
Voici un dessert ultra gourmand inspiré du fameux strudel au pommes autrichien mais réalisé avec des ingrédients de saison. On dit souvent que la pâtisserie demande beaucoup de précision dans les mesures et le savoir-faire. Ici c’est une recette très facile à réaliser, avec pas mal d’à-peu-près qui n’auront que peu d’impact sur le résultat final. C’est aussi une jolie recette à réaliser avec les enfants car c’est créatif et facile à réaliser.
Ingrédients :
- 1 paquet de pâte a strudel (pâte à phyllo), 4 couches rectangulaires de la taille d’une plaque pour le four
- 6 à 8 prunes, de préférence jaunes et violettes
- 1 citron vert non traité, bio de préférence
- 1 petite poignée de noix de pécan
- 4 cuillères à soupe de chapelure blonde
- 120g de massepain blanc, conservé au frigo pour qu’il soit dur
- 4 cuillères à soupe d’huile neutre type colza
Préchauffez le four à 200C.
Commencez par hacher grossièrement les noix de pécan, puis râpez à la râpe à rösti le massepain, découpez les prunes préalablement lavées et rincées en petits morceaux dans un saladier, zestez dessus tout le citron vert et réserver le tout de côté.




Sur votre plan de cuisine, disposé un torchon propre à plat, par-dessus disposez les 4 feuilles de pâte à strudel. Repliez à moitié les 3 premières feuilles pour ne laisser que la 4ème feuille, à l’aide d’un pinceau, badigeonnez avec un peu d’huile cette moitié de feuille, rabattez par-dessus la 3ème feuille, recommencez l’opération jusqu’à la dernière couche qui n’a pas besoin d’être huilée. Tournez votre torchon et procédez de la même manière avec le reste des feuilles de pâte. Le but étant d’huiler les couches de pâte entre elles.
Une fois que c’est fait, répartissez 2 cuillères à soupe de chapelure blonde sur la pâte, les noix de pécan hachées, les morceaux de prune au citron vert, répartissez le massepain et saupoudrez de 2 cuillères à soupe de chapelure. La chapelure va absorber le jus des fruits et former une sorte de crème liant tous les ingrédients. Prévoyez de laisser 7-8cm de bordure libre tout autour de votre pâte à strudel.
A l’aide du torchon, commencez à replier le bord le plus long, et roulez ainsi en serrant un peu pour former votre strudel. Refermez les bords et transférez votre strudel sur une plaque préalablement chemisée de papier sulfurisé. Avec le reste d’huile, badigeonnez votre strudel, cela va rendre croquant la dernière couche de pâte à strudel. 
Enfin, enfournez votre strudel dans le four préchauffé et laissez-le cuire pendant 45 minutes.
Une fois refroidi (ou tiède c’est ce qu’il y a de mieux), saupoudrez de sucre glace et régalez-vous de cette gourmandise qui plaira aux petits et grands. Les prunes ainsi cuites développent des saveurs incroyables et peuvent être remplacée par des pruneaux dont la saison approche, le sucre du massepain atténue l’acidité des fruits surtout quand ils ne sont pas à maturité et le zeste de citron vert apporte ce twiste de fraicheur qui vous fera prendre une 2ème tranche dans la foulée. Les noix de pécan quant à elles apportent un croquant bienvenu dans ce dessert très moelleux. Nous testons la culture de la noix de pécan, dans certaines régions de Suisse cela pourrait être une jolie alternative au noyer européen qui peut s’avérer sensible selon les régions. Si vous n’aimez pas le massepain, remplacez-le par du sucre de canne, 1 à 2 cuillère à soupe fera l’affaire et si la base de votre cuisine est au beurre, n’hésitez pas à remplacer l’huile par env. 100g de beurre fondu.

Variantes:
Vous pouvez remplacer les prunes par des pruneaux et quand c’est la saison par des abricots ou des cerises. Le massepain n’est pas du goût de tout le monde, vous pouvez le remplacer par 2 cuillères à soupe de sucre de canne. Idem pour l’huile qui peut être remplacée par du beurre fondu.
Trucs et astuces:
La pâte à strudel (pâte à phyllo) est très fragile, évitez de la laisser sécher à l’air pendant vos préparations sinon elle risque de se casser facilement. Quand vous graissez votre pâte (avec de l’huile ou du beurre fondu), mettez-en peu mais partout avec un pinceau, c’est ce qui apporte du croustillant à l’extérieur et du moelleux à l’intérieur. La chapelure joue un rôle essentiel dans cette recette; ça évite d’avoir le jus des fruits qui coule hors du gâteau à la cuisson. Roulez votre strudel peut sembler compliqué de prime-abord mais avec l’aide du torchon vous verrez c’est assez facile. Le truc c’est de bien serrer en même temps que vous roulez votre strudel en évitant que la face ne sorte sur les côtés.
Le citron vert:
On l’appelle aussi lime de Tahiti, il se différencie du citron jaune commun par son arôme tropical. Il est vendu généralement vert mais il peu devenir complètement jaune sous nos latitudes. A ce stade de maturité dépassée il est moins intéressant et perd ce côté tropical qui le rend si attractif. S’il est récolté trop tôt, le fruit sera alors sec et sans jus. Ce qui est dommage car son jus est aussi très intéressant en cuisine qu’en cocktails. Sa saison de récolte en Europe est assez courte, de septembre à novembre. En dehors de cette période, les citrons verts qu’on trouve dans le commerce proviennent de pays lointains comme le Brésil ou la Californie.

trouver celle qui correspond le mieux à mon goût. Ce que j’aime le plus, c’est de sentir dans une bouchée une pâte sablée légère et crousti-fondante, une crème au citron riche et onctueuse et une aérienne meringue italienne qui vient doucement envelopper les deux autres textures pour une explosion de saveurs et sensations en bouche. Mes papilles en tremblent encore.
le citron caviar et autres curiosités gustatives. Il y a bien longtemps que je n’ai plus posté de nouvelle recette, occupé au développement de mon activité, je trouve enfin le temps de partager avec vous mon coup de coeur de la saison. J’ai eu la chance de pouvoir organiser une soirée avec le joyeux groupe des
Commencez par blanchir les feuilles de curcuma, 3-4 minutes dans l’eau frémissantes et disposez-les sur un linge sec. Cette opération ramollira la feuille et facilitera le travail de la ballotine. Démarrez la cuisson à froid des lentilles juste recouvertes d’eau froide et aromatisées avec une feuille de laurier (sans saler). Surveillez la cuisson à couvert et à feu moyen pendant env. 20-25 minutes, rajoutez de l’eau si nécessaire. Découpez le chorizo en petits dés, faites-les rôtir mais pas trop dans une poêle sans graisse, ça doit juste être croustillant. Quand les lentilles sont cuites, ajoutez le chorizo, mélangez et réservez au chaud, rectifiez l’assaisonnement si nécessaire.

Préchauffez votre four à 70C, disposez les assiettes pour qu’elles soient bien chaude lors du service. Commencez par découper en tranche votre pain d’épice, puis toastez-le pour qu’il soit doré et croustillant. Découpez les tranches en cubes réguliers de env. 2x2cm. Disposez-les dans un plat à gratin, couvrez de papier d’alu puis réservez au four (pour les ultra-gourmands, le pain d’épice peut être rôti dans un peu de beurre, à vous de voir). Pelez les pommes, privez-les de leur cœur puis découpez-les en quartiers réguliers. Dans une poêle antiadhésive, faites fondre une noisette de beurre, faites-y revenir les quartiers de pommes doucement sans les brusquer, elles doivent juste dorer. Déglacer avec le jus de citron, ajoutez une pincée de sel et poivrez selon votre goût. Réservez les pommes ainsi rôties dans un plat à gratin, couvert de papier d’alu et au four. Reprenez votre poêle sans la nettoyer, versez-y le sucre et faites-le fondre pour obtenir un caramel doré mais pas trop corsé. Versez dessus le beurre puis remuez énergiquement jusqu’à ce que le caramel soit brillant avec une consistance sirupeuse. Déglacez avec le verre de vin mousseux, salez, poivrez et réservez dans une saucière, couverte de papier d’alu et au four. Reprenez votre poêle, nettoyez-la avec un papier ménage puis remettez-là à chauffer au maximum. Quand c’est bien chaud, disposez vos tranches de foie gras et saisissez une face env. 3 minutes, retournez puis dorez l’autre face 3 minutes. Le foie gras relâche beaucoup de gras, videz ce gras de la poêle, replacez sur le feu, salez, poivrez puis déglacez avec env. 1dl de vinaigre de coing au yuzu, retournez les tranches pour bien les arômatiser puis dressez les différents éléments sans attendre. Zestez le yuzu sur chaque tranche de foie gras avec une microplane puis servez immédiatement. Le foie gras ainsi poêlé doit être préparé à la minute, alors que les autres éléments peuvent être réalisés un peu à l’avance.

Pendant ce temps, lavez les fanes de carottes et de côtes de bette, retirez éventuellement les nervures et placez-les dans le mixer. Zestez le citron, ajoutez la ½ de son jus, de l’huile de colza, env. 50ml, 2 gousses d’ail pelées, le fromage râpé, une poignée de noix env. 50gr, sel, poivre puis mixez jusqu’à obtention d’une pâte homogène. Ajoutez un peu d’huile si nécessaire. Le zeste et le jus de citron apportent une touche de fraicheur et ce twist qui rend ce pesto très addictif.
S’il y a bien un fruit peu connu de nos jours en cuisine sous nos latitudes, c’est le cédrat. On me demande souvent comment le préparer car le fruit ne contient que peu de pulpe, de jus et offre une écorce très épaisse, blanche que l’on nomme albédo. Cette partie du fruit n’est pas amère et généralement a une texture croquante de pomme. Ce fruit est cultivé par l’Homme depuis plus de 3’000, autant comme symbole religieux que comme aliment. Cet ancêtre du citron a traversé les civilisations, les religions et les continents. Dès le XVème siècle florentin, les Médicis l’ont cultivé pour créer bon nombre de variétés différentes et d’hybrides. On le retrouve dans les préparations de fruits confits, de liqueurs, confitures, en parfumerie et depuis quelques années comme ingrédient élégant et original en gastronomie.


Sous l’effet de l’huile et du sel, la chaire du cédrat va s’attendrir et absorber tous les aromates. Cela procure une sensation particulièrement agréable avec ces ingrédients très goûteux et pleins de soleil.
1 filet de bar de ligne d’env. 200 gr
Préchauffez le four à 200C, coupez les oranges en 2, les presser, récupérez les écorces des demi-oranges et videz-les avec une cuillère à soupe pour en faire des contenants. Eventuellement retaillez la base pour leur stabilité dans l’assiette. Dans un saladier, versez le jus d’orange, enlever la peau des filets, désarêté si nécessaire puis détaillez de gros cubes de 2 cm de large et ajoutez les dans le saladier avec une pincée de sel, du poivre, 5 cm de gingembre frais râpé à la microplane, un petit piment épépiné et émincé ainsi que de la coriandre ciselée (gardez-en pour le décor), bien mélanger, laissez reposer un moment. Récupérez la peau de poisson, enlevez les éventuelles écailles sous l’eau du robinet, déposez-les à plat sur une plaque chemisée de papier sulfurisé. Badigeonnez d’huile de colza, parsemez des flocons de sel aux agrumes, repliez le papier et lestez avec un plat allant au four. Enfournez le tout 12 minutes. Sortez du four vos chips de peau de poisson et baissez la température du four à 100C.
Découpez le choux-fleur en petits morceaux, puis cuisez-le dans une eau salée légèrement frémissante 10 min. env., Quand c’est cuit, égouttez-les, dans un bol unissez les pointes de choux-fleur avec un peu d’huile de noisette et réservez au chaud dans le four.
Pendant ce temps, déposez les 4 demi oranges garnies de poisson dans un cuiseur vapeur chaud et cuisez pendant 10 min. env., le poisson doit rester translucide. Pendant ce temps, préparez la sauce ponzu avec 4 cac de sauce soja et 4 cac de jus de yuzu. Si vous avez la chance de trouver des yuzu frais, mettez-y les zeste également. Répartissez cette sauce dans 4 mini bols ou tasses à thé. Dressez le tout, décorez le choux fleur avec le grué de cacao et la chips de peau de poisson sur assiette, servez immédiatement. Le grué est de la fève de cacao, torréfiée puis concassée. Il apporte une note gourmande aux choux-fleur vapeur. Il est possible d’en commander dans la boutique « Absolument Chocolat », à Gland.
Voici l’une de mes recettes préférées d’automne; la courge étant la star de la saison et pour varier de la sempiternelle soupe, je vous propose ici un pesto orignal et très savoureux. Les patidoux font partie de la famille des cucurbitacées, comme les courges. Ils sont généralement de petite taille, sucrés avec un goût de noisette. Réaliser des spätzli maison est également rapide et facile. Ma version ici se prépare avec de la farine de blé et des graines de couscous. Oui-oui, vous avez bien lu, des graines de couscous. Et pour illuminer cette recette, rien de tel qu’on bon citron jaune, dont la belle saison commence en ce moment. La variété la plus cultivée au monde est le feminello, c’est celui qu’on trouve facilement toute l’année dans le commerce. Mais il existe des Rolls Royce dans les citrons, on en citera quelques uns comme l’Ovale di Sorrento, le Sfusato Amalfitano ou encore le citron de Menton.

Dans un mixer, disposez les tranches rôties de patidou, les gousses d’ail, les tomates séchées, le piment épépiné, les cerneaux de noix, les graines courge, le fromage râpé, le zeste râpé et le jus du citron avec une rasade d’huile de noix. Mixez le tout quelques minutes, il faut garder un peu de mâche, pas la peine de faire une crème homogène. Si c’est trop sec au mixage, ajoutez un petit peu d’eau fraiche. Réservez au frais.
Mettez à chauffer une casserole avec un grand volume d’eau. Pendant ce temps dans un bol unissez la farine, les graines de couscous, l’eau chaude, l’œuf et le sel, battez fermement avec une fourchette pour éliminer d’éventuels grumeaux. Les graines de couscous vont commencer à épaissir et se gorger du liquide. Lorsque l’eau bout, ajouter un peu de sel et déposez sur la casserole une large spatule à gros trous (ou tout autre 


Pendant ce temps, ciselez le persil finement. Vous pouvez dès lors sortir vos cubes de courge du four, mélanger la moitié au risotto avec le reste de la marinade, parsemer de persil et dresser vos assiettes. Utilisez les derniers cubes de courge pour décorer votre risotto et râpez finement l’écorce de yuzu sur chaque risotto juste avant de servir. C’est ultra gourmand, le shichimi relève la préparation juste ce qu’il faut, le yuzu apporte sa note exotique de fraicheur et la courge exprime toute ses saveurs à la fois moelleuses et croquantes dans un jeux de textures qui vous rendra totalement accro à ce plat aux couleurs d’automne.
