Vite, une économie durable sans émissions de carbone

De nombreux pays ferment leurs frontières, leurs entreprises et leurs lieux de villégiature pour éviter la transmission de l’épidémie de coronavirus.

Dimanche un article de journal annonçait qu’aucune compagnie aérienne ne résistera à la crise. C’est à priori une merveilleuse nouvelle,  car elles constituent actuellement un grand danger pour notre existence.

Les vols de plus en plus nombreux consomment énormément d’essence, émettent du CO2, et augmentent l’effet de serre.  Des graves catastrophes climatiques en découlent. Ces dernières années, nous avons connu des records de chaleur, des sécheresses, des inondations (Lausanne, Genève, Sion, Nyon, des milliers d’autres partout ailleurs) et des nombreux glissements de terrain.

Un jour prochain, nous verrons probablement des vagues de chaleur à 45°C, des rivières d’eau dans les rues, des tornades, et la mort de nos forêts ( décrits dans mes blogs précédents).
J’espère que ce jour-là l’épidémie sera passée et que nous pourrons nous réfugier dans des abris communs sans nous fuir les uns les autres et sans risque de contagion.  J’espère que ce jour-là, il y aura encore de la nourriture.

Nous devons agir rapidement pour  éviter ce Futur catastrophique.  Il est essentiel de réduire rapidement les émissions de carbone de l’aviation pour notre sécurité.

Dans ces circonstances, le directeur de Swiss demande à l’Etat Suisse d’entretenir cette compagnie nocive. C’est un réel scandale.  Les activités destructrices de l’aviation sont encore autorisées au nom de la liberté du consommateur. C’est  à mon avis une faille de notre législation, et les activités polluantes devraient être réglementées beaucoup plus sévèrement.

Aujourd’hui, partout sur Terre, les habitants sont confrontés à un danger, et leurs choix s’orientent vers l’achat de nourriture plutôt que vers  l’avion. L’humain a réellement besoin d’aliments plus que de vols long courrier, et aujourd’hui il en prend conscience. Et ce jour-là, on nous demande d’aider artificiellement à maintenir en vie une entreprise dangereuse pour nous. Non!

L’aviation doit être complètement reformée et ne devrait être soutenue que si elle permet une vie durable sur la Terre. Il y a plusieurs façons d’aborder ce problème. Des prototypes d’avions plus écologiques sont en développement. Les vols pour Madrid ne devraient pas inclure de changement à Londres; l’aviation pourrait être limitée aux vols sans escale, les vols ridicules Genève-Paris ou Genève -Zurich, devraient disparaître, remplacés par des trains ultra-rapides, et la compensation des dommages causés à la Planète devrait être inclue dans le prix du billet d’avion. Si le développement actuel de l’aviation continuait, nos enfants prendraient l’avion à 5 frs pour aller faire leurs courses chez Aldi Allemagne. Le vrai coût de ce trajet serait probablement la destruction de leur maison, ou des champs qui les nourrissent pendant un an.  Mais le changement climatique rendrait cela impossible avant, il est prévisible et prévu.

De nombreux domaines de l’économie devraient d’ailleurs être restructurés afin de permettre à la vie sur Terre de continuer. Les transports, la construction, la production de la viande et du plastique doivent diminuer. Le système ne pourrait pas continuer longtemps sans provoquer sa propre destruction catastrophique. Nous devons le dépoussiérer et le rendre viable et raisonnable.

Des branches entières de l’économie sont absurdes et devraient disparaître. De nombreuses personnes travaillent dans la publicité pour nous donner envie d’acheter des objets inutiles que d’autres produisent, transportent, pour lesquels sont construits des nombreux bâtiments.

Je propose que l’Etat n’aide que les entreprises à basses émissions de carbone, en privilégiant celles qui sont les plus utiles pour les citoyens. De nombreuses compagnies trouveront un moyen de s’adapter à ces exigences si elles y sont confrontées.

L’Etat devrait créer des emplois dans les secteurs cruciaux pour notre survie, l’alimentation, la médecine, l’énergie, la capture de carbone. dans le sol et dans la végétation.

Le temps de travail pourrait être sérieusement réduit, à une époque je proposais un temps de travail de base à environ vingt heures par semaine, avec éventuellement la possibilité d’en avoir deux.

Un revenu de base inconditionnel pourrait libérer certains de contrats précaires, de déménagements fréquents, de garde d’enfant compliquée, et repeupler des villages et des petites villes qui se vident faute de travail.

Il est bien possible que’à notre sortie de cette grippe nous trouvions le monde un peu différent. J’espère qu’il sera meilleur, organisé d’une façon plus durable. Nous devons maintenant mettre en place une nouvelle économie qui permettra notre survie sur la Planète.

 

Le réchauffement menace notre civilisation et la vie sur Terre (GIEC) et l’économie l’entrevoit

Le changement climatique est grave et les réductions d’émissions sont urgentes

A l’ouverture de la COP25 en décembre 2019, le président du GIEC a évoqué la gravité de la situation climatique. Il a rappelé que pour pouvoir stabiliser le climat, nous devons atteindre le maximum d’émissions de carbone en 2020 et les diminuer dès 2021. Pour le moment, elles augmentent toujours et ne semblent pas se stabiliser.

