues de chaleur totalement incroyables en Sibérie, la fonte importante des glaces Arctiques, et de grandes inondations en Afrique (Reuters, AA).

Ces événements diffèrent de plus en plus de la météo connue, et certains, notamment la vague de chaleur en Sibérie,  ne se seraient pas produits sans réchauffement climatique (Sonia Seneviratne, World Weather Attribution).

Le Sud-Ouest des Etats-Unis a subi une vague de chaleur interrompue pendant au moins 50 jours. Elle a débouché sur une immense sécheresse, de nombreux éclairs d’orages violents ont allumé d’immenses feux de forêts, qui ont obscurci le ciel de San Francisco et l’ont plongé dans une nuit enflammée, comme c’est déjà arrivé à Sydney il y a quelques mois. Des résidents de certaines villes étaient évacuées par hélicoptère, l’Oregon craignait hier une mortalité massive due aux incendies de forêt. Le Prof. Michael E. Mann ainsi qu’Al Gore imputent ces feux aux réchauffement climatique.   D’immenses incendies déclenchés par de nombreux éclairs sévissent aussi en Sibérie et Arctique.

Les récoltes sont mauvaises ou totalement détruites à plusieurs endroits de la Planète. Des dizaines de petites tornades sont apparues sur les grands lac Canadiens, 42 en un jour.  A d’autres endroits des rangées de tornades apparaissent sur la mer.  Ces trompes d’eau peuvent devenir très destructrices en touchant terre.  Ces phénomènes pourraient s’intensifier.

Si l’effet de serre augmente encore, il peut  immédiatement apporter des catastrophes plus graves, des vents destructeurs, des nuées de tornades, des vagues de chaleur mortelles. Des catastrophes nouvelles, sans précédent, pourraient se produire l’été prochain. Comme le déclarait le président du GIEC l’année passée (lien), nous ne sommes plus en sécurité. Un grave cataclysme peut nous frapper l’année prochaine ou dans deux ans. Nous devons immédiatement diminuer les émissions de carbone.

Nous devons réduire les émissions de carbone de 7,6% par année

Il faut des emplois pour le climat

La restauration des forêts capte du carbone

Dorota Retelska

Dorota Retelska, décrypte les nouvelles du climat. Docteure ès Sciences de l’UNIL, auteure d’Antarctique-Ouest dans le Vide, elle alerte sur les dangers du climat depuis plusieurs années. Elle est active dans plusieurs organisations de défense du climat, entre autres l’Association Climat Genève, Greenpeace, TACA, et le Collectif Climat 2020.

55 réponses à “Le CO2 atmosphérique a atteint un nouveau record de 414 ppm en juillet 2020

  1. Le principal gaz à effet de serre étant la vapeur d’eau (60% source GIEC) , on peut dépolluer l’industrie mais la décarboner ne résoudra pas du tout le dérèglement climatique.

    L’atmosphère a deux effets indissociables : l’effet de serre et l’effet parasol ! l’effet parasol nous protège la journée (sinon la température atteindrait + 150°c) et l’effet de serre nous protège la nuit (sinon la température serait à -168°c) . Si on assiste à de fortes canicules l’été c’est justement par manque de vapeur d’eau et par manque d’évaporation (donc manque de végétation sur les continents). on mesure 20°c d’écart entre un champ vert et un champ sec l’été, un champ irrigué l’été a le même impact sur le climat qu’une foret ! il faut planter des arbres pour le long terme mais à court terme il faut végétaliser en gardant de l’eau l’hiver !

    sur le diagramme (ci joint) les 60% d’effet de la vapeur d’eau sont calculés avec un taux d’humidité de 100%, quand l’été le taux descend en dessous de 20% l’effet parasol descend à 12% donc l’atmosphère perd 50% de son effet parasol et le soleil brule les sols (= canicule) !

    Dans les zones tempérées (mers et vastes forets) la quantité de vapeur d’eau augmente proportionnellement à la chaleur et le climat se régule tout seul : baisse de la radiation solaire atteignant les sols, évacuation de la chaleur par l’évaporation (60%) et albédo faible (diminution de l’effet de serre) ! Dans les zones couvertes d’eau ou de végétation les montées en température sont amorties !

    Dans les zones sèches la quantité de vapeur d’eau est faible et n’augmente pas proportionnellement à la chaleur, il n’y a pas d’évaporation donc il y a stockage de chaleur dans les sols, les surfaces claires augmentent l’effet de serre (albédo plus fort) , et les surfaces sombres stockent plus de chaleur (albédo faible) ! Dans les zones sèches les montées en température sont exponentielles !

    C’est la coupure du cycle de l’eau sur les continents l’été (donc la dé-végétalisation) qui dérègle le climat ! Donc l’évaporation n’est pas un problème pour le climat c’est même LA solution !

    http://pasdeclimatsanseau.unblog.fr/2020/06/25/impact-du-taux-de-vapeur-deau-dans-latmosphere/

    Les sécheresses ne sont pas provoquées par le dérèglement climatique mais le dérèglement climatique est provoqué par les sécheresses !
    est ce que vous pourriez me confirmer que vous avez bien reçu ce message ? merci d’avance
    cordialement

    Laurent DENISE
    chercheur indépendant sur le lien climat eau biodiversité
    79370 Celles sur belle
    07 82 84 2015

    je publie sur
    https://www.mediaterre.org/actu,20200810121408,1.html

    1. Merci pour ces informations fortes intéressantes qui rationalisent le débat lui ôtant une bonne partie de son catastrophisme collapsologue si néfaste à une saine action corrective. Merci

      1. Ben …. non puisque la déforestation et les cultures intensives pour nourrir 9 milliards de bipèdes fabriquent des grille-pains géants sur les 5 continents. Vous oubliez de compiler l’addition de paramètres et mettez chaque problème dans une case.

  2. Le CO2 est à 414ppm et alors , ce qui est important c’est l’effet en watts/m2 et il ne suit pas une courbe linéaire , mais logarithmique pour ceux qui comprennent vraiment le climat !
    Le GIEC prétend toujours un forçage radiatif anthropique à environ 2 watts sans mesure , sans indiquer la valeur totale de l’effet de serre du CO2 à environ 33 watts ou la totalité des GES à environ 155 watts …
    Sans la réalité des chiffres , les prévisions ne valent rien du tout, mais vous êtes bien incapable de les montrer !

