Une caisse maladie unique et fédérale, c’est pour quand ?

Loyers, assurances, aliments: tout augmente et la guerre en Ukraine a bon dos. Pour l’assurance-maladie obligatoire, que j’avais déjà évoquée dans un précédent article – Assurances-maladie: le Suisse est-il maso? –, elle continue à augmenter, comme chaque année, et comme chaque année, chacun se renvoie la balle pour dire « C’est pas moi, c’est l’autre ».

On ne voit pas bien ce qui pourrait changer dans le proche avenir, à moins de modifier radicalement le système, qui non seulement écrase les assurés mais est devenu hors de prix pour l’État à tous les niveaux.

L’ASSURANCE-MALADIE EST DEVENUE CHÈRE POUR L’ÉTAT

Dans un article paru récemment (le 15 janvier 2023) – Les cantons romands versent 2,8 milliards de subsides maladie à la population – la RTS révélait que les cantons dépensent de plus en plus pour aider les assurés à payer leurs primes maladies et donnait des chiffres et des statistiques cruellement précis:

  • 2,8 milliards versés à titre d’aide pour les 7 cantons francophones
  • 155 millions de plus qu’en 2022
  • pour le canton de Vaud, c’est 810 millions, soit 7,4% du budget 2023 du canton
  • pour Genève la somme représente 6,3% de son budget global, et pour Neuchâtel c’est 6%
  • pour les cantons de Genève et de Vaud, 36% citoyens reçoivent une aide, plus d’un tiers de la population
  • pour la Suisse entière, c’est 2,4 millions de personnes qui bénéficient d’une réduction individuelle de la prime, abrégée RIP, comme Requiescat In Pacem, reposez en paix, alors que tout le monde est à cran.

Les assurés se saignent les veines et les assurances-maladie privées, privilégiées par ce marché privatif – l’assurance maladie est obligatoire en Suisse et on doit s’assurer auprès d’un assureur privé et suisse, donc on ne peut même pas jouer sur une concurrence internationale – continuent à se frotter les mains et à faire des bénéfices stratosphériques et des réserves qui le sont tout autant, ce qui ne les empêche pas de lésiner sur les paiements, voire de les refuser catégoriquement, obligeant certains généralistes, eux-mêmes pris à la gorge, à refuser des patients de certaines assurances, comme ça a été récemment le cas à Neuchâtel (Des médecins neuchâtelois refusent de nouveaux patients affiliés à Assura, 15 octobre 2022, RTS).

Cette assurance-maladie obligatoire entrée en vigueur en 1996 – avant, elle était facultative – avait été prévue au départ pour ne représenter qu’une part supportable d’un budget moyen, et c’est ce qui s’est passé pendant quelques années. Puis les primes ont pris l’ascenseur et on s’est retrouvés avec une augmentation annuelle de primes qui met souvent les assurances en deuxième place dans le budget des familles, juste après le loyer qui, lui aussi, n’arrête pas de monter (et ne parlons pas de l’inflation galopante, et des salaires qui, en valeur réelle, baissent chaque année).

UN SYSTÈME DE SANTÉ DE LUXE ?

Pour compenser ces visions négatives, on continue à nous vendre un système de santé vanté par les assureurs et une majorité de politiciens comme le nec plus ultra de ce qui se fait sur le marché comparé aux autres systèmes de santé européens de type sécurité sociale et couverture universelle à la française ou à l’anglaise, dont on relève les manques (médecins imposés, attentes pour toute opération, surcharge du personnel, coûts faramineux avec les dépassements budgétaires que l’on sait).

Pas de ça chez nous, qu’ils disent. En Suisse on a une médecine de luxe avec (en vrac et en principe) :

  • le choix libre du médecin
  • un personnel abondant et compétent
  • pas d’attente, ou si peu
  • une offre de médecine alternative (avec les complémentaires)

La réalité est tout autre: le personnel manque, épuisé par la période covid mais aussi dégoûté depuis longtemps par une gestion du personnel inadaptée et stressante, un manque de personnel chronique que l’immigration ne suffit pas à compenser, des horaires interminables, des conditions de travail épuisantes et des salaires insuffisants. Le peu de considération pour toutes les catégories professionnelles concernées n’arrange pas les choses.

MÉDECINE SUISSE 2.0

Du coup, le délai d’attente s’allonge pour certaines hospitalisations, pour certains traitements coûteux comme pour certaines opérations, qu’on n’est plus sûr de pouvoir obtenir ou se faire rembourser partiellement ou en totalité.

Le choix du médecin est tout relatif, vu le manque chronique de généralistes et de spécialistes, tous surchargés.

Quant aux frais, entre la franchise obligatoire, celles de plus en plus élevées choisies par les assurés modestes pour pouvoir boucler leurs fins de mois, les pourcentages non payés sur les médicaments, les prestations non remboursées par les assurances car pas considérées comme des gestes médicaux – alors qu’elles font partie intrinsèque du traitement qui, on le sait bien, ne consiste pas seulement à traiter mais à soulager et à accompagner – on en arrive à des situations équivalentes à ce qu’on reproche aux systèmes de santé européens, les énormes factures en plus, tant pour les patients que pour les collectivités.

