Le poutinisme ordinaire

 

Si la majorité de la population européenne condamne sans réserve l’agression russe sur l’Ukraine, il existe une minorité qui soutient Poutine aveuglément. Cette pensée s’infiltre jusque dans les commentaires de ce blog.

Citations authentiques et récentes :

« Pour le moment il y a une désinformation massive dans les médias menteurs de l’ouest »

« … il fallait que l’industrie d’armement US puisse vendre sa marchandise qui est systématiquement détruite par les Russes avant d’avoir pu être utilisée. L’OTAN veut combattre la Russie jusqu’au dernier ukrainien. »

« Tout le monde, hélas, est esclave des USA bellicistes. »

« Quand le Pentagone finance de manière obscure, depuis de très nombreuses années, ces milices nationalistes d’inspiration néo nazie, qu’il finance toute une série de laboratoires biologiques dont seulement 34 ont été recensés en Ukraine, dont les recherches sont loin de s’occuper de la santé publique de l’Ukraine, cela peut vous faire froid dans le dos. »

« Mr Poutine n’est pas respecté, (il est) invectivé, mais tout aussi respectable que ceux qui nous gouvernent et qui avalent sans sourciller toutes les couleuvres leurs permettant de conserver leur place, ou parfois pour se remplir les poches, qui jouent aussi de temps à autre aux autocrates qu’ils critiquent, quand ça les arrange ! »

« Poutine a raison et il est dans son bon droit. Il fait son devoir qui est de défendre son pays contre une menace immédiate. Les coupables ce sont les dirigeants américains bellicistes qui ont voulu mettre à genoux la Russie, ainsi que leurs vassaux, ou plutôt esclaves, abjects, des pays de l’OTAN. »

« Et, pendant ce temps, l’Occident proclame les échecs de la Russie devant la bravoure de l’Ukraine et de son Président, pantin de l’Amérique, mendiant institutionnel et sans vergogne, menteur osant accuser la Russie d’avoir détruit le Donbass alors que c’est son armée qui n’a cessé de bombarder son propre territoire ! »

Si l’on analyse ces réactions et bien d’autres, on leur trouve certains points communs :

1/ La Russie n’agresse pas du tout l’Ukraine, mais elle ne fait que se défendre contre la menace de l’OTAN.

2/ La presse suisse est inféodée au pouvoir fédéral et désinforme délibérément.

3/ Les médias russes diffusent les informations véridiques, censurées par l’Occident.

4/ L’armée russe ne commet pas les crimes de guerre qui lui sont faussement imputés et qui sont au contraire le fait de l’armée ukrainienne, massacrant son propre peuple pour déshonorer l’armée russe.

5/ Tout est la faute des Etats-Unis.

6/ La Russie vaincra.

7/ Poutine est un homme respectable, injustement décrié en Occident.

On doit poser très sérieusement la question de comprendre comment des personnes vivant la plupart en Suisse finissent par avoir une telle perception des faits, qui n’a plus rien à voir avec la réalité. On peut ébaucher les explications suivantes :

1/ Il subsiste une haine tenace des Etats-Unis, alimentée par la crainte de sa puissance et par certains de ses errements (Vietnam, Irak, Afghanistan)

2/ Tous les nationalistes s’apprécient réciproquement les uns les autres. A ce titre, Poutine est un héros de la Russie qui devrait servir de modèle à tous les pays dégénérés, faibles, drogués, en manque d’un homme fort.

3/Si la Suisse se maintenait dans une neutralité rigoureuse, elle serait respectée par la Russie.

4/ La véritable ennemie de la Suisse est l’Union Européenne, qui menace son indépendance.

5/ Critiquer la Russie revient à s’en prendre à une culture qu’il faudrait toujours respecter au-dessus de tout.

6/ Le pouvoir fédéral est une forme de dictature.

 

Ce genre de croyances n’est de loin pas propre à la Suisse. En France voisine, les deux extrêmes de l’éventail politique, Mélenchon et Le Pen, ont manifesté une faiblesse singulière pour Poutine. La Hongrie d’Orban, brillamment réélu, est pareille. Dans chaque pays, il existe une importante minorité, jusqu’à un tiers de la population, qui ressent un attrait particulier pour un pouvoir fort et admire en conséquence celui qui s’est établi en Russie. Viscéralement la démocratie l’insupporte. La liberté de la presse l’assaille parce que celle-ci diffuse des informations qui contredisent ses préjugés, obsessions et traditions. A ce titre, le budget de la SSR est régulièrement attaqué, non pas parce qu’elle diffuse de fausses nouvelles mais parce qu’elle ne diffuse pas les fausses nouvelles souhaitées par l’opinion populiste. Les mensonges évidents de Poutine lui paraissent plus proche de la vérité que le discours de son propre gouvernement.

Si par invraisemblable les armées russes réussissaient à envahir tout le continent, il y aurait tout de suite et partout à disposition un parti collaborateur pour exercer un pouvoir inféodé à Moscou. Pour l’instant, il se languit d’y arriver. Jamais la démocratie n’est apparue aussi fragile. A force de ne pas en apprécier le bonheur d’y vivre, elle risque de se perdre.

 

 

 

 

 

Jacques Neirynck

Jacques Neirynck est ingénieur, ancien conseiller national PDC et député au Grand Conseil vaudois, professeur honoraire de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), d'origine belge, de nationalité française et naturalisé suisse. Il exerce la profession d'écrivain.

185 réponses à “Le poutinisme ordinaire

  1. A tort ou à raison, chacun a le droit d’exprimer son opinion non? C’est interdit ? Ou alors c’est autorisé mais seulement dans un sens ?

      1. non, il s’agit d’une option que vous ne soutenez pas; vous êtes dans la croyance; les russophones ukrainiens ont le droit de disposer d’eux même, et n’ont pas à être assujettis par les dirigeants de KIEV pro européens, pro OTAN, donc pro USA; soutenir le peuple du DONBAS ce n’est pas du poutinisme ordinaire, c’est soutenir des populations désireuses de liberté; souvenez vous de la guerre d’Algérie, le futur président Mitterand alors garde des sceaux a fait guillotiner environ 50 algériens au prétexte qu’ils étaient des criminels de droit commun, alors qu’ils étaient des combattants le terrorisme a bon dos, d’ailleurs les nazis en savent quelque chose ! les climato-sceptiques sont étiquetés ” boomer ” ; gardez vous de cette étiquette .

      1. Et en Ukraine? Est-il encore possible de publier des commentaires critiques sans finir attaché à un poteau et frappé dans la rue?
        De telles scènes ont été filmées en Ukraine. Je n’ai pas entendue que vous les ayez dénoncées comme inhumaines.
        Pour rétablir les faits:
        Encouragée par la politique américaine, l’Ukraine agresse ses minorités russophones et mène une politique de plus en plus hostile à la Russie depuis 2005. Dans une réaction (qui me semble contreproductive), la Russie envahit une partie de l’Ukraine (Crimée, puis Donbass).
        Chacun exaltant son nationalisme, c’est une balkanisation de la région qui se produit, avec l’OTAN qui met de l’huile sur le feu, en espérant provoquer une chute du régime de Poutine.
        Donc, même si je ne suis pas d’accord avec la politique russe pour sa brutalité, il me semble que la situation est bien plus compliquée que telle que vous la présentez. A savoir que l’Occident joue un jeu trouble dans la région.
        La Suisse aurait raison de rester neutre, car c’est son rôle.

        1. Toute situation politique est toujours compliquée. Ce n’est pas de cela que le blog parle, mais de l’opinion d’une partie du public suisse, favorable à Poutine, c’est-à-dire acceptant la brutalité de la guerre pour toutes sortes de raison qui sont énumérées pour essayer de comprendre cette réaction.

          1. Parce que l’OTAN ne mène pas une guerre peut-être? Et elle n’est pas brutale leur guerre ?

            Je suis d’accord avec Lavrow, qui a dit que l’Occident mène une “guerre totale” contre la Russie. La Russie a le droit de se défendre, y compris par une opération préventive.

            Evidemment il y a du dégât, mais à qui la faute? Pas à la partie qui se défend, c’est à dire la partie russe.

            Evidemment il y a des victimes civiles, mais ce sont des dégâts collatéraux parce que les ukronazis prennent les civils en otage. Les Russes procèdent avec précaution. A Butcha des civils qui avaient bien accueilli les Russes ont été massacrés par les bataillons de représaille nazis, dans le but de terroriser les population et les empêcher d’accueillir les Russes à bras ouverts. Et en plus le clown sanglant Zélenski a eu la chutzpah d’accuser la Russie de ce crime commis par ses sbires nazis. C’est un comble.

            Quand c’est l’Amérique qui attaque un pays, comme au Vietnam, en Irak, elle vise en priorité les civils et elle baptise même son opération “shock and awe ” ce qui montre bien le cynisme total de ses intentions : “choquer et terroriser pour frapper de stupeur”. C’est le sommet du terrorisme d’état.

            Les Russes ne sont pas barbares à ce point là. Il y a sans doute des bavures sur leur passage, mais justement ce sont des bavures. Ils essaient d’éviter les pertes civiles. Chez les Américains c’est délibéré: c’est la terreur de masse, contre les civils en priorité.

            Oui, M. Neirynck, c’est vrai qu’on est devenus anti-américains. Beaucoup de gens le sont devenus, il y a des raisons à ça. Il n’y a aucune excuse aux crimes de guerre commis par les Américains depuis si longtemps et partout dans le monde. L’hypocrisie américaine ne passe plus.

          2. Il suffisait à la Russie de ne pas envahir l’Ukraine pour ne pas subir une défaite programmée.

          3. Qu’une partie des gens soient favorables à Poutine, c’est bien dommage, car ils devraient mieux étudier la trajectoire opportuniste de Vladimir Poutine depuis ses débuts. Ils se rendraient compte qu’il n’y a là ni chevalier blanc, ni protecteur. Et qu’il n’y en a jamais eu.
            Mais c’est encore plus dommage quand ceux qui ne sont pas favorables à Poutine (théoriquement plus cultivés) mélangent tout et répètent une forme de propagande grossière pour évacuer toute distance critique sur ce qui se passe en Ukraine depuis plusieurs années.
            L’appel à la guerre sainte sera funeste des deux côtés. Et cela aboutira à des Etats toujours plus irresponsables et violents des deux côtés.

          4. M. Neirynck affirme que la Russie va subir une défaite programmée. Comment peut-il être aussi affirmatif?

            M. Neirynck, je vous propose de réserver votre jugement un peu et attendre quelques semaines. On verra si c’est une défaite.

          5. Prétendre que demain Poutine envahira l’Union européenne, voire qu’il arrivera peut-être après demain jusqu’en Suisse et que des gens l’accueilleraient en héros, est un exemple de propagande grossière.
            D’abord, l’armée russe actuelle n’en a aucunement les moyens.
            Elle peine déjà grandement au Donbass, même elle avance un peu. Si elle essayait d’atteindre Odessa, ce serait au prix de pertes immenses en hommes et en matériel. D’ailleurs la Russie rapatrie en ce moment une partie de son contingent en Syrie. Voilà pour la réalité du terrain.
            De même parler de 5e colonne ou de parti pro-Poutine en Suisse, de traîtres, etc.
            Ce sont des procédés rhétoriques pour empêcher la discussion, et surtout empêcher la réflexion critique chez les gens.
            Enfin, critiquer les actions gouvernementales est tout à fait sain. Cela fait partie de la vie politique. Et si l’on critique la Suisse ou l’Europe, cela ne signifie pas que l’on aime pas la Suisse ou l’Europe.
            De même en Ukraine. De même en Russie. En ce moment, la critique du pouvoir semble redevenir un tabou respectable. Cela n’est pas respectable, c’est une régression vers des formes d’autoritarisme qu’on pensait révolues.
            Et quand je me rappelle vos tirades enflammées sur la lutte contre le covid, je me dis que l’appel à l’Etat fort et autoritaire, voire martial, ne sont pas forcément là où l’imaginait de prime abord.