    1. Ici le prof Knutti de l’ETHZ pose que le changement de température est proportionnel au log de CO2, donc le changement de température est exponentiel par rapport au CO2 https://ethz.ch/content/dam/ethz/special-interest/usys/iac/iac-dam/documents/group/climphys/knutti/publications/knutti08natgeo.pdf Je précise que dans cet article, le Prof Knutti estime S, l’effet d’un doublement de CO2 à 3°C, alors que dans des papiers plus récents, c’est plutôt 4°C.

      1. Merci pour cet article, probablement trop complexe pour les polémistes climato-sceptiques. D’après la situation actuelle, le climat global s’avère très sensible à l’effet de serre des GES comme projeté là en 2008 (Fig. 4, courbe rouge). Nous serons à +2°C en moyenne comme prévu vers 2030 et vraisemblablement déjà bien avant au train où vont les choses, la Fig. 5 fait froid dans le dos …

        1. Vous n’avez sans doute pas remarqué l’ânerie que Mme Retelska vient de faire avec son raisonnement mathématique pourtant très BASIQUE (et ça fait très très peur venant d’une docteure ès science !!!! ).
          Lorsqu’elle dit : “le changement de température est proportionnel au log de CO2, donc le changement de température est exponentiel par rapport au CO2”, traduit en langage mathématique ça donne ça :
          -> changement de température = constante x log(CO2)
          donc
          -> changement de température = constante x exp(CO2)
          Lorsque je vois ça, je me dis que ça ne peut que provenir de Trump ou Xi Jinping, certainement pas d’un scientifique.

          Ce n’est pas le changement de température qui est exponentiel par rapport au CO2, mais l’exponentiel du changement de température qui est par rapport au CO2. Cette nuance inverse complètement la donne.
          Voir ci-dessous la très bonne explication de M. De Reyff.

          1. @Nicolas Besson
            Oui, et alors? Cela ne change rien par rapport au contenu de l’article mentionné (Knutti & Hegerl 2008) et au problème majeur du changement climatique causé par les GES à l’origine du phénomène. Il y a aussi maintenant de plus en plus un effet de synergie par le dégazage du méthane des pergélisols et des fonds marins dû à la hausse globale des températures, ainsi qu’une augmentation de la vapeur d’eau dans l’atmosphère (évoqué à juste titre dans ce blog). Ce réchauffement global risque donc de s’emballer et de s’accélérer encore plus au cours des prochaines années comme cela s’est déjà produit à plusieurs reprises au cours des temps géologiques, sans que l’on sache vraiment pourquoi. Néanmoins, le changement actuel et l’augmentation des GES (CO2 et autres) sont si rapides (quelques centaines d’années au lieu de quelques dizaines de milliers d’années au minimum dans le passé), que l’influence humaine est tout à fait déterminante et indubitable. Et les effets de ce réchauffement vont continuer pendant des siècles, même si la pollution des GES cessait dès demain. Replanter massivement des forêts pour réguler la vapeur d’eau comme certains le préconisent est assez illusoire, car nourrir une humanité pléthorique nécessite plutôt une large extension des surfaces agricoles qu’un reboisement massif (sans compter les aires cultivables déjà perdues à cause de la surexploitation, de l’érosion et de l’avancée des déserts). Vu les très nombreux et complexes paramètres de la question climatique actuelle, il est très douteux qu’une telle solution simpliste puisse régler à elle seule le problème.

          2. Euh, personnellement, je ne me suis pas prononcé ni sur les problèmes majeurs du changement climatique, ni sur la solution du reboisement massif.

            Je m’attends par contre à ce que les scientifiques soient capable d’interpréter une fonction logarithmique correctement, car cette erreur monstrueuse la décrédibilise complètement.

          3. @nicolas besson: Trump ou Xi Jinping, vous y allez fort. J’ai vu ça aussi et n’ai pas compris pourquoi cette phrase étonnante, lapsus ? Avant de considérer que ça décrédibilise, il faudrait savoir, toute langue peut fourcher.

          4. @Jalain : Un lapsus ou une langue qui fourche peuvent effectivement arriver, et il n’y a pas de mal. Le problème c’est lorsqu’on construit son raisonnement sur ce lapsus et en tirer une conclusion diamétralement opposée à ce qu’elle devrait être. Ca manque cruellement de rigueur.
            Une personne préjugée climato-sceptique qui fait une telle erreur aurait immédiatement été traitée de populiste, de menteuse ou au mieux d’ignorante.

          5. @Nicolas Je ne vois pas où Dorota utilise cet argument et quelle conclusion elle en tire. Je connais des climato-sceptiques universitaires dans un domaine proche de la science du climat, de bonne foi et sérieux, c’est tès bien. La plupart des climato-sceptiques racontent n’importe quoi, la plupart du temps il n’y a rien qui tient debout, d’autre fois les arguments sont des données détournées et manipulées (volontairement) etc. Là il s’agit d’une phrase bizarre au détour d’un post, je ne vois rien d’autre. Mais j’ai peut-être loupé un épisode.

      2. Et bien non, mathématiquement ce serait naturellement exactement l’inverse !
        Si ΔT = cte x Log(CO2/CO2°), c’est la concentration de CO2 qui varie exponentiellement avec le changement de température : CO2/CO2° = exp(ΔT/cte).
        Si, par exemple, CO2/CO2° = 560 ppm/280 ppm = 2 et admettant que cte = 4.33, on aurait : ΔT = 3.
        Inversement, si, par exemple, ΔT = 6, on aurait CO2/CO2° = 4 et donc CO2 = 1120 ppm !

    2. 60% de l’énergie solaire qui arrive jusqu’au sol est évacuée grâce à l’évaporation de l’eau (entropie : 2250 joules absorbés par gramme d’eau évaporé), les canicules sont uniquement provoquées par le manque d’eau ou de végétation sur les surfaces exposées au soleil, c’est donc la sécheresse qui provoque les canicules et c’est pour cela qu’il n’y a pas de canicule au dessus des mers et dans les forets !
      les 60% d’effet de la vapeur d’eau sont calculés avec un taux d’humidité de 100%, quand l’été le taux descend en dessous de 20% l’effet parasol descend à 12% donc l’atmosphère perd 50% de son effet parasol ! Donc les sols reçoivent 50% d’énergie solaire en plus sans l’évacuer, ce qui donne des canicules !
      cf https://www.mediaterre.org/actu,20200810121408,1.html

      1. Votre théorie est intéressante mais elle lève deux questions :
        – si c’est la sécheresse qui provoque le réchauffement et non l’inverse, qu’est-ce qui provoque la sécheresse ?
        – l’Arctique se réchauffe plus vite que le reste de la planète, ce qui, à ma connaissance, n’est pas expliqué par la théorie de l’effet de serre. Votre théorie explique-t-elle ce phénomène ?