Selon lui, nous sommes clairement dans une crise. Les trois derniers rapports du GIEC indiquent que les impacts du réchauffement sont beaucoup plus sévères que les prévisions ne le supposaient. Par exemple, l’augmentation du niveau de la mer s’accélère, des écosystèmes clés deviennent beaucoup plus vulnérables, et le risque d’atteindre les limites de l’adaptation augmente. Ces limites incluent la production alimentaire, la disponibilité de l’eau, ainsi que la fonte des glaces au Groenland et en Antarctique qui inonderait les côtes de nombreux pays (rapport GIEC).   Nous pourrions voir bientôt des événements météo auxquels nous ne pourrons pas nous adapter, qui apporteront des graves dangers.  Nous avons besoin de réduire immédiatement les émissions de carbone. Si nous le faisons tout de suite, nous pourrons encore nous adapter au changement climatique de façon durable, sans coûts excessifs.

Le changement climatique menace la vie sur la Planète

Le changement climatique menace notre civilisation et la vie sur la Planète, il compromet donc aussi  les objectifs de développement durable de l’ONU. Nous risquons une augmentation brusque des températures (qui décuplerait l’intensité des catastrophes climatiques selon de nombreuses études dr), nous devons réduire immédiatement les émissions de carbone pour notre survie (en gras discours du président du GIEC accessible en anglais ici: YxNNE-5mmek).

Les aléas climatiques deviendront de plus en plus graves, le fonctionnement de notre civilisation sera de plus en plus perturbé et la vie sur Terre est menacée à moyen terme,

Les catastrophes climatiques pourraient provoquer à l’effondrement économique

Les analystes économiques commencent à prendre  en compte les risques climatiques, heureusement, car les prévisions qui ne les incluent pas sont totalement irréalistes.  Certains analystes sont un peu informés sur le changement climatique qui doit être pris en compte dans toute prévision d’avenir.  Ainsi, un rapport de la BIS (Bank for International Settlements, rapport) attire l’attention sur les risques climatiques  et un autre, de l’Université de Massachusetts, informe qu’une succession de catastrophes climatiques comme nous en voyons déjà maintenant pourrait bien provoquer un effondrement mondial (communiqué).

Leurs prévisions restent en deçà de la réalité.  Nous savons que les catastrophes climatiques vont augmenter, c’est une certitude. Nous ne pouvons prévoir où elles vont frapper, mais leur nombre peut être estimé. Il a été sous-estimé. Nous devons aussi rapidement réduire les émissions de carbone pour éviter que ces catastrophes ne deviennent extrêmement graves et qu’elles ne transforment la Terre en un désert invivable.

 

Réduisons les émissions de CO2 immédiatement

Actuellement, l’épidémie de coronavirus a provoqué la fermeture d’usines, une réduction de la consommation de pétrole, probablement une baisse de la consommation en Chine et, déjà, un problème d’approvisionnement en pièces détachées pour l’horlogerie suisse. Nous aurons bientôt des millions de ces petits problèmes d’approvisionnement. Gardons peut-être notre vieux téléphone, ordi, ou nos chaussures défraîchies dans un coin au cas où. Nous aurons aussi des ouragans, des tornades, des inondations et des vagues de chaleur dangereuses pour notre vie.

Nous devons repenser l’économie dans son ensemble pour qu’elle émette beaucoup moins de carbone, vingt ou vingt-cinq fois moins. La plupart des usines sur Terre devraient être arrêtées pour le climat,  qui est au moins aussi dangereux que le virus. Il faut aussi prévoir que la météo interrompra leur activité. Il faut peut-être faire une liste de produits nécessaires ou au moins vraiment utiles et assurer leur production. Les pièces détachées d’objets essentiels pourraient être produites à plusieurs endroits sachant qu’aucun n’est vraiment à l’abri du climat, ce qui augmenterait la résilience et réduirait la panique. L’économie devrait être planifiée sobrement pour les vingt ans d’urgence qui nous attendent. La Chine produit en fait l’essentiel d’objets pour toute la Terre et peut elle-même totalement changer sa production pour faire face au changement climatique.  Elle peut la concevoir écologique et résiliente. Nous pourrions aussi assurer une fabrication nationale d’objets de première nécessité.

 

L’ONU déclare que les émissions du permafrost et de la végétation accélèrent le réchauffement

Le 4 février, le secrétaire -général de l’ONU a donné une conférence de presse. Il a entre autres parlé du climat. Je rapporte, en gras,  une grande partie de son discours concernant le climat :

‘Un autre cercle vicieux exacerbe clairement la crise climatique. Comme les océans se réchauffent, et  la glace fond et nous perdons les services vitaux que rendent les banquises:   réfléchir la lumière du soleil, ce qui va augmenter plus le réchauffement climatique.