MAIS COMMENT FONT LES AUTRES ?

À côté de ça, l’Autriche – l’autre pays neutre et germanique du continent –  bénéficie d’un système de sécurité sociale universel et généreux apprécié de tous, accessible à tous, sans système de franchise et apparemment ça marche et ça ne ruine pas les finances publiques.

De leur côté, Chypre, l’Espagne et la France – pour cette dernière, certains soins dentaires sont aussi pris en charge – offrent un système de soins universel pour les soins de base (accidents, urgences, vaccination…) pour tout le monde, pauvres, exclus du système et sans-papiers inclus, avec des mutuelles accessibles en option pour compléter la couverture, notamment pour tout ce qui concerne les examens et la prévention.

Alors, en Suisse, à ce stade, et compte tenu des 2,4 millions de personnes qui bénéficient de la réduction individuelle de la prime, et des énormes sommes dépensées par tous les cantons pour soutenir les assurés et par là-même les compagnies d’assurances et leurs bénéfices, est-ce que ça ne reviendrait pas moins cher pour tout le monde, et d’abord pour l’État, de simplement créer une caisse maladie unique et fédérale financée par un petit pourcentage déduit du salaire et peut-être co-financée par l’employeur, au même titre que l’assurance-chômage et que l’AVS, et sur le même principe de solidarité qui a si bien fonctionné pour ces deux assurances sociales ?

Sergio Belluz

Sergio Belluz est l'auteur de «CH La Suisse en kit -Suissidez-vous!» (Xenia, 2012), de «Les Fables de la Fredaine» (Irida, 2016) et de «Balzac, c'est bien, mais les descriptions sont trop longues» (Irida, 2020). Écrivain, chanteur lyrique et comédien, il se produit régulièrement en Suisse et à l'étranger dans des spectacles mêlant musique et littérature. Il est membre d'Autrices et Auteurs de Suisse (AdS), de la Société suisse des auteurs (SSA), et de Pro Litteris. Photo: Wollodja Jentsch.

49 réponses à “Une caisse maladie unique et fédérale, c’est pour quand ?

  1. Je préfèrerais qu’on s’attaque massivement à la polypragmasie. Là, il y a des économies à faire, par milliards.

    Mon grand-père devait déménager.
    Son médecin lui a prescrit 8 séances d’ergothérapie pour qu’un ergothérapeute lui prépare ses cartons ! Alors qu’il savait que ses petits-enfants s’en occupaient ! Du coup, elle l’a emmené faire ses courses en voiture pendant 8 semaines, alors qu’il est autonome et le centre MM est à 50 mètres (elle a insisté pour la voiture!). Et ce n’est qu’un exemple. Il passe des examens complets à l’hôpital tous les 3 mois, alors qu’il est inopérable, mais c’est pour “voir l’évolution”… on lui a prescrit des médicaments à 20’000 fr. la boîte pour vérifier que, effectivement, cela n’aurait pas d’effets. Et cela n’en a eu aucun. Etc Etc…

    Il faut que les médecins et autres professionnels reviennent sur terre et arrêtent de prendre la LAMaL comme un puit sans fond !

  2. Si vous avez un médecin en qui vous avez confiance, vous pouvez sans autre demander à votre assurance maladie de supprimer l’option « liberté de choix du médecin » et vous économiserez environ 100 CHF.

  3. Fin de l’assurance obligatoire des soins!
    Uniquement une assurance publique pour les hospitalisation et les maladies graves resterait obligatoire. Et l’Etat ferait de la prévention.
    Et ce serait le dégonflage de ce système malsain où tous se sucrent car la prime est obligatoire et que nous sommes pris en otage sans rien à dire sur la qualité des prestations.
    Cela rendrait tous les acteurs un peu plus respectueux. Les soins dentaires sont plus respectueux de leurs patients, l’augmentation des prix y est assez limitée, car ils savent que la qualité des soins les font vivre, et que le patient peut aller en France voisine ou en Hongrie.
    L’Etat pourrait proposer un rdv gratuit chez l’hygiéniste dentaire 1x par an, car c’est de la prévention réelle.

      1. prix: 80.- x 8’700’000 = six cent nonante six millions.

        Alors qu’il suffit de se brosser les dents, et que le premier enfant de 3 ans le sait.

        1. Quand bien même proposée, il n’y aura jamais toute la population qui l’utiliserait. Donc le chiffre serait bien en-dessous de ce que vous dites.
          Mais la question que vous devez vous poser, c’est: est-ce que cette simple mesure de prévention améliorerait la santé générale de la population et éviterait d’autres frais plus élevés par la suite?
          D’autre part, un passage chez l’hygiéniste dentaire permet aussi de calibrer son brossage de dents. Bcp de gens se brossent bcp trop fort les dents et abîmes ainsi l’émail. Pas assez de fil dentaire, etc.
          Et il s’agit de bonne santé à long terme, car la bouche est une porte d’entrée pour toutes sortes de maladies.

          1. Vous défendez visiblement une proposition qui vous tient à coeur. A 600 millions par an.

            Maintenant, ajoutez celles et ceux qui veulent un contrôle des yeux, des seins, du colon, des pieds, des artères, etc de tout ce qu’il existe. Et les serviettes hygiéniques dans les toilettes pour hommes, pour ne pas discriminer la femme trans, etc etc.

            Et vous leur dites quoi? Vous avez plus raison qu’eux? Il faut satisfaire tout le monde ?

            A un moment, faut choisir: la responsabilité individuelle ou l’Etat nounou. Vous ne pouvez pas faire comme si seuls vos intérêts sectoriels sont justifiés, alors qu’ils ne reposent que sur votre expérience personnelle.

            Aux dernières nouvelles, tous les écoliers ont droit à une visite gratuite chez l’hygiéniste, si leurs parents sont défaillants. Et vous voudriez poursuivre cela toute leur vie ? 🤔

          2. Exact – les écoliers ont droit à une visite gratuite, car cela est important et que cela joue un grand rôle.
            La prévention, il ne faut pas la diminuer. D’autant plus qu’à travers la bouche, on fait aussi de la prévention pour une alimentation saine, contre le tabac, etc. Tout cela se voit dans une consultation chez l’hygièniste.
            Ce qu’il faut supprimer c’est l’obligation de s’assurer pour les soins de base – qui ne favorise ni la prévention, ni un mode de vie sain, mais entretient un écosystème économique malsain et dans lequel le citoyen est le dindon de la farce.
            Après, les personnes restent responsables de leur santé.
            Simplement l’Etat mettra l’accent sur l’hygiène, la prévention et les soins hospitaliers.

          3. Donc vous voulez un système qui convienne à vos aspirations et à votre mode de vie, et tant pis pour les autres ?

            Désolé, je ne partage pas cette vision. Même si je n’ai pas coûté un centime à la LAMal ces 35 dernières années… et que j’espère mourir en m’endormant un soir, sans jamais voir un hôpital.

            NB: un bon compromis serait de revenir à la LAMA, qui coûtait nettement moins cher.

          4. La prévention de la santé est naturellement du rôle de l’Etat – et je soutiens que l’Etat dispose de moyens pour remplir ce but.
            Mais bien sûr, vous avez le droit de pas vouloir de prévention du tout. C’est votre vision et vos aspirations.
            En revanche, l’obligation de payer pour le système de santé dans son intégralité ne me semble ni juste, ni proportionné. Et après 20 ans de ce système, on se rend à présent compte que cela ne marche pas et que la santé générale des gens ne s’améliore pas malgré les coûts qui explosent.
            Sur ce, Bonsoir!

  4. Mais quel tissu d’inepties…
    L’enfer est toujours pavé de bonnes intentions mais les faits sont têtus. La socialisation – lire la collectivation – d’une part sans cesse croissante des choix personnels des citoyens amène inévitablement un système de plus en plus inefficace, où une part en croissance continue des ressources est absorbée par le contrôle et la direction alors que les forces vives – lire les médecins- sont empêchés de faire leur travail.
    C’est particulièrement mesurable en Suisse depuis la funeste introduction, sous les coups de boutoirs de la gauche bien pensante, de la LaMal et de son cortège d’obligations. Elles ont toutes mené à une rente pour les uns et beaucoup d’emplois pour les autres, alors que le fardeau pour les citoyens à explosé depuis.
    Relire quelques auteurs majeurs des 3 derniers siècle éclairera mieux le débat que des “spécialistes” auto proclamés.
    Pour céder à la facilité des médias de notre époque, je vous partage une ancienne vidéo du prix Nobel d’économie de … 1976!
    Bon visionnage à tous.

    https://youtu.be/rWlk9HreE7U

  5. Cela se fera quand les dérives en cours mèneront à une faillite (bientôt) et à la fin de l’actuelle obligation de contracter. Une assurance fédérale publique et indispensable pour les maladies graves et les hospitalisations est une excellente idée, il faudra toutefois établir précisément en quoi elle sera différente et plus appropriée que la Lamal. Une autre idée serait de laisser jouer la concurrence internationale et de laisser la liberté de contracter des assurances privées dans les pays de l’UE ou ailleurs dans le monde.

    1. Vous avez raison, Pierre-Olivier: l’ouverture à une concurrence avec les grands groupes d’assureurs européens permettrait en attendant mieux de faire vraiment jouer le marché, contrairement à la situation actuelle où l’assuré fait partie d’un marché captif en toute légalité.

      1. Je le répète: il suffirait que les assurés se comportent en citoyens et dénoncent à leur assureur tous les excès, pour que les caisses puissent faire leur travail de surveillance des prix.

        A la place, les patients ralent jusqu’à épuiser la franchise, puis se comportent comme à Disneyland. On croirait entendre le funeste: C’est gratuit, c’est l’Etat qui paie….