        1. Une pluie même forte n’est pas un raz de marée mais elle le devient automatiquement quand on ne régule pas les ruissellements en amont des bassins versants. Depuis plus de 30 ans les climatologues disent bien, qu’avec le dérèglement climatique, il n’y aura pas moins d’eau mais une dégradation de la répartition annuelle des pluies : inondations l’hiver et sécheresse l’été, exactement le scénario qui s’installe durablement en France et partout dans le monde. En France la menace vient de l’eau des terres et pas de la submersion des mers !
          Le bon sens aurait voulu qu’on anticipe en construisant des retenues en amont des villes pour maintenir un débit acceptable et plus régulier en aval tout au long de l’année, mais depuis quelques années l’administration ordonne la destruction des ouvrages sur les rivières au nom de la continuité écologique, ce qui a amplifié massivement un phénomène parfaitement prévisible : quand l’eau s’écoule plus vite elle s’écoule moins longtemps !

          La France ne manque pas d’eau, la consommation (potable, industrie et agricole) ne représente que 2.5% des précipitations annuelles, mais juste de réserve. Actuellement les rivières françaises rejettent entre 50 et 70% des précipitations (alors qu’il ne faudrait jamais dépasser les 30% …) ce qui provoque des inondations, un assèchement mathématique des bassins hydrologiques. Contrairement aux idées reçues les pluies ne viennent pas exclusivement de la mer mais à 70% de l’évapotranspiration et donc des terres, Autrement dit avec 0% d’évaporation on provoque 0% de chance d’avoir des pluies, et au lieu d’évacuer la chaleur on la stocke dans les sols ce qui provoque des canicules et amplifie les effets du dérèglement climatique !
          Pendant des millénaires les humains ont construit pour retenir l’eau douce sur les continents, il aura fallu quelques années à l’administration pour détruire le réseau hydrologique français au nom d’une continuité écologique qui n’existe plus puisque le résultat est conforme au plan d’actions : les rivières sont ravagées par des crues de plus en plus fortes et les poissons migrateurs vont apprendre à marcher pour remonter les rivières sèches l’été.. Tous les ans les indemnités sécheresses et inondations nous coutent des milliards (sans parler des vies humaines … ) alors qu’avec quelques millions on résoudrait en même temps les deux problèmes. Sans oublier l’énergie propre que peut fournir une turbine associée à une retenue, en France nous avons largement de quoi doubler notre production hydroélectrique !
          http://pasdeclimatsanseau.unblog.fr/2020/10/03/cest-apocalyptique/

          1. Excellents rappels de bon sens, celui qui manque de plus en plus dans ces batailles de pseudo-experts qui prétendent chacun avoir LA solution. Le plus frappant, dans ces forums, c’est la personnalisation à outrance et la mise en cause systématique des personnes, comme si le climat était une nouvelle religion avec ses dogmes et ses excommunications…

          2. 8 février 2021 : Québec. Jusqu’à – 50 °C : un épisode de froid extrême frappe la province : Du jamais vu depuis 1920 …
            9 février 2021 : Un froid polaire s’abat sur une partie de la France, la Bretagne se prépare à faire face à la neige …
            les hivers les plus froids correspondent au début des cycles solaires et ils ont une période de 10 11 ans. les marches pour le climat ont eu lieu pendant la phase “chaude” du cycle solaire !
            https://www.mediaterre.org/actu,20210106085019,1.html

    1. Les émissions augmentaient chaque année, sans ce ralentissement l’effet de serre serait encore plus élevé.

      1. Il ne s’agit pas d’un ralentissement de la hausse, il s’agit d’une baisse de 4 à 7%. Ça devrait se voir sur la courbe. Ou alors à quoi bon toutes ces politiques de réduction des émissions ?

        1. Il y a une baisse des émissions de CO2 cette année, mais la concentration en ppm dans l’atmosphère, et la quantité de CO2 en tonnes, sont cumulatives. Les émissions de cette année s’ajoutent à celles des années précédentes encore présentes dans l’atmosphère.

    2. consultez les travaux de François Gervais, le taux de CO2 a , depuis des millions d’années, un cycle de 60 ans, les activités humaines sont responsables d’une augmentation de 0.4% dans l’atmosphère !
      il faut savoir aussi que le principal gaz à effet de serre c’est la vapeur d’eau (60% d’après le GIEC) docn si on écoute le GIEC il faut supprimer l’eau … une aberration totale puisque les zones tempérées de la planète sont couvertes d’eau !
      les 60% d’effet de la vapeur d’eau sont calculés avec un taux d’humidité de 100%, quand l’été le taux descend en dessous de 20% l’effet parasol descend à 12% donc l’atmosphère perd 50% de son effet parasol ! Donc les sols reçoivent 50% d’énergie solaire en plus sans l’évacuer, ce qui donne des canicules !
      cf https://www.mediaterre.org/actu,20200810121408,1.html

      1. La vapeur d’eau dépend directement de la température, sa concentration est tout à fait calculable à partir de la température.

      2. Ah je comprends donc pourquoi vous vous entêtez à avoir absolument raison avec comme source le grand malcompris de la Terre entière, je cite M. Gervais. Victime de complots tel le grand et vénérable Donald Trump (ironie, je précise on sait jamais). Bref il est reconnu depuis bien longtemps que la vapeur d’eau est un gaz à effet de serre. Alors oui, elle fait office d’effet de serre MAIS elle renvoie aussi la radiation solaire vers l’espace grâce aux nuages. Son forçage radiatif (car oui il n’y a simplement que ça qui importe quand on parle de gaz à effet de serre) est soit légèrement positif, soit légèrement négatif suivant les études. Il est donc en moyenne nul donc négligeable. L’augmentation de vapeur d’eau dans l’air augmente l’effet de serre ET comme je l’ai déjà dit, la réflexion de la radiation solaire vers l’espace. C’est vraiment dommage d’utiliser tant d’énergie à faire une activité de chercheur indépendant dans le climat quand le postulat de base est erroné… je vous conseille sincèrement une autre activité, ou alors simplement au moins d’accepter le consensus scientifique à propos du CO2 et de l’origine anthropique de ce réchauffement climatique encore jamais vu à cette vitesse. Vous savez le GIEC, même si ça peut pas être facile à accepter pour certains, ce sont les meilleurs spécialistes du domaine. N’en déplaise au Gervais recalé et au Mignerot qui sont bien seuls dans leurs péripéties de manipulation à grande échelle à des fins probablement financières …..

