Clubhouse mérite qu’on s’y attarde

Le 4 février, je reçois un SMS: «Hey Blaise, I have an invite to Clubhouse and want you to join…», accompagné d’une note: «C’est un réseau 100% audio, ça devrait te plaire.»

Quand c’est un ami journaliste à la radio suisse romande qui l’envoie, de surcroît un spécialiste des médias et l’une des plus belles voix de la maison, cela ne peut que titiller ma curiosité.

Clubhouse, c’est quoi?

Imaginez des émissions de radio diffusées en direct sur internet (et donc le monde entier). Sur votre iPhone (exclusivement pour l’instant), vous pouvez consulter le programme et rejoindre celles qui sont en cours de diffusion (rien n’est enregistré). Il est ensuite possible d’ajouter une programmation future à votre agenda pour ne pas manquer celle qui vous intéresse.

Le grand truc ici, c’est de pouvoir participer à la discussion. Comme dans une conférence publique, on lève poliment la main (d’un clic) pour demander à monter sur la «scène» (un espace situé à l’avant de la room). Dès que l’un des organisateurs valide sa demande, on va prendre place aux côtés des intervenants. Le dialogue peut démarrer aussitôt son micro activé (d’un autre clic).

A proprement parler, c’est plutôt un format de table ronde que de conférence. A noter qu’il n’y a aucune obligation de participer; on peut très bien rester silencieux au fond la classe.

Voilà donc ce qu’est Clubhouse: une sorte de radio libre à l’ère d’internet, un podcast live et participatif.

Adrénaline

Depuis leur canapé, certains ressentiront  l’adrénaline d’une prise de parole devant un parterre d’une centaine de personnes. Pendant que d’autres préfèreront vibrer en dézinguant des zombies sur leur PlayStation. Au temps des confinements, chacun choisit sa manière de frissonner.

Avouons-le, c’est assez grisant de venir confronter ses idées avec d’autres spécialistes dans ses domaines de prédilection. Même si certains viennent ramener leur fraise dans toutes les rooms, à la manière de ces toutologues qui investissent les plateaux télé. Heureusement, ils ne font habituellement pas long feu; les imposteurs sont ici rapidement confrontés à des contradicteurs, ce qui n’est pas le cas sur un média unilatéral comme Youtube. Sur Clubhouse, mieux vaut savoir de quoi l’on parle et bien connaître son sujet, sans quoi on passera vite pour un charlot.

Celles et ceux qui maîtrisent l’éloquence et qui ont de la répartie navigueront dans Clubhouse comme des poissons dans l’eau. Mais pour nous les Suisses, c’est culturellement un peu compliqué.

Qu’en est-il des débordements ? Le réseau s’autogère de manière assez miraculeuse grâce à des mécanismes de cooptation et de notification des abus par les membres. Les dérapages verbaux sont du coup peu fréquents. Le mot bateau sur le réseau, c’est la bienveillance; espérons qu’elle survivra à l’ouverture des portes de Clubhouse (qui est pour l’instant une application fermée, accessible sur invitation seulement).

Curiosité

Pour déceler la valeur dans Clubhouse, il m’a fallu faire preuve d’un peu de curiosité; en commençant par trouver les bonnes personnes à suivre, celles capables de me stimuler intellectuellement. Certaines sont du miel pour les oreilles, et finalement peu importe de quoi elle peuvent causer.

J’apprécie les personnes qui ont la faculté de pouvoir m’emporter hors de mes centres d’intérêt habituels, de m’extraire de ma bulle. Pour cela, il est souvent préférable d’ignorer son cercle de connaissances, car elles seront la plupart du temps (encore) inactives sur le réseau. Mieux vaut partir en quête de nouvelles sources d’inspiration. Pour bien débuter, je recommande de suivre également des «clubs», des regroupements  d’utilisateurs autour d’un thème donné.