pour trouver celles qui me conviennent. Aujourd’hui j’ai envie de vous présenter ma version de cette tarte réalisée avec du melon. Mais pourquoi du melon? Simplement parce que je me suis fixé l’objectif de proposer des fruits en été de mes serres de culture, car il faut savoir que les agrumes sont généralement des fruits d’hiver et chez moi en tout cas, Il n’y a pas grand chose de disponible durant la belle saison. Du coup je me suis mis à cultiver des variétés du monde entier, d’abord pour tester leur adaptabilité à mes conditions de culture, leur résistance aux maladies fongiques mais surtout pour leur goût. Une de mes réussites, c’est le melon blanc japonais; un cantaloup très parfumé, moyennement sucré, avec une texture soyeuse, pas du tout fibreuse. Un autre avantage de récolter des fruits à maturité parfaite, c’est d’éviter ce goût de légère fermentation du melon que je n’apprécie pas du tout.
pincée de sel, les 3 jaunes d’oeuf et le jus d’un ½ citron, mixez intimement. Versez cette préparation dans la même casserole du melon et portez à ébullition avec l’aide d’un fouet. Remuez sans cesse. Quand ça devient épais, au bout de 5-6 minutes env., c’est prêt, retirez du feu et ajoutez 30gr de beurre en fouettant énergiquement.

Ingrédients pour 2-3 personnes:
Commencez par rincer le riz à l’eau froide, placez-le dans un autocuiseur de riz avec deux fois son volume d’eau, zestez 1 faustrime avec la râpe microplane dans le riz et cuisez le tout comme d’habitude. Pendant ce temps, cassez les œufs dans un bol, et fouettez légèrement avec une fourchette puis versez-les dans le riz bouillonnant avec son eau, bien mélanger pour répartir l’omelette avec le riz. Pendant que le riz et les œufs cuisent, émincez la coriandre grossièrement, le demi piment brunoise (sans les graines), hachez grossièrement les noix de cajou et zestez sur la planche de travail le 2ème faustrime. Reprenez vos 2 faustrimes, découpez-les dans la longueur, en 4. Entaillez les membranes solides et sans intérêt gustatif, grattez avec le couteau la pulpe et réservez la sur la planche de travail.
La peau se retire facilement avec les doigts. Quant au fromage frais de chèvre, il est réalisé à la ferme par la famille Burnet de Aubonne, tout est artisanal. D’ailleurs leurs déclinaisons de fromages de chèvre est fantastique, au poivre, cendré ou encore aux fines herbes et je vous recommande les petits bouchons secs qui évoquent le parmesan, un pur régal!
Durant ce temps de cuisson, préparez les rillettes dans un saladier avec l’aide d’une fourchette; incorporez le reste du filet de féra fumé (sans la peau), le fromage frais de chèvre et amalgamez le tout pour obtenir une farce avec un peu de texture. Evitez de mixer tous ces éléments délicats, il faut conserver de la mâche. Hachez très finement l’oignon nouveau et le 1/2 bouquet d’aneth, incorporez-les à la farce. Ajoutez le 1/2 jus de citron vert, si c’est trop sec et compact, ajoutez en plus une cuillère à soupe d’eau froide, assaisonnez avec une pincée de paprika fumé et du poivre fraîchement moulu. Pas besoin de saler; le poisson l’est déjà suffisamment.
Pour cette nouvelle recette, j’ai poussé l’exercice à utiliser un maximum de produits du 
Pendant que ça cuit à feu moyen, lavez le poivron rouge, et une fois séché, placez-le dans le four préchauffé fonction grill à 250C. Le poivron va noircir, il faudra le retourner quelques fois pour que toutes les faces soient noircies. A ce moment, retirez du four le poivron, puis placez-le dans un sac plastic bien fermé avec un noeud. Puis, placez 4-5 carotte fanes sans les gratter (ni les éplucher) dans de l’eau froide et cuisez-les al dente pendant env. 10-15 minutes. Lorsque les carottes cuisent, vous pouvez sortir le poivron de son sac plastic et retirer très facilement la peau avec les doigts. Coupez-le, profitez-en pour l’épépiner et réservez de côté pour la suite des préparations. Au bout des 30 minutes, les pois chiches devraient être cuits, égouttez-les, rincez-les à l’eau froide pour les refroidir et réservez de côté. Maintenant vous pouvez procéder à la réalisation des 5 variantes.