Et comme la glace fond et que les océans se réchauffent, le niveau de la mer monte et plus d’eau s’évapore, causant des pluies toujours plus grosses, et menaçant les villes côtières et les deltas. L’année passée, la chaleur des océans et le niveau des mers moyen ont atteint le niveau le plus haut jamais enregistré.

Les scientifiques nous disent que les températures des océans augmentent maintenant de l’équivalent de cinq bombes d’Hiroshima par seconde.

Les écosystèmes souffrent des retombées.

Une étude récente a révélé que la chaleur océanique en 2019 était de 228 Zetta Joules supérieure à la moyenne de 1981-2010;

une Zetta est un «1» suivi de 21 zéros. (228 000 000 000 000 000 000 000 J).

Pour mettre cela en contexte, cette augmentation de la chaleur océanique l’année dernière représente plus de vingt fois la quantité d’énergie que l’humanité a consommée depuis 2000.

Pendant ce temps, alors que le pergélisol disparaît et que la toundra dégèle plus tôt et gèle plus tard, de grandes quantités de méthane – un gaz à effet de serre beaucoup plus puissant que le dioxyde de carbone – pénètrent dans l’atmosphère, accélérant le réchauffement climatique.

Et alors que les forêts brûlent, le monde perd des puits de carbone vitaux et les émissions montent en flèche (…).

La nouvelle alerte sur la crise climatique de l’Organisation météorologique mondiale indique aujourd’hui que les concentrations de CO2 atteindront de nouveaux sommets [en] 2020.

Le défi de la conférence sur le climat de cette année à Glasgow, COP 26, est clair: tous les pays doivent montrer plus d’ambition en matière d’adaptation, d’atténuation et de financement.

Et les gros émetteurs doivent montrer la voie.

Nous avons besoin d’un prix sur le carbone et de la fin des subventions aux combustibles fossiles.

Traduction de: https://www.un.org/press/en/2020/sgsm19958.doc.htm

J’ai déjà écrit sur ces émissions de méthane (blog1) et sur la réduction de la banquise (blog2).  Le dégagement de méthane a été constaté et prédit il y a des années par certains scientifiques, et officiellement annoncé par l’Académie Russe des Sciences l’été passé.

L’année prochaine, le CO2 record dans l’atmosphère va augmenter le réchauffement, les banquises réduites vont refléter moins les rayons de soleil, et la surface de l’océan va en absorber plus. Les feux de forêt et les sécheresses augmentent encore le CO2. Il fera donc un peu plus chaud sur la Planète ces prochaines années. Le MetOffice anglais annonce cinq années chaudes (lien), de nouveaux records et peut-être le franchissement de seuil de sécurité de 1,5°C. A suivre…

L’action pour le climat est justifiée par le danger et par l’urgence climatique

Activistes du Crédit Suisse

Toute la Suisse romande sait-elle déjà  que les activistes de LAC, Lausanne Action Climat, qui ont pastiché la pub du Crédit Suisse mettant en scène le joueur de tennis Roger Federer et qui ont occupé la banque  en y jouant un match de tennis ont été innocentés par le tribunal (article du Temps)?

Ils ont bénéficié de l’aide d’avocats et des témoignages de plusieurs experts du climat, membres du GIEC ainsi que du professeur Jacques Dubochet, prix Nobel de chimie.  Le canton de Vaud est en état d’urgence climatique depuis l’année passée.

Extraits du jugement:

Je reprends là une citation du jugement fournie par un ami: “La cour estime que la réalité et l’imminence du danger représenté par le changement climatique, la faiblesse et la lenteur des mesures politiques/juridiques, justifiaient l’acte incriminé”
“Seule la façon de procéder choisie (par les prévenus) pouvait avoir le retentissement nécessaire”, à savoir “attirer l’attention des médias” et “faire un lien clair avec la banque incriminée et la figure populaire de Roger Federer”, a poursuivi la cour.
Et le tribunal de conclure que les prévenus ont agi “de manière licite”. Mais il a souligné que le jugement résulte de la non-violence des manifestants et du fait que la manifestation a été courte et de faible ampleur, avec peu de risques de débordements.”

Le problème du CO2

Le tribunal a reconnu le problème climatique. Le climat est dangereux, les investissements dans les énergies fossiles sont nocifs pour toute la terre et pour toute l’Humanité.  Les lois actuelles permettent le fonctionnement d’entreprises polluantes et d’organismes financiers qui les encouragent alors même que leurs projets mènent aux pénuries alimentaires, à la destructions des bâtiments par les intempéries, aux vagues de chaleurs mortelles, aux catastrophes climatiques dangereuses, au chaos climatique. Le système actuel n’assure pas la sécurité des citoyens.   La désobéissance civile actée aussi par Extinction Rebellion (XR Lausanne) a pour but de démontrer l’absurdité de nos lois actuelles qui mettent nos vies en danger et empêchent un fonctionnement correct de nos sociétés futures.