        Il faut vraiment un programme de sensibilisation pour les assurés afin qu’ils comprennent que les hausses de primes ne sont pas obligatoires, et qu’ils se font plumer par certains prestataires de soin !

        p. ex. juste un psy:

        “Elles lui ont réclamé la restitution principalement d’une somme de 344’160 fr. pour l’année 2012, de 316’508 fr. pour l’année 2013 et de 224’265 fr. pour l’année 2014”

        https://www.bger.ch/ext/eurospider/live/de/php/aza/http/index.php?highlight_docid=aza://06-09-2022-9C_593-2021&lang=de&zoom=&type=show_document

        Et il y a des centaines de cas sur le site du TF, probablement des milliers sur les sites des tribunaux cantonaux, etc

        1. Bonjour DGUK, sur le site du TF, ce ne sont que des peccadilles par rapport à tout ce que nous ne savons pas et qui figure sur des protocoles “classés confidentiels”. Incroyable comme le peuple suisse préfère rester dans sa mouise plutôt que de s’organiser autrement. eab

  6. Cher Monsieur, Vous avez commis une presque erreur en écrivant ouvertement sous votre signature. Pour un tel article l’anonymat s’imposerait. Cet article courageux risque de vous porter préjudice car vous vous attaquez aux plus puissants des plus puissants de notre pays, soutenus par 15 à 20% des parlementaires fédéraux, qui bénéficient de la manne des assureurs pour se protéger les uns les protéger du peuple ordinaire. Le système est tellement puissant que le bon sens et la logique ne font que figures pâles devant lui. Les alémaniques sont allergiques à donner plus de poids à l’Etat, par conséquent, une caisse unique ne peut se réaliser que sur une base cantonale, mais là aussi, il faut beaucoup d’argent pour faire campagne contre les détenteurs de nos milliards et leurs représentants politiques.

    1. Les intérêts en jeu, dans tous les sens du terme, sont très importants et vous avez raison de souligner le poids des lobbys ainsi que la méfiance des Suisses Allemands envers l’Etat. Mais actuellement les énormes sommes que dépense ce même État pour aider les assurés à payer leurs primes trop chères – une sorte de subvention cachée aux assureurs – pourraient peut-être modifier le point de vue général, on l’espère en tout cas.

  7. Si j’ose un bémol, je ne crois pas que la confédération soit capable de la bonne gestion d’une caisse unique car trop soumise aux lobbies et trop loin des électeurs. Les cantons me semblent plus proches des citoyens.

  8. Bonjour Sergio Belluz, vous avez raison sur toute la ligne.
    Voilà pourquoi je n’utilise plus le système de santé suisse depuis au moins deux décennies: bien trop pourri, y compris par rapport à tout ce qui n’est jamais sorti au grand jour. Et ailleurs, à l’étranger (IT, A, D), mon suivi pluridisciplinaire est génial à tous points de vue. A coûts infimes. Et sans le bla bla bla médical inutile mais coûteux.

    Même une assurance-maladie (section “semi-privé”) en Italie par exemple me coûte moins annuellement que l’assurance obligatoire la plus rikiki en Suisse (66,70 euros par mois en semi-privé SANS franchise contre 270,–CHF par mois pour l’archi-minimum, salle commune, AVEC franchise à 2’500,–CHF).

    Depuis très longtemps, différents acteurs de haut niveau du monde de la santé helvétique avaient averti du crash inéluctable du système actuel, avec en corollaire l’appauvrissement systématique des personnes (donc moins enclines à se soigner car trop cher !).
    Les gens ont écouté mais personne n’a souhaité entendre puis agir en conséquence et surtout pas nos autorités (qui par ailleurs souffrent d’un très grave manque de courage moral).

    Alors de mon côté, j’ai agi depuis bien longtemps, sans m’occuper le moins du monde de ce que les autres pouvaient penser. D’ailleurs je m’en balance complètement.

    Et donc, très honnêtement, je ne plains pas du tout mes compatriotes qui n’ont pas réfléchi pour eux-mêmes il y a des années de cela. Aujourd’hui, j’ai entendu Monsieur S. Meierhans (Monsieur Prix). Il a raison sur toute la ligne et je le félicite vivement pour son courage. L’an passé, j’avais transmis une partie de mes comparatifs privés, soit comparatifs des prix de quelques médicaments et des analyses de laboratoire basiques pour mon suivi.

    Il est tout à fait évident que les prestataires suisses sont des arnaqueurs-voleurs de la pire espèce. Je garde très précieusement quelques réponses des plus étranges émanant de ces “prestataires pirates”, qui démontrent parfaitement l’aspect “gains à tout prix” du système.

    En ce moment, je suis en Suisse allemande et pour quelques mois encore, après le Tessin, le Valais et deux fois l’Italie (2020-2022). J’ai hâte de retourner définitivement en Alto Adige où nous vivons bien mieux qu’ici, avec des prestations “médicales” de qualité extraordinaire (accueil avec sourires et bonne humeur, ingrédients majeurs qui font cruellement défaut chez nous). Plus un climat exceptionnel totalement gratuit.