  3. Je ne rentre pas dans les chiffres mais les forêts jouent un rôle important dans le cycle de l’eau. Elles rejettent de la vapeur d’eau, entraînant la formation de nuages. Abattre des forêts signifie moins de pluie. Ruud van der Ent, expert sur les questions d’eau, a découvert que certaines régions d’un continent peuvent dépendre de la formation de pluie dans des forêts qui se retrouvent à d’autres endroits du continent. Ce phénomène est observé sur des distances de plusieurs milliers de kms. Par exemple, la forêt d’Amazonie produit de la pluie qui tombe plusieurs milliers de kms plus au sud. La déforestation est facteur de changement climatique, en asséchant et réchauffant l’atmosphère, ce qui favorise les incendies et détruit encore davantage de forêts.
    La déforestation est un problème complexe, mais l’accroissement de la demand alimentaire en est une cause majeure. La politique, la corruption, l’exploitation minière et la pauvreté jouent également un rôle.
    La déforestation peut également survenir de manière accidentelle. Les forêts boréales meurent à cause de la fonte de permafrost causée par le réchauffement climatique. Les arbres meurent en tombant parce que leurs racines ne peuvent plus s’agripper dans le sol devenu mou. Solution 1 : sauver les forêts existantes, solution 2 planter de nouvelles forêts ( attention les forêts de conifères amplifient l’effet de serre plutôt qu’elles le ralentissent ).

    1. quand on plante des arbres c’est pour la génération d’après, à court terme il faut végétaliser les surfaces exposées au soleil (villes et campagnes) au rythme des forets de feuillus, en partant d’un principe simple : 70% des pluies continentales proviennent de l’évapotranspiration et seulement 30% de l’évaporation en mer donc la végétation ne consomme pas d’eau mais apporte des pluies avec un bilan hydrique annuel positif,, 2 litres d’eau évaporés = 3 litres de pluies !
      pour l’INRA le feuillus consomment 5000m3 d’eau à l’hectare par an alors qu’en climatologie on part du principe qu’une foret génère 750mm de pluie (7500m3 à l’hectare) …
      et ça change toute la compréhension du dérèglement climatique !

      https://www.mediaterre.org/actu,20200217080824,9.html

  4. L’artificialisation des sols est un autre facteur aggravant le réchauffement climatique mais pas le premier mais dans l’urgence climatique, on devrait stopper toute nouvelle construction et faire de la rénovation thermique en lieu et place. Actuellement, la politique c’est toujours de construire et faire de la rénovation aussi maintenant en France.
    N’oublions pas aussi de préserver les forêts existantes qui ont ” survécu” aux déforestations , une des solutions trouvées par les associations environnementales est d’acheter des forêts en contrepartie elles ne doivent pas être détruites.
    Les chiffres que j’ai, c’est qu’un arbre relâche chaque jour 4000 litre d’eau par évapotranspiration, ce qui concorde à peu près avec les vôtres.

    1. un arbre adulte évapore 300 à 500 litres d’eau par jour et donc absorbe autant de chaleur que 5 climatiseurs ! 2250 joules absorbés par gramme d’eau évaporé !
      il faut rétablir le cycle de l’eau l’été par une végétalisation massive : pas d’eau = pas de vie !

      1. J’ai lu que le chanvre, plante écologique car elle ne nécessite que peu d’eau et pas de pesticides, absorbe presque autant de CO2 qu’un arbre. Est-ce que ce serait une des meilleures plantes pour la re végétalisation massive à court terme ?

        1. je suis chercheur indépendant sur le lien climat-eau-biodiversité, le bilan hydrique des plantes est toujours positif, elles apportent plus d’eau qu’elle n’en consomment, autrement dit si vous voulez des pluies il faut des plantes qui transpirent beaucoup !
          Pendant des années l’ONF et l’INRA on fait planter des conifères parce qu’ils consomment moins d’eau, résultat ils apportent moins de pluies et brulent tous les étés ! D’ailleurs on ne plante pas de conifères en Afrique.
          Le chanvre est une excellente plante pour diverses raisons, il faut rechercher les plantes qui font le plus de photosynthèse et donc le plus de biomasse. Plus la densité végétale est importante sur les sols plus le climat est tempéré, j’en arrive même à la conclusion que c’est la végétation qui fait le climat et non pas l’inverse !
          vous trouverez mes publications sur : https://www.mediaterre.org/actu,20200810121408,1.html

  5. Réponse au commentaire de PIERRE-OLIVIER MOJON : “… le changement actuel et l’augmentation des GES (CO2 et autres) sont si rapides (quelques centaines d’années au lieu de quelques dizaines de milliers d’années au minimum dans le passé), que l’influence humaine est tout à fait déterminante et indubitable. “.
    La rapidité du changement actuel ne prouve absolument pas son origine anthropique : cela c’est déjà produit de nombreuses fois dans le ,passé : voir https://www.notre-planete.info/actualites/1706-climat_bascule_brutal_periode_glaciaire .

    1. @EMMANUEL
      Vous prenez comme exemple les périodes glaciaires dont la cause est bien mieux connue (cycles de Milankovitch) que celle des périodes de réchauffement, notamment le réchauffement global très rapide de l’Eocène inférieur il y a 56 millions d’années, estimé à 8°C en 20’000 ans et que l’on ne comprend toujours pas. Ne mélangez donc pas tout pour essayer de jeter le doute sur l’origine anthropique du réchauffement actuel qui va encore beaucoup plus vite et sera probablement plus élevé, cela ne peut tromper que des personnes mal informées. Si vous aimez à ce point le débat et la contradiction, c’est à vous de démontrer formellement ici que les activités humaines ne peuvent pas être à l’origine du réchauffement actuel, ce qui relève d’une gageure tant les faits maintenant fort bien établis sont nombreux et évidents. Dans la situation actuelle, devoir ressasser ce genre de preuves n’a d’ailleurs plus guère d’utilité, il faut maintenant bien davantage se demander d’urgence comment se protéger et surtout s’adapter aux effets de cette catastrophe climatique en cours.