En quelques semaines sur Clubhouse, j’ai appris plein de nouvelles choses et découvert quelques personnalités extra-ordinaires. Est-ce une activité chronophage? Pas forcément, car à l’instar de la radio on peut faire d’autres choses en même temps. C’est souvent d’une oreille d’abord distraite que j’entre sur le réseau, laissant la place au charme de la sérendipité; quand le meilleur peut soudainement arriver.

Ralentir

L’usage de la parole comme unique moyen de communication oblige à ralentir. Ainsi, il est impossible d’écouter et interagir en mode accéléré, comme on a trop souvent pris l’habitude de lire en diagonale. Clubhouse est un réseau à contre-courant, favorisant la lenteur, voire la longueur (certaines conférences s’étirent sur plusieurs heures).

Je recommande aux nouveaux arrivants de venir découvrir la plateforme aux extrémités de la journée et durant la pause déjeuner. Comme à la radio, ce sont les heures où il y a le plus d’activité.

Alors certes, il y a des zones d’ombre comme la sempiternelle question de l’usage de nos données. Selon la rumeur qui court entre ses murs, tout ce qui y est raconté serait retranscrit pour une éventuelle utilisation à des fins de ciblage publicitaire. Mais qui est vraiment dupe? On sait très bien que quand c’est gratuit… notre parole vaut de l’or, pas moins d’un milliard.

 

Quelques exemples de conférences (rooms) sur Clubhouse :

 

Des rooms professionnelles à foison: 

Quand Mark Zuckerberg est présent, 8’000 personnes viennent l’écouter (la limite actuelle):

 

[Mise à jour] Paul Davison, l’un des cofondateurs de Clubhouse, a évoqué les projets de monétisation de la plateforme lors de leur conférence «town hall» ce 21 mars. Il en ressort qu’ils privilégieraient la rémunération directe des contributeurs par des abonnements, des événements payants, ou encore par la sponsorisation de certains événements par les marques. A ce stade, leur stratégie ne semblerait pas axée sur de la publicité ciblée (et donc l’exploitation des données des utilisateurs), ce qui pourrait aussi être une manière de se différencier. A suivre…

SSR-Billag: et si le péril venait du budget des consommateurs connectés?

Attaché à la mission du service public dans le paysage médiatique, je voterai non à No Billag. Je crois pourtant que l’initiative a des chances d’être acceptée pour un argument quelque peu différent de ceux entendus jusque-là.

Le poste qui a décuplé en vingt ans dans le budget des ménages, c’est celui des coûts liés aux nouveaux médias et au numérique.

Dans les années quatre-vingt, l’abonnement à la télévision par câble marquait une première augmentation significative par rapport à ce que coûtait la seule télévision hertzienne.

Depuis l’émergence de l’internet à haut débit et du smartphone, le consommateur souscrit à une multitude de services et médias en ligne. Souvent pour un prix qui paraît dérisoire: une dizaine de francs par mois par-ci et par-là. C’est ainsi que la douloureuse gonfle progressivement. Insidieusement.

Le budget mensuel d’un foyer composé de deux adultes et de deux adolescents peut désormais ressembler à ça:

  • 1 abonnement de base Swisscom (S) Internet+TV, avec 4 abonnements de téléphonie mobile: 265 CHF par mois
  • 1 abonnement familial Spotify pour la musique illimitée: 19,90 CHF par mois
  • 1 abonnement Netflix HD: 15,90 CHF par mois
  • 1 abonnement Playstation Plus: 5 CHF par mois
  • 1 abonnement Apple iCloud (sauvegarde des données et photos 2TB): 10 CHF par mois

Total : 315 CHF par mois, soit 3’780 CHF par an.

A ceci, il faut ajouter le prix pour l’achat ou le renouvellement des smartphones pour chaque membre de la famille (cela fait un moment qu’un téléphone portable ne sert plus à téléphoner). Sans compter le coût des tablettes, des ordinateurs portables, des applications mobiles et autres jeux achetés au cours d’une année. Actuellement, ce sont les cours en ligne (bien sûr avec abonnement) qui sont en vogue: cours de langues, de cuisine, de programmation, de piano, de yoga, etc.