    Encore merci de votre texte tout à fait réaliste. eab

    PS aux mauvaises langues : mes cotisations suisses servent aux autres, jamais pour moi-même car je refuse toute prise en charge chez moi en Helvétie (docs ad hoc) et n’achète jamais une molécule sur ce territoire (je n’ai donc aucune pénurie dans mon stock)

    1. Merci pour votre précieux témoignage, Éliane. On a de la peine à comprendre pourquoi on ne s’inspire pas d’autres systèmes qui fonctionnent, en particulier en Europe, il n’y a rien de mieux que de faire du comparatif et sur la base de ces informations choisir le système le mieux adapté en Suisse à l’heure actuelle. Ce n’est pas normal que l’État se retrouve à subventionner 36% de la population pour permettre à des compagnies d’assurance privées de faire des bénéfices faramineux, ce qui n’a pas l’air de gêner la droite, qui pourtant réclame toujours moins d’État…

      1. Il est interdit par la loi aux caisses-maladie de faire des bénéfices.

        Vous avez des preuves qu’ils en font néanmoins ?

        1. Il y a au mieux un manque de transparence quant aux salaires des cadres et au budget consacré à la publicité sur l’ensemble des médias, et ne parlons pas des réserves inutiles

        2. Très modestement, je vous suggère de lire la presse suisse alémanique, beaucoup plus claire sur les sujets “brûlants” d’actualité. Les assureurs-maladie font de méga bénéfices sur le dos des pauvres gens. eab

          1. Je préfère qu’ils fassent des bénéfices pour me permettre d’aller me soigner correctement que d’avoir une caisse unique comme la sécu Française qui coûte 10 fois plus avec un service minable et des délais d’accès aux soins de plusieurs mois.
            Vous avez le droit de ne pas vouloir, mais votre cas n’est pas une généralité comme l’attitude des quelques médecins que vous décriez n’est pas celle de TOUS les médecins Suisses.

      2. Allez comparer avec le système Français centralisé, en déficit chronique, au bord de la rupture, avec des délais de plusieurs mois pour une simple consultation sans parler d’examens complexes, et le tout à un prix délirant pour les assurés qui sont de plus obligés de prendre une mutuelle pour avoir une couverture décente des frais.
        Non merci, je préfère largement le système Suisse actuel avec du personnel aimable souriant professionnel et attentionné.

        1. Pragmatique: du personnel aimable en Suisse ?! Non mais vous rêvez éveillé. Je n’en ai jamais rencontré, que ce soit au travail versus en privé.
          Dès qu’une infirmière frontalière est contrariée par sa hiérarchie suisse, elle se met en arrêt de travail prolongé. C’est un grand classique, surtout à Genève et Lausanne a été définitivement contaminée.
          On voit d’emblée que vous ne connaissez vraiment pas du tout les dessous du monde de la santé helvétique.
          On voit d’emblée que vous ne devez pas écrire aux Directions hospitalières pour aider des patient(e)s lésé(e)s et insulté(e)s de routine. Une belle fin de journée. eab

    2. Donc, vous n’êtes pas résidante en suisse? sinon vous seriez hors la loi ! La LAMAL est obligatoire pour nous tous.

      1. Ne la lancez pas sur le sujet.

        Elle a été victime d’une erreur médicale enfant; elle a une maladie dont seuls les plus réputés médecins italiens connaissent; elle ne peut pas se vacciner; elle voyage; elle paie ses primes mais jamais ô grand jamais elle ne remettra sa vie entre les mains d’un médecin pratiquant en Suisse ou ne prendra un médicament suisse…

        J’ai bien résumé ?

        3 ans qu’elle se plaint sur tous les forums…

        1. Résumé fort incomplet. Vous êtes exactement comme toutes ces personnes qui se moquent des victimes d’effets secondaires vaccinaux. Pour vous, les victimes d’effets secondaires indélébiles, c’est de la M. Moi je le sais depuis très longtemps et je m’arrange à mon idée. Le courage moral de se renseigner ailleurs n’est pas donné à tout le monde et mes compatriotes trop gâtés ont maintenant un réveil très difficile. Cela me fait bien rire. eab

          1. ” mes compatriotes trop gâtés ont maintenant un réveil très difficile. Cela me fait bien rire. ”

            Euh, en quoi ? Je n’ai aucun réveil très difficile, au contraire, je suis très content du système Suisse et je n’ai rien à redire contre lui bien au contraire, ayant pratiqué d’autres systèmes de santé Européens, je ne voudrai pour rien au monde quitter le système Suisse.
            Il ne vous plait pas, soit, mais ce n’est pas une raison pour taper sur tous les médecin Suisses s’il y en a un qui vous a déplus.
            Si votre boulanger vous vends du mauvais pain, vous traitez tous les boulangers Suisses d’incapables ?

          2. Je dénonce l’incapacité du corps médical suisse à reconnaître ses erreurs monumentales de prise en charge. Si ces gens étaient honnêtes ils diraient & écriraient ” je me suis trompé, je répare et je vous présente toutes mes excuses”. Mais ces gens sont beaucoup trop arrogants pour entreprendre une démarche humaine aussi simple. Ils démontrent ainsi une absence totale de courage moral.