      1. @PIERRE-OLIVIER
        Je me contenait de signaler que ce que vous présentez comme une preuve n’en n’est pas une.
        Contrairement à ce que vous dites, la charge de la preuve est du coté de ceux qui sont persuadés que le réchauffement actuel est d’origine anthropique. Personnellement je n’ai aucune certitude, je n’ai donc rien à prouver.
        Mais je serais très intéressé de connaitre les “faits nombreux et évidents” qui, selon vous, prouvent la responsabilité humaine dans le réchauffement actuel.

        1. @EMMANUEL
          Le réchauffement d’après le lien que vous avez indiqué a été grosso modo de 10°C en 10’000 années, entre la fin de la dernière période glaciaire (-20’000 ans) et le début de l’Holocène (-10’000 ans), soit 1°C par millénaire en moyenne avant que ça ne se stabilise et que les activités humaines (agriculture, industrie, surpopulation) ne fassent alors démarrer un nouveau déséquilibre encore totalement inédit dans l’histoire de la Terre.
          Le réchauffement marquant la fin de la dernière période glaciaire est extrêmement rapide à l’échelle géologique, nettement plus que celui de l’Eocène avec un climat globalement chaud où les périodes glaciaires n’existaient pas.
          Mais actuellement nous en sommes à 1°C pour environ 2 siècles et bientôt 1°C par siècle, pas mal comme accélération, entre 5 et 10 fois plus rapide que le réchauffement de la fin de la dernière période glaciaire!
          Les cycles des périodes glaciaires s’étendent sur environ 100’000 ans, avec approximativement 90’000 ans de glaciation et 10’000 ans de réchauffement. Normalement, nous devrions entrer dans une nouvelle période glaciaire après le dernier réchauffement interglaciaire. Or c’est exactement le contraire qui se passe, cela ne vous parle-t-il pas?
          Pour les faits très nombreux et évidents, regardez donc autour de vous quels sont les effets du très rapide déséquilibre climatique en cours! Vous avez le choix entre d’immenses incendies de forêts sur tous les continents, la fonte irréversible des calottes polaires et des glaciers, la multiplication et l’aggravation des canicules et autres événements météorologiques extrêmes (tempêtes, inondations), des changements très perceptibles de la végétation et de la faune (notamment la prolifération d’espèces invasives et potentiellement nuisibles), etc… Cette liste non exhaustive répond déjà largement à votre question, vous pouvez facilement la compléter si vous êtes suffisamment curieux et courageux. Je n’ai pas tout mentionné pour ne pas en rajouter encore par rapport à mes propres inquiétudes et incertitudes, mais mon énumération me semble parfaitement claire et nette. Il n’y a pas de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir!

          1. Et il n’y a pas de pire sourd que celui qui ne veux pas entendre : je vous ai demandé des preuves de la responsabilité humaine, pas des preuves du réchauffement (que personne ne conteste).
            De plus, vous n’avez pas bien lu l’article de planete.info qui, je le reconnais n’étais pas très clair. J’ai retrouvé la source de l’article ici : https://epic.awi.de/id/eprint/17919/1/Ste2007b.pdf . Il y est écrit, à la fin du résumé : “resulting in changes of 2 to 4 kelvin in Greenland moisture source
            temperature from one year to the next.”. 2 à 4° en une années, c’est 200 à 400 fois plus rapide que le réchauffement actuel !

          2. @DENISE
            Votre hypothèse est intéressante mais il y a une chose que je ne comprends pas bien dans le schéma de Médiaterre : pourquoi 50% de la chaleur repart vers l’espace dans une atmosphère humide alors que c’est seulement 25% pour une atmosphère sèche. Ça ne devrait pas plutôt être l’inverse puisque la vapeur d’eau est un GES ?

          3. L’atmosphère fonctionne dans les deux sens, d’abord il retient une partie du rayonnement dans l’espace (sinon on aurait 150°c au sol) et ensuite il retient une partie du rayonnement des sols (sinon on aurait -168°c la nuit). c’est une couche de protection qui nous garantit une température moyenne de +15°c au lieu de -18°c (en moyenne), la terre est une petite bulle dans un univers glacé ( -273°c).
            Les IR ne “supporte pas” l’eau et la vapeur d’eau

  6. @EMMANUEL
    Mais je vous ai toujours capté 5/5 et suis très heureux en tant que “réchauffiste” de savoir enfin que “personne ne conteste le réchauffement climatique actuel”. Comme quoi des débats parfois difficiles ne sont pas totalement vains et inutiles…
    Pour répondre à votre dernier argument, j’ai justement sous les yeux un ouvrage publié en septembre 2000 sous l’égide du très respecté et regretté Professeur André Brahic.
    On y apprend notamment que “lors du dernier maximum glaciaire (20’000 BP) l’atmosphère contenait 195 ppm (parties par million) de CO2, soit 70% de la teneur pré-industrielle (280 ppm), teneur qui sert de valeur de référence. Des valeurs identiques sont établies pour la fin du Riss (ndlr : avant-dernière glaciation) il y a 145’000 ans”. Et que “la valeur actuelle (ndlr: en 2000) est de 373 ppm (de CO2)”.
    Nous en sommes maintenant en 2020 à 414 ppm de CO2 (selon le titre de ce billet de la Dre Retelska) et cela signifie qu’en seulement 20 ans la teneur en CO2 de l’atmosphère a augmenté de 41 ppm, soit d’environ 10%, ce qui est énorme en si peu de temps (sans compter l’influence de plus en plus importante d’un autre GES très puissant comme le méthane).
    La seule explication plausible de cette augmentation directement corrélable avec l’important réchauffement global actuel est indubitablement la pollution très considérable d’origine anthropique. Une pollution qui n’existait pas avant que l’humanité ne modifie les équilibres naturels.
    Cette preuve de la responsabilité humaine dans le réchauffement actuel vous l’avez donc devant vous partout et tous les jours (c’est sous notre nez et cela se sent d’ailleurs très bien), les effets des méthodes et technologies en général encore extrêmement “sales” des activités humaines continuant d’infliger d’énormes dégâts à la biosphère et aux environnements.
    Cela dit, les mesures très élevées de 2007 au Groenland ont seulement une valeur locale, on sait en effet notoirement que les régions polaires se réchauffent beaucoup plus vite que le reste de la planète.
    J’espère ainsi vous avoir répondu au mieux et, sans vouloir vous convaincre absolument, je souhaite avant tout que vous puissiez y réfléchir sereinement.