La résistance

Dans des nombreux pays, les citoyens et les organisations écologiques portent cette affaire devant les tribunaux pour prouver que l’Etat ne protège pas efficacement les citoyens et pour l’obliger à le faire. Ce problème n’a peut-être pas été prévu dans les constitutions nationales. Précisent-elles explicitement que les gouvernements ne doivent pas détruire les conditions de vie des habitants du pays?  A-t-on même pensé à un tel danger?  Aujourd’hui, il nous guette et différentes stratégies inventives sont employées pour porter cette question devant les tribunaux et pour obtenir un jugement garantissant la sécurité des citoyens. Ainsi, les Pays-Bas ont déjà été condamnés à améliorer leurs mesures climatiques pour la sécurité de leurs citoyens.

J’espère que bientôt, les blocages de routes d’Extinction Rebellion, le blocage du port de charbon de bâle par Greenpeace etc,  les actions de la Grève du Climat , qui fait descendre massivement les jeunes dans la rue pour le climat depuis un an, et qui célébrera un an d’existence le 17 janvier (Lausanne), ou des grèves dans les entreprises polluantes, seront jugés comme les réponses correctes et justifiées face à trafic ou des industries polluantes dangereux pour nos vies. J’espère que les lois progresseront vite et que ces activités polluantes seront interdites. Le temps presse!

 

Climat, la croissance ou la vie?

La croissance, encore?

La Chine été récemment félicitée de ses efforts pour réduire ses émissions de carbone.

Actuellement, ce pays est confronté à un ralentissement de la croissance et il chercherait à la maintenir en lançant des nouveaux investissements et des nouvelles constructions. Cela provoquera malheureusement des émissions accrues de CO2.  Les incitations à la croissance se traduiront par un effet de serre plus dangereux.

C’est un très mauvais calcul. La construction de nouveaux entrepôts, des transports additionnels nous rapprochera dangereusement de catastrophes qui détruiront ces mêmes usines, entrepôts et routes. Lles nouvelles usines, aéroports, ports et routes accéléreront l’effet de serre et précipiteront leur propre destruction par les ouragans, les tornades ou les inondations.

Cela ne fonctionnera même pas à court terme. La politique de la croissance vise à nous faire acheter toujours plus,  et les pays développés sont  déjà inondés d’objets bon marché pour lesquels nous n’avons ni le temps ni l’envie.  Les pays en développement, eux, sont déjà touchés par des catastrophes climatiques qui s’aggraveront vite.

De nombreux experts, dont Pablo Servigne, estiment que nous nous trouvons dans une voie sans issue qui mène à l’effondrement.  Les signes de ralentissement économique sont soigneusement masqués. Depuis des années, l’Europe imprime de l’argent et l’injecte dans l’économie pour créer une illusion d’opulence, des emplois et nous pousser à acheter plus. Cet automne, les Etats -Unis ont aussi injecté de l’argent dans le système économique pour pallier au ralentissement de la production dans leur pays et aux demandes pressantes de leurs banques.

A se demander pourquoi les Chinois ne s’impriment pas de l’argent eux-mêmes, sans empoisonner leur air et leur sol, au lieu de vendre leurs produits aux américains pour les sommes que ceux viennent d’injecter dans le marché.

La Chine a déjà réalisé récemment des constructions pharaoniques telles qu’une aéroport inutile qui n’accueille que cinq vols par jour, et a déjà trop présumé de la croissance. De nombreux pays sont assez développés, ont assez construit, et pourraient bien s’en satisfaire.

 

Une économie écologique, des objets durables

Finalement de nombreux économistes sont conscients que nous devons résoudre le problème du climat pour survivre.  Plus de 630 investisseurs, dont Michael Bloomberg, qui gèrent ensemble 37 trillions ont appelé à des solutions hier à la COP25,

Le mieux serait de réduire la production d’objets plastiques à bas prix et à courte durée de vie.   Cela vaudrait mieux que de réduire la consommation d’énergie d’usines d’objets jetables, qui génèrent des nombreux transports et la constructions d’entrepôts et finissent vite à la poubelle, ou que d’en construire plus.

Je me demande ce qu’il adviendrait des émissions des Etats-Unis si l’Asie de produisait que des objets durables, écologiques, et  à longue durée de vie. Les émissions de carbone des pays producteurs, mais aussi des pays consommateurs seraient réduites. Les transports et la construction d’entrepôts, ainsi que les déchets du pays diminueraient beaucoup.

Maintenant que l’addiction au shopping est créée, les consommateurs achèteraient peut-être même toujours des T-shirts à cent dollars au lieu d’un dollar pièce.

A l’épreuve des ouragans

Nous vivrons bientôt des événements impressionnants, pour certains totalement inconnus de l’Homme. De nombreuses usines, routes ou entrepôts seront détruits par les tornades, les inondations, les glissements de terrain, la grêle, la foudre ou les ouragans.

Les nouvelles constructions ne dureront peut-être pas très longtemps. Avant tout investissement, il faudrait vérifier la viabilité climatique du projet, et ne construire plus que des  bâtiments à l’épreuve des ouragans.