            Et de très loin, en regard de tout ce que je dois écrire pour d’autres personnes lésées, je ne suis pas l’unique personne mécontente et victime d’erreur médico-diagnostico-thérapeutique dans ce pays. Nous sommes légion et, fort heureusement, nous nous réunissons pour en parler et échanger des idées.

            Vous semblez oublier un autre détail du comportement humain: les victimes d’erreurs monumentales comme moi-même et beaucoup trop d’autres partout, sont ensuite méprisées, moquées, massivement dénigrées et cela même au sein des familles. On nous fait très vite et très bien comprendre que nous aurions dû crever plutôt que survivre. C’est moche dans une famille de commerçants suisses une “erreur médicale”, cela nuit à la réputation et au business.
            Donc il n’y a aucune espèce de compassion. Jamais. Les survivants d’erreurs médicales sont doublement, voire triplement condamnés: par des médecins ignares-arrogants, par les familles, par la société.
            Or nous comprenons très vite et allons chercher des réponses et un suivi ailleurs …. là où nous sommes respecté(e)s et méga-protégé(e)s. eab

      2. Bonjour Elie Hanna, vous avez mal lu mais je reconnais que c’est compliqué car je déménage souvent, ayant une âme définitivement nomade (c’est incurable). Je suis résidente chez moi en Suisse provisoirement (près de Berne pour quelques mois encore) et donc je jette de l’argent par la fenêtre pour les autres. L’assurance actuelle a reçu, avant affiliation, une note très explicite sur le fait que je REFUSE d’utiliser le système de santé helvétique. Je ne reçois donc que les factures, absolument rien d’autre. La LAMAL = un impôt déguisé très mal utilisé et qui enrichit à milliards certains “acteurs” dudit système.

        Je finance moi-même tout ce que je réalise à l’étranger (j’ai indiqué les pays) et je pratique les “économies-santé” depuis belle lurette. Les suisses prétentieux critiquent toujours les systèmes de santé des autres pays, or ils n’ont jamais mis un orteil dans ces pays, ni testé en vrai les autres systèmes, ni jamais demandé comment fonctionnent ces systèmes. Ce n’est pas mon cas (malgré ma GNCM-CMGN depuis la toute petite enfance). Ma santé = ma responsabilité, donc je ne délègue pas et ne dépense pas en “consultations de confort” avec bla bla bla rassurant mais totalement inutile.

        J’apprécie les comparatifs, je réfléchis aux dérives nombreuses chez moi et je n’ai pas cette arrogance si typique de mes compatriotes qui croient toujours “être meilleur(e)s en tout”. Nous voyons bien actuellement à quel point le système déraille complètement (et cela me fait bien rigoler) alors que les alertes avaient déjà été très claires mais sont restées “lettre morte”.

        Depuis vraiment très longtemps, j’ai monté une “chaîne de possibilités” en fonction de mes virées au sein de diverses régions étrangères, “chaîne” structurée petit à petit qui fonctionne merveilleusement bien. Exemples: si je suis en Lombardie j’ai un Labo en Lombardie. Si je suis en Franciacorta, je connais un spécialiste en Franciacorta. Bientôt j’irai à Bolzano et donc au Labo et en Néphrologie hyper-spécialisée. Etc sur tous mes chemins-parcours habituels au sein de pays étrangers. L’autre semaine je discutais de la faillite du système de santé suisse au Bade Wurtemberg et, juste pour le plaisir, j’ai effectué quelques comparatifs des prix des médicaments, avant de descendre directement en Insubria. Les comparatifs c’est gratuit mais incroyablement édifiant pour mesurer l’ampleur des arnaques dont l’Helvétie est si friande.

        Forcément, pour les médicaments et mon approvisionnement à coûts infimes, j’ai au moins 20 ans d’avance sur mes compatriotes parfaitement anesthésiés par un système archi méga corrompu.

        A noter que je suis parfaitement au courant des “dessous” du système, dessous qui ne sont hélas pas toujours publics. Le système de santé helvétique = de la poudre aux yeux et maintenant tout le monde souffre de conjonctivite aiguë pour un bon moment.

        Belle journée, eab

        1. Je suis entièrement d’accord avec vous, Eliane : j’ai moi-même pu comparer en tant que patient different systèmes de santé, et j’ai été surpris, en Espagne par exemple, et à Barcelone en particulier, de l’organisation bien rodée, de l’excellente prise en charge, de la qualité des soins et de la compétence du personnel depuis le médecin jusqu’au personnel infirmier, une Espagne qui est à la pointe dans la recherche pour le cancer – à l’Hospital Clínic et à celui de Vall d’Hebron à Barcelone, par exemple – et qui est leader mondial en dons d’organes, et notamment toute la chaîne entre la réception de l’organe et son transport jusqu’au patient). Sans compter les prix des médicaments qui, en Suisse et depuis de très longues années, sont les plus chers d’Europe et on se demande bien pourquoi…

          1. Merci beaucoup Sergio Belluz. Pour l’Espagne j’étais aussi au courant car l’épouse de mon frère est espagnole. Dans mon abstract médical figurent d’excellents articles émanant de ce pays immense en comparaison du mien.