  7. @PIERRE-OLIVIER
    Si je vous comprend bien, la seule “preuve” de l’origine anthropique est la suivante : le CO2 augmente, la température aussi, donc c’est le CO2 qui provoque la hausse de la température. C’est un peu léger, non ?

    Surtout qu’on sait fort bien qu’en se réchauffant les océans émettent du CO2, car il se dissous moins bien dans l’eau quand la température augmente. La causalité est donc peut-être inverse, une partie au moins de l’augmentation du CO2 étant due au réchauffement. Votre “preuve” n’en n’est donc pas une.

    J’attire votre attention sur l’erreur de raisonnement que vous avez commise, et qui est assez commune chez les réchauffistes : confondre preuve du réchauffement avec preuve de la responsabilité humaine. Elle entraîne souvent une autre erreur : croire que les climato-sceptiques nient le réchauffement alors qu’ils ne contestent que son origine anthropique.
    Il est assez frappant de constater que l’essentiel de la conviction des “climato-croyants” (les réchauffistes) et de la plupart des médias reposent sur ces deux erreurs.

    1. je vous conseille les travaux de François Gervais, relecteur des rapports du GIEC, il est objectif et très clair sur l’origine anthropique du CO2 et notamment son cycle sur une période de 60 ans .
      mais surtout regardez le taux de vapeur d’eau et l’entropie

        1. J’ai fait 23 ans de climatologies météorologies dans un secteur stratégique qui ne laisse aucune place aux approximations, le “réveilleur” est très gentil mais il interprète les éléments qu’il trouve sur internet mais il n’a pas la formation scientifique et le recul nécessaire à une approche globale.
          « Nous ne pouvons pas résoudre nos problèmes avec la même pensée que nous avions quand nous les avons créés. » Albert Einstein.
          la planète a survécu des millions d’années sans les humains, c’est la végétation (foret) qui a stabilisé le climat en colonisant les continents, l’activité humaine qui a déréglé le climat c’est la déforestation massive qui a coupé le cycle de l’eau l’été !
          ce cycle peut être rétabli rapidement par l’agriculture à condition de respecter les saison et donc d’avoir des champs le plus verts possible l’été, une foret utilise 500mm de pluie par an et donc apporte 750mm de pluie, un champs de maïs irrigué à exactement le même impact sur le climat !
          Il faut changer de paradigme : la végétation nourrit protège et hydrate toute la biodiversité, quand l’été on laisse des millions d’hectares sans végétation pour faire des économies d’eau on amplifie fortement la désertification et on dérègle le climat !
          cf : https://www.mediaterre.org/actu,20200810121408,1.html

          1. @DENISE LAURENT
            Et le Dr François-Marie Bréon, chercheur en climatologie et directeur adjoint du laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE), qui est plus âgé et a participé activement aux travaux du GIEC (ainsi qu’à la vidéo du Réveilleur), est-il compétent, a-t-il la formation scientifique et le recul nécessaire? Le LSCE est une institution officielle regroupant 300 chercheurs, excusez du peu! Et le Réveilleur a un doctorat dans les Sciences de l’Environnement indiquant qu’il n’est pas tout à fait le néophyte que vous prétendez. Par contre, on ne sait pas du tout qui vous êtes, 23 ans de climatologie-météorologie dans un secteur “stratégique” (relié à un domaine militaire ou économique?) ne fait pas pour autant de vous un savant et un chercheur (ni un penseur), d’autant plus qu’on n’a aucune idée de votre fonction réelle (qu’on peut deviner cependant d’après le terme “stratégique”). Le Réveilleur nous explique un sujet très compliqué avec beaucoup de talent et de clarté, je serais beaucoup plus convaincu par votre discours si vous pouviez en faire autant! Vous avez entièrement raison pour la déforestation et le cycle de l’eau, mais ce n’est là qu’un des paramètres du problème climatique actuel. Et vous n’avez pas répondu à ma question concernant l’extension inévitable à grande échelle des surfaces agricoles pour nourrir une humanité en pleine expansion. Comme moi, vous n’êtes pas sourd, alors qu’en dites-vous?

          2. J’ai déjà contacté le réveilleur pour lui donner les explications :

            L’atmosphère a deux effets indissociables : l’effet de serre et l’effet parasol ! l’effet parasol nous protège la journée (sinon la température atteindrait + 150°c) et l’effet de serre nous protège la nuit (sinon la température serait à -168°c) . Si on assiste à de fortes canicules l’été c’est justement par manque de vapeur d’eau et par manque d’évaporation (donc manque de végétation sur les continents).

            les 60% d’effet de la vapeur d’eau sont calculés avec un taux d’humidité de 100%, quand l’été le taux descend en dessous de 20% l’effet parasol descend à 12% donc l’atmosphère perd 50% de son effet parasol et le soleil brule les sols (= canicule) !

            60% de l’énergie solaire qui arrive jusqu’au sol est évacuée grâce à l’évaporation de l’eau (entropie : 2250 joules absorbés par gramme d’eau évaporé), les canicules sont uniquement provoquées par le manque d’eau ou de végétation sur les surfaces exposées au soleil,

            vous aurez un schéma global simplifié sur ce site : https://www.mediaterre.org/actu,20200810121408,1.html

    2. Les termes “climato-sceptiques” ou “climato-croyants” font référence étymologiquement au climat, pas à l’origine anthropique du réchauffement ou à son déni. C’est vous qui entretenez là une confusion et il faudra donc inventer un nouveau mot plus approprié pour être plus clair et surtout plus honnête par rapport à l’exposé de vos convictions. Ma position “réchauffiste” est aussi une conviction qui n’a rien de “léger”, c’est un sujet grave que je présente en me basant sur des données précises très significatives et bien établies, rien de tel chez vous. Le réchauffement des océans suit celui de l’atmosphère, donc les océans ne sont pas à la base du phénomène. Vous omettez aussi de dire (volontairement ou par négligence/ignorance?) que les océans absorbent beaucoup plus de CO2 qu’ils n’en émettent grâce à la photosynthèse du phytoplancton, plus importante encore que celle de la végétation des terres émergées. Essayer absolument de nier la responsabilité humaine malgré les faits et les évidences est une solution de facilité bien commode, désinvolte et irresponsable, afin de pouvoir continuer à polluer l’environnement en utilisant des méthodes et des technologies “sales”, dans le but essentiel du seul profit économique. Dans la mesure où l’existence et l’avenir des êtres humains voire de l’ensemble du vivant se trouvent menacés et mis en danger, le “dol éventuel” serait un terme très approprié de la justice pour désigner une telle attitude, dans le cas où celle-ci serait volontairement délibérée.