Identifier les régions sûres

C’est certainement le moment aussi d’établir quelles zones sont en danger de catastrophe climatique. On pourrait réaliser par exemple une carte des zones exposées en rouge et en jaune.  Les zones le plus en danger apparaîtraient en rouge, les zones moyennes exposées en jaune. Il est trop risqué et trop coûteux de lancer des nouveaux projets dans les régions rouges, et les évacuations doivent déjà être prévues.   L’expérience de ces dernières années suggère que les destructions pourraient rapidement s’étendre aux régions moyennement exposées.

La Chine doit, d’urgence, protéger sa population des catastrophes climatiques et de la pollution.

Il serait prudent de destiner les usines les moins exposées au destructions climatiques  à la production de bien utiles de qualité, de façon écologique et les autres seraient peut-être graduellement abandonnées. Cela éviterait des pénuries graves à l’avenir.

Une production écologique, et des emplois utiles

L’Europe vient de déclarer l’état d’urgence climatique. Elle pourrait donner une impulsion en exigeant la durabilité des produits, en limitant le coût CO2 d’un produit par année d’utilisation. La location -vente où le consommateur payerait un aspirateur 10 ou 20 frs (euros) par année devrait être généralisée. Elle pourrait rapidement attirer les consommateurs à budget serré, et le vendeur mis face à l’obligation de remplacer un produit défectueux s’orienterait rapidement vers la qualité.  Le consommateur ne peut pas forcément se documenter sur la qualité de tous les produits avant de les acheter.  En Suisse, un objet défectueux est généralement immédiatement ramené au vendeur et remboursé. Des journaux et émissions d’information de consommateurs permettent parfois un choix éclairé. Le vendeur choisit la qualité pour éviter des problèmes incessants.

L’Europe ne devrait pas injecter de l’argent dans la publicité d’entreprises qui auront des conséquences nocives pour la population, mais créer des emplois utiles, dans la santé, l’éducation, l’agriculture écologique, la récupération, le recyclage. L’aide aux banques pourrait-elle être assortie d’une condition  de non-nocivité pour la population, par émissions de CO2 ou la pollution occasionné, des crédits offerts par ces banques? Nous devrions tout simplement interdire les activités et produits dangereux pour la vie sur Terre.

J’espère que les investisseurs, informés et de plus en plus conscients de la gravité de la situation climatique,  privilégieront aussi les objets et les modes de production durables et écologiques.

La Banque Mondiale qui publie des rapports éclairés sur le danger du climat devrait aussi abandonner le dogme de la croissance, impossible sur une Planète finie, et proposer une autre économie durable et assurant la survie de l’Humanité.

 

Appel des onze mille scientifiques à l’urgence climatique

Récemment, plus de onze mille scientifiques ont rédigé une lettre ouverte au monde entier.  Ils déclarent que nous sommes face à une urgence climatique. Tout en reconnaissant les progrès de Rio, du protocole de Kyoto et de la COP21 de Paris, ils avertissent que  les gaz à effet de serre augmentent vite et que leurs effets s’aggravent rapidement. Des souffrances sans nom pourraient en découler pour l’Humanité (voir mes blogs précédents pour les détails dramatiques).

Les scientifiques remarquent des nombreux signes inquiétants sur la Planète. L’augmentation de la population, du cheptel, de la consommation de viande par personne, ainsi que de l’aviation, de la déforestation et des émissions de CO2 qui provoquent une augmentation rapide de l’effet de serre.

Selon eux, la crise climatique est causée par les émissions de carbone  des populations aisées de la Planète.  Celles-ci augmentent, les glaces fondent, les incendies, les catastrophes climatiques augmentent. La crise climatique est plus rapide que prévue et menace les écosystèmes et le destin de l’Humanité.

Les points de basculement sont très inquiétants et pourraient causer un changement climatique incontrôlable, beaucoup plus fort qu’actuellement. Un réchauffement d’apparence anodine peut mener à la mort des forêts tropicales, à la fonte de la glace sur la mer Arctique,  au dégagement de méthane du permafrost, ce qui pourrait au final transformer la Terre en Planète Venus, après plusieurs étapes telles que des tornades en Suisse puis l’ébullition des océans (James E. Hansen). Je dois dire que ces dangers deviennent de plus en plus réels chaque année. Nous pouvons et devons les combattre maintenant.

Les scientifiques signataires proposent plusieurs axes:

Energie

Le monde doit vite mettre en place des mécanismes d’efficacité énergétique et remplacer les énergies fossiles par des énergies renouvelables bas carbone, et d’autres sources d’énergie propre.
Le développement de la capture de carbone, par des techniques naturelles et chimiques doit continuer.

Polluants à courte durée de vie

Nous devons vite réduire les émissions de polluants à courte durée de vie, le méthane, la suie et les HFCs. Cela pourrait éviter les boucles rétroactives et un climat incontrôlable.

Nature

Nous devons protéger et restaurer les écosystèmes. Il est essentiel de protéger la biodiversité et de développer la reforestation et l’afforestation.

Alimentation

L’alimentation doit être basée sur des produits végétaux, nous devons limiter  le gaspillage alimentaire et la perte de carbone du sol lors des labours.