Le poste «média et numérique» peut apparaître aujourd’hui disproportionné au bilan d’une famille moyenne. Dans ce contexte, il est particulièrement risqué de venir lui demander si elle préfèrerait se passer d’une facture de 450 CHF pour Billag.

A l’heure où nombre de consommateurs doivent faire des choix économiques, ils adhéreraient certainement à une offre SSR qui ne serait pas au rabais, mais réaménagée ou sur un modèle à options. Car qu’on le veuille ou non, la consommation des médias «à la carte» s’est déjà imposée dans les esprits. Dommage que nous n’ayons pas de plan B, semblent-ils dire…

Facebook: la grosse fatigue?

Je viens d’être papa pour la seconde fois; le plus heureux des événements avec son cortège d’émotions. Mais pour annoncer l’arrivée du petit dernier, je me suis contenté d’envoyer quelques messages via SMS et WhatsApp.

Pourquoi n’ai-je pas partagé ce moment privilégié sur Facebook, alors qu’il était évident d’y communiquer la naissance de ma fille il y a quatre ans? Il semblerait que notre relation avec le réseau social se soit compliquée.

De réseau social à média dépersonnalisé

A ses débuts, Facebook n’était qu’une plateforme d’échange pour les étudiants américains. Avec presque 2 milliards de membres actifs par mois (et moins de 5% de faux profils), Mark Zuckerberg peut se targuer d’avoir constitué la plus grande communauté de l’Histoire.

Le réseau social s’est profondément transformé en une dizaine d’années, pour devenir le premier média de la planète. De «social», il ne reste aujourd’hui pas grand-chose depuis que les gens ont emporté leurs affaires personnelles sur les messageries instantanées WhatsApp et Messenger.

Les statuts individuels ont petit à petit cédé la place à des publications rédigées par les médias traditionnels et des leaders d’opinion; bref, par tous ceux qui trouvent un intérêt dans l’histoire. Rares sont les utilisateurs qui contribuent encore avec du contenu personnel, un tantinet original. La plupart de mes amis se servent du réseau en mode passif, en rasant les murs. Quant aux commentaires, ce sont à peu près toujours les mêmes qui «ramènent leur fraise» (dont je fais partie).

Il y a bien Instagram pour susciter un regain de créativité auprès d’un large public, mais il n’assume pas un rôle de «média social» avec un usage qui reste majoritairement anonyme, limité à la diffusion de photos et vidéos.

Sur Facebook, de nouvelles fonctionnalités apparaissent régulièrement pour tenter d’apporter un second souffle à nos récits personnels. Pourtant, ni les souvenirs (ce jour-là), les filtres ou les récentes Stories ne sont parvenus à endiguer ce manque d’engagement sur la plateforme.

Crise de confiance

Facebook paierait-il l’addition pour son manque de transparence dans l’exploitation de nos données personnelles? Au-delà d’une certaine lassitude, la curiosité des débuts a cédé la place à l’anxiété; chacun craignant de se voir déposséder de sa vie privée, d’une atteinte à sa réputation en ligne, ou d’être même un jour poursuivi par ses enfants pour avoir publié quelques anodines photos de famille.

Et si les utilisateurs comprennent le principe de «quand c’est gratuit c’est que je suis le produit», beaucoup le considèrent comme un marché de dupe.

Un empire publicitaire au stade embryonnaire

Le désengagement visible des utilisateurs n’est pas sans répercussion sur la stratégie marketing des entreprises. Frileux et repus d’information, les consommateurs refusent désormais de suivre aveuglément telle marque de pâte à tartiner ou le salon de coiffure du quartier. L’époque où il fallait à tout prix bâtir sa communauté de «fans» est révolue.