Dans le mixer, ajouter 50 gr de pois chiche cuits, 50gr de 
ncez bien le bol de votre mixer puis ajoutez-y 50gr de pois chiches cuits, le poivron grillé-épluché, les pétales de tomates séchées (de préférence à l’huile), une gousse d’ail, des pluches de céleris branche, une pincée de paprika (fort), une pincée de paprika fumé, une pincée de sel, le jus d’un 1/2 citron et une rasade d’huile d’olive. Quand votre houmous est bien mixé, versez-le dans un bol et décorez avec une pincée de paprika et une lichette d’huile d’olive




Commencez par verser le lait dans une casserole haute. Pendant que le lait chauffe, zestez entièrement 1 citron et pressez 3-4 citrons pour obtenir env. 1dl de jus. Quand le lait bout, versez le jus et les zestes dans le lait, mélangez avec une cuillère en bois, ça va vite cailler. Retirez du feu, laissez refroidir un moment à couvert. Sur un bol profond, disposez une passoire et tapissez-la avec un linge de cuisine (idéalement avec une gaz à fromage) et versez par-dessus le lait caillé. Réunissez les bords du tissu avec vos mains – attention à ne pas vous brûler! – et pressez légèrement pour en extraire le petit-lait. Surtout ne le jetez pas! On verra plus loin comment l’utiliser. Dans un autre bol, versez le pressé de lait caillé, ajoutez le persil plat finement ciselé, salez, poivrez et mélangez intimement tous les ingrédients avec une fourchette. Sur votre plan de travail, disposez à plat votre gaz à fromage bien essorée, déposez par dessus le fromage frais et à l’aide des mains, formez une galette carrée, emballez-la bien avec tout ce qui dépasse de tissu et pressez encore avec un poids pendant au moins 1 heure au frigo.
Reprenez votre paneer du frigo; enfoncez les piques en bois tous les 1.5cm env. puis découpez les brochettes à l’aide d’un grand couteau bien aiguisé, mouillé à l’eau froide, grillez les brochettes dans une poêle rainurée légèrement graissée à l’huile neutre pour obtenir les croisillons recto et verso.
Pour apprendre à connaître et apprivoiser un agrume en cuisine, je commence toujours par le tester dans des recettes simples. L’inspiration m’est venue d’un plat ultra-rapide, sans chichi et en plus économique; “Spaghetti al Limone” Une spécialité traditionnelle de la Côte Amalfitaine en Italie et qui me rappelle les fins de soirées entre amis. Il y a bien longtemps, quand j’étais encore jeune et que j’écumais le danse floor du MAD de Lausanne, on finissait assez souvent chez moi à 5h du mat’, dans mon tout petit appartement de la Place de la Palud avec des amis pour manger des spaghetti au citron ou à l’ail. C’était il y a bien longtemps…
Quand les pâtes sont cuites (soyez précis: AL DENTE!), sortez-les de l’eau à l’aide d’une pince et mettez-les directement dans le plat creux contenant les autres ingrédients. Ce faisant, sans les égoutter, on récupère juste ce qu’il faut d’eau de cuisson pour la sauce. Versez par dessus le mélange huile-jus de citron battu, mélangez intimement tous les éléments aux pâtes et servez sans attendre.
La recette traditionnelle est originaire de la région napolitaine et du Vésuve; on n’y ajoute ni piment, ni parmesan. Mais comme je suis un peu accro aux piments, j’en mets partout. Et surtout, cela ajoute de la couleur dans l’assiette, un élément très important à mes yeux. A défaut de piments frais, on peut ajouter ceux à l’huile d’olive, des séchés en copeaux ou pourquoi pas de la pâte de piments.