Economie

Au niveau économique, nous avons besoin d’une économie zéro carbone qui prend en compte la dépendance de l’Homme de la Biosphère et des directives qui permettent de la mettre en place.

Population

La population de la Terre qui augmente encore doit être stabilisée. Les scientifiques suggèrent  de faciliter l’accès au planning familial et d’éduquer les filles.

https://academic.oup.com/bioscience/advance-article/doi/10.1093/biosci/biz088/5610806

Le non-respect de l’accord de la COP21 serait plus grave qu’un génocide

Un réchauffement de plus de 4°C pourrait, selon certains experts, causer plus de six milliards de morts sur la Planète. Il provoquera la mort de nations, et aucun pays, aucune ville ne sera à l’abri. Le climat provoque déjà des effets graves, cette année des inondations des terres agricoles du Midwest ont réduit la production de maïs américaine, et les records de chaleur ont provoqué une sécheresse dans le delta du Mékong, grand producteur de riz, qui l’exporte dans le monde entier.

Le retrait récent de Etats-Unis de la COP21 ouvre la voie à la destruction des conditions de vie des pays du Sud. Il entraînerait des génocides de plusieurs peuples particulièrement exposés au changement. Les dirigeants américains mettent aussi leur peuple en danger.

C’est même plus grave, il pourrait mener à la disparition de toute l’Humanité, de tous les peuples de la Planète, ou en tout cas d’une grande partie de leur population.

Pensent-ils à maîtriser le climat d’une manière autre que les recommandations actuelles des experts, qui pourrait être aussi dangereuse?

Lors de la COP21, les spécialistes ont insisté sur la nécessité de maintenir le réchauffement climatique bien en dessous de 2°C, plutôt à 1,5°C. Ils supposent qu’au-dessus de ces températures, le climat terrestre deviendrait complètement instable, et des sauts de températures rapides et forts seraient possibles. Permettre un réchauffement de plus de 2°C, c’est foncer tête baissée vers les milliards de morts et  vers la fin de la vie sur Terre.

Cette évolution du climat, provoquée par les émissions de méthane du permafrost, commence en fait déjà.

Je suis convaincue qu’on peut trouver des moyens de la maîtriser, mais il faut en faire une priorité absolue. J’espère que  les dirigeants américains, qui sont maintenant souvent confrontés à plusieurs catastrophes naturelles simultanées ou proches, changeront vite d’avis, car le climat ne s’arrêtera pas. Hier ils devaient affronter les feux de forêt en Californie et la neige au Texas. Les feux de Californie provoquent de nombreuses coupures de courant. Les catastrophes causeront souvent une réduction spontanée de l’activité économique.

Il faut peut-être aussi inventer une façon d’inciter les Etats-Unis à respecter l’accord de la COP21, ou de réduire leurs émissions de carbone d’autant.  Il en va de la survie de nos populations.

NB: Les émissions massive de méthane du permafrost pourraient provoquer d’immenses explosions, qui pourraient ressembler à la photo.

Edité le 30 octobre 2019

L’importance de six milliards de vies humaines

Un réchauffement de 4°C aurait des conséquences dévastatrices

Dans mon blog précédent j’ai discuté l’effet d’un réchauffement de 4°C. Il serait apocalyptique, et certains scientifiques ont calculé qu’il pourrait tuer environ six milliards d’humains, et que seule une petite minorité pourrait y survivre.

Les commentaires m’ont alors accusé de considérations purement émotionnelles. Je ne comprends pas très bien, je crois que je suis restée technique et factuelle.  Estiment-ils que mentionner la mort de six milliards d’humains appartient au domaine de l’émotionnel? Au nom de quelles considérations supérieures? Le cours de l’action des compagnies pétrolières?

Ou considèrent-ils ce chiffre comme exagéré? Je dois insister qu’un réchauffement de 4°C serait d’une gravité extrême, des vagues de chaleur avoisinant les 50°C en Bourgogne et en Suisse, les conséquences seraient très graves partout sur la Planète et que déjà maintenant, le climat cause des nombreuses catastrophes.

Il y a plus d’inondations, plus de vagues de chaleur et de sécheresses, d’ouragans forts,  les coraux meurent déjà, et de nouveaux dangers causés par la foudre, la grêle, les tornades semblent émerger maintenant.  A +2°C plusieurs pays vont subir de graves désastres, et de nombreux écosystèmes s’effondreront.

Pourquoi n’avons nous pas agi plus tôt?

Il y a quelques dizaines d’années, nos autorités ont décidé de ne pas éviter totalement le réchauffement et de privilégier la croissance économique. Maintenant, nous en subirons les conséquences.

Ont -ils pensé que cela n’arrivera qu’aux autres, très loin ou très tard?

Ont -ils alors délibérément décidé la mort de populations entières des pays tropicaux? A +2°C, certains pays courent de très grands risques,  il fera en moyenne 4°C de plus sur la plupart des continents (selon le rapport du GIEC 1,5°C), mais les vagues de chaleur culmineront plus haut.

L’extrême-droite nie-t-elle sciemment le problème du climat en espérant éliminer les populations des pays chauds de la surface de la Terre?

Certains estiment qu’il vaut mieux laisser la Nature se débarrasser du cancer humain et se reconstituer elle-même.  Là, je ne suis pas d’accord, pour moi l’important est de sauver les vies humaines.  D’autre part la bêtise portée à l’extrême pourrait mener à d’immenses bunkers climatisés et des avions privés par lesquels une minorité continuerait à polluer une Planète brûlante et déjà déserte.

Permettre un réchauffement de plus de 2°C, ou plus probablement de plus de 1,5°C,  équivaut à permettre un génocide.  Il deviendrait difficile de tenir le compte des morts dans le chaos généralisé, des pays entiers seraient rayés de la carte.

Nous avons tout intérêt à contenir le réchauffement

La décision de privilégier la croissance se révèle aujourd’hui néfaste, et lourde de conséquences. Le réchauffement climatique touche tous les pays. La Suisse, qui semblait tout d’abord peu exposée, sera frappée par de fortes vagues de chaleur, des glissements de terrain, des foudres et des grêles inconnues jusqu’à peu. Les conséquences s’aggraveront, ce que décris est encore en dessous de la réalité. Des petits ouragans se sont récemment aventurés au-dessus de l’Espagne, de la Grèce, et ou de l’Angleterre, mais si, à des températures supérieures, ils atteignent la taille de l’immense typhon Hagibis qui a frappé le Japon, ils couvriront toute l’Europe.

Un réchauffement de 4°C causerait d’immenses tempêtes. Chaque ville subirait des destructions et compterait des morts et des blessés.  La survie à cette hécatombe tiendrait de la chance, la civilisation succomberait vite, et nos enfants ou nos petits-enfants se battraient pour l’existence entre l’effondrement économique et le déchaînement de la Nature, se cacheraient des vagues de chaleur dans les décombres, défendraient leur potager cultivé sur les décombres de l’école actuelle, fuiraient les inondations.

C’est une mauvaise décision pour l’économie mondiale car le degré et demi ou deux degrés acceptés pour entretenir la croissance économique signifient déjà que les petites mains de cette croissance, les travailleurs du Bangladesh ou d’Inde mourront ou devront se réfugier ailleurs et ne pourront plus être les rouages de cette machine mondiale.

Les transports seront perturbés, les entrepôts inondés ou emportés par les flots et les vents et l’économie en ressentira de nombreux effets. Nous n’aurons pas les moyens de reconstruire notre civilisation de plus en plus souvent. Il coûtera toujours moins cher d’éviter l’aggravation (Lord Stern).

Nous n’avons pas le droit de détruire les conditions de vie de peuples entiers, leur Histoire, leurs cultures. Dans des nombreux pays, la température atteindra ou dépassera cinquante degrés, le sol s’effritera, l’agriculture et le travail physique seront souvent impossibles. Dans plusieurs pays d’Asie, il sera dangereux de sortir une grande partie de l’année. Le climat de plusieurs pays ne permettrait plus de cultiver des aliments. Nous en sommes responsables. Les émissions de carbone mettent en danger de nombreux pays, et les citoyens des pays émetteurs mêmes.

Nos autorités doivent absolument éviter la dégradation des conditions de vie des Humains, de tous les Humains, sur Terre. Le réchauffement climatique a déjà causé les famines du Sahel des années 1980 et ainsi que des nombreuses autres, et les pays émetteurs ou les entreprises responsables doivent en prendre la responsabilité. Au final, cela nous sauvera aussi, car le Futur climatique sera dangereux pour tout le monde.

Les bases du débat climatique: Le climat pourrait causer la mort de 6 milliards de personnes

Un jeune homme a récemment exprimé dans les colonnes du Temps l‘opinion que dans le domaine du climat, l’émotionnel a pris le pas sur le rationnel. Il appelle à l’esprit critique et au débat rationnel, mais simultanément, il ignore lui-même les informations scientifiques qui devraient former les bases du débat.

Le fondateur d’Extinction Rebellion a récemment déclaré que si nous ne prenons pas de mesures strictes, le climat pourrait causer la mort de six milliards d’humains. Cette déclaration repose justement sur des bases scientifiques.

Nous savons depuis longtemps que les bombes nucléaires pourraient effacer l’Humanité de la Planète. Le changement climatique comporte les mêmes risques, nous devons le désamorcer.
Un degré de réchauffement nous a déjà apporté plus de vagues de chaleur, plus d’inondations, plus d’ouragans forts et de feux de forêt. En 2019, la production agricole intensive du Midwest américain a été fortement perturbée par les inondations, celle de l’Iran anéantie quand 90% (la quasi-totalité) de la surface du pays ont été inondés. Le delta du Mékong, le plus grand producteur de riz de la Planète a subi des sécheresses et des chaleurs record, inédites au printemps, et sa production de riz en a souffert. L’Australie est frappée par des chaleurs record chaque année depuis quatre ans et sa production alimentaire a aussi diminué. Le Nord de l’Europe a également subi des sécheresses. Cette année déjà, les catastrophes climatiques diminuent les ressources alimentaires de la Planète. L’Index Mondial de faim relève déjà des niveaux alarmants de famine causés par le réchauffement climatique dans plusieurs pays africains (selon the Guardian).


Les vagues de chaleur et les sécheresses provoquent également des catastrophes écologiques: des feux de forêts, récemment des hécatombes de kangourous en Australie, d’hippopotames au Botswana, la mort de la Grande Barrière de corail australienne.

Cela va empirer, des vagues de chaleur plus fortes causeront des sécheresses importantes, les inondations s’aggraveront beaucoup, elles deviendront plusieurs fois plus grandes, des ouragans plus forts, des tornades et des grêles immenses frapperont les terres.

Selon le rapport du GIEC 2018, la production alimentaire de la Planète courra des risques sérieux à environ 2 degrés et demi de réchauffement.

Plusieurs scientifiques estiment que si nous laissons le réchauffement continuer jusqu’à 4°C, moins d’un milliard de personnes survivraient et donc six milliards disparaîtraient. D’autres parlent de 10% de survivants, d’autres d’un demi-milliard. The Tyee, un journal canadien, a trouvé des déclarations de nombreux scientifiques qui vont dans ce sens. Les profs Shellnhuber, Rockström, Anderson, Spratt, Dunlop ont fourni ces estimations. Le professeur d’écologie Guy McPherson prévoit des événements très dangereux avant même 2050. Imaginez qu’à +4°C, il fera en moyenne +8°C au milieu des continents, et les vagues de chaleur monteront plus haut, plus de dix degrés au dessus des maxima actuels. Une étude a spécifiquement établi que dans notre région, les vagues de chaleur pourraient atteindre 50°C et seraient directement mortelles, mais elles anéantiraient aussi  notre production agricole. Les vaches y succomberont vite.

Ces faits scientifiques doivent constituer les bases du débat sur le climat, et ils ont provoqué l’accord de la COP21 en 2015.

Le danger est immense. Les solutions existent, et nous devons maintenant ouvrir les yeux et les appliquer de façon responsable.

Débranchons le système, ou mettons-le sur des bons rails

Injections de réanimation

Le 17 septembre, le gouvernement américain a injecté des sommes importantes dans le système financier. Les gouvernements européens le font depuis des années. Selon certains, c’est une tentative de masquer la crise qui perdure depuis 2008. Si je comprends bien, de nombreuses entreprises prennent des crédits, se lancent dans la production ou dans la vente du millionième gadget, et ne vendent pas assez de leurs produits.

Dans l’industrie américaine, la production et l’utilisation des capacités sont en baisse depuis fin 2018 (the Economist).  Une très grande partie d’objets acquis aux Etats-Unis sont fabriqués en Chine. Ce pays prête de grandes sommes aux Etats-Unis pour que les Américains leur achètent leurs produits et creusent leur dette. Ce système étonnant existe depuis des années, et ils sont maintenant très endettés.

Surproduction d’objets inutiles

La production et le transport de ces objets provoquent des émissions de CO2 qui augmentent les inondations, les ouragans, les vagues de chaleur, les grêles, la foudre, les glissements de terrain…  Ainsi, ils mènent à la destruction de nos villes et de nos récoltes et mettent nos vies en danger.

Les Etats-Unis ne semblent pas du tout favoriser une production nationale ces dernières années.  Mais le problème climatique est la surproduction au niveau planétaire.

Il serait plus écologique et plus intelligent de donner un revenu minimum aux employés des usines inutiles que d’investir pour maintenir une production inutile. Un salaire pour services écologiques, plantation d’arbres ou isolation de bâtiments, tel que proposé par le Green New Deal ou le Pacte Finance-Climat, est aussi une excellente idée.

En réalité l’Etat d’urgence planétaire devrait inclure la fermeture de la plupart d’usines et de magasins, du 90% qui produisent des biens autres que l’alimentation. Les magasins pourraient être ouverts en alternance un jour par semaine, le lundi dans un quartier, le mardi dans un autre, cela suffirait encore à satisfaire presque toutes nos envies et les stocks actuels d’objets existant sur Terre suffiraient pour des années. Les constructions, très polluantes, devraient être très fortement limitées. 

Nous pourrions aussi interdire l’importation de biens causant une émission de CO2 lors de leur production ou de leur transport.

Plus délicatement, les gouvernements pourraient cesser d’injecter de l’argent dans un système basé sur l’objectif de croissance, de produire et d’acheter toujours plus d’objets polluants, qui ne fonctionne plus.

Ils pourraient aussi maintenir à flot les banques et les entreprises à condition expresse qu’ils participent au développement des produits non polluants et ne nuisant pas à nos conditions de vie. Actuellement, ils financent activement la destruction de la Planète et mettent la vie de leur citoyens en danger pour garder la façade.

Il est minuit moins cinq et il nous reste peu de temps pour sauver le Monde.  Cela doit devenir la priorité absolue de nos gouvernements.