Il faut 20 000 emplois dans le climat essentiels à notre survie

Je vois très peu d’offres d’emploi dans le domaine du climat. C’est le plus grave problème de notre siècle et il semble y avoir peu d’initiatives en cours  pour le gérer. C’est hallucinant!  La population travaille dans la communication commerciale, dans la vente de très nombreux produits nocifs, dans la construction,  mais personne n’est employé dans la sauvegarde de la Vie sur Terre. C’est peut-être la preuve du peu d’investissement réel dans ce domaine. Or  aujourd’hui, presque  tout le reste est subsidiaire, tout est menacé par le climat.

Je vois plusieurs domaines auquel il faut s’atteler d’extrême urgence:

Alimentation végétale: Vous avez le droit de choisir vos aliments. Cependant, de nos jours, les gens pressés attrapent souvent un burger ou un kebab tout prêt dans le snack le moins cher sur leur chemin. Il faut fournir une alternative végétale moins chère. Les lieux de restauration rapide doivent proposer un aliment vegan moins cher que la viande. Il sera généralement plus sain, et comporte moins de risques d’intoxication.

Des aliments végétaux devraient être produits à bas prix, grâce aux subventions ou même dans des entreprises créées à cet effet.

Il faut modifier l’agriculture, la foresterie et l’horticulture pour ramener du carbone dans le sol. Les plantes captent du CO2, en construisent leur corps et  en laissent les restes dans le sol qui s’enrichit ainsi en carbone. Il faut étudier les végétaux qui capturent efficacement du CO2 dans nos régions, les moyens d’ajouter du carbone au sol, des déchets végétaux, des feuilles mortes, du paillage, des vieilles souches, des copeaux de bois, éventuellement des produits de la technologie BECCS. Ces procédés devraient être développés par plusieurs groupes de recherche en agriculture, d’autres en horticulture, et en foresterie, en génie rural, en environnement. Chaque équipe de recherche étudierait une association végétale, une technique d’incorporation de carbone au sol, par exemple les plantes comme le noyer Maya, ou le compostage.

En foresterie,  plusieurs groupes de recherche étudieraient des forêts de composition différente, qui résisteraient au changement climatique et capteraient vite du carbone. J’ai écrit il y a peu sur mes inquiétudes que les forêts suisses ne succombent rapidement au changement climatique. Il faudrait tout faire pour prolonger leur existence au milieu du déferlement des catastrophes, des sécheresses et des vagues de chaleur, que nous verrons bientôt.

Plusieurs équipes devraient étudier les associations végétales optimales, les plantes captant rapidement du CO2, l’immobilisation du carbone dans le sol, des bactéries et champignons qui l’absorbent.

Matériaux de construction: plusieurs groupes de recherche pourraient mettre au point différents matériaux de construction écologique, et le recyclage des anciens. Les bâtiments devraient être adaptés pour supporter les ouragans et les vagues de chaleur.

Idéalement, après cinq ou dix ans, les meilleures solutions devraient être appliquées partout, un éco-biotope sur chaque rond-point, chaque maison en matériaux écologiques, trois solutions CO2- dans chaque exploitation agricole, par exemple à la fois des plantes absorbant rapidement le CO2, un paillage du sol, le compostage et des arbres. Certaines techniques sont déjà prêtes à mettre en place mais leur efficacité pourrait probablement  être décuplée.

Si la crise perdure, il serait peut-être bon de réaliser ces projets en créant une grande quantité d’emplois publics. Les autres pourraient être menacés.

Les changements sans précédent de la météo, de la végétation, du terrain même doivent être très précisément suivis et les risques inhérents devraient être étudiés. Quand les forêts mourront-elles? Quand y aura-t-il des ouragans? Quand fera-t-il trop chaud pour le blé et les vaches?. Il faudrait peut-être étudier des plantes qui supportent les températures extrêmes…

Le besoin des panneaux solaires ou de l’isolation des bâtiments a déjà été discuté et en partie compris. De nombreuses autres excellentes idées circulent aussi, mais Il faut y ajouter aussi cette liste, qui, si elle ne prétend pas être exhaustive, est en tout cas nécessaire.

 

La richesse provoque le réchauffement climatique

Affluence et croissance

Une nouvelle étude effectuée par un chercheur de l’ETHZ établit que la consommation des ménages aisés est la principale cause des émissions de carbone dans le monde (article). La plupart des Européens est dans cette catégorie.

Malheureusement, il  est bien établi qu’une réduction de la consommation dans les pays riches de 40 à 90% provoquerait une réduction de GDP similaire. Cela entraînerait une cascade de faillites et de chômage.  Comme la productivité augmente constamment, comme nous fabriquons toujours plus, nous devons acheter plus, au risque du chômage.  La consommation augmente d’ailleurs généralement avec la productivité. L’auteur mentionne l’influence de la publicité.

Actuellement, le revenu relatif à la société  est un des principaux déterminants du bien-être, alors que la course à la consommation de la société entière n’augmente pas le bien-être général.

Les achats et les loisirs des riches génèrent les désirs des pauvres.

La course à l’efficacité provoque aussi des achats, de voitures, d’ordinateurs.

Enfin, Les États soutiennent les entreprises vacillantes pour sauver les emplois (lien).

Malheureusement, l’impact sur l’environnement est énorme et très dangereux. De plus, L’épidémie de coronavirus a montré que nos comportements de consommation changent immédiatement face à un danger , et cela arrivera souvent à l’avenir.

Les auteurs de l’article misent sur des changements de comportements individuels et appellent la société à la réflexion et à proposer des solutions.

Solutions efficaces

Je vois trois façons d’inverser cette spirale de consommation – pollution. L’une d’elle serait de réglementer la taille des logements par personne, ce qui limiterait un peu le nombre d’objets acquis par foyer et éviterait le bétonnage de pays entiers. La construction devrait être strictement limitée.

Il faudrait créer beaucoup d’emplois publics, une moitié au moins dans des secteurs indépendants du commerce et de la publicité. Nous ne devons pas risquer l’effondrement si les ventes de voitures ou de vêtements diminuent, c’est vraiment mieux de créer des emplois publics que de soutenir  des secteurs polluants. Ils pourraient améliorer de nombreux aspects de la vie de la société.

Les emplois dans le domaine du climat sont quasiment inexistants, que ce soit dans la recherche ou dans l’adaptation au climat. Or, c’est le plus grave danger du siècle. Il faudrait une multitude de postes, dans la prévision du changement climatique, dans la recherche sur les solutions, dans la capture du carbone dans la végétation, dans le développement de solutions dans l’agriculture, la foresterie, l’horticulture, dans l’amélioration des chaînes de production et de transport, dans l’économie circulaire, dans l’adaptation aux catastrophes . Il faudrait un département de la sécurité environnementale, qui veillerait au maintien de nos conditions de vie sur Terre. Nous les avons perturbé, nous devons les restaurer. Nous devons nous rendre compte que l’air, l’eau, le sol, les forêts sont des éléments essentiels à la sécurité publique.

Les objets mis sur le marché devraient répondre à des critères de qualité très stricts, la publicité devrait disparaître et le fabricant devrait être responsable de la réparation de l’objet  vendu, il veillerait ainsi à sa qualité.

Addendum: merci pour les excellents commentaires qui portent vraiment la réflexion plus loin!

Immense défi pour les écologistes français

Des grandes villes écologistes

En France les écologistes ont emporté les élections dans plusieurs grandes villes. Ils arrivent au pouvoir au moment même où nous apprenons que le PIB mondial diminue de 5 % cette année. Toute la Terre fait face à une crise sans précédent. Plusieurs  économistes annonçaient déjà cette crise l’année passée, ou déclaraient que l’économie était maintenue artificiellement en vie depuis 2008. Les catastrophes climatiques ont commencé, il est minuit moins trois pour sauver l’Humanite de la spirale accélérante du changement climatique. Nous avons perdu plus de la moitié d’oiseaux et d’insectes d’Europe, les forêts vierges sont malades partout dans le monde.

L’élection des écologistes réduira probablement le nombre de futurs cancers qui menacent actuellement un Européen sur deux, et qui augmentent. Ils proposent en général de surveiller efficacement la pollution et les additifs toxiques dans l’alimentation. Ils pourraient même promouvoir des comportements sains.

Améliorer l’accès aux aliments locaux

Le confinement pourrait recommencer. Les maires écologistes pourraient s’équiper de camions, acheter la nourriture locale et la ramener en ville, ou créer des bus d’auto-récolte, pour que les aliments produits en France ne soient pas gaspillés, et pour que les Français aient à manger, comme  le conseillait René Pelisson récemment. C’est essentiel.

Emplois utiles ou revenu minimum garanti

Face a la crise mondiale sans précédent il faut créer un grand nombre d’emplois écologiques, sociaux, des emplois dans  le bien-être, des cours de musique, des cours de sport offerts par les villes à leurs habitants qui amélioreraient leur bien-être et leur santé. Il faudrait aussi s’occuper plus du bien-être des enfants, les traiter avec gentillesse, leur permettre une enfance sans stress, remplie de jeux et d’amour. Un revenu minimum garanti serait aussi une bonne solution pour éviter la panique, le désespoir, et les emplois absurdes.

Réutilisation plus écologique des biens

Une diminution du PIB de 5% signifie-t-elle que 5% d’objets en moins sont produits ou vendus cette année? En réalité, il y en a déjà  trop. Du reste, la valeur réelle de nombreuses maisons sur Terre a augmenté, car elles ne seront pas détruites par les ouragans climatiques, où le seront plus tard. Cela dit,  les maires écologistes  pourraient améliorer la recyclage, la réutilisation et la réparation de nombreux objets déjà présents dans la ville. Il faudrait interdire la publicité et favoriser la location (blog précédent selon l’UNPE) .

Production massive d’aliments végétariens

Nous devons limiter la production industrielle de viande. Il faudrait lancer la construction de grandes usines d’aliments végétariens de galettes de lentilles, de nuggets de soja, de saucisses de pois, qui les produiraient très bon marché. En général, il faudrait arrêter les constructions, sauf celles en bois (UNPE, prof. Schellnhuber), résistantes aux ouragans et aux inondations, et utiles à la population.

Je suis sûre qu’ils ont des idées magnifiques.
Les villes françaises deviendront-elles bientôt des jardins d’Eden, remplies d’arbres fruitiers et de fleurs?

Réduction des émissions de carbone lors de l’épidémie de coronavirus

 

Au début de cette année, la majorité de la population de la Planète a été confinée ou limitée dans ses déplacements. Les voyages internationaux, les déplacements terrestres et une partie de l’industrie ont ralenti. A la fin du mois d’avril, le confinement causait une réduction d’émissions de carbone planétaires de 17%. Les secteurs les plus touchés sont les transports terrestres et aériens, dont les émissions ont immédiatement diminué.

Cette crise a permis une diminution d’émissions de carbone suffisante pour l’année 2020. J’espère que les prochaines années nous pourrons atteindre ce but, nécessaire à la survie de l’Humanite, sans devoir nous isoler.

Au début, seuls les voyages internationaux et les grands rassemblements ont été interdits, et les émissions de l’aviation ont immédiatement baissé.

Dès que les lieux publics, les universités, et les cafés ont fermé ( confinement niveau 2), les émissions de ce secteur public ont fortement diminué.

Un confinement strict, où les employés restent chez eux et où une partie des industries s’arrête (niveau 3)  a réduit les émissions de l’industrie.

Le transport urbain a aussi beaucoup diminué du jour au lendemain.

Nous avons appris que les émissions de carbone peuvent baisser immédiatement, il suffit d’une décision officielle. Nous serons bientôt heureux de le savoir.

Corinne Le Quere note que cette diminution est temporaire, et que la consommation et la mobilité pourraient même reprendre plus fort.

Cependant, je crois que le ralentissement de l’activité économique a eu des nombreuses conséquences, telles que l’annulation de commandes d’avions, et pourrait causer une légère baisse durable des émissions de carbone.

Il faut vraiment repenser l’économie pour qu’elle ne soit pas basée sur la production et la vente d’un nombre maximal d’objets. Il faut cesser d’encourager la vente et l’achat.

https://www.nature.com/articles/s41558-020-0797-x

Le coronavirus et le climat sont banalisés par les mêmes organes de propagande

Le coronavirus, ce n’est rien du tout? Mais qui vous dit ça?

L’organisation Desmog, qui enquête sur la désinformation organisée en matière du climat, a identifié 70 personnes et groupes qui mettent en doute le danger du coronavirus.  Ils citent Alex Jones, le Heartland Institute,  James Delingpole.  Le Heartland Institute est vraiment un grand organisme de désinformation qui propage des fausses découvertes sur le climat depuis des années.  Desmog montre qu’à un point surprenant, les mêmes personnes nient les dangers du climat,  refusent le confinement et mettent en doute la gravité du virus.

Le confinement est réellement difficile à accepter. Il a eu un effet énorme sur l’économie, le prix du pétrole est tombé sous 0 dollars. Aux Etats-Unis, une proportion importante de la population a perdu leur travail du jour au lendemain, et ils ont peu de filet social. Ils se retrouvent sans ressources. Plusieurs experts nous alertaient depuis des mois qu’un effondrement économique était inéluctable, mais l’épidémie l’a précipité. Certaines personnes perdent des sommes faramineuses, un responsable d’une compagnie d’aviation disait qu’il perd un million par jour. Il aurait un grand intérêt financier à payer des articles, un journal, un Heartland Institute entier pour répandre l’idée que le virus est inoffensif.

Il faut en être conscient. Malheureusement, de nombreuses personnes qui ne sont pas payées pour répandre des fausses informations le font aussi.

Je vois que des particuliers ou des penseurs qui souhaitent la continuité de l’économie choisissent et répercutent souvent les articles disant que le virus est sans gravité. Certains de mes amis personnels ne sont probablement pas payés pour désinformer, mais choisissent des faits faux car ils constituent des arguments dans leur sens, pour sauver l’économie.

Nous devons tous nous surveiller et faire attention à ne pas choisir les nouvelles qui nous conviennent.  La presse a un grand travail d’information à faire, et devrait inclure des scientifiques et pouvoir communiquer des informations complexes au public.

Qu’en est -il vraiment?

Je reprends ce que je sais sur le coronavirus le 10 mai 2020. Il s’agit bien sûr d’une épidémie nouvelle qui est étudiée en direct, sa connaissance est fragmentaire et évolue encore. Une pneumonie causée par un nouveau virus a été formellement identifiée en janvier à Wuhan. Elle cause environ 3% de mortalité chez les personnes infectées (3,4% données de l’OMS en mars). L’épidémie a explosé sur certains bateaux de croisière où la présence du virus a été testée pour tout le bateau. Elle a causé des symptômes de maladie chez la moitié des personnes infectées, et les décès d’environ 3% d’entre elles. (mon article dans LinkedIn).
Dans d’autres situations, sur un bateau militaire, un lycée en France, il y a eu beaucoup moins de décès. Dans ces deux derniers cas, il n’y avait pas de personnes âgées. Celles-ci sont beaucoup plus à risque, la mortalité est de 8% entre 70 et 79 ans, et de 15% après 80 ans, de 1% chez les quinquagénaires et de 0,3% chez les quadragénaires (Lancet, cité par Temps). La pollution, l’obésité aggravent aussi la maladie.  Elle prend parfois la forme d’une inflammation vasculaire et cause des accidents vasculaires.

La présence du virus est détectée par des tests PCR. D’autres tests, immunologiques, détectent des anticorps contre le virus qui se forment dans le corps d’une personne infectée quelques jours après infection et persistent plusieurs mois après infection. Ces derniers ont parfois détecté plus de personnes positives que la recherche du virus par PCR.

Une étude de l’Institut Pasteur estimait que 5% de personnes seront infectées en France le 11 mai, un chiffre similaire de 5% a été publié suite à une étude immunologique à Genève. J’ai signalé à l’Institut Pasteur deux sources d’erreurs possibles dans leur étude, qui pourraient mener à une sous-estimation de la maladie. Leurs anticorps détectaient parfois la maladie chez des personnes non-infectées, et ils ont choisi un bateau de croisière où peu de décès ont été observés. Je me demande si leur test avait été formellement accepté avant l’étude.  Les critères d’acceptation sont généralement plus stricts.  Il est aussi possible que le test immunologique détecte une infection antérieure par le coronavirus.

Alors quand l’épidémie a-t-elle vraiment commencé?

Le virus évolue assez vite. En étudiant l’évolution des séquences du virus prélevées chez les patients, Forster a établi sa généalogie, Il trouve que le virus humain est très proche de celui de chauve-souris, qu’il a probablement infecté l’homme quelques mois avant janvier 2020, qu’il était d’abord présent au Sud de la Chine sous une forme moins dangereuse qui se retrouve en Californie et en Australie, puis a muté pour donner forme plus sévère de la maladie, responsable de l’épidémie de Wuhan, d’Europe et de New York. Une étude chinoise donne des résultats similaires (lien).

La Dépêche française rapporte que des athlètes militaires, jeunes et d’une exceptionnelle constitution (champions de sport), ont attrapé une grosse grippe – pneumonie en Octobre à Wuhan, où la municipalité désinfectait déjà les rues. C’est un article isolé, qui pourrait être un bavardage d’une seule personne, mais il est cohérent avec l’étude phylogénétique, j’ y crois.  L’identification d’une nouvelle maladie est difficile et aurait pu prendre du temps.

Le virus a été retrouvé dans un échantillon du 27 décembre à Paris. C’est la preuve formelle qu’il y était déjà. Des nombreuses pneumonies ont été constatées dans le Nord de l’Italie et en France en novembre 2019, les médecins français disent maintenant qu’il circulait déjà dans le Grand Est.

Si c’est le cas, les tests immunologiques détectent des personnes qui ont été malades il y a quelques mois, et sous-estiment les décès de cette période et la gravité de la maladie. La détection du virus par PCR, possible pendant l’infection seulement, est plus fiable.

Par contre, si les malades ont été touchés par des virus qui se trouvaient là un peu plus tôt, la maladie est probablement un peu moins contagieuse et plus facile à éviter.

Les gouvernements suisse, suédois, et anglais le savaient-ils déjà? Cela expliquerait pourquoi ils ont dit qu’ils ne pourraient pas éviter l’épidémie.

Aux Etats-Unis les différences sont plus grandes. Des tests immunologiques auraient montré que, par exemple dans une prison, la plupart des personnes ont des anticorps, ont été exposées au virus mais seraient en parfaite santé, sans aucun symptôme. Là, c’est très bizarre. Les drones ont montré des fosses communes à New York, des camions des corps, des morgues surchargées. Les anticorps détectent peut-être une infection antérieure, ou certains endroits seraient touchés par un virus muté vers une forme inoffensive, mais il pourrait justement s’agir de fausses études, de fausses informations, de désinformation pure.

Addendum le 11 mai: Une étude dans le Lancet pourrait être une bonne base pour des statistiques: Les contacts des personnes arrivant de Wuhan ont tous été testés pour le virus. Env 1280 contacts . Là c’est bien planifié, tous les contacts sont testés sans idée préconçue, on peut calculer combien deviennent des cas graves. 291 étaient positifs pour le virus. Quasiment tous ont eu des symptômes de mal de gorge et vomissements, du mal à respirer, conjonctivite, la moitié toussaient, 28 (10%) sont décrits comme cas sévères, mais le nombre de décès manque. Est-ce cohérent avec ce que nous voyons en Europe? Plus de 99% ont les mêmes symptômes. Détails dans l’information supplémentaire de l’article : https://www.thelancet.com/cms/10.1016/S1473-3099(20)30287-5/attachment/ea5a8f0b-2b26-442b-bc1e-f1af145c5806/mmc2.pdf

Addendum le 12 mai: Un excès clair de mortalité est visible en Europe au printemps dans le graphique en lien, cela malgré les mesures de confinement qui ont réduit la mortalité de plusieurs fois. Je me demande même s’il y a un peu plus de mortalité en novembre 2019 Mortalité en Europe

Enfin, aujourd’hui, les nouvelles infections en Suisse se raréfient, il se pourrait que le problème appartienne déjà au passé, à condition de prendre les mesures hygiéniques conseillées.

 

 

Un revenu citoyen disponible pour chacun

Le revenu inconditionnel, une excellente solution à la crise actuelle

Le revenu de base inconditionnel apparaît comme la meilleure solution dans une situation difficile, et a été récemment adopté par l’Espagne. Aujourd’hui l’économie est freinée par le coronavirus, de nombreux lieux de travail sont fermés, et les déplacements sont interdits ou découragés, le revenu inconditionnel évite donc des difficultés insurmontables à l’Etat et des nombreux drames humains. Or, ce niveau de perturbation deviendra probablement de plus en plus fréquent à l’avenir.

Un revenu de base permettrait de faire des pauses dans un parcours professionnel, de rester avec ses enfants, de repeupler des villages et des petites villes qui se désertifient, de retaper les maisons, de cultiver son jardin. Il éviterait des contrats à courte durée, des déménagements, des séparations pour le travail, et aiderait les personnes au chômage de longue durée à vivre dignement. Si l’exigence absolue d’avoir du travail disparaît, une partie de la population s’orienterait peut-être vers leurs activités favorites. Certains choisiraient des activités réellement utiles à la société.

Au niveau financier, un revenu inconditionnel peut remplacer le chômage,  les aides aux entreprises moribondes et l’aide sociale. Il résoudrait les lourdeurs techniques dues au chômage et les frais inhérents, diminuerait les frais de construction de route, les déplacements, et les émissions de carbone des entreprises.

Au dix-neuvième siècle,  on voulait occuper les hommes de crainte qu’ils ne sombrent pas dans l’alcoolisme. Notre société a quand même évolué, les citoyens d’aujourd’hui qui ont été bien nourris et  n’ont pas subi de maltraitance sont plus sains et plus responsables. De plus, l’école devrait inclure un cours de citoyenneté, et un cours d’hygiène de vie qui donnerait les bases d’une une vie saine. Un enseignement d’écologie, de l’effet des agissements de l’Homme sur son environnent, serait aussi utile.

La solution du revenu de base inconditionnel est pourtant difficile à accepter pour certains, alors même que certaines entreprises réussissent à obtenir des financements importants en promettant des développements économiques illusoires, irréalistes, malhonnêtes, et polluants.

Dans notre société, de nombreuses personnes ont toujours vécu de leurs rentes ou du fruit de leurs investissements.   Nous pourrions peut-être perpétuer cette tradition et octroyer à chaque Suisse une rente à vie générée par le fonctionnement du pays et par sa propre consommation.

Un revenu citoyen assorti d’obligations

Une autre approche du problème serait un revenu citoyen, accessible à chacun mais incluant une obligation d’un travail d’intérêt public de deux ou trois demie journées par semaine.

Les personnes qui en bénéficient accepteraient de consacrer un peu de temps à des activités utiles pour la société.
Ils devraient donc effectuer les tâches demandées sans pouvoir forcément les choisir, et sans qu’elles soient nécessairement liées leur formation professionnelle.
La société aurait aurait deux ou trois types de travail: les indépendants ou les employés qui travailleraient selon le système actuel, qui pourraient gagner plus, et pour qui rien ne changerait, et les titulaires du revenu citoyen, disposant de beaucoup de temps libre à aménager de façon indépendante.

Ces personnes seraient aussi une force de travail disponible immédiatement dans le village. Il faudrait créer un registre de leurs compétences.

Les personnes au bénéfice de ce revenu auraient aussi des formations très diverses, mais il serait peut-être quand même pratique de disposer rapidement d’une main-d’oeuvre pour des tâches utiles. Dans la crise actuelle, l’armée a été appelée pour aider le corps médical.  De nombreuses personnes apporteraient volontiers leur aide à la communauté un ou deux jours par semaine.

Aujourd’hui, il faut de toute urgence capter du carbone, régénérer les sols, développer une agriculture à cet effet, aider les agriculteurs, replanter des arbres. La rénovation et l’isolation des bâtiments anciens me paraît aussi une priorité. Les citoyens devraient pouvoir jardiner et produire au moins leurs salades, ils devraient aussi pouvoir récolter les surplus agricoles, pour éviter le gaspillage alimentaire et nous protéger ainsi des pénuries.

Actuellement, l’engagement d’une personne pour ramasser les feuilles mortes peut nécessiter l’élaboration d’une offre d’emploi publique par des commissions. Serait-il plus pratique de disposer constamment d’un contingent de personnes qui pourraient être facilement appelées? Je suppose que les personnes choisissant le revenu citoyen quitteraient le chômage et réduiraient fortement leurs recherches d’emploi, leur emploi de temps et celui des entreprises en serait allégé. Les serveurs informatiques et les réseaux internet seraient désengorgés sans ces activités inutiles.

Ce revenu citoyen pourrait remplacer totalement les indemnités chômage, ce qui simplifierait le système mais causerait alors une diminution des revenus de certaines personnes dont le salaire était précédemment élevé par rapport au système actuel. L’aide à la recherche d’emploi devrait cependant subsister, à la demande des personnes.

J’ai l’impression que cette solution simple serait très pratique, et résoudrait de nombreux problèmes qui se posent actuellement.

Commentaires le plus informatifs et potentiellement utiles:

Marc Isenschmid: Bonjour, j’ai beaucoup de respect pour la manière dont vous exposez la situation. Je suis pour le revenu inconditionnel moi aussi. J’ai beaucoup réfléchi à notre futur et il me paraît clair qu’avec la robotisation nous allons avoir de plus en plus de chômeurs. Songez aux voitures autonomes par exemple, qui vont mettre les taxis aux chômage ainsi que les livreurs. Songez aux robots médicaux qui seront de plus en plus performants et exiger ont moins de laborantins. Ou encore aux intelligences artificielles qui remplaceront les informaticiens, des ingenieurs ou même des médecins. Et j’en passe ! Les métiers du futurs qui ne seront pas robotisés seront ceux des intellectuels (et encore), des artistes, des thérapeutes, des inventeurs, des philosophes qui ne seront pas aisément remplacés par des machines. Tout cela va forcément changer la société ! Alors inutile de se demander si votre plan madame va bouleverser les habitudes, c’est la technologie qui va le faire. Il nous faut donc réfléchir à un autre type de vécu. A des solutions econoniques et sociales pour aider ou occuper une population toujours plus nombreuse. Nous avons besoin de réinventer notre quotidien.

Brinde Lucidité: … les néo-comico marxistes proposent le SAV (salaire à vie) et pas le RBI ! Les néo-comico-libéraux proposent le QE ou hélicoptère money et pas le RBI. Les néo-comico-socialos proposent l’AGR (allocation générale de revenu) et pas le RBI, et d’autres amis le RTE (STE réalité) et pas le RBI… Le RBI ne représente pas de l’infra-politique (droite contre gauche le malheur des uns contre le malheur des autres), donc ni un projet néo-comico-capitalo-libéral ni néo-comico-marxo-socialo mais un projet de société, un contrat social et économique ou civilisationnel- (Rousseau repose tranquille le RBI modernise apaise et oxygène le contrat social) permettant la dignité et la liberté- versé mensuellement ! Le RBI représente une mesure et un outil souple et adaptable à toutes les situations (toutes sortes de crises ou sans crise) moderne, intelligent, adapté, adaptable, aisément finançable, raisonnable, rationnel, judicieux, pacifique, pacifiant, simple, efficace, pertinent, réaliste, réalisable et équitable dont l’implémentation et mise en place peut se réaliser en 1 semaine ! Avec la caisse RBI le micro-prélèvement, modernise et simplifie le fonctionnement de la nation et l’interdépendance des citoyens en garantissant le respect de la sphère privée, on assure un socle de vie décent à tous les habitants, retraités inclus, on valorise toutes les activités non-rémunérées, bénévolat, éducation des enfants, tâches ménagères, personnes à charge, etc…
C’est bien le RBI qui représente l’outil permettant la transition écologique car il ne coûte (contrairement au RTE- SAV- AGR et autres revenus de base conditionnés) pas un sou à la collectivité ! Pas un seul fonctionnaire pour remplir la caisse RBI et pas 1 seul fonctionnaire pour la dis-tribution du RBI !
Le RBI est simple, écologique, efficace et solidaire !
Le RBI l’essayer c’est l’adopter !
Le RBI parce que nous le valons bien !
Le RBI pour moderniser, oxygéner et apaiser aisément le contrat social, économique et écologique
Le RBI est nécessairement inconditionnel, apaisant et bienfaisant pour chacun-e !

Dorota Retelska: Ce revenu serait financé par le budget du chômage, de l’aide sociale, des investissements pour l’emploi et des infrastructures pour l’emploi. Une partie viendrait probablement des impôts de ceux qui gagnent plus. En fait, avec les avancées technologiques, une journée de travail ou deux suffisent à produire ce dont nous avons besoin (nourriture, bâtiments, habits, santé). Actuellement, par exemple, des tonnes d’habits sont produites, envoyées dans le monde, stockées dans des entrepôts et exposées dans des magasins construits à cet effet, puis finalement détruits car en excès. Cette partie de l’économie et du travail, (habits en excès, bâtiments et transports à cet effet) est inutile et nuit dangereusement à notre environnement.
De nombreux emplois dans la publicité et dans la compétition sont dus à cette surproduction. Il vaudrait mieux exiger la qualité, étendre la durée de vie d’un objet produit mais diminuer leur nombre.
Apparemment, des personnes dans la finance travaillent à revendre des titres entre filiales d’une entreprise pour cacher les gains (documentaire Arte)…
Et parfois nous nous laissons tenter par une publicité efficace à acheter des objets inutiles ou même nuisibles.

Addendum: Le pape a appelé le dimanche de Pâques à l’introduction d’un revenu universel: lien

Addendum le 16 avril: Le récent Bulletin du Centre patronal Suisse déclare: ‘Il faut éviter que certaines personnes soient tentées de s’habituer à la situation actuelle, voire de se laisser séduire par ses apparences insidieuses: beaucoup moins de circulation sur les routes, un ciel déserté par le trafic aérien (…) ‘ J’y vois  deux problèmes principaux : tout d’abord, moins de bruit et d’agitation, de trafic aérien ne sont pas des apparences insidieuses mais de conséquences réelles de notre réduction de mobilité actuelle.
Surtout, ‘iI faut éviter que certaines personnes soient tentées de s’habituer à la situation actuelle, voire de se laisser séduire par ses apparences insidieuses’: là, le libre-arbitre est refusé, à la population, il semblerait que le Centre Patronal veut la maintenir dans la travail à plein temps de peur de la laisser goûter à autre chose, parce qu’alors elle pourrait souhaiter une réduction du temps de travail ou le télétravail. Il ne veut pas laisser la population découvrir un autre style de vie, décider en connaissance de cause, et donc il veut la manipuler. De nouveau, il ne s’agit pas d’ apparences insidieuses mais une augmentation de la qualité de vie réelle pour certains.
Finalement, je trouve qu’il n’est pas indispensable que l’activité économique reprenne rapidement et pleinement ses droits, qui devraient être conditionnés par la sécurité de la population. Selon le président du GIEC: ‘ Nous pourrions voir bientôt des événements météo auxquels nous ne pourrons pas nous adapter. Nous avons besoin de réduire immédiatement les émissions de carbone. Si nous le faisons tout de suite, nous pourrons encore nous adapter au changement climatique de façon durable, sans coûts excessifs.’ Dans le cas contraire, les coûts pourraient être très élevés, 600 000 milliards de dollars, et les coûts humains énormes.

Le monde change aujourd’hui

Certaines mesures actuelles pourraient sauver le climat

Les écoles sont fermées depuis deux semaines, et nous réduisons nos déplacements au minimum.

De nombreuses personnes ont modifié leur planning pour travailler de chez eux, les enfants sont à la maison toute la journée. Nous ne sortons pas le soir ou le weekend, et ne voyageons pas. De nombreux lieux de travail sont à l’arrêt. Les frontières sont fermées. L’Italie a interrompu l’activité de ses usines et seules les biens de premières nécessité sont y fabriqués actuellement. Ce pays produira moins de d’objets superflus pendant un certain temps.

L’épidémie est survenue au moment même où le président du GIEC annonçait en décembre 2019 que les conséquences du réchauffement sont plus sévères que prévu, et que nous pourrions bientôt voir des événements auxquels nous ne pourrons pas nous adapter.

Il conseillait de réduire immédiatement les émissions de carbone pour nous permettre de nous adapter au changement climatique de façon durable (traduction de son discours ).

Le Secrétaire-Général de l’ONU avertissait que nous étions en train de perdre la course. Nous allions droit à la fin de l’Humanité.

Certains changements actuels sont bénéfiques dans ce contexte et devraient être encouragés dans le Futur.

Le trafic aérien est un des secteurs les plus polluants. Il se développait depuis quelques années d’une façon incompatible avec la survie de l’Humanité.

Aujourd’hui, les avions se sont posés, la pollution diminue en Chine, en Lombardie, à Paris. Les mesures actuelles sauvent autant de vies par la diminution de la pollution que par la maîtrise de l’épidémie, et peut-être plus encore parce qu’elles évitent d’immenses catastrophes climatiques.

Le télétravail, une réduction des déplacements, des voyages, de l’activité industrielle et de la consommation constituent d’excellentes solutions. Le télétravail devrait être généralisé et les vols en avion fortement limités.

Pourquoi travailler?

Actuellement, plusieurs initiatives dans le monde demandent le versement d’un revenu minimum à la population plutôt que des investissements dans des entreprises polluantes et inutiles.

Il faut changer le système qui encourage les citoyens à ouvrir un magasin d’électronique ou de jouets pour chien et à les vendre à des personnes crédules en utilisant la psychologie, le mensonge, des publicités omniprésentes, bref des procédés nuisibles.

Une grande part de la population affirme vouloir du travail, est prête à faire des nombreux sacrifices (études, déménagement, invitation de son patron à dîner, etc, etc) pour y parvenir. En conséquence, nous nous conditionnons nous-mêmes à aimer l’économie, l’informatique, les graphiques excel.  Autant dire qu’un chien aime sa laisse. Sans la nécessité de trouver du travail et la l’existence de postes dans la banque ou la vente, nous aimerions moins le commerce, les partis de droite, les cravates…  Nous croyons à tort qu’ils nous sont bénéfiques.  J’essaie d’exprimer l’idée que les demandes mêmes d’une grande partie de la population sont issues du système existant et de son discours dominant. Si nous changeons les règles du jeu, les souhaits de la population évolueront aussi.

Vouloir travailler nous a été inculqué, et défini comme une vertu. Aujourd’hui, nous devons cesser de nous employer à la vente d’objets polluants. Nous pouvons avoir des activités bénéfiques et utiles dans le bénévolat, dans le jardinage, dans le bricolage, dans les relations humaines.

Le monde change aujourd’hui

La Terre a subi un bouleversement radical en mars 2020. La moitié de sa population a simultanément modifié son mode de vie.  Nous pouvons le faire, puisque nous l’avons fait hier. Nous devrons changer aussi pour le climat.

Un monde sans pollution mortelle dans les villes, où les citadins marchent dans les rues calmes, et où le nécessaire prime sur le superflu serait un monde meilleur.

Actuellement, de nombreuses frontières sont fermées, l’aviation et les voyages pourraient subir des restrictions pendant un an au moins.  Les activités industrielles sont aussi perturbées.  Le géant de la vente en ligne Amazon limite les entrées de ses entrepôts aux biens essentiels.

La consommation de pétrole et les investissements dans ce domaine ont été immédiatement réduits (blog). Aujourd’hui des nombreuses institutions très influentes, y compris Goldman-Sachs, supposent que certains changements comme le travail à domicile pourraient s’installer de façon permanente, que la consommation de pétrole baissera de façon permanente et que nous vivrons de façon plus écologique.

Le Forum Economique Mondial relève qu’il est possible de changer de modèle du jour au lendemain, qu’il n’y a plus aucune raison de subventionner le pétrole et que que nous devrions développer l’agriculture régénérative.

Plusieurs initiatives demandent le revenu minimum pour la population, soit pour la situation d’urgence actuelle, dans laquelle il est impossible de sortir pour chercher du travail,  et où de nombreuses entreprises sont fermées, soit de façon permanente (WeMove, les Jeunes Verts). Signez-les!

Le soutien de l’Etat devrait être réservé aux entreprises durables (pétition Greenpeace signez-là aussi).  La fermeture des compagnies les plus polluantes devrait être favorisée.

De nombreux emplois devraient être créés dans des domaines utiles à la population. Nous devrions mieux assurer une production locale de biens de première nécessité, tels que l’alimentation, le matériel médical et l’énergie. Tous ces changements sont à notre portée. Nous pouvons les accomplir bientôt et assurer un Futur durable.

 

Vite, une économie durable sans émissions de carbone

De nombreux pays ferment leurs frontières, leurs entreprises et leurs lieux de villégiature pour éviter la transmission de l’épidémie de coronavirus.

Dimanche un article de journal annonçait qu’aucune compagnie aérienne ne résistera à la crise. C’est à priori une merveilleuse nouvelle,  car elles constituent actuellement un grand danger pour notre existence.

Les vols de plus en plus nombreux consomment énormément d’essence, émettent du CO2, et augmentent l’effet de serre.  Des graves catastrophes climatiques en découlent. Ces dernières années, nous avons connu des records de chaleur, des sécheresses, des inondations (Lausanne, Genève, Sion, Nyon, des milliers d’autres partout ailleurs) et des nombreux glissements de terrain.

Un jour prochain, nous verrons probablement des vagues de chaleur à 45°C, des rivières d’eau dans les rues, des tornades, et la mort de nos forêts ( décrits dans mes blogs précédents).
J’espère que ce jour-là l’épidémie sera passée et que nous pourrons nous réfugier dans des abris communs sans nous fuir les uns les autres et sans risque de contagion.  J’espère que ce jour-là, il y aura encore de la nourriture.

Nous devons agir rapidement pour  éviter ce Futur catastrophique.  Il est essentiel de réduire rapidement les émissions de carbone de l’aviation pour notre sécurité.

Dans ces circonstances, le directeur de Swiss demande à l’Etat Suisse d’entretenir cette compagnie nocive. C’est un réel scandale.  Les activités destructrices de l’aviation sont encore autorisées au nom de la liberté du consommateur. C’est  à mon avis une faille de notre législation, et les activités polluantes devraient être réglementées beaucoup plus sévèrement.

Aujourd’hui, partout sur Terre, les habitants sont confrontés à un danger, et leurs choix s’orientent vers l’achat de nourriture plutôt que vers  l’avion. L’humain a réellement besoin d’aliments plus que de vols long courrier, et aujourd’hui il en prend conscience. Et ce jour-là, on nous demande d’aider artificiellement à maintenir en vie une entreprise dangereuse pour nous. Non!

L’aviation doit être complètement reformée et ne devrait être soutenue que si elle permet une vie durable sur la Terre. Il y a plusieurs façons d’aborder ce problème. Des prototypes d’avions plus écologiques sont en développement. Les vols pour Madrid ne devraient pas inclure de changement à Londres; l’aviation pourrait être limitée aux vols sans escale, les vols ridicules Genève-Paris ou Genève -Zurich, devraient disparaître, remplacés par des trains ultra-rapides, et la compensation des dommages causés à la Planète devrait être inclue dans le prix du billet d’avion. Si le développement actuel de l’aviation continuait, nos enfants prendraient l’avion à 5 frs pour aller faire leurs courses chez Aldi Allemagne. Le vrai coût de ce trajet serait probablement la destruction de leur maison, ou des champs qui les nourrissent pendant un an.  Mais le changement climatique rendrait cela impossible avant, il est prévisible et prévu.

De nombreux domaines de l’économie devraient d’ailleurs être restructurés afin de permettre à la vie sur Terre de continuer. Les transports, la construction, la production de la viande et du plastique doivent diminuer. Le système ne pourrait pas continuer longtemps sans provoquer sa propre destruction catastrophique. Nous devons le dépoussiérer et le rendre viable et raisonnable.

Des branches entières de l’économie sont absurdes et devraient disparaître. De nombreuses personnes travaillent dans la publicité pour nous donner envie d’acheter des objets inutiles que d’autres produisent, transportent, pour lesquels sont construits des nombreux bâtiments.

Je propose que l’Etat n’aide que les entreprises à basses émissions de carbone, en privilégiant celles qui sont les plus utiles pour les citoyens. De nombreuses compagnies trouveront un moyen de s’adapter à ces exigences si elles y sont confrontées.

L’Etat devrait créer des emplois dans les secteurs cruciaux pour notre survie, l’alimentation, la médecine, l’énergie, la capture de carbone. dans le sol et dans la végétation.

Le temps de travail pourrait être sérieusement réduit, à une époque je proposais un temps de travail de base à environ vingt heures par semaine, avec éventuellement la possibilité d’en avoir deux.

Un revenu de base inconditionnel pourrait libérer certains de contrats précaires, de déménagements fréquents, de garde d’enfant compliquée, et repeupler des villages et des petites villes qui se vident faute de travail.

Il est bien possible que’à notre sortie de cette grippe nous trouvions le monde un peu différent. J’espère qu’il sera meilleur, organisé d’une façon plus durable. Nous devons maintenant mettre en place une nouvelle économie qui permettra notre survie sur la Planète.

 

Le réchauffement menace notre civilisation et la vie sur Terre (GIEC) et l’économie l’entrevoit

Le changement climatique est grave et les réductions d’émissions sont urgentes

A l’ouverture de la COP25 en décembre 2019, le président du GIEC a évoqué la gravité de la situation climatique. Il a rappelé que pour pouvoir stabiliser le climat, nous devons atteindre le maximum d’émissions de carbone en 2020 et les diminuer dès 2021. Pour le moment, elles augmentent toujours et ne semblent pas se stabiliser.

Selon lui, nous sommes clairement dans une crise. Les trois derniers rapports du GIEC indiquent que les impacts du réchauffement sont beaucoup plus sévères que les prévisions ne le supposaient. Par exemple, l’augmentation du niveau de la mer s’accélère, des écosystèmes clés deviennent beaucoup plus vulnérables, et le risque d’atteindre les limites de l’adaptation augmente. Ces limites incluent la production alimentaire, la disponibilité de l’eau, ainsi que la fonte des glaces au Groenland et en Antarctique qui inonderait les côtes de nombreux pays (rapport GIEC).   Nous pourrions voir bientôt des événements météo auxquels nous ne pourrons pas nous adapter, qui apporteront des graves dangers.  Nous avons besoin de réduire immédiatement les émissions de carbone. Si nous le faisons tout de suite, nous pourrons encore nous adapter au changement climatique de façon durable, sans coûts excessifs.

Le changement climatique menace la vie sur la Planète

Le changement climatique menace notre civilisation et la vie sur la Planète, il compromet donc aussi  les objectifs de développement durable de l’ONU. Nous risquons une augmentation brusque des températures (qui décuplerait l’intensité des catastrophes climatiques selon de nombreuses études dr), nous devons réduire immédiatement les émissions de carbone pour notre survie (en gras discours du président du GIEC accessible en anglais ici: YxNNE-5mmek).

Les aléas climatiques deviendront de plus en plus graves, le fonctionnement de notre civilisation sera de plus en plus perturbé et la vie sur Terre est menacée à moyen terme,

Les catastrophes climatiques pourraient provoquer à l’effondrement économique

Les analystes économiques commencent à prendre  en compte les risques climatiques, heureusement, car les prévisions qui ne les incluent pas sont totalement irréalistes.  Certains analystes sont un peu informés sur le changement climatique qui doit être pris en compte dans toute prévision d’avenir.  Ainsi, un rapport de la BIS (Bank for International Settlements, rapport) attire l’attention sur les risques climatiques  et un autre, de l’Université de Massachusetts, informe qu’une succession de catastrophes climatiques comme nous en voyons déjà maintenant pourrait bien provoquer un effondrement mondial (communiqué).

Leurs prévisions restent en deçà de la réalité.  Nous savons que les catastrophes climatiques vont augmenter, c’est une certitude. Nous ne pouvons prévoir où elles vont frapper, mais leur nombre peut être estimé. Il a été sous-estimé. Nous devons aussi rapidement réduire les émissions de carbone pour éviter que ces catastrophes ne deviennent extrêmement graves et qu’elles ne transforment la Terre en un désert invivable.

 

Réduisons les émissions de CO2 immédiatement

Actuellement, l’épidémie de coronavirus a provoqué la fermeture d’usines, une réduction de la consommation de pétrole, probablement une baisse de la consommation en Chine et, déjà, un problème d’approvisionnement en pièces détachées pour l’horlogerie suisse. Nous aurons bientôt des millions de ces petits problèmes d’approvisionnement. Gardons peut-être notre vieux téléphone, ordi, ou nos chaussures défraîchies dans un coin au cas où. Nous aurons aussi des ouragans, des tornades, des inondations et des vagues de chaleur dangereuses pour notre vie.

Nous devons repenser l’économie dans son ensemble pour qu’elle émette beaucoup moins de carbone, vingt ou vingt-cinq fois moins. La plupart des usines sur Terre devraient être arrêtées pour le climat,  qui est au moins aussi dangereux que le virus. Il faut aussi prévoir que la météo interrompra leur activité. Il faut peut-être faire une liste de produits nécessaires ou au moins vraiment utiles et assurer leur production. Les pièces détachées d’objets essentiels pourraient être produites à plusieurs endroits sachant qu’aucun n’est vraiment à l’abri du climat, ce qui augmenterait la résilience et réduirait la panique. L’économie devrait être planifiée sobrement pour les vingt ans d’urgence qui nous attendent. La Chine produit en fait l’essentiel d’objets pour toute la Terre et peut elle-même totalement changer sa production pour faire face au changement climatique.  Elle peut la concevoir écologique et résiliente. Nous pourrions aussi assurer une fabrication nationale d’objets de première nécessité.