            En Suisse, nous nous sommes “reposés sur nos lauriers” et partout ailleurs les peuples ont organisé de bien meilleurs systèmes pour leurs populations respectives. Avec plus de respect pour l’humain. Peut-être plus lentement (pas grave) mais plus sûrement.

            Mon pays est arrogant et a besoin d’une paire de gifles bien frappées.

            En sus, je bénéfice d’accès privilégiés à la littérature médicale spécialisée, donc je sais exactement où se trouvent les spécialistes dont j’ai besoin pour un suivi impeccable et bon marché. Suivi exempt des “mensonges standardisés et rémunérateurs”.

            Si je compare les “impact factors” des publications suisses en néphrologie avec ceux des publications d’ailleurs (Italie, Hollande, Israël, USA, Japon, Espagne, etc.), je sais très bien où je dois aller. Il n’y a pas photo. Je reste donc “up-to-date” en continu et reçois toujours les publications que je n’arrive pas à télécharger, en les demandant directement aux auteurs.

            Encore une fois, si mes compatriotes sont frileux et n’ont aucun courage moral pour “se renseigner ailleurs”, déjà rien que par pure curiosité intellectuelle, cela m’est complètement égal. J’agis pour moi-même, pour économiser des actes et analyses réputés inutiles et pour ne jamais dépendre des autres.

            Au plaisir de vous lire. eab

          2. Petit complément sur la notion d’ATTENTE en milieu médical, qui fait la une des journaux suisses …..

            De facto, « attendre mon tour » ne me pose pas de problème si je compare avec mes compatriotes qui veulent toujours switcher les files d’attente en se croyant mieux que les autres. Au Labo à Lagundo (I) par exemple, il y a de l’attente, c’est comme cela. Beaucoup de personnes doivent effectuer des contrôles au petit matin et il faut s’adapter. Donc on attend dans la bonne humeur. Un point c’est tout.

            Durant la Pandémie, nous avons même attendu dehors plusieurs heures à la queue-leu-leu pour notre prise de sang. L’image était épique, avec la file d’attente jusqu’aux jardins. Or zéro stress, zéro agacement, zéro prise de tête … c’était juste humain, dans le cadre d’une situation hors du commun. Mais ce n’était pas chez moi vous l’aurez compris, c’était plus au Sud.

            A noter qu’en Italie, la réception des résultats d’analyses sanguines-urinaires est supersonique … si je compare avec la réception des résultats en Helvétie. Dans MA boîte mail, AVANT les médecins – étant donné la mise à jour des courbes Excell avant toute consultation. Les labos helvétiques pinaillent systématiquement pour l’envoi des résultats d’abord aux patient(e)s et je garde précieusement leurs pseudo-justifications sans queue ni tête.

            Alors, attendre son tour pour bénéficier d’excellents soins et/ou de conseils et/ou de sa prise de sang trimestrielle, est-ce si grave ?

            Le concept ATTENDRE ne fait pas partie du mode de fonctionnement des pays trop riches avec populations trop gâtées. Belle journée, eab

          3. SI vous n’avez rien d’autre à faire de votre journée, attendre n’est pas important, mais si vous travaillez, avez des enfants, vous n’avez pas le temps de perdre une journée à attendre… Désolé, ne généralisez pas votre cas (comme d’habitude).

          4. Désolée, mais j’ai élevé mon fils seule, sans l’aide de quiconque et en effectuant des horaires délirants pour que nous nous en sortions dignement. Idem pour ses études universitaires.
            Attendre un peu c’est la base de la courtoisie.
            Râler immédiatement, c’est la base du comportement des nanti(e)s qui exigent non-stop des passe-droits, sous des prétextes fallacieux.
            D’ailleurs au passage, mes horaires étaient d’un style qu’aucun(e) frontalier(ère) n’aurait jamais accepté d’effectuer. Car la méthode des frontalier(ères) c’est “arrêt de travail prolongé” à la moindre mini-mini-mini-contrariété. Je pourrais même écrire des romans au sujet de la promptitude à se mettre en arrêt car j’en ai vu de toutes les couleurs dans les prétextes fallacieux !
            Belle fin de journée. eab

  9. Bah les Suisses sont devenus des crétins et ne comprenne plus ce que veux dire le vrai libéralisme….comment prôner un système sois disant libéral si il est obligatoire

    Comment autant de monde peux penser qu’il n’y a pas affaire de gros sous derrière tous cela, alors que les caisses elles mêmes montent au créneau quand il faut défendre le système

    La Suisse après avoir été un pays pauvre a eu l’intelligence de créer des conditions cadres pour que ce pays deviennent l’un des plus riches au monde avec une superbe qualité de vie…..et depuis quelques dizaines d’années nos politiciens (en nos concitoyens) sont en train de tous jeter aux ortilles
    Démagogie écologique et énergétique, réglementation et paperasse mise en haute de l’affiche, abandon de la neutralité etc…..et dans ce micmac bien entendu les belles magouilles dont l’assurance maladie obligatoire remise a des sociétés privées

  10. Matière à penser:

    LOBBYTOMIE , comment les lobbies empoisonnent nos vies et la démocratie

    http://www.youtube.com/watch?v=m1o2t1VhpTg

    http://www.youtube.com/watch?v=FmQGIAZWdmE

    Avec cet exemple hier, édifiant, concernant le sucre: le refus du Parlement fédéral de réglementer davantage le sucre dans les aliments, malgré les très nombreux et sérieux avertissements de l’OMS (en 2003 déjà !), des médecins, etc. et malgré les coûts stratosphérique des maladies chroniques liées à la consommation de sucre. A ce propos: COCA COLA avait fait son show auprès des Parlementaires fédéraux avant le vote …

  11. Matière à penser bis =>

    1) Depuis des années, le système de “santé” est très sérieusement malade et ses déviances, pourtant très graves – comme les opérations inutiles – voire ayant un caractère pénal – comme la double facturation, la surfacturation, etc. – sont connues, documentées, répertoriées, chiffrées.

    Ainsi, il y a plus de 5 ans, 24H titrait (03.01.2018): ” 20% des coûts pourraient être supprimés sans toucher à la qualité des prestations. Un rapport fédéral pointe les dérives”

    Et en 2021 (24H, 29.05.21): “les prestataires de la santé font des factures opaques, injustifiées ou trop élevées, de la double facturation” .

    Avec ce sidérant et scandaleux constat, en août 21 (24H, 27.08.21) ” Le Ministère public de la Confédération n’enquêtera pas sur les hôpitaux, médecins et assureurs qui chargent trop les factures (…) pour des prestations inutiles, comptées à double, voire imaginaires” .

    1. Merci beaucoup CCCM. C’est tout à fait cela et pire encore (selon protocoles confidentiels restés non publics). Cela me fait très grand plaisir que vous citiez ces faits car lorsque j’en parle, je me fais massacrer (mais ce n’est pas grave, j’ai le cuir très épais).
      Les scandales dans l’univers “propre en ordre” de la santé helvétique sont si nombreux que c’est pratiquement une pandémie. Pourtant des personnalités très intègres que je connais bien avaient averti, or on les a prises de haut, superbement ignorées et maintenant il est tout à fait logique que le système décompense complètement. De toutes les façons, nous allons droit vers le rationnement strict des soins parce qu’aucune mesure de “sauvetage et de changements drastiques” n’a été mise en œuvre malgré les alertes réitérées. C’est aussi typique des pays riches, on laisse couler, on croit que le mal va passer tout seul (= faux) et après moi le déluge.
      Belle soirée. eab

  12. Réponse à Pragmatique: Je m’en tamponne le coquillard de votre avis car je connais le dessous de ce monde parfaitement, y compris ce qui ne sera JAMAIS public. Certains métiers ont des avantages certains. Sur ce très belle journée. eab

    1. Moi aussi, vu votre déversement de haine contre TOUT le monde médical Suisse dans son ensemble, et contre toute la Suisse tant qu’on y est, à se demander ce que vous y faites encore si tout et tout le monde est pourris et corrompu !
      En généralisant tout comme vous le faites, vous perdez toute crédibilité d’autant que vous tombez dans le travers du complot étatique ” j’ai des informations que personne n’a et qui démontrent….”
      Au fait, selon vous, l’homme a marché sur la lune ou c’est aussi un complot ?

      1. Vous ne voulez pas comprendre ou vous le faites exprès ? Certains métiers permettent de connaître ce qui n’est jamais public. Point. D’autre part, si le système de santé helvétique avouait ses erreurs, de manière publique, ce serait un gain considérable pour toute la population (moi-même je ne suis rien en regard de presque 9 mios d’habitants). Par exemple déclarer publiquement et/ou écrire “nous nous sommes trompés – nous allons ASAP réparer et veuillez accepter nos excuses”. Rien de tout cela pour l’instant chez moi. Le système de santé suisse (SSS) est complètement bloqué sur 2 axiomes “SSS a toujours raison”, “les patient(e)s ont toujours tort”. eab

        1. Vu la manière dont vous invectivez, pour ne pas dire insultez TOUT le monde médical Suisse, y compris les médecins et personnels soignants qui ne vous connaissent pas et qui ne vous ont jamais vu, je doute qu’ils aient encore envie de dialoguer avec vous si un dialogue est encore possible vu votre haine viscérale de tout ce qui est Suisse…
          Songez à consulter un psy ( à l’étranger), sincèrement, cela pourrait vous aider…

          1. Veuillez prendre pragmatiquement connaissance des infos suisses spéciales (hier au soir, infos de 19h30) au sujet d’un système de santé totalement en déliquescence:
            https://www.rts.ch/info/suisse/13840218-thomas-boyer-il-faut-une-task-force-sur-le-systeme-de-sante-suisse.html.
            Voir et écouter toutes les interviews, sans éluder.
            Or il se trouve que des experts-universitaires avaient déjà averti il y a plusieurs décennies que nous allions droit dans le mur à très grande vitesse. Personne n’a souhaité se réveiller….. tant ce pays qui est le mien préfère vivre avec des œillères, les œillères c’est super confortable et cela évite de se remettre en question. eab

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