          6. Je n’ai jamais prétendu que Poutine envahira l’UE. Vous m’attribuez une opinion que je n’ai pas énoncée.

    1. Non, dire ce que l’on pense d’un sujet et où va notre affinité, ce sont des opinions…
      Donner de vraies ou fausses nouvelles, il faudrait déjà au moins être sur place pour voir la réalité… ou être dans la confidence de messieurs Poutine et Zelensky
      Maintenant, si vous estimez qu’une opinion qui ne va pas dans votre sens est une fausse nouvelle…

    2. Si le seul argument en faveur d’un propos est la liberté de l’exprimer, l’audience est libre de l’accueillir par l’expression du ridicule et de la dérision.

  2. Vous avez je pense très bien résumé la situation. Déloger et neutraliser Poutine et ses inféodés devient urgente pour le bien des populations russes et ukrainiennes qui vit un cauchemars. Les « mangeurs de vent (B.Cyulnik) » sont une plaie pour les démocraties.

  3. Merci, M. Neirynck, pour cette véridique liste.

    L’on pourrait ajouter, pour ma part, l’attrait de la pensée complotiste et sa logique propre: combien de farouches opposants au vaccin anti-covid soutiennent-ils également l’intervention russe en Ukraine? Tous ceux, arcboutés sur leurs convictions, avec qui l’on ne pouvait débattre, qui persistaient à démentir les chiffres officiels, qui se sont sentis agressés, ostracisés par les mesures anti-covid et ont commencé à se défier des gouvernements occidentaux, qualifiés de fieffés menteurs, voire même parfois de dictatoriaux?

    Parmi les soutiens à l’invasion russe se trouvent aussi tous ceux qui se défient, pour le moins, de l’Occident et de ses valeurs, et ils sont nombreux, gouvernements et citoyens confondus.

    En vous souhaitant une bonne journée.

    1. enfant je croyais au petit jésus; ça m’a passé ainsi que la croyance en ce que racontent les responsables politiques; il est bien connu qu’un gouvernement ment; vous semblez l’ignorer; restez dans vos certitudes puisqu’elles semblent vous sécuriser ! vous pourriez vous poser la question du complotisme ; s’opposer à la doxa sanitaire ce n’est pas rien, ce n’est pas un caprice je vous l’assure ! chercher des info ailleurs que dans les médias mainstream permet de se rendre compte qu’on nous a mené en bateau; voyez les vidéos du Pr Didier Raoult, le site de FranceSoir, le collectif réinfocovid, etc…la meilleure que j’ai apprise est que la présidente de la commission européenne, Ursula von den Layen est complètement assujettie par Pfeizer; conflit d’intérêt flagrant, idem pour mon président réélu ainsi que pour votre conseiller fédéral Alain Berset: j’espère pour vous que vous n’avez pas étée vaccinée ! bel été à vous, sans déluge de bombes…

    2. Madame Sylviane, même si je suis tout à fait d’accord avec l’article de M. Neirynck, ne pensez pas que tous ceux qui se questionnent sur certains abus concernant la politique vaccinale anti-covid soient tous des poutinistes.
      On peut être conservateur, souverainiste, nationaliste, à l’instar des peuples de l’Est européen, tout en résistant à l’impérialisme russe.
      L’Europe aurait tout à perdre d’une Nouvelle Russie autoritaire, agressive et expansionniste.

    3. Le complotisme, faux ou vrai, peu importe, est le sel et le poivre qui relève le goût de l’attraction du peuple envers la politique et les médias ! Sans une pensée complotiste l’on devient semblable à des communistes, adeptes inconditionnels du pouvoir en place. Le but final des lectures légères est de s’amuser, et M. Neiyrnck nous offre en plus l’opportunité de nous défouler dans l’anonymat. Prenons mon exemple; un membre proche de ma famille est “Vert”, je n’ose pas heurter ses sentiments en lui disant ce que je pense de ce parti, mais je me défoule confidentiellement dans les médias contre les verts, chaque fois que l’occasion se présente, et parfois sans qu’aucune opportunité ne se présente. Le diagnostic de l’auteur est correct; “la haine des USA”. Au fait, la haine ne prend place que contre des personnes ou des Etats plus puissants que soi-même. La haine des USA est justifiée à mon avis. Pour illustrer mon propos je prends l’exemple d’Elvis quand il était en fin de carrière. Pour continuer à lui soutirer de l’argent, son entourage l’avait persuadé qu’il ne doit pas mettre les pieds dans la rue quand il est seul sans eux, car les fans allaient se précipiter contre lui et risquent de le bousculer. Jusqu’au jour où une personne intelligente dit à Elvis de faire l’expérience, et effectivement personne ne s’était intéressée à lui dans la rue. Les USA, pour justifier son énorme agressivité militaire autour de la Russie, font croire à l’UE et ses satellites qu’avec 22 mille chars (c’est faux, la Russie n’a que 14 mille) ce pays aurait la capacité militaire d’envahir toute l’Europe. L’Europe croit, et elle risque de continuer à croire que la Russie est un danger, malgré que Poutine n’a pas réussit à contrôler l’Ukraine rapidement.

    4. Et revoila la technique de l’amalgame et le coup du complotisme.

      Tout comme on a mélangé les sonneurs de cloches avec les médecins qui commençaient à se poser des questions face à des patients atteints d’effets secondaires atypiques. J’ai même entendu des victimes d’effets secondaires se faire traiter de simulateurs pour éviter une nouvelle dose…

      Est-vous consciente que certains Etats Américains sont sur le point de faire passer des lois qui permettraient de censurer voire de déchoir le droit de pratique de certains médecins si leur discours devait dévier d’un iotia du discours “officiel” ?

      C’est une forme de censure ni plus ni moins.

      Dans la vie, ll y a les faits, leur interprétation plus ou moins éclairée et ce qu’en font les politiciens.

      Vous mélangez beaucoup de choses et, se faisant, votre commentaire ne vaut guerre mieux que celui des “complotistes” que nous pensez dénoncer.

      Les valeurs de l’Occident, c’est la liberté d’expression ainsi que beaucoup de choses qu’on a eu tendance à oublier ces derniers temps. Par ailleurs, l’Occident est loin d’être unifié et je vous rappelle que l’avant dernier président américain (élu légalement) nous faisant sursauter à chacun des ses tweets.

      Or cette Amérique là, elle n’a que peu changé. Elle reste aussi divisée et capable du meilleur comme du pire. Laquelle jugez-vous digne de représenter nos valeurs ?

      Il y a parfois une arrogance dans notre discours occidental et notre conviction de toujours être du côté du bien et de voir le reste du monde comme le mal, tout en nous donnant comme mission de devoir faire le ménage dans le monde.

      Nous ne sommes parfois ni meilleurs ni pires mais animés par d’autres intérêts. La défense de nos “valeurs” impliquerait donc de commencer par balayer devant notre porte…

      Je soutiens totalement la condamnation des actions de Poutine et le besoin le lui faire barrage. Mais nous ne serions que plus fort et encore plus crédible si nous acceptions de nous remettre en question et de condamner toutes les fois où nous agi comme lui.

      Mais ceux qui le font sont alors considérés comme “anti”, comme propagandistes voire complotistes.

      Par exemple, comment accepter qu’il est “normal” de se sentir plus préoccupé d’accueillir des réfugiés plus “proches” de nous culturellement que d’autres ? C’est tout simplement inacceptable ! …et contraire aux valeurs de liberté et d’égalité occidentales que nous prétendons défendre. Nous avons refoulé à la mer des personnes qui fuyaient la mort sous pretexte que la Suisse était trop petite… alors que la place n’était pas si rare comme nous le démontrons actuellement.

  4. Vous omettez l’existence de trolls, qui pullulent sur les blogs qui permettent le pseudonymat.

    Cela étant, vous admettrez ?, que la couverture des médias occidentaux de la guerre d’agression de la Russie n’est ni neutre ni objective. Or c’est dans les guerres que les standards d’éthique et d’objectivité des journalistes doivent primer sur la propagande.

    Lorsque les Ukrainiens détruisent des écoles, c’est à cause du manque de précision de leur artillerie; lorsque les Russes détruisent des écoles, c’est un crime de guerre délibéré. Alors que les deux utilisent les mêmes systèmes d’artillerie et que les deux installent des points de commandement dans les écoles. Et que les deux frappent aveuglément des civils; les Russes plus massivement.

    Et entendez-moi bien: je suis pour l’Ukraine, pour la défaite des Russes. Et je demande simplement de l’objectivité à notre presse. Par moments, TSR compris, le niveau des commentaires est absurde voire un simple relai de la propagande de guerre du ministère de la défense ukrainien.

    Nous sommes des citoyens responsables; nous avons droit à une information objective et exhaustive. Ce n’est actuellement pas le cas. Et dire cela n’est pas un soutien à la propagande ridicule russe. C’est un soutien en faveur d’une information de qualité !

    1. Toutes les informations peuvent être diffusées en Suisse. En particulier, je publie les commentaires en sens contraire du blog.
      En Russie cela signifie 15 ans de prisons.

      1. En Suisse, vous appelez à débusquer les traitres et publiez les commentaires que vous pensez leur auteur pro Poutine afin de les mettre sous la lumière.

        L’Etat suisse est démocratique. Êtes-vous en accord avec la démocratie? ou souhaitez-vous punir ceux qui pensent mal? comme on faisait à l’époque avec les lois spéciales anti-Bolchéviques ?

        Et pour 1 qui publie les commentaires, combien censurent massivement sur les blogs du Temps? en violation de la Charte…

    2. ….” Alors que les deux utilisent les mêmes systèmes d’artillerie et que les deux installent des points de commandement dans les écoles. Et que les deux frappent aveuglément des civils; les Russes plus massivement. ” qu’en savez vous cher Monsieur ? vous êtes correspondant de guerre sur le terrain ?

    3. Ce que vous racontez est extrêmement intéressant. Vous dites que vous voulez que l’Ukraine gagne. C’est quand même incroyable qu’après cela, vous vous dites combattants pour la paix. Pour faire une désescalade et éviter d’autres morts inutiles, il faut arrêter de mettre de l’huile sur le feu. Je pense qu’il faut mieux se battre pour la paix que pour la victoire de l’Ukraine.

      1. 🇺🇦🇺🇦🇺🇦
        Il n’y aura pas de paix sans victoire de l’Ukraine.

        La Russie a récupéré la Crimée, et veut encore plus. Après l’Ukraine, la Moldavie? Seule l’Ukraine parmi les deux béliggérants a renoncé à l’arme nucléaire et se bat pour la seule intégrité de ses frontières.

        La Russie s’est vu plus forte et son ennemi plus faible. La paix reviendra lorsque la Russie ne sera militairement plus en mesure de menacer quiconque et aura perdu dans le sang sa volonté impériale. Elle pourra alors revenir dans le concert des nations, et tenir sa place. La Russie doit perdre, mais ne doit pas être humiliée.

  5. Toujours cette fameuse 5e colonne.

    Avec l’UDC, qui voit une 5e colonne islamogauchiste;
    Avec le PS, qui voit une 5e colonne du WEF;
    Avec les écolos, qui voient une 5e colonne dans toute personne qui mange de la viande…

    C’est mal parti pour le vivre ensemble.

    Arrêtons de voir un ennemi dans notre voisin et chérissons le plaisir de débattre d’idées contraires avec nos voisins ! C’est une belle journée. Et si nous laissions nos claviers et proposions à notre voisin “qui pense mal” d’aller prendre un café ?

  6. Encore un grand démocrate qui refuse le débat et renvoie aux “extremismes” toute opinion non conforme, non alignée..Pathétique!

  7. « La liberté de la presse l’assaille parce que celle-ci diffuse des informations qui contredisent ses préjugés, obsessions et traditions. A ce titre, le budget de la SSR est régulièrement attaqué, non pas parce qu’elle diffuse de fausses nouvelles mais parce qu’elle ne diffuse pas les fausses nouvelles souhaitées par l’opinion populiste »

    Ce qui est reproché à la SSR n’est pas de diffuser de fausses nouvelles mais de ne pas diffuser certaines vraies informations.
    Dans les régimes autoritaires les médias mentent tout court, chez nous ils mentent pas omission.
    Vous me direz que l’accès à Internet est ouvert à tous et que chacun peut aller y chercher les informations que les médias officiels ne considèrent pas pertinentes.

    Le problème est que le paiement de la redevance est justement destiné à financer un service PUBLIC qui est censé trier et analyser l’information tout en représentant tous les courants d’opinion, ce qui est de moins en moins le cas car les nouvelles générations de rédacteurs refusent de séparer l’information factuelle d’une sorte de crypto-militantisme. Comme les « fake news » ne sont évidemment pas tolérables en démocratie, un filtrage est opéré pour diffuser essentiellement des informations qui vont dans le sens de la doxa social-libérale et progressiste, largement dominante dans les médias.

    La manière de présenter l’information fera le reste, le but étant aussi (surtout ?) d’édifier le peuple comme on disait au XIXème siècle, que ce soit sur des sujets comme la crise climatique, le « vivre ensemble », la diversité, etc.

    Cette manière très orientée de diffuser l’information ne fait que nourrir ces mouvements populistes que vous dénoncez et qui poussent certains à vouloir préférer les vrais mensonges des régimes autoritaires à la vérité arrangée de nos médias démocratiques.

    J’aime bien cette citation d’Edgar Quinet « Le véritable exil n’est pas d’être arraché de son pays; c’est d’y vivre et de ne plus rien trouver de ce qui le faisait aimer ».
    Peut-être est-ce là que vous trouverez l’explication de ces dérives que vous déplorez.

    1. Quelles informations objectives et significatives sont-elles délibérément rejetées par la SSR?

      1. La fermeture des médias non-alignés sur le parti au pouvoir en Ukraine en début d’année ?
        L’existence des comptes off-shore du président ukrainien ?
        La répression du régime ukrainien sur la population russophone de l’est du pays entre 2014 et 2022?

        1. Pour vous cela justifie-t-il l’envahissement du pays, les massacres de civils, les viols et les vols?

          1. Non, mais cela répond à la question que vous posez.

            Ne faites pas semblant de ne pas comprendre.
            La mauvaise foi n’est pas une stratégie de débat digne de vous.

          2. Aucunement. Mais en occultant des informations objectives et significatives, la SSR (et les autres médias) travestissent la réalité et induisent le lecteur/auditeur en erreur. Il ne s’agit plus de journalisme selon la charte de Munich, mais de propagande.

            La SSR n’a jamais parlé des fermetures de médias d’opposition et de l’interdiction de partis d’opposition en 2021 en Ukraine. La SSR nous dit que c’est une guerre d’un pays au régime dictatorial sur un pays au régime démocratique: ce n’est pas vrai. Les deux pays sont tous deux dans un état lamentable au niveau de la démocratie et de la corruption.

            Vous pensez que le gens qui osent avoir un avis critique sur la doxa défendent la Russie ou Poutine. Si vous n’êtes que capable de comprendre des raisonnements simplistes et binaires, c’est ce que vous percevez, oui. Mais on peut aussi être opposé à l’agression russe ET opposé au bellicisme occidental.

          3. L’UE et les États Unis mettent de l’huile sur le feu. Ils ne se battent pas pour la paix mais pour la victoire de l’Ukraine et par dessus tout, Ils se battent pour la défaite de la Russie. Particulièrement les américains (qui disent qu’il faut quasiment anéantir la Russie), qui se servent de l’Europe comme chair à canon. Je pensait plutôt que on serait assez malins pour éviter des morts et essayer une désescalade.

          4. Si c’est vrai, cela signifie que Poutine a fait une erreur en commençant une guerre qu’il ne pouvait que perdre. Il a fabriqué la défaite de la Russie. Comme Hitler celle de l’Allemagne.

          5. NB:
            Le bellicisme est une idéologie renvoyant à la tendance à préconiser l’emploi de la force (guerre) pour résoudre un litige, notamment dans les relations internationales.
            L’Ukraine aurait pu régler son contentieux au Donbass autrement que par la force militaire. Si elle n’était pas soutenue, financée et armée par l’OTAN pour le faire de manière militaire, elle aurait peut-être choisie une autre voie?
            Quant à la Russie, son pouvoir s’illusionne complètement s’il pense que la guerre actuelle finira bien pour la Russie.
            Tout cela finira très mal, aussi pour nous – faute de volonté à fonctionner autrement que par la loi du plus fort.

          6. Ni l’Otan, ni l’Ukraine n’ont menacé la Russie d’invasion. Les républiques autoproclamées du Donbas sont toujiurs en Ukarine. Lors que les cantons catholiques ont voulu faire sécession en 1848, la Confédération les a ramnené en Suisse par une guerre. Si la Bretagne voulait faire sécession la France la réduirait par la force.

          7. “Ni l’Otan, ni l’Ukraine n’ont menacé la Russie d’invasion.”

            L’existence même de l’OTAN repose sur la menace d’une guerre avec la Russie.

            A votre avis, les USA réagiraient comment si le Canada intégrait le Pacte de Varsovie ? Et modernisait son armée avec l’aide d’instructeurs militaires russes ?

            Suffit de voir la réaction de Biden après l’accord de coopération entre la Chine et les Iles Salomon.

            Et combien de pays les USA ont militairement envahi ou destabilisé pour son seul intérêt stratégique? A commencer par l’Amérique du Sud…

          8. Les erreurs politiques des Etats-Unis sont une réalité. Mais cela ne justifie pas que la Russie soit réputée innocente. C’est elle qui massé des troupes à sa frontière pour la franchir. L’OTAN n’a rien fait de la sorte.

          9. Il existe de nombreux précédents où la maltraitance d’une région finit par l’indépendance de cette région.
            L’usage de l’armée contre des populations civiles qui s’estiment discriminées est le signe d’un manque de représentativité, d’un défaut de l’Etat, et potentiellement de la fin du pacte civil entre des populations locales et un Etat.
            Et c’est vrai pour la Russie, comme pour l’Ukraine.
            Et, sincèrement, l’OTAN aurait dû jouer les médiateurs au lieu de vouloir profiter de la situation. A la fin, nous serons aussi perdants, malgré nos certitudes d’être les meilleurs et les plus justes.

    2. Dans la “liste à la Prévert” des amalgames anti-américains (ou pro-poutine, c’est selon) que dresse M. Neirynck, on relève qu’aucun n’apporte le moindre fait vérifiable à l’appui de ses allégations. On reste dans le discours à sens unique, dont le moins surprenant n’est pas qu’il prétend dénoncer la “bien-pensance”.

      Or, la première qualité qu’on attend d’un journaliste, comme d’un enseignant ou d’un chercheur, n’est-ce pas de pouvoir citer ses sources? L’information (du latin “in formare” = mettre en forme) est la connaissance de base, et à ce titre l’un des trois pans du triptyque journalisme-enseignement-recherche. Pour avoir fait de ces trois métiers l’essentiel de mon parcours professionnel, je puis vous assurer que les règles du jeu y sont connues de tous, et rarement négligées. Ou alors, on ne fait pas long feu dans la branche.

      La presse produit les informations que le public demande, ni plus, ni moins. Elle n’oblige personne à les consommer. Un journal, un magazine, une chaîne de radio ou de télévision sont des entreprises et, comme telles, condamnées à la rentabilité. C’est une servitude que tout le monde n’est pas prêt à accepter – encore moins aujourd’hui où “information is worth money”, loin de toute idéalisation du métier d’informer.

      En revanche, les propos que tiennent les lecteurs que cite M. Neirynck sont typiques de la frustration engendrée par le fait de ne pas avoir un accès direct aux sources d’information. On s’en console en se réfugiant dans ses propres fantasmes, en élaborant une réalité qui n’a de valeur que pour soi, et se manifeste le plus souvent par le déni et le dénigrement. C’est une attitude de perdant qui refuse de se reconnaître comme tel.

      Aucun des journaux et services de presse avec lesquels j’ai collaboré, soit comme rédacteur attitré soit en “free-lancer” (à titre indépendant) ne m’a jamais soumis à une quelconque contrainte ou censure quant à publier les informations auxquelles j’avais accès. Aucun ne m’a jamais refusé de lui proposer des sujets qui n’entraient pas de fait dans sa ligne éditoriale. J’y ai connu une entière liberté, que bien des entreprises plus traditionnelles pourraient lui envier. Or, comme le rappelle l’auteur de ce blog, cette liberté ne va pas de soi, pas plus que la liberté académique d’ailleurs – M. Neirynck connaît l’une aussi bien que l’autre. Ce n’est pas un hasard si toutes deux sont protégées par la loi.

      La principale, sinon la seule différence qui distingue un journaliste d’un enseignant ou d’un chercheur est que son métier n’est pas reconnu au même titre que celui d’un ingénieur, d’un médecin, d’un enseignant ou d’un avocat, par exemple. En effet, comme le précise le Centre de Formation au Journalisme et aux Médias (CFJM), aucune formation n’est requise pour prétendre au titre de journaliste. La seul condition pour être admis à la formation professionnelle est d’avoir un emploi dans un organe de presse.

      N’est-ce dès lors pas dans la formation, plutôt que dans un hypothétique “crypto-militantisme” promoteur d’une “doxa social-libérale et progressiste” (kékécaiça?) qu’il faut chercher la cause du désavoeu que subissent les médias?

      1. “Elle n’oblige personne à les consommer.”

        Dans le cas de la SSR tout le monde est obligé de la financer par la redevance, ce qui l’exclut des entreprises condamnées à la rentabilité.
        Si la presse privée produit les informations que le public demande, je vous rejoins sur ce point, les organes publics se doivent de rester neutres. Ce qui est de moins en moins le cas.

        “doxa social-libérale et progressiste” (kékécaiça?)”

        Pour mémoire …
        https://fr.wikipedia.org/wiki/Social-lib%C3%A9ralisme
        https://fr.wikipedia.org/wiki/Progressisme

        … et pour information.
        https://www.tagesanzeiger.ch/sonntagszeitung/fast-drei-viertel-aller-srgjournalisten-sind-links/story/17411512#overlay

        1. Merci pour votre réponse, cher Monsieur. Quelques remarques:

          Sur la redevance, si tout le monde doit en effet la payer, encore une fois nul n’est obligé de consommer les produits des médias qu’elle finance. Et si les services publics, tels que la SSR, ne sont pas soumis aux mêmes lois de concurrence qu’une entreprise privée, ils n’ont pas moins d’autres contraintes, tout aussi exigeantes, à commencer par le maintien de leur audimat. Une émission dont le public baisse est vite supprimée. A un journaliste qui recueille trop de plaintes de lecteurs, il est inutile de montrer la sortie. Il ne la connaît que trop. Ce ne sont pas les suppressions récentes d’émissions et de postes à la SSR qui le démentiront.

          Quant au “gauchisme” réel ou supposé des trois-quarts du corps de la presse, tel que le présente l’article de la “SonntagsZeitung” que vous citez (et que je connais), ne confond-il pas “doxa” et esprit critique? Que nous apprend de nouveau à ce sujet cet article et l’étude sur laquelle il se fonde? Rien, sinon que, comme depuis toujours tout journaliste a droit à ses opinions personnelles pour autant qu’elles n’interfèrent pas avec la ligne éditoriale choisie par son employeur. Un journaliste qui se respecte sait très bien qu’il n’a pas à profiter de son poste pour répandre ses propres opinions – pas plus qu’un enseignant ou tout autre employé à l’égard du patron qu’il sert d’ailleurs (je me tiens au genre masculin non par choix idéologique mais pour ménager mes doigts et mon clavier).

          Que l’information ne soit pas neutre, c’est évident. Quand j’ai débuté dans ce métier, la première question que m’a posée mon rédacteur-en-chef était:

          – Qu’est-ce qu’une information?

          J’ai cru faire preuve de diligence en lui citant la canonique grille des six questions – Qui? Quoi? Où? Quand? Comment? Pourquoi? -, et même, croyant lui en mettre plein la vue, telle qu’elle a été formulée par Aristote, père des mass media, dans ses Seconds Analytiques. Il m’a aussitôt répondu:

          – Tu n’y es pas. Laisse tomber ton gros benêt d’Aristote. Quand un chien mord son maître, ce n’est pas une information. Mais quand le maître mord son chien, ça c’en est une.

          Chien!, me suis-je dit alors, elle est bien gardée l’information.

          Cordialement,

          D. R.

          1. “Une émission dont le public baisse est vite supprimée.”

            Dans le public ?

            Ils se mettent d’accord avec les politiques. Ce ne sont pas les taux d’audience qui comptent, mais leur utilité pour les politiques.

            Audience 2021:

            https://rts.us10.list-manage.com/track/click?u=29a88b096b60c10d4ee6fc878&id=122136f9a0&e=f58f07a8ab

            TTC a été supprimée car elle pointait l’ignorance de certains politiciens, tandis qu’ABE est un marche pied pour les politiciens soutenus par la FRC.

          2. En quoi ABE qui fait de l’information pratique des consommateurs peut-elle servir de Marchepied aux politiciens quelconque. J’ai collaboré doute ans avec ABE et il n’a jamais été question d’autre chose que de faire des tests sur des petits pois.

          3. La TSR a été pointée du doigt pour sensiblement donner le beau rôle à la FRC, alors qu’il s’agit d’un lobby qui n’a pas le monopole de la défense des consommateurs, et d’avoir donné une trop grande visibilité à la politicienne Verte Michaud Gigon, salariée de cet organisme.

            Aurait-elle été élue sans le soutien de l’émission chérie des ménagères du mardi soir ?? Je pose la question…

            Si vous avez collaboré avec ABE, il ne vous aura pas échappé que sa collaboration avec la FRC est discutée, depuis que ce lobby n’est plus apolitique…

            La FRC fait son job, ok. Mais est-ce le rôle du service public de donner autant de visibilité à un lobby politisé parmi d’autres ?

          4. J’ai été élu au Conseil national en 1999, sans autre notoriété que d’avoir participé à ABE de 1976 à 1984. La société est ainsi faite que ceux qui passent à la télévision, dans quelque émission que ce soit, en acquière une possibilité de se faire élire. C’est naturel. Ce n’est pas un complot.

          5. Qui vous parle de “complot” ?

            Une émission d’une télévision de service publique ne doit simplement pas aussi éhontement soutenir un lobby politique, au détriment des autres.

            Vous n’allez pas me dire que vous n’avez pas remarqué que la FRC est quasi placée au rang de divinité dans ABE…?

            La SSR est tenue par des règles de neutralité et de pluralisme. Et sa défense de dire que le temps de parole est respecté est une vaste blague. Il y a la présentation des gentils et des méchants, qui soutiennent selon la rédaction les cartels de prix…

            Or

            1. Les programmes des concessionnaires doivent refléter équitablement, dans l’ensemble de leurs émissions rédactionnelles, la diversité des événements et des opinions.

            https://www.fedlex.admin.ch/eli/cc/2007/150/fr#a4

            2. Est interdite la publicité pour les partis politiques, les personnes occupant des fonctions officielles ou candidates à des fonctions officielles et les objets des votations populaires;

            https://www.fedlex.admin.ch/eli/cc/2007/150/fr#art_10

            A votre époque, la FRC était par ailleurs encore apolitique (du moins officiellement). Le problème est plus récent.

            Et, comme vous le dites, ceux qui passent dans les émissions tv populaires, et où on leur sert la soupe, sont quasi assurés d’être élus…

            Mais la FRC joue sa partition légalement. Le problème est la SSR…

          6. “que ceux qui passent à la télévision, dans quelque émission que ce soit, en acquière une possibilité de se faire élire.”

            Le problème est le mode de sélection occulte des intervenants (le minimum serait d’en tenir une liste et de la publier), s’ils sont prévenus à l’avance des questions, s’ils sont opposés à un politicien qui sait ou pas parler français couramment et leur présentation.

            Passer simplement à la télé ne suffit pas.

            Vous avez sans doute remarqué que les présentateurs de la RTS ne coupent pas de la même manière la parole de tous les politiciens, qu’ils acquiescent ostensiblement tjs avec les mêmes et qu’il y a les bons thèmes réservés à certains.

            P. ex. C. Sommaruga est invité combien de fois par année à la SSR ? versus Elisabeth Baume-Schneider ? versus Marianne Maret ? versus Adèle Thorens ? …

            La SSR fausse le jeu, en influençant directement le débat public.

            Je le dis et le redis depuis 20 ans: c’est un scandale que les tj ne soient pas sous-titrés dans les différentes langues nationales + que la RTS ne diffuse plus ARENA. On s’étonne qu’on ne vote pas pareil, alors que la RTS ne diffuse même pas la grande émission de débats alemanique (et réciproquement)…

          7. “Le véritable problème est la liberté de la presse qui vous gêne”

            Poir citer Marlène Schiappa, et Spiderman, un grand pouvoir implique de grandes responsabilités.

            Nous ne sommes plus dans les années 1970. La RTS doit respecter sa concession et veiller à un pluralisme d’opinions. Pendant trop longtemps, elle a cru devoir le faire uniquement dans certaines émissions “politiques”. Résultat: elle s’est coupée d’une large part de la population, qui ne regarde plus la tv.

            Ce que vous m’opposez comme étant de la liberté de la presse, est une réalité une déloyauté éditoriale. La pluralité des opinions doit être encouragée. Pas simplement en terme de temps de parole, mais en terme d’équivalence.

            https://www.rts.ch/info/economie/13130122-les-fermetures-des-magasins-en-vrac-se-multiplient-en-suisse-romande.html

          8. « nul n’est obligé de consommer les produits des médias qu’elle finance »

            Personnellement je préfère la phrase inverse : nul ne devrait être obligé de financer les produits des médias qu’il ne consomme pas.

            « Quant au “gauchisme” réel ou supposé des trois-quarts du corps de la presse, tel que le présente l’article de la “SonntagsZeitung” que vous citez (et que je connais), ne confond-il pas “doxa” et esprit critique? »

            Je vous remercie ! En une seul phares vous illustrez par l’exemple le fond de mon propos.
            En effet, l’article ne « présente » pas un gauchisme « réel ou supposé » du corps de la presse mais rend compte d’une étude menée par la Zürcher Hochschule für angewandte Wissenschaften (ZHAW https://www.zhaw.ch/fr/universite/ ).

            Soit vous n’avez pas vraiment lu l’article, soit vous avez délibérément occulté un aspect important de l’information pour aller dans le sens de vos opinions.

            Je sais bien qu’il s’agit d’un commentaire de blog dans le cadre d’un débat qui n’est pas tenu de faire preuve d’objectivité. Par contre, la technique qui consiste à éluder l’information qui ne nous convient pas pour orienter le propos en dit long sur les réflexes de la presse et vaut toutes les explications du monde sur sa perte de crédibilité auprès du public.

          9. @ Olivier caillet

            “Soit vous n’avez pas vraiment lu l’article, soit vous avez délibérément occulté un aspect important de l’information pour aller dans le sens de vos opinions.”

            En effet, avec ma meilleure volonté il m’est difficile de citer une étude – si c’est à celle de la ZHAW que vous faites allusion – qui n’a jamais été publiée, comme le précise d’ailleurs l’article de la “SonntagsZeitung”. On a beau faire des recherches sur le site de la ZHAW, on n’y trouve pas trace de l’étude en question. Peut-être auriez-vous de meilleures références?

            A défaut, si c’est à ce genre de sources que vous vous fiez, on comprend que vous éprouviez quelques frustrations et amertume à l’endroit de la presse.

            Bien à vous.

            D. R.

          10. “avec ma meilleure volonté”

            Elle ne devait pas être bien farouche.
            Il m’a fallu 5 minutes de recherche pour trouver la source.
            Je précise que je ne suis ni journaliste ni un professionnel de l’information.

            Etude concernée : https://digitalcollection.zhaw.ch/handle/11475/16562
            Document (page 121 / page 5 du PDF, figure1 + texte) : https://digitalcollection.zhaw.ch/bitstream/11475/16562/3/Scoms2018_v2.pdf

            Suffit d’avoir la curiosité de chercher, ce qui, je crois savoir, est le cœur de métier du journaliste, non ?

        2. @ Olivier Caillet

          Bravo! Ai toujours pensé que les vrais journalistes s’ignoraient.

          Pour ma part, j’ai quitté la branche depuis très longtemps et ne nourris plus guère ma curiosité d’autrefois que sur les blogs, à mon avis reflets fidèles de la presse “mainstream”.

          Meilleures salutations et au plaisir de vous lire à nouveau.

  8. Vous voulez un exemple de la propagande de la SSR? Elle nous fait croire que nous sommes dirigés par une majorité de droite qui coupe les budgets sociaux.

    Voilà les chiffres:

    1995: 85.9 milliards
    2005: 125.3 milliards
    2015: 168 milliards
    2020: 205.6 milliards !

    2.4x plus en 25 ans !!!

    https://www.bfs.admin.ch/bfs/fr/home/statistiques/securite-sociale/comptes-globaux-protection-sociale/resultats-covid19.html

    La neutralité du service public est trop demander ? alors defund SSR !

    1. Hors sujet. Le blog discute de la guerre d’Ukraine. Quels sont les information censurées par la SSR? Je n’en imagine pas. Elle diffuse des reportages sur le terrain. Sont-ils fabriqués?

      1. Les reportages sont toujours encadrés par l’armée ukrainienne (donc sous son contrôle) et il n’y a pas de suivi.

        Ils ont montré la femme enceinte ensanglantée lors du bombardement de la maternité, mais pas l’interview de cette femme qui disait que les soldats ukrainiens avaient installé un qg dans cet hôpital et qu’ils lui avaient interdit de sortir jusqu’à ce que les reporters de l’AFP furent arrivés et veillé à ce qu’elle n’enlève pas son sang. L’attaque a été réel, et c’est inadmissible d’attaquer un hôpital, puis la SSR a collaboré à la propagande de guerre en omettant de donner tout son contexte.

        De manière générale, la RTS tait les crimes de guerre ukrainien. Et ce qui ne va pas sur le front ukrainien. Typiquement, là, les soldats ukrainiens subissent les plus importantes pertes depuis le février, mais, chut, faut pas le dire. Les Suisses sont des enfants qui n’ont pas droit à la vérité…

        L’exposition des crimes de guerre russes est correcte, et les crimes massifs.

        1. Là où il y a guerre, il y a crimes. Mais je ne sache pas que l’Ukraine soit en train d’envahir la Russie et d’y massacrer la population.

          1. Et alors ?
            Etre du bon côté et défendre sa patrie permet de commettre des crimes de guerre? de torturer les prisonniers ? de forcer des déplacement de civils?, fussent-ils russophones …

            Et surtout, cela empêche la SSR de nous informer objectivement? cela ne me gêne pas que la TSR prenne un camp, mais elle doit le dire et veiller à une certaine pluralité dans l’information.

            C’est comme avec l’opéra de Paris. Etre dans le camp du bien n’exonère pas de respecter la loi…

            https://www.ohmymag.com/societe/opera-de-paris-letablissement-refuse-la-candidature-dune-stagiaire-de-valeurs-actuelles-les-internautes-se-dechirent_art150662.html

    2. Suis tout à fait d’accord avec vous, mais dans l’intervalle de 27 ans, la population a augmenté d’environ 50% car nous prenons le “tout venant” de l’UE qui ont une tendance fâcheuse à tomber malade de maladies invérifiables les propulsant dans le monde magique de l’aide sociale. La libre circulation précipite les suisses dans le chômage et indirectement vers l’hospice général (je ne sais pas si sur Vaud il a un nom différent)!

      1. Les Suisses “précipités dans le chômage” n’apparaissent pas dans notre stistique qui est bien plus faible que celle de nos voisins.

        1. Les statistiques suisses sont bidonnées et dénoncées par nos voisins.

          1. Nous ne comptons pas les chômeurs frontaliers;
          2. Nous ne comptons pas les rentiers AI/SUVA;
          3. Nous ne comptons pas les jeunes;
          4. Nous ne comptons pas les retraités anticipés.

          Nous vivons sur un mirage.
          Il suffit de voir les chiffres des prestations sociales, 2.4x plus en 25 ans !

          1. Si votre interprétation est pertinente, la Suisse connait actuellement une crise profonde, une pauvreté croissante. Ce n’est pas l’impression qu’elle donne.

          2. Dans quelle Suisse vivez-vous ?

            https://www.letemps.ch/suisse/suisse-apres-2020-nouveaux-pauvres-noyes-vague

            (Sans le LOYER !!)

            Pour ce qui est du taux de risque de pauvreté 2020, il varie au niveau européen entre 23,8% (Bulgarie) et 9,5% (Tchéquie). La Suisse (15,5% sans loyer fictif) se situe en dessous de la moyenne européenne (UE: 17,1%). Parmi nos voisins, le taux de risque de pauvreté est 13,8% (France), 13,9% (Autriche) et 18,5% (Allemagne).

            Risque de pauvreté des actifs occupés

            En 2020, 8,2% des personnes actives occupées, en Suisse, étaient exposées au risque de pauvreté. Cela représente 309 000 personnes.

            Le revenu des personnes actives occupées est déterminé dans une large mesure par la forme et les conditions de travail. Les groupes suivants étaient particulièrement souvent à risque de pauvreté malgré une activité professionnelle:

            les personnes qui n’ont travaillé qu’une partie de l’année,les indépendants,les personnes ayant un contrat de travail à durée déterminée,les personnes travaillant dans de petites entreprises.

            On n’observe pas de tendance claire pour l’évolution temporelle du taux de risque de pauvreté des personnes actives occupées.

            Une attention particulière est vouée à la problématique du risque de pauvreté des personnes actives occupées. En effet, l’exercice d’une activité rémunérée est considéré comme étant un moyen de réduire le risque d’être touché par la pauvreté.

            https://www.bfs.admin.ch/bfs/fr/home/statistiques/situation-economique-sociale-population/bien-etre-pauvrete/pauvrete-et-privations-materielles/risque-de-pauvrete.html

  9. Ce qui est révélateur dans la rhétorique de M. Neirynck, ce sont certaines de ses formules. Ainsi il écrit: “La pensée [non aveuglément soumise à la doxa otanienne, et critique envers les bobards de la propagande belliciste] s’infiltre jusque dans ce blog”. Le mot “s’infiltre” en dit long. Le discours, très respectable et sincère, certes, de M. Neirynck, est donc présenté comme une vérité d’évangile. Son blog serait une sorte d’enceinte sacrée où la vérité serait exposée comme une évidence. M. Neirynck lui-même, dans sa grande tolérance, s’impose la discipline de laisser passer les commentaires contredisant ses vues (ce qu’il faut en effet mettre à son crédit). Il n’en reste pas moins que ces contradicteurs énoncent des choses inconvenantes et forcément fausses puisque contraire au dogme.

    Les dogmes de M. Neirynck forment un faisceau de croyances admises a priori et que reflètent tous les médias mainstream. Ces axiomes sont toujours énoncés comme allant de soi, sans jamais aucun examen critique, et ils se renforcent l’un l’autre. Ce sont des données de base qu’on est sommés d’admettre telles quelles. Toute personne qui les met en doute où prétend les confronter au réel est un dangereux complotiste illuminé. Voici quelques exemples de ces dogmes ou axiomes qui devraient être au dessus de toute critique rationnelle:

    – L’OTAN n’a aucune espèce de responsabilité ni de culpabilité dans la guerre actuelle.

    – L’OTAN c’est Le Bien.

    – Donc l’OTAN (et la puissance US qui souvent se passe de l’autorisation de l’ONU pour commettre ses crimes) a tous les droits, même celui de mentir (armes de destruction massives de Saddam Hussein) pour déclencher des guerres comme en Yougoslavie, en Irak, en Libye, etc. L’OTAN
    a également le droit exclusif de massacrer les populations civiles sous des tapis de bombes.

    – L’OTAN (étant Le Bien) n’a à tenir aucun compte des rapports de force géopolitiques ; les rapports de force sont amoraux. Or l’OTAN c’est la morale. La Realpolitik est répréhensible et par conséquent interdite aux états. Seule compte le droit (que soit dit en passant, l’OTAN viole allégrément et systématiquement).

    – Les Etats n’ont pas d’intérêts vitaux qu’il conviendrait de ménager. (Oui mais si la Russie ou la cghine mettait des missiles nucléaires au Mexique ce serai6t différent).

    – La présence de l’OTAN en Ukraine n’est pas une menace pour la Russie.

    – L’OTAN avait le droit d’acculer une grande puissance en menaçant ses intérêts vitaux sans jamais accepter de négocier avec elle des garanties mutuelles de sécurité qu’elle demandait depuis au moins 20 ans.

    – La Russie a actuellement une supériorité militaire, nucléaire et conventionnelle, mais, dans la réflexion on n’a pas le droit de tenir compte de ce facteur. C’est immoral.

    – L’OTAN, étant Le Bien, et défendant la démocratie, a le droit d’utiliser comme masse de manoeuvre des bandes armées et milices d’idéologie hitlérienne. La fin justifie les moyens. (Là, il faut reconnaîtrre que c’est probablememnt difficile de recruter parmi les gauchistes des miliciens violents pour intimider les populations et torturer les gens. Mais ce est-ce une excuse ?).

    – La Russie [de Poutine] c’est Le Mal.

    – Le pouvoir de Kiev a toujours respecté les droits des populations russophones de l’est du pays. Il n’a jamais tenté d’imposer dans tous les actes administratifs une langue, l’ukrainien, que la grande majorité de la population de ces régions, ne comprend même pas.

    – Le pouvoir de Kiev n’a jamais eu l’intention de faire un nettoyage ethnique dans le Donbass. Les fortes concentrations de forces militaires dans cette région, c’était juste pour aller aux champignons.

    – Zélenski est un saint.

    – On n’a donc pas le droit de juger criminelle son action (en fait il n’a aucune action, uniquement des paroles c’est un pantin médiatique, la nouvelle Greta Thunberg) qui consiste à prolonger inutilement un combat sans espoir et condamner ainsi à mort des dizaines de milliers de jeunes soldats ukrainiens pour des intérêts idéologiques, au lieu de négocier.

    – Les preuves concernant son enrichissement personnel sont, par définition, des fake news.

    – Tout ce que disent les médias mainstream est vrai, par définition. (Et on oublie de dire qu’il a été prouvé maintes fois que la CIA possède de nombreux canaux financiers et autres lui permettant d’influencer et même contrôler la grande presse).

    Ne discutons pas point par point ces assertions. C’est inutile. Chacun voit bien les contre-vérités, le point de vue biaisé et l’ineptie de l’argumentation.

    Il ne s’agit pas de dire que la version russe est vraie en tous points. Bien sûr que non. Tout le monde sait que la première victime de toute guerre est toujours la vérité. Mais il faut au moins soumettre les affirmations des médias à un examen critique et confronter les deux versions, car les deux côtés mentent , c’est bien connu. Dans toutes les guerres.

    Pour distinguer le vrai du faux, il faut aussi accepter le principe de réalité. On nous a beaucoup dit que l’armée ukrainienne était victorieuse. Que la Russie devait, et pouvait être vaincue en Ukraine. Qu’elle avait des pertes très lourdes. etc. Eh bien, sur ce point laissons tout simplement parler les faits. Dans quelques semaines, ou mois, on sera fixés.

    D’après les informations dont personnellement je dispose, l’armée russe est victorieuse. Le gros des forces ukrainiennes est actuellement encerclé dans le Donbass, incapable de monter la moindre contre-offensive mais ces forces se contentent de s’enterrer dans des fortifications puissantes qui ont été construites depuis des années avec l’aide d’instructeurs de l’OTAN. (Entre nous soit dit cela prouve que quand on nous dit qu’en Suisse nos fortifications ne peuvent plus servir à rien, on nous ment). C’est ce qui explique la lenteur de la progression russe. Les Russes prennent leur temps. A Azovstal ils ont préféré attendre que les gens se rendent, alors qu’ils auraient pu nettoyer ce nid de frelons avec quelques bombes. Maintenant dans le Donbass ils prendront peut-être moins de gants, car ils n’ont en face d’eux que des militaires et non des civils servant de bpoucloeirs humains comme à Marioupol. Toujours selon les informations qui me parviennent, ce qui reste de l’armée ukrainienne (et ses sbires nazis ainsi que ses instructeurs de l’OTAN) soit environ 80’000 hommes, est sur le point d’être écrasé et dans quelques semaines ils seront tous soit morts soit prisonniers (à mouins qu’ils ne capitulemnt poais les ukronazis les en empêchent). Ils sont, de fait, dans la même situation que l’armée du maréchal Paulus à Stalingrad (janvier 1943), ou que les Suédois à Poltava (juillet 1709).

    Ca, ce sont mes informations. Selon M. Neirynck je euis une victime de la propagande russe. Fort bien, attendons. On verra bientôt qui nous abreuve le plus de fake news.

    Enfin, et c’est le plus important, il faut garder à l’esprit l’enjeu. C’est à dire qu’il faut se demander comment faire pour éviter une troisième guerre mondiale apocalyptique. Même Henry Kissinger, âgé de 100 ans, a fait un speech à Davos en disant qu’il fallait négocier une paix sinon on sera confrontés à des soulèvements qu’il sera impossible de contenir. Donc je pense qu’il faudrait lâcher l’idéologie et la morale et revenir sur le terrain de la Realpolitik (qu’on n’aurait jamais du quitter).

    Finalement j’aimerais “infiltrer” dans ce blog sacré de la vérité, un discours rationnel et raisonnable de qu’elquun d’intelligent. Espérons qu’il sera entendu:

  10. Cher M. Neirynck, je vais reposter mon message après en avoir corrigé quelques coquilles. Merci de tenir compte de la 2ème version. PM

  11. Oups, j’ai perdu mon texte.
    Mais au moins voici le lien vidéo que je voulais donner.

  12. Tant pis, ça ne marche pas. Je suis obligé de vous demander de publier mon long message avec les coquilles. Mes excuses.

  13. Que la Russie cherche à déstabiliser des régimes qu’elle considère hostiles (même si ce sont ses propres agissements essentiellement qui motivent cette hostilité), on peut le comprendre comme étant “de bonne guerre”, mais ce qui est désolant c’est que chez nous certains jouent les “idiots utiles” de cette politique en répercutant et amplifiant les “fake news” propagées par le Kremlin. Il y a un blog de ce journal en particulier qui ne manque pas une occasion de saper nos institutions en reprenant toutes les rumeurs complotistes et dénigrant systématiquement les actes et décisions de nos autorités politiques démocratiquement élues. Un vrai travail de 5ème colonne (Comment traite-t-on les saboteurs en temps de guerre?! … Et nous y sommes, ou en tout cas pas bien loin malheureusement!).

    1. @CEILTEACH

      Mon Dieu… ! un appel à l’exécution sommaire dirigé contre une personne qualifiée de “saboteur”.

      Il s’agit pourtant d’une personne honorable, puisqu’elle a été jugée digne par la rédaction du journal Le Temps de tenir un blog.

      Mais qui donc est visé par cet appel suggérant carrément le poteau d’excéution ?

      Je soupçonne que Ceilteach s’attaque à Suzette Sandoz.

      Voilà bien un petit exemple qui montre à quels excès peut mener cette propagande de guerre, en surchauffant les esprits.

      Restons civilisés CEILTEACH, voulez-vous?

      1. N’importe quoi! 1/ La peine de mort n’existe pas en Suisse (13e Protocole de la Convention européenne des droits de l’homme, ratifié par notre pays), même en temps de guerre 2/ La Suisse est un état de Droit et un acte ne peut y être puni que s’il est répréhensible et reconnu comme tel par un tribunal; et si c’est le cas, alors oui la punition est pleinement justifiée. Il n’y a donc, et ne peut y avoir, aucun appel à une “exécution sommaire” dans mon commentaire!

  14. Ce qui est révélateur dans la rhétorique de M. Neirynck, ce sont certaines de ses formules. Ainsi il écrit: “La pensée [non aveuglément soumise à la doxa otanienne, et critique envers les bobards de la propagande belliciste] s’infiltre jusque dans ce blog”. Le mot “s’infiltre” en dit long. Le discours, très respectable et sincère, certes, de M. Neirynck, est donc présenté comme une vérité d’évangile. Son blog serait une sorte d’enceinte sacrée où la vérité serait exposée comme une évidence. M. Neirynck lui-même, dans sa grande tolérance, s’impose la discipline de laisser passer les commentaires contredisant ses vues (ce qu’il faut en effet mettre à son crédit). Il n’en reste pas moins que ces contradicteurs énoncent des choses inconvenantes et forcément fausses puisque contraire au dogme.

    Les dogmes de M. Neirynck forment un faisceau de croyances admises a priori et que reflètent tous les médias mainstream. Ces axiomes sont toujours énoncés comme allant de soi, sans jamais aucun examen critique, et ils se renforcent l’un l’autre. Ce sont des données de base qu’on est sommés d’admettre telles quelles. Toute personne qui les met en doute où prétend les confronter au réel est un dangereux complotiste illuminé.

    Voici quelques exemples de ces dogmes ou axiomes qui devraient être au dessus de toute critique rationnelle:

    – L’OTAN n’a aucune espèce de responsabilité ni de culpabilité dans la guerre actuelle.

    – L’OTAN c’est Le Bien.

    – Donc l’OTAN (et la puissance US qui souvent se passe de l’autorisation de l’ONU pour commettre ses crimes) a tous les droits, même celui de mentir (armes de destruction massives de Saddam Hussein) pour déclencher des guerres comme en Yougoslavie, en Irak, en Libye, etc.

    – L’OTAN a également le droit exclusif de massacrer les populations civiles sous des tapis de bombes.

    – L’OTAN (étant Le Bien) n’a à tenir aucun compte des rapports de force géopolitiques ; les rapports de force sont amoraux. Or l’OTAN c’est la morale. La Realpolitik est répréhensible et par conséquent interdite aux états. Seule compte le droit (que soit dit en passant, l’OTAN viole allégrément et systématiquement).

    – Les Etats n’ont pas d’intérêts vitaux qu’il conviendrait de ménager. (Oui mais si la Russie ou la Chine mettait des missiles nucléaires au Mexique ce serait différent).

    – La présence de l’OTAN en Ukraine n’est pas une menace pour la Russie.

    – L’OTAN avait le droit d’acculer une grande puissance en menaçant ses intérêts vitaux sans jamais accepter de négocier avec elle des garanties mutuelles de sécurité qu’elle demandait depuis au moins 20 ans.

    – La Russie a actuellement une supériorité militaire, nucléaire et conventionnelle, mais, dans la réflexion on n’a pas le droit de tenir compte de ce facteur. C’est immoral.

    – L’OTAN, étant Le Bien, et défendant la démocratie, a le droit d’utiliser comme masse de manoeuvre des bandes armées et milices d’idéologie hitlérienne. La fin justifie les moyens. (Là, il faut reconnaîtrre que c’est probablememnt difficile de recruter parmi les gauchistes pacifistes des miliciens violents pour intimider les populations et torturer les gens. Mais ce est-ce une excuse ?).

    – La Russie [de Poutine] c’est Le Mal.

    – Le pouvoir de Kiev a toujours respecté les droits des populations russophones de l’est du pays. Il n’a jamais tenté d’imposer dans tous les actes administratifs une langue, l’ukrainien, que la grande majorité de la population de ces régions, ne comprend même pas.

    – Le pouvoir de Kiev n’a jamais eu l’intention de faire un nettoyage ethnique dans le Donbass. Les fortes concentrations de troupes dans cette région, c’était juste pour aller aux champignons.

    – Zélenski est un saint.

    – On n’a donc pas le droit de juger criminelle son action (en fait il n’a aucune action, uniquement des paroles c’est un pantin médiatique, la nouvelle Greta Thunberg) qui consiste à prolonger inutilement un combat sans espoir et condamner ainsi à mort des dizaines de milliers de jeunes soldats ukrainiens pour des intérêts idéologiques, au lieu de négocier.

    – Les preuves concernant son enrichissement personnel sont, par définition, des fake news.

    – Tout ce que disent les médias mainstream est vrai, par définition. (Et on oublie de dire qu’il a été prouvé maintes fois que la CIA possède de nombreux canaux financiers et autres lui permettant d’influencer et même contrôler la grande presse).

    Ne discutons pas point par point ces assertions. C’est inutile. Chacun voit bien les contre-vérités, le point de vue biaisé et l’ineptie de l’argumentation. Il ne s’agit pas de dire que la version russe est vraie en tous points. Bien sûr que non. Tout le monde sait que la première victime de toute guerre est toujours la vérité. Mais il faut au moins soumettre les affirmations des médias à un examen critique et confronter les deux versions, car les deux côtés mentent , c’est bien connu, et dans toutes les guerres.

    Pour distinguer le vrai du faux, il faut aussi accepter le principe de réalité.

    On nous a beaucoup dit que l’armée ukrainienne était victorieuse. Que la Russie devait, et pouvait être vaincue en Ukraine. Qu’elle avait des pertes très lourdes. etc. Eh bien, sur ce point laissons tout simplement parler les faits. Dans quelques semaines, ou mois, on sera fixés.

    D’après les informations dont je dispose, l’armée russe est victorieuse. Le gros des forces ukrainiennes est actuellement encerclé dans le Donbass, incapable de monter la moindre contre-offensive mais elles se contentent de s’enterrer dans des fortifications puissantes qui ont été construites depuis des années avec l’aide d’instructeurs de l’OTAN. (Entre nous soit dit, cela prouve que quand on nous dit qu’en Suisse nos fortifications ne peuvent plus servir à rien, on nous ment). C’est ce qui explique la lenteur de la progression russe. Les Russes prennent leur temps. A Azovstal ils ont préféré attendre que les gens se rendent, alors qu’ils auraient pu nettoyer ce nid de frelons avec quelques bombes. Maintenant dans le Donbass ils prendront peut-être moins de gants, car ils ont en face d’eux des militaires et non des civils servant de boucliers humains comme à Marioupol. Toujours selon les informations qui me parviennent, ce qui reste de l’armée ukrainienne (et ses sbires nazis ainsi que ses instructeurs de l’OTAN) soit environ 80’000 hommes, est sur le point d’être écrasé (à mouins qu’ils ne capitulent mais les ukronazis les en empêchent). Ils sont, de fait, dans la même situation que l’armée du maréchal Paulus à Stalingrad (janvier 1943), ou que les Suédois à Poltava (juillet 1709).

    Ca, ce sont mes informations. Selon M. Neirynck je suis une victime de la propagande russe. Fort bien, attendons. On verra bientôt qui nous abreuve le plus de fake news.

    Enfin, et c’est le plus important, il faut garder à l’esprit l’enjeu. C’est à dire qu’il faut se demander comment éviter une troisième guerre mondiale apocalyptique.

    Même Henry Kissinger, âgé de 100 ans, a fait un speech à Davos en disant qu’il fallait négocier une paix sinon on sera confrontés à des soulèvements qu’il sera impossible de contenir. Donc je pense qu’il faudrait lâcher l’idéologie et la morale et revenir sur le terrain de la Realpolitik (qu’on n’aurait jamais du quitter).

    Finalement j’aimerais “infiltrer” dans ce blog sacré de la vérité, un discours rationnel et raisonnable de qu’elquun d’intelligent. Espérons qu’il sera entendu: [youtube

    1. Monsieur Martin,
      En ma qualité de l’un des ‘commentateurs poutiniens’ cité par Monsieur Neirynck et outre mon commentaire de ce jour, je tiens à vous dire combien votre point de vue exprimé ci-dessus est judicieux et duement circonstancié. Soyez-en remercié.

  15. Suite du feuilleton.
    Cher M. Neirynck, finalement j’ai retrouvé mon texte et j’ai réussi à corriger les coquilles.
    Merci de prendre la version corrigée.
    Désolé pour ce petit problème technique.
    Cordialement.
    P.M.

    1. Cher Monsieur Martin,

      Il semble que vous connaissez bien le principe de Mole: Tout gaz occupe l’espace qui le contient.

      Essayerez-vous de « gazer » ce blog ?

      Maman ne veut pas de gaz russe avec du sang. Elle nous tricote avec amour des passes montagnes pour l’hiver, heureusement !

      1. Non pas du tout. J’ai écrit un long commentaire, avec un lien internet, je l’ai posté, puis je me suis aperçu que j’avais laissé des coquilles. J’ai alors écrit un petit mot à M. Neirynck, pas destiné à la publication, pour l’avertir que j’allais réécrire mon texte, en ôtant les coquilles en le priant de ne publier que le texte corrigé. Puis je n’ai pas réussi à récupérer mon texte pour le corriger et j’ai donc refait un petit mot à M. Neirynck pour lui expliquer et lui dire que, tant pis, il pouvait publier le texte avec les coquilles. Puis pour une raison technique qui m’échappe, au moment de quitter le blog j’ai retrouvé mon texte. J’ai donc quand même pu le corriger et l’envoyer. Et j’ai encore fait un petit mot non destiné à la publication pour M. Neirynck intitulé ”suite du feuilleton” pour lui expliquer toute l’histoire et le prier encore une fois de ne publier que la version corrigée.

        Finalement M. Neirynck, par esprit facétieux je pense, et pour m’ennuyer, a publié le tout : la première version avec les fautes, puis tous les messages successifs non destinés à la publication, et enfin la version corrigée. Effectivement ça donne un peu l’impression d’un “gaz parfait” qui prend tout l’espace disponible. Mais ce n’était pas du tout mon intention. Je suis navré de ce problème, dû au fait que je me suis un peu emmêlé les pinceaux avec mon ordinateur. Je m’excuse auprès de M. Neirynck pour le désagrément, mais de toute façon il m’a bien eu puisqu’il a a tout publié ce qui me rend un peu ridicule. ll s’est vengé ainsi de mes critiques complotistes. C’est sa forme d’humour, je commence à le connaître depuis le temps que je lui apporte la contradiction. C’est un homme assez farceur.

        J’estime quand même avoir pondu un texte avec des réflexion valables. J’espère qu’il sera lu malgré ces problèmes tectnhiques et qu’il sera compris. D’ailleurs je remercie M. Wohlwend de ses compliments. Ca prouve que malgré tout mon texte a été lu et compris.

        Pour conclure: M. Neirynck devrait admettre que le scepticisme envers les mensonges de propagande de l’OTAN est beaucoup plus répandu qu’il ne le pense. Il y au au moins 50 % de gens qui ne croient pas un mot de ce qu’on lit dans les médias menteurs. Il essaie de nous faire croire que ce n’est qu’un petit tiers qui refuse les mensonges de propagande. Mais il n’a pas raison. C’est ebaucoup plus.

        Salutations d’un poutiniste ordinaire.

        Martin

        1. Cher Mr. Martin et Mr. vol-au-vent qui se reconnaîtra, trop chers poutinistes; surtout en dommages de guerre !

          Nous pouvons remercier Mr. Neyrinck de ne point censurer ce débat et d’avoir la souplesse du roseau devant toutes les mauvaises langues, un signe de grande sagesse et je l’en remercie.

          Parler de roseaux me fait penser à Blaise Pascal qui disait « l’homme est un roseau pensant ».

          Également à Henri Roorda, ce professeur lausannois qui a écrit « le roseau pensotant » que chacun pourra lire gratuitement sur la bibliothèque numérique romande. https://ebooks-bnr.com

          Malheureusement la plupart se limite à cette phrase de Blaise Pascal, oubliant le reste:
          “L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature; mais c’est un roseau pensant. Il ne faut pas que l’univers entier s’arme pour l’écraser: une vapeur, une goutte d’eau suffit pour le tuer. Mais quand l’univers l’écraserait, l’homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu’il sait qu’il meurt, et l’avantage que l’univers a sur lui, l’univers n’en sait rien”

          La différence entre l’Homme en tant qu’individu et l´homme représentant ou s’arrogeant le droit de représenter d’autres hommes, une nation, un territoire, une culture est que L’HOMME SEUL A UNE CONSCIENCE. Ce que n’a ni une foule, ni une nation, etc…

          Je n’envie pas l’homme seul qui décide de partir en guerre et d’anéantir d’autres humains. Il doit avoir un souci pour bien dormir !

          L’impérialisme américain me chagrine aussi. Néanmoins il y a alternance tout les 4 ans, ce depuis plus de 200 ans. Pour le continent soviétiquo-russe, excepté Gorbatchev, il n’y a rien eu en un siècle !

          Vous allez opposer que Poutine défend les individus russophones qui l’entourent, Alors pourquoi n’a pas n’a-t-il pas proposé de protéger et d’accueillir sur son territoire les russophones qui étaient tués par les ukrainiens ?

          De fait c’est l’inverse, il a décidé de chasser les ukrainiens de leurs terres, ce qui a créé un mouvement migratoire important vers la Pologne et le reste de l’Europe.

          Si Poutine avait été comme Gorbatchev, il aurait ouvert sa frontière pour accueillir pacifiquement et généreusement les ukrainiens russophone du Donbass et de Crimée.

          Ainsi il aurait gagné la reconnaissance par le reste du monde de sa volonté pacifique plus la reconnaissance de ces nouveaux émigrés qui auraient enrichi l’économie russe. N’oubliez pas Antonov et tous les autres talentueux ingénieurs.

          Tristement Poutine préfère la guerre au crédit moral ! On peut conclure qu’il privilégie l’envie l’ambition l’orgueil plutôt que l’humilité et la générosité, comme un certain président américain qui ne s’est heureusement imposé que 4 ans !

          À propos depuis combien de temps Poutine est au pouvoir ?

          Courtoisement votre, essayé aussi de faire court, je vous accorde le point, pas facile.

  16. Merci pour ce commentaire. Je suis moi-même effaré par les propos de poutinistes qui émanent de la bouche de certaines mes connaissances.
    De telles aberrations sont dues, à mon humble avis, à une faiblesse psychologique des gens qui les propagent. Elles s’apparentent à celle de celles et ceux qui se gavent de QAnon.
    Face aux opinions censées qui dominent -qu’il s’agisse de masque, de vaccin ou des atrocités commises par la Russie de Poutine, ces personnes ont un réflexe typique, dû à un complexe d’infériorité, qui les pousse à s’exclamer: -Faut pas me prendre pour un(e) imbécile!
    Typiquement, elles prennent alors -systématiquement et passionnément, des positions contraires pour se rassurer, pour se dire qu’elles sont capables de penser par elles-mêmes, qu’elles ne sont pas victimes d’un lavage de cerveau.
    Il me semble difficile de ramener ce genre de personne à la raison; plus on essaie de les convaincre en se basant sur des faits établis, plus elles se durcissent et se replient sur elles-mêmes.
    Quand je suis confronté à ce genre de situation, j’ai tendance à les laisser dire, sans même les interrompre. Surprises, soudain à court d’arguments, elles abandonnent vite tout espoir de me convaincre et sont obligées de faire face à leur propre vacuité.
    C’est infiniment regrettable.

  17. Cher Monsieur,
    Toute ma gratitude pour le contenu de ce blog, auquel j’adhère en totalité. Il est toujours piquant de voir des commentateurs invoquer la démocratie et la liberté d’expression pour soutenir sans aucune pudeur, ni retenue, un régime autocrate et quasiment dictatorial. C’est une équation qui ne trouve sa réponse que dans l’absurde!
    Quant aux nationalistes, que vous décriez à juste titre, ils ne savent que déclencher des guerres… qu’ils sont incapables de conclure!
    On peut se rappeler du tableau de Goya: “Le sommeil de la raison enfante des monstres”. J’attends avec impatience son réveil!
    Bien à vous.

  18. Il faut prendre garde a ne pas jouer uniquement dans l’émotion.
    Penser que les Etats-Unis ne jouent pas une carte dans cette affaire, c’est avoir une vision angélique de la situation.
    Le president Ukrainien qui enjoint l’Europe a faire rentrer son pays dans l’UE, c’est une peu fort. L’adaptation de ce pays a sont entree dans l’Europe est encore longue. La corruption y est massive, le niveau de vie, loin des standards européens. L’Ukraine serait le Cheval de Troie des Etats-Unis en Europe.
    Pour être totalement objectif, seul les pays Occidentaux, ont menés des sanctions contre la Russie. En terme de rapport de force, on est loin de l’unanimité.

  19. Bonjour. Démarche intéressante. En effet, certain.e.s pèchent par excès. Les raisons? diverses en effet. Et pas toutes avouables, peut-être.
    Cependant, , votre terminologie me laisse songeur. Si l’attaque d’un pays doit se qualifier, à juste titre, d’agression, pourquoi celles des USA ce sont juste des “errements”? Quoique, selon le Larousse, une des définitions d’errement est : “Agissements habituels et erronés de caractère blâmable”…habituels donc. Déverser des bombes (y compris atomiques) sur des civils – et en tuer -est un “errement”? Et du napalm sur des enfants? Je ne sais pas si vous avez vu des enfants vietnamiens brûlés par le napalm étasunien. Moi, j’en ai vu. J’étais aussi un enfant et ma mère, sans entrer dans les détails, prenait en charge certains de ces survivants. Et soutenir de dictatures de droite qui ont torturé et fait disparaître de milliers de civils (en particulier en Amérique du Sud : Chili, Argentine, Paraguay…)…aussi des “errements”? En parlant d’errements, il y en a eu pendant la 2e guerre mondiale. La Suisse, toute neutre qu’elle était (j’utilise l’imparfait, dans toutes ses acceptions) a été bombardée à plusieurs reprises…par les Russes? Non, par les alliés et particulièrement par l’aviation américaine, qui a, entre autres, déversé 60 tonnes de bombes sur Schaffhouse, en 1944, détruisant pratiquement la ville et tuant plusieurs dizaine de civils, et blessant des centaines. Ce ne fut pas la seule fois. Erreur ou punition? les spécialistes sont partagés. Il y a eu bien entendu, une compensation financière de quelques millions après la guerre, et en avant la musique. Si c’étaient des erreurs, inquiétant de confier sa protection à des gens qui se trompent de cible avec une marge de presque 300 km. Si c’était une punition (“Suisse banque des nazis”, etc.)…avec de tels amis, on n’a pas besoin d’ennemis. Bien entendu, cela ne justifie pas de dire n’importe quoi dans l’autre sens, comme certains des commentaires cités. Mais ne soyons pas naïfs. Ce n’est pas parce qu’il y a un “méchant” dans l’histoire, que l’autre est forcément “gentil”. On n’est pas dans un film hollywoodien. A part ça, on ne conteste pas que la démocratie, même imparfaite, est préférable à la dictature. Bonne soirée.

  20. À chacun sa propre histoire; celui qui a de la famille, des amis, des clients, des relations, touchés par les sanctions, celui-là donc va naturellement prendre parti contre. Mais plus d’argent n’apporte pas plus de satisfaction ! Le paradoxe d’Easterlin est une claire démonstration.
    Dans la théorie des sentiments moraux, Adam Smith nous dit qu’une grande source de la misère et du désordre dans la société c’est la sur-évaluation des différences. Ainsi la cupidité surévalue la différence entre pauvreté et richesse, la vanité sur-évalue la différence entre simplicité et célébrité, etc…
    La personne sous l’influence de ces passions est non seulement misérable mais aussi prête à perturber la paix de la société pour arriver au bout de ses ambitions.
    On peut être raisonnable en Suisse en faisant l’exégèse de la déclaration d’indépendance, fondement de la constitution américaine. Cette constitution a permis le progrès de la démocratie dans le monde.
    Elle a permis à d’autres nations, le Japon, l’Allemagne de devenir respectable après avoir fait amende honorable et de participer aux progrès en utilisant pacifiquement créativité, productivité, etc..
    Les États-Unis comme la France et tout les autres pays de notre planète ont approuvés la déclaration universelle des droits de l’homme de 1948. Mais six pays sous la tutelle de l’Union soviétique se sont abstenus tout comme l’Arabie Saoudite, le Yémen et le Honduras !
    Depuis l’adhésion n’a fait que grandir sauf la sortie récente de la Russie. Objectivement, aujourd’hui, les USA comme la Russie, la Chine et bien d’autres pays sont atteint d’une gangrène irréversible et devraient cesser de se prendre chacun pour le nombril du monde.
    Le jour où ces nations pourront, depuis le sommet, infiltrer l’humilité, la bienveillance, le respect des autres, jusqu’à la base de leurs sociétés respectives, une nouvelles cosmologie apparaîtra !
    Le soleil deviendra vraiment le centre du monde et la violence disparaîtra. Le respect pacifique entre nations et humains de toutes races et religions se fera sans contrainte et, peut-être, ces grandes nations rejoindront les petites au sommet du world happiness index.
    Le bonheur n’est-il pas ce qui est le plus important, dixit Maslow, ukrainien émigré, Mihaly Csikszentmihalyi, hongrois émigré et bien d’autres intellectuels brillants souvent émigrés aux États Unis tout en gardant leurs objectivité pour bien choisir.
    De mon point de vue, vos commentateurs russophiles devraient demander un visa pour la Russie, pour rester dans le flow de leur conscience ou tranquillité d’esprit ou âme ou altman, etc… Ils pourront ainsi atteindre l’eudaimonia. Ce sera leur choix; à chacun sa propre histoire !

  21. Monsieur Neirynck,
    Votre entêtement à propager les rumeurs et les sentiments est affligeant. Le 23 mai, je vous ai proposé la vidéo du dernier discours officiel de Vladimir Poutine dans lequel on assiste à la cérémonie de signature des accords entre la Russie et le Républiques autonomes de Donetsk et de Lougansk. Ce sont des faits, non une opinion. Comment pouvez-vous prétendre que la Russie ‘envahit’ l’Ukraine et veut annexer ces deux Républiques avec lesquelles il a signé des accords d’amitié de d’assistance mutuelle ? Ne réalisez-vous pas le ridicule de telles inepties ? Au lieu d’ignorer cette réalité et de fantasmer sur les intentions supposées de Vladimir Poutine, ne pensez-vous pas que les médias occidentaux feraient mieux de lui donner la parole plutôt que de relayer la propagande ukrainienne ?
    Plutôt que de vous lamenter sur les faits rapportés par vos commentateurs, j’attends votre argumentation factuelle démontrant la fausseté de leurs allégations.

  22. [je suis l’autre Martin] et je cherche désespérément la vérité, celle que je ne peux trouver faute d’une information suffisante. Constatons un fait: des armées russes se trouvent et attaquent jusqu’à Kyiv sur le territoire de l’Ukraine sans l’accord de ce dernier. Cependant il faut nuancer et c’est là que j’accuse les médias qui ne nous rappellent pas ce qui s’est passé dans les années précédentes. Qui ont été les 14 000 morts en Ukraine? Est-il vrai que les ukrainiens ont essayé de forcer les russophones de leur pays à parler la langue ukrainienne?
    On nous cache tout, on nous dit rien! Que les Russes veuillent sauver les russophones d’Ukraine, cela se comprend mais la méthode employée c’est zéro: tueries inutiles, destructions matérielles sans fin, propagandes fanatiques. On ne peut s’empêcher de les soupçonner d’avoir voulu s’approprier l’Ukraine tout entier. Or la nation ukrainienne existe, distincte de la nation russe. Elle vient de le prouver par ses morts, ses sacrifices, ses combats. Comme a écrit quelqu’un dans ces blogs, si la Suisse alémanique attaquait la Suisse francophone cela ne donnerait pas le droit à la France de s’en mêler! Si l’Ukraine entier devenait russe cela prouverait des intentions impérialistes de la part des Russes et serait une menace pour les USA, l’Europe et à peu près tout le monde. Mais ils ont voulu faire justice tout seuls, sans prévenir et surtout sans appeler préalablement au jugement, à l’approbation de la communauté internationale, à l’ONU qui ne mérite pas leur mépris au moins comme effort pour éviter les guerres. Vont-ils annexer les provinces russophones, déplacer les populations de langue russe, seulement punir l’Ukraine? On regarde avec tristesse et inquiétude toutes ces colères effarantes. La vérité ne peut surgir ni de la parole de Poutine, des Américains, des Européens, de Zélenski mais seulement de la lecture d’un maximum de faits. Les US ont été affreux au Vietnam et visent leurs intérêts commerciaux mais que cherchent les Russes à très longue échéance? Les US ont aidé à stopper le bellicisme nazi en 1940 et rien ne nous permet d’affirmer que la Russie ne rêve pas d’un empire superpuissant et nous contrôlant. Ou alors qu’ils disent le pourquoi de leur intervention. Admettez que “l’opération spéciale” russe même si elle est justifiée, induit de sacrés problèmes pour les approvisionnements en énergie. En outre, impossible de prévoir si cela ne va pas provoquer des famines chez des peuples qui ne sont responsables de rien. Visons l’impartialité!

    1. Si vous souhaitez comprendre mieux la guerre en Ukraine et les motivations de la Russie, dîtes-vous qu’il s’agit d’un épisode symétrique à la guerre en Irak. Lorsque les Américains convoitaient le pétrole d’Irak, la motivation avancée était des armes imaginaires. Les Russes convoitent les blés et les ports d’Ukraine et inventent des massacres. Les Américains pensaient à une guerre courte et une victoire rapide avec le soutien de la population… ils se sont complètement embourbés. Ils venaient brandir la déclaration des droits de l’homme alors que leurs soldats torturaient et faisaient des cartons sur la population civile. Finalement, ils se sont retrouvés avec l’Iran et l’EI sur le dos. Je ne sais pas si la suite de la guerre en Ukraine sera aussi calamiteuse pour les Russes comme pour la population civile, mais cela en prend le chemin.
      Diable, quand tu montres la voie aux puissants…

  23. Je reproduis littéralement, car elle m’a fait sourciller, une de vos réponses à un commentaire afin d’y rajouter une observation (je respecte votre texte tel quel) : “Ni l’Otan, ni l’Ukraine n’ont menacé la Russie d’invasion. Les républiques autoproclamées du Donbas sont toujiurs en Ukarine. Lors que les cantons catholiques ont voulu faire sécession en 1848, la Confédération les a ramnené en Suisse par une guerre. Si la Bretagne voulait faire sécession la France la réduirait par la force.” J. Neirynck.
    Mon observation : Curieuse vision géopolitique que la vôtre. Et donc, suivant votre raisonnement, dans le cas du Kosovo? La Serbie avait le droit de le ramener par la force? Et dans ce cas, pourquoi l’OTAN l’a bombardée? Et sinon, deux poids deux mesures? Un pays, autoproclamé aussi, qui n’est pas reconnu ni par l’UE (l’Espagne et la Grèce, entre autres, s’y opposent) ni par l’ONU (pas de majorité). Et le jour où l’Ecosse décidera de son indépendance? Sera-t-elle ramenée par la force? Et que faire de l’Irlande du Nord -appartient-elle à la GB (à l’Angleterre en fait) ou l’Irlande? Et si dans le prochain référendum la Nouvelle Calédonie, colonie française qui ne dit pas son nom, “territoire d’outremer” est l’euphémisme, déclarait son indépendance, on enverrai la cavalerie? Et d’ailleurs, jusqu’où va la justification de “la force” pour ramener les sécessionnistes d’après-vous? Bref…

  24. Bonjour Mr Neirynck,
    vous intitulez votre blog par : ‘’cronique politique sans parti pris’’ !
    Faut-il donc toujours vous écrire dans le sens du poil ?
    Cette fois-ci vous péjorez, réduisez, généralisez la pensée de ceux qui vous écrivent dans le sens opposé, à ‘’du poutinisme ordinaire’’…, comme a du blochérisme ordinaire…, comme a du nazisme ordinaire…voir de l’américanisme ordinaire…ou je ne sais quelle autre groupe en ‘’ isme’’ ! Pour vous cette terminaison en isme correspondrait à un courant malveillant d’idées d’égarés s’écartant de la pensée générale et propre en ordre de chez nous, comme des peuples de moutons dont nous faisons partie malgré nous ! En bon ingénieur que vous êtes, s’appuyant sur les mathématiques, l’on ne peut donc s’écarter du 2 x 2 = 4…et c’est ce qui vous dérange. Ecartez-donc un peu vos oeillères !
    Dans mon dernier commentaire, je répondais à l’un des blogueurs de votre blog précédent sur la neutralité de la Suisse, dont une partie du contenu de son texte correspondait, à mon sens, aux réalités vraies du moment, celles dont on ne veux pas parler ouvertement et j’ajoutais pour étayer ma pensée, deux paragraphes que vous citez cette fois-ci pour étayer votre parti pris.
    Je n’ai rien écrit qui n’ait été rapporté dans des émissions russes (Kanal1), relayées par Fox News, voir par des médias italiens ou français. Mais rien de cela dans nos médias !!! Ici, on a la nette impression que aussitôt qu’une nouvelle égratigne Mr Biden et sa clique, c’est l’omerta. Voilà que les maffias se rejoignent…
    Vous vous appuyez sur la grande majorité qui ne s’informe pas ou n’est pas assez critique sur ce qu’elle voit ou entend, qui pense que….alors que les autres plus clairvoyants sont pour vous et ceux qui vous encense, des conspirationnistes, futurs collabos au cas où !
    Mais le cas où et l’on devrait plutôt écrire les cas où, car les seuls de ces cas où…, sont dus avant tout à votre exemple de nation qui vous ébloui et qui n’hésite jamais à envahir, sans bonnes raisons que celles inventée de toutes pièces, un pays qui ne saurait être en odeur de sainteté. Et regardez le dernier exemple, abandonné à toute vitesse après 20 ans d’occupation, mais dont ils n’ont pas oublié dans la précipitation, vite avant de partir, de piller la banque qui abritait encore le peu de moyens disponibles pour ce peuple ! Tout ça pour se payer des services rendus…Est-ce vraiment un exemple ?
    C’est le même exemple que l’on nous donne aujourd’hui après le séquestre généralisé de biens de personnes russes ou de biens appartenant simplement à la Russie et donc aux russes ! C’est une politique sans foi ni loi d’un ramassis de bandits qui se croient au-dessus des lois qu’ils promulguent et se servent de sanctions…dont je doute de la validité planétaire, permettant au passage de se servir sans vergogne dans la caisse d’autrui.
    Le hold-up du siècle pour lequel personne ne sera inquiété ! Dites-moi ce que cela vous inspire !
    Tout dépend donc de qui il s’agit et de quel agresseur on parle.
    J’allais encore oublier que au début du conflit qui nous intéresse en ce moment, on nous a coupé pendant trois jours le canal russe (Kanal1)….et comme par miracle, après avoir écrit à Swisscom, comme certainement bien d’autres, on a pu récupérer cette source d’informations, car malheureusement dans ce pays ‘’neutre’’ on a choisi son camp et l’on ne peut plus depuis le début des hostilités, se fier aux commentaires hostiles, peu objectifs, anti-russe, provenant des seules voix de Kiev et Washington et que les journalistes du cru veulent maladroitement nous faire gober ! Pour certains commentaires, l’ on se croirait devant un stade de foot avant le match Ukraine-Russie ! Les gens mélangent tout sans connaître un minimum sur les tenants et les aboutissants, le pourquoi on en est arrivé là ?
    Après que Mrs Poutine et Lavrov aient encore cherché avant Noël dernier à rencontrer à Genève, en pure perte de temps, leurs homologuent américains pour parler de ce que certains pensent normal et d’autres pas, qu’ils se soient quittés sans avoir même ébauché un quelconque compromis, continuant de rire sous cape pour ceux d’outre Atlantique, qui pensent toujours et encore avoir raison sur tout !
    Voilà ce qui a très certainement contribué à finir de mettre le feu aux poudres. Alors écrire en gros titres que Mr Poutine est un assassin par ci, Mr Poutine responsable de génocide par là est un peu facile et qu’il faudrait peut-être songer à mettre aussi dans le même sac tous les tireurs de ficelles qui trouvent toujours un moyen pour partir en guerre et s’en sortir sans passer devant un Tribunal international pour être jugés des crimes commis ! Mais cette-fois-ci et c’est nouveau, ils le font par personne interposée. Car risque ‘’Atomique’’… CQFD !
    Etre objectif et bien informé sans parti pris…devraient être notre règle absolue pour être neutre, cette neutralité que Mr Cassis & Co ont fait cadeau royalement à ceux qui font pression sur tout et qui obtiennent tout ce qu’ils veulent par ce moyen de chantage honteux. Qu’est-ce que nos pays ont de plus à se reprocher ou à perdre pour se plier à ce diktat ? Drôle d’application de la diplomatie…
    Un septuagénaire avancé à qui l’on ne peut plus raconter n’importe quoi et qui n’en peut plus d’entendre et voir n’importe quoi.

    Yves Humbrecht

    1. Merci de représenter ainsi un exemple de poutinisme, dont on ne pourra plus douter qu’il existe, ce qui était le sujet du blog.

      1. Ne pourrait-on préciser, mais ce serait faire tort à la mémoire du maréchal, qui se retournerait sans doute dans sa tombe s’il lisait les âneries de ses avatars actuels: “un exemple de poutino-pétainisme”?

        1. Cher Monsieur,

          je pense définitivement que d’avoir réponse à tout devrait se mériter !
          Et que c’est grâce à des gens courageux comme vous l’êtes…, profitant de leur pseudonymes pour cracher sur les autres, que l’on arrivera à la faire boucler à tous ! La liberté d’expression ça se mérite chère Madame, Cher Monsieur…peut-on savoir ? Voilà donc pour les âneries du jour !
          Et entre nous, ne dit-on pas que c’est la première poule qui chante qui a fait l’oeuf…
          A bon entendeur

          Yves Humbrecht

          1. Vous avez raison, cher Monsieur. Mais comme vous avez raison, c’est vrai en somme. Car c’est bien ce que les poutinistes ne font pas: mériter d’avoir réponse à tout, sans se priver pour autant de faire taire les autres.

            Vous avez encore raison: je n’ai aucun courage. Ceci dit, je préfère passer pour lâche que pour mort, comme c’est le sort promis aux dissidents du régime croquignolesque en place au Kremlin, où toute critique de la doxa en vigueur est désormais un crime. Celles et ceux de ma génération – vous dites ne plus être de la première fraîcheur, vous non plus, donc vous vous en souviendrez peut-être aussi – qui avions vingt ans à l’époque de la contestation estudiantine et de Mai 68 avions pour mot d’ordre “Better red than dead” comme vaccin contre le péril rouge. Mais je n’ai encore entendu personne dire “Better pro-Poutine than dead” car ce serait de toute façon redondant.

            Au sujet de l’anonymat, fort débattu sur les blogs, pourquoi tout ce tintouin? L’anonymat, comme le pseudo, n’est-il pas une pratique admise selon la “Netiquette”? Quand vous glissez votre bulletin de vote dans l’urne, laissez-vous son enveloppe grande ouverte avec vos bulletins visibles par tous?

            Quant aux pseudos, quel écrivain, quel artiste et même quel scientifique n’y a-t-il pas eu recours? Henri Beyle en a utilisé plus de cent avant de se fixer sur celui de Stendhal. Romain Gary a même réussi le coup de maître de remporter deux fois le prix Goncourt en publiant sous deux pseudos différents. Il est vrai que ce Français d’origine russe avait reçu une autre éducation que celle de la bande de petits-bourgeois nouveaux riches à Poutine.

            Oui, la liberté d’expression ça se mérite, cher Monsieur – moi, soