Des ouragans plus dangereux?
Ce printemps, le Mozambique a été frappé par deux forts cyclones tropicaux, Idai et Kenneth. Il sont causé des graves inondations et dommages dans le pays, et près d’un millier de morts. La formation si rapprochée de deux cyclones est un événement sans précédent pour le Mozambique. Selon l’Organisation Météorologique Mondiale, l’OMM, ces deux tempêtes nous annoncent l’augmentation du nombre de cyclones tropicaux, d’inondations côtières et de pluies intenses à fort impact liés au changement climatique.
Les ouragans se forment lorsque la température de l’eau des océans dépasse 26°C. Les experts ont prévu qu’ils pourraient apparaître plus facilement à cause du réchauffement climatique. Récemment, ils ont pu démontrer que le nombre de tempêtes les plus fortes et les plus destructrices a déjà triplé au 21ème siècle.
L’humidité atmosphérique favorise aussi la formation de grands ouragans. Au cours de ces dernières années, certaines tempêtes se sont formé et ont enflé très vite, parfois en un jour, formant par exemple des ‘bomb cyclones’. L’un de ceux-ci s’est aventuré loin à l’intérieur des terres des Etats-Unis et a provoqué des fortes précipitations et des inondations ce printemps.
Enfin, l’augmentation du niveau de la mer provoquera des inondations des côtes croissantes lors des tempêtes.
Le cyclone Idai au Mozambique
Le cyclone Idaï a causé des centaines de morts, et a endommagé des bâtiments, des infrastructures et des zones agricoles. Il a touché quinze mille maisons. Huit hôpitaux et 938 salles de classe ont été détruits. Les inondations ont emporté des ponts et des routes, puis ont fait sauter les barrages protecteurs. Les dommages aux centrales hydroélectriques ont privé le Mozambique des trois-quarts de son approvisionnement énergétique. Le cyclone a provoqué un glissement de terrain à Madagascar, puis une onde de tempête de 4,4 m de hauteur a déferlé sur la côte. Le vents a arraché les toits de habitations sur lesquels les habitants se réfugient en cas d’inondation. Ensuite, les rivières gonflées de pluie ont débordé. Peu de temps après, le Mozambique était frappé par un cyclone plus fort encore, Kenneth.
«La puissance du cyclone, la hauteur de l’onde de tempête et l’ampleur des inondations ont anéanti les efforts déployés pendant des années par les autorités de Sofala pour améliorer la résistance des populations aux inondations» a expliqué M. Lúcio, par ailleurs ancien chef du Service météorologique du Mozambique. «Il s’agit d’un avertissement salutaire sur l’ampleur des défis que constitueront l’urbanisation ainsi que les phénomènes extrêmes et l’élévation du niveau de la mer induits par le changement climatique. Il faudra accorder une place beaucoup plus grande à l’aménagement du territoire et à la planification dans les zones urbaines et les plaines inondables».
Nul n’est à l’abri et il faudrait entreprendre d’immenses travaux pour tout protéger des tempêtes: les habitations, les hôpitaux, l’approvisionnement électriques, les transports. L’économie doit être essentiellement dirigée vers la sécurité et la survie, et nous devons tout faire pour limiter le réchauffement climatique. Nous devrions investir l’essentiel de nos forces dans la sécurité du bâti, la production alimentaire menacée, et la capture du carbone par la plantation massive d’arbres et la restauration des sols, qui éviteront des catastrophes beaucoup plus graves.
Un avertissement de quoi ? Nous ne savons presque rien des océans au-delà de 60 ans et il se trouve qu’ils jouent un rôle très important dans le climat de la Terre. Ils contiennent mille fois l’énergie de l’atmosphère et font office de modérateur.
Les données en profondeur jusqu’à 1900 m sont récentes et révèlent des variations de température en centièmes de degré !
Les climatologues à la petite semaine seraient sans doute heureux de retourner au temps du petit âge glaciaire qui a occasionné des famines en Europe !
Ce réchauffement est une aubaine qui favorise l’agriculture et apporte des quantités appréciables de nourriture, analyse qui échappe aux amateurs.
en France aussi il y a eu un climato-sceptique à la belle carrure: Claude Allègre; il a réussi à retarder le débat; il sera inhumé au Père Lachaise dans la cour des grands avec Trump et autre Macron, ces gens si sûrs d’eux; sur ARTE en replay il y a actuellement une émission sur la débâcle française en 1940; on y voit un général Gamelin rondoulliard à souhait et parfaitement incompétent ! je vous souhaite tout de bon cher Monsieur Hubert Gio, jusqu’à ce que vous viviez très directement dans votre peau à vous, un effet du réchauffement climatique, sans mort d’homme bien sûr, mais avec juste ce qu’il faut pour que votre conscience s’ouvre; on va dans le mur, sachez le bien ! donc tout article de presse nous le rappelant ainsi que l’impéritie des pouvoirs publics inféodés à la finance. bon WE cher Monsieur
@Hubert Giot, l’effet de serre joue aussi un rôle fondamental pour notre planète. Et justement celui-ci augmente:
Global atmospheric downward longwave radiation over land surface under all-sky conditions from 1973 to 2008
https://www.researchgate.net/publication/232784812_Global_atmospheric_downward_longwave_radiation_over_land_surface_under_all-sky_conditions_from_1973_to_2008
Radiative forcing ‐ measured at Earth’s surface ‐ corroborate the increasing greenhouse effect
https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1029/2003GL018765
Observational determination of surface radiative forcing by CO2 from 2000 to 2010
http://asl.umbc.edu/pub/chepplew/journals/nature14240_v519_Feldman_CO2.pdf
Ces données récentes montrent que les océans se réchauffent en profondeur (https://skepticalscience.com/nuccitelli-et-al-2012.html). Cette année, la production alimentaire de l’Iran et des USA est compromise par les inondations, celle de l’Australie et du delta du Mékong par les sécheresses. Bloomberg a averti qu’il y aura moins de maïs cette année. Le réchauffement affecte déjà l’agriculture et cela ira en s’aggravant.
Bonjour Dorota,
Le réchauffement affecte déjà l’agriculture et cela ira en s’aggravant. Je suis tout à fait d’accord avec ce constat. Actuellement, en raison des dérèglements climatiques, il n’y a pas de pénurie alimentaire et encore moins de famine dans les pays développés, notamment en France ou au Canada, par exemple. Le jour où il y en aura, cela fera la manchette principale des journaux. Et tout ira en empirant par la suite…
https://www.aljazeera.com/news/2019/06/climate-change-warming-oceans-reduce-sea-life-17-190612051034302.html
A tous les “climato-sceptiques”, la maille se resserre sur leur mauvaise foi !
🙂
P.S. C’est pour ça que j’adore les femmes (enfin pas toutes) elles ont une sensibilité d’augure 🙂
https://www.rts.ch/info/regions/10509061-de-violentes-precipitations-ont-touche-la-suisse-romande-et-ont-fait-un-mort-a-geneve.html
P.S. Mais suis sûr que l’ami Giot va nous sortir des stats du Moyen-Age… .