      1. La confusion est de votre coté puisque vous confondez (volontairement ?) preuve du réchauffement avec preuve de l’origine anthropique de ce réchauffement.
        Vous affirmez “Le réchauffement des océans suit celui de l’atmosphère, donc les océans ne sont pas à la base du phénomène.”, en avez-vous la, preuve ? Si oui je serais (sincèrement) très intéressé de la connaitre.
        Pour ce qui est de l’absorption du CO2 anthropique par les océans vous avez sans doute raison, sauf que vous oubliez (volontairement ?) que lorsque l’océan se réchauffe, il émet du CO2 : c’est la loi de Henri (voir http://www.ac-grenoble.fr/loubet.valence/userfiles/file/Disciplines/Sciences/SPC/TS/Eau/eau_environnement/co/solubilite_CO2.html par exemple). Si vous l’appliquez au volume de l’océan (13,7 milliards de kilomètre cube) vous obtiendrez un résultats étonnant. Je vous laisse faire le calcul…

  8. @EMMANUEL
    Pour le réchauffement des océans relié au blanchissement récent des coraux, donnez-vous la peine de vous renseigner un peu, plutôt que de me réclamer des preuves.
    Pour l’absorption du CO2 par le phytoplancton plus grande que son dégazage par les océans, j’ai sans doute raison comme vous dites, même si le volume d’eau concerné est colossal (même à 1,37 milliards de km3, au lieu de 13,7).
    Côté confusion, l’inanité de votre discours est aussi démontrée dans ce blog notamment par le fait que vous niez une cause anthropique au réchauffement, puis affirmez juste le contraire un peu plus loin avec le déboisement massif des continents et la perturbation du cycle de l’eau. Donc, grand merci, cher Monsieur, de ne plus nous enfumer ainsi !
    Intéressez-vous un peu mieux à la biologie, pour bien comprendre que la biosphère n’est pas régie uniquement par les lois mathématiques de la physique, mais aussi par beaucoup de complexité, de hasard et d’imprévisibilité. Cela vous aidera aussi certainement dans vos démonstrations.

  9. OK, le preuve est faite que vous ne comprenez pas grand chose à la physique, vous ne pouvez donc pas avoir une opinion très éclairée sur les problème climatiques. Qui, contrairement à ce que vous prétendez n’est pas de la biologie, mais bien de la physique pure et dure, même si le problème est très complexe.
    En plus vous mélangez mon argumentaire avec celui de Denise Laurent, je n’ai jamais parlé de déboisement ni de cycle de l’eau. Que de confusions…

  10. effet de serre et gelée nocturne :

    comme pour les canicules c’est le manque d’eau qui accentue les phénomènes climatiques.

    Le climat océanique est caractérisé par la faible amplitude thermique entre le jour et la nuit liée à la présence d’eau, le climat continental est au contraire caractérisé par une forte amplitude thermique liée à l’absence d’eau et donc de végétation. Les déserts subissent de fortes chaleurs diurnes et des gelées nocturnes, les épisodes de gel que nous venons de connaitre sont les caractéristiques exactes d’une désertification.
    Pour limiter les dégâts il faut diminuer l’amplitude thermique entre le jour et la nuit, donc arroser les cultures pendant les vagues de chaleur pour baisser la température et ainsi éviter des départs en végétation trop précoces, et arroser les cultures la nuit pour éviter le gel ; de simples brumisateurs suffisent.

    L’atmosphère est une couverture de protection qui limite le rayonnement solaire, vers les sols, la journée et le rayonnement infra-rouge vers l’espace la nuit : respectivement effet parasol et effet de serre.

    La vapeur d’eau est le gaz qui bloque le plus les infras rouges, la nuit les températures baissent parce que les sols émettent des infrarouges vers l’espace, plus l’atmosphère est saturée en eau plus il retient le rayonnement infrarouge, donc la chaleur des sols se dissipe moins et il gèle moins fort. La vapeur d’eau est l’élément essentiel de la “couverture isolante” qui garde la chaleur la nuit.
    C’est pourquoi il gèle fortement la nuit quand le ciel est dégagé ou sur les zones sèches avec un taux de vapeur d’eau bas.
    A mon avis il est techniquement plus intéressant de saturer l’air en eau que de tenter de chauffer les cultures.

  11. Par pitié, il faut arrêter avec les propos climato-sceptiques ! Voici une réponse que j’ai faite sur https://www.science-climat-energie.be/2021/12/31/la-geologie-la-temperature-et-le-co2/?unapproved=15367&moderation-hash=3bb7c434773d7ce9cde42a09bff260b1#comment-15367

    Merci pour votre réponse. Bon j’ai passé mon dimanche à m’informer sur la question car je dois bien avouer que les thèses climato sceptiques m’ont mis le doute, et je suis généralement ouvert aux positions qui se détachent de l’opinion publique et qui font généralement face à la puissance médiatique de certains lobbys comme typiquement pour la vaccination. Je suis de formation scientifique et j’aime aller au fond des choses, alors j’ai mené ma propre enquête. Eh bien mon cher, ni vous, ni tous les liens et conférences climatosceptiques que j’ai parcourus ne m’ont convaincu. Faute de temps, je ne répondrai pas à vos arguments mais je vais laisser quelques liens qui j’espère permettront aux internautes un peu perdus comme moi de se faire une idée solide et définitive sur les thèses climatosceptiques :
    Les excellentes analyses du réveilleur :
    Analyse conférence Courtillot : https://www.youtube.com/watch?v=WZb-y_N4ZwY&
    Analyse conférence Gervais : https://www.youtube.com/watch?v=XGq4WRTLfvc
    Et un lien essentiel qui démonte soigneusement un à un tous les arguments des climatosceptiques (et il y en a beaucoup !) : https://skepticalscience.com/argument.php

    J’ajouterais que l’argument classique de la ‘politisation’ du problème est complètement creux et ne tient pas debout une seconde. En supposant que les émissions de CO2 d’origine anthropique aient un effet négligeable sur le climat, d’un point de vue purement économique, aucun pays n’a intérêt à réduire ses émissions, bien au contraire. En revanche, la réduction des émissions de CO2 va à l’encontre d’intérêts vitaux de puissants lobbys. Voilà pourquoi les rapports soi-disant ‘sérieux’ mais bourrés de malhonnêteté et de mauvaise foi scientifique (comme votre article et vos réponses qui grouillent de plus de termes compliqués pour tenter d’impressionner et de perdre vos lecteurs) sur lesquels s’appuient la plupart des climatosceptiques sont financés par de grands pétrolier comme ExxonMobil. Donc dans cette affaire, on a bien de puissants lobbys face à la science et non le contraire. Le cas est en fait assez similaire au tabagisme, à la consommation de produits laitier ou de viande rouge. Ici, bonjour la désinformation, la manipulation et la mauvaise foi.

    Cela m’a mené à me poser une question : pourquoi y a-t-il des climato-sceptiques ? Je vois deux grandes raisons :
    – 1) Raison économique : nous l’avons vu plus haut, toutes les instances dont les intérêts sont menacés par la réduction des émissions de CO2. Typiquement l’industrie du pétrole, du gaz et du charbon.
    – 2) Raison morale : ce sont les gens dont vous faites sans doute partie, et qui se nourrissent des rapports financés du fait de la raison No. 1. La majorité sont vraisemblablement des ‘vieux’, qui ont envie de vivre leurs dernières années et de partir de ce monde en se disant que finalement tout va bien, qui ne supportent pas la culpabilité liée au fait de faire partie d’une génération qui a bousillé la planète et le climat, compromettant sérieusement l’avenir de l’humanité à quelques décennies. C’est sans doute pour cette raison que dans la minorité des personnes se disant scientifiques et tenant des positions climato sceptiques, on trouve tant de professeurs ‘émérites’, ce qui est juste un terme un peu classe pour dire professeur à la retraite. Qui plus est, la plupart d’entre eux (voir la totalité je n’ai pas vérifié) ne sont pas climatologue, mais physiciens, géologues ou d’une autre branche de la science ayant un rapport plus ou moins lointain avec le climat. Force est de constater que ces retraités n’ont rien trouvé de mieux à faire de leur temps que d’alimenter des contre-vérités sur le net au sujet du réchauffement climatique contemporain.

    Ce qui est triste dans cette affaire, c’est qu’il est très difficile de faire changer d’avis de telles personnes, prises au piège dans leur propre monde de fausses vérités, de paranoïa, de contradictions logiques et de mauvaise foi, qu’eux et leurs amis climato sceptiques continuent d’alimenter malgré l’évidence aveuglante des faits et des connaissances scientifiques actuelles, en tombant lamentablement dans le piège du biais de confirmation. Heureusement, il y a tout de même des beaux exemples de climato sceptique qui ont fini par changer d’avis (là encore face à l’évidence des faits), et il n’est pas trop tard pour vous non plus mon cher monsieur :
    http://www.slate.fr/story/39069/climatosceptiques-evolution
    https://www.maxisciences.com/climato-sceptique/rechauffement-climatique-richard-muller-change-d-avis_art25985.html

    Néanmoins, un argument ‘climato sceptique’ a retenu mon attention et je le pense valide à certains égards. C’est en fait l’argument de Davis, qui au passage fait tout un tas d’analyses complexes sur des mesures expérimentales pour tomber sur un résultat trivial et simplement expliqué par la physique, qui est la relation logarithmique entre la concentration de CO2 et le forçage radiatif. Davis conclut que puisque la relation entre la concentration de CO2 et le forçage radiatif est logarithmique, maintenant qu’on a balancé beaucoup de CO2 dans l’atmosphère, les efforts de réduction d’émissions ont de moins en moins de sens. C’est vrai. Autrement dit, étant donné que la catastrophe est déjà plus ou moins écrite, cela vaut-il le coup de mettre à plat nos économies pour un pouillème de changement ? à mon sens (et au sens de beaucoup d’autres je pense), il parait raisonnable de penser que moins on en balance, mieux c’est pour l’avenir de l’humanité, même en considérant l’aspect chaotique du changement climatique qui se produit actuellement, et ce fameux phénomène de ‘tipping point’.

    Je finirai comme suit. Les personnes qui défendent des thèses controversées, voire très controversées utilisent souvent les deux arguments suivants :
    1) Les lobbys, la politique, les puissants de ce monde nous cachent la vérité (ce qui peut tout à fait arriver) => nous en avons déjà parlé, dans le cas du changement climatique anthropique, cela ne tient pas debout. De plus, le GIEC, c’est du solide. Il s’agit d’un organisme intergouvernemental créé justement de manière à être le plus indépendant et objectif possible. Il est fondé sur le principe de consensus et s’appuie majoritairement sur des publications scientifiques et techniques dont la valeur scientifique est largement reconnue.

    2) L’argument ‘Galilée’ : ils sont les malheureux incompris de la communauté scientifique, les grands génies mis de côté, qui ont raison face à cette majorité écrasante d’experts idiots n’ayant pas vu tant de faits aussi évidents et qui ont faux sur toute la ligne, la minorité dans le vrai comme l’était Galilée avec l’héliocentrisme ou Einstein avec l’éther luminifère. Bon déjà Galilée, c’était il y a 500 ans, dans un monde où la science en était encore à ses balbutiements et surtout où la religion avait un énorme pouvoir pour empêcher des vérités scientifiques ‘dérangeantes’ d’émerger. Mais aujourd’hui, en ce qui concerne le changement climatique, l’effet lobby est dans l’autre sens ! à l’heure qu’il est, la science du climat est mature, et encore une fois, dire à un climatologue que le forçage radiatif du CO2 ou du méthane n’ont pas ou très peu d’impact sur le climat de ces dernières décennies est une aberration, une énormité à peu près du même ordre que de dire à un physicien que la gravitation n’existe pas. Pour ce qui est d’Einstein et de son éther, ce fut certes un changement de paradigme fort, mais qui a rapidement très bien été accepté par la communauté scientifique. Enfin, l’argument ‘Galilée’ oublie de mentionner le nombre infiniment plus grand de scientifiques et d’imposteurs qui sont (ou étaient) effectivement dans le faux face à la majorité.

    En somme, je pense qu’il devient de plus en plus honteux (et difficile !) de tenir des propos climato sceptiques, et je vous souhaite bien de changer d’avis mon cher monsieur. Le changement climatique actuel est quelque chose de grave, et si vous n’en n’êtes pas convaincu allez échanger quelques mots avec des agriculteurs, vous m’en direz des nouvelles.

    Bien à vous.

    PS. Je ne formulerai plus de réponse.

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