Les publicitaires doivent changer leur fusil d’épaule et cibler des communautés plus authentiques, comme les véritables centres d’intérêt des consommateurs. Des données disponibles à foison sur le réseau, qui recoupés avec des critères sociodémographiques représentent une mine d’or numérique. Ce n’est pas par hasard si Facebook domine actuellement le marché mondial de la publicité en ligne, conjointement avec Google.

Malgré la dépersonnalisation qui affecte son réseau principal, Facebook est en mesure de tirer sur toutes les cordes étant donné que les messageries WhatsApp et Messenger lui appartiennent également. Une annonce est aussi attendue le mois prochain dans le domaine de la télévision; un autre média traditionnel qui risque de passer quelques nuits blanches…

 

 

Statistiques Facebook (mai 2017)

Post-vérité: chacun choisit de croire ce qu’il a envie de croire

L’émission « 20h55 le jeudi » sur France 2 a présenté en exclusivité ce 15 décembre un dialogue entre Vladimir Poutine et Nicolas Sarkozy qui avait été enregistré lors du G8 en 2007. On découvre l’ancien président français sortant groggy de l’entretien après une conclusion peu diplomatique de son homologue russe : « Si tu continues sur ce ton je t’écrase […] »


Deux jours après la diffusion de ce documentaire, je tombe sur une interview de Jean-David Levitte, l’ancien conseiller diplomatique de Nicolas Sarkozy. Il remet en question la véracité du reportage et met en avant les preuves qui démontrent que cette rencontre n’aurait, en fait, pas tourné au pugilat.

Ce cas anecdotique me paraît cependant symptomatique de l’ère post-factuelle: dans un premier temps le lecteur est attiré par une publication racoleuse (en l’occurrence diffusée par la première chaîne de TV publique française, à priori crédible). Les faits sont ensuite contestés par une personnalité influente, dont les propos sont relayés par un autre média de référence (le magazine Le Point). Chaque version devient plausible ou improbable; cochez ce qui vous convient.

Cette année 2016 a vu le débat d’opinion basculer dans une contestation systématique des faits. Exit les nuances de gris, cette course à l’information/désinformation nous promet une marge d’erreur constante de 50%. L’avantage, c’est qu’à chaque coup on sait à l’avance que l’un des protagonistes use de manipulation ou que son contradicteur fait preuve d’une mauvaise foi crasse. Allez savoir lequel…

Brexit, élections américaines, Syrie, 11 septembre, changement climatique, ondes électromagnétiques: comme dans une partie de morpion jouée par des machines, le résultat de ce jeu d’influence et de dupes est toujours nul. Désemparés nous choisissons de croire ce que nous avons envie de croire; la vérité n’est plus un fait mais une opinion.

Adieu la « télé »

Le Petit Journal de Canal+ s’arrêtera fin juin. Une nouvelle anodine, mais qui symbolise pour moi la fin d’une époque. Je suis un enfant de la télé qui voit le générique de fin tomber sur le petit écran.

Mon sevrage télévisuel a été progressif pour s’achever avec le rendez-vous quotidien des JT, que je visionnais en léger différé via la Swisscom TV. Un rituel quasi religieux qui commençait sur RTS Un et se poursuivait parfois avec le journal de France 2 (en attendant le trublion Yann Barthès qui a su réinventer le genre).

Les Suisses passent moins de 2 heures par jour devant la TV, contre 5 heures aux Etats-Unis.

En faisant le compte, le solde demeurait démesuré: quelque 300 heures par année passées devant la TV; soit l’équivalent de six semaines de travail, ou soustraites à d’autres activités. Alors que le temps serait plus précieux que l’argent, je ne trouve désormais aucun stimulus à suivre ces messes de l’ère cathodique. A 20 heures, j’ai déjà été informé pendant la journée par l’intermédiaire de nouveaux rancards avec l’information: sur les réseaux sociaux (par dosettes), via des applications dédiées comme Le Temps (dans les transports et comme tout le monde au petit coin). Je me connecte parfois aussi à des agrégateurs de contenu comme Nuzzel ou Flipboard. Et avec les notifications automatiques sur nos smartphones, il est impossible de manquer une breaking news.

