Pour inaugurer ces posts sur la nourriture en littérature, j’ai choisi une de mes épopées favorites: 20 000 lieues sous les mers. J’aurais pu vous parler de poulpe à la galicienne, en hommage à la terrible bataille qui oppose les hommes du Nautilus aux céphalopodes géants. (La taille des bestioles laisse songeur quand à la quantité phénoménale de nourriture qu’elles auraient pu fournir!). Mais je me suis intéressée à l’intégrisme culinaire du capitaine Nemo, qui veut qu’aucun met ou condiment, venu de la terre, ne soit servi à la table du Nautilus. D’où la présence de crème de lait de cétacé, de foies de dauphin et surtout de confiture d’anémone de mer. Pas de méduse dans ce repas concocté par Jules Verne. Dommage, sa texture est savoureuse… (suite…)