Sur Facebook, on dénombre 1,65 milliard d’utilisateurs actifs par mois qui y consacrent en moyenne 50 minutes par jour (contre 17 minutes sur Youtube).

Malléables, les réseaux sociaux sont le reflet de ce que nous en faisons et se révèlent à moi comme d’incomparables outils d’éveil et de veille. Sur Facebook, j’ai appris à dompter l’algorithme en jaugeant la pertinence des informations reçues; dans le but de faire progresser la qualité de mon flux d’actualités.  Et j’y trouve d’ailleurs des productions issues des chaînes de télévision traditionnelles, en général celles qui sont susceptibles de m’intéresser.

Les vidéos produites pour le web surpassent le légendaire prime-time aux États-Unis.

Dans mon salon trônera encore un grand écran connecté, quant à la téloche elle peut reposer en paix au paradis des avachis. Bientôt, on ne regardera plus la « télé » mais on suivra des productions sur le net. La tendance actuelle vers la désintermédiation voudrait qu’elles s’affranchissent prochainement de leurs chaînes.

L’autorité d’un média comme « Le Temps » peut-elle se mesurer ?

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« Le Temps » mérite-t-il son sous-titre de« MÉDIA SUISSE DE RÉFÉRENCE », que d’aucuns qualifient d’autoproclamé ? Comment peut-on mesurer l’autorité d’un titre de presse au-delà de son tirage, du nombre de ses lecteurs ou de l’opinion du landernau médiatique ? Je tente d’apporter un élément de réponse en me basant sur les mécanismes de ranking qui furent à l’origine du succès de Google.

De la référence classique au référencement numérique

La valeur d’une référence se jauge habituellement par le nombre de citations de tiers bénéficiant eux-mêmes d’une réputation, et ainsi de suite. Un système vertueux qui est à la base de la reconnaissance sociale; le monde académique l’utilise par exemple depuis longtemps pour déterminer la renommée des professeurs d’université.

C’est sur ce principe de référencement que Larry Page et Sergeï Brin édifièrent les fondations de Google en 1998, donnant naissance au fameux algorithme basé sur les concepts de PageRank et TrustRank. Une logique qui est au cœur du mécanisme de Google pour classer les résultats d’une requête (même si de nombreux autres facteurs comme la qualité du contenu, la vitesse de chargement ou la compatibilité avec les appareils mobiles entrent également dans l’algorithme aujourd’hui).

La recette exacte de Google n’étant pas dévoilée, des spécialistes indépendants essaient d’en déchiffrer les composantes dans le but d’aider au référencement de sites web (en anglais Search Engine Optimisation ou SEO). Moz est une organisation privée dont la respectabilité n’est plus à prouver chez les professionnels du SEO. Il propose une panoplie d’études et d’outils, dont un score d’Autorité et les échelles MozRank / MozTrust qui s’efforcent de se rapprocher au plus près des indicateurs secrets de Google.

Définition des scores

L’Autorité évalue le « poids » d’un domaine Internet, selon un algorithme qui combine l’ensemble des signaux analysés sur les hyperliens relatifs à un site.

Le MozRank traduit la popularité d’un nom de domaine sur l’Internet. Le score, de 0 à 10, augmente selon le nombre et la qualité des liens externes qui pointent vers le site.

Le MozTrust est établi de manière similaire, mais il rapporte le niveau de confiance selon l’éloignement du site avec des sources à très haute crédibilité, comme les plus prestigieuses universités, des sites gouvernementaux ou toute autre source considérée comme une référence éminente.

A noter que ces scores fonctionnent selon une échelle logarithmique, c’est-à-dire qu’une différence entre 70 et 80 est beaucoup plus considérable qu’entre 60 et 70.

(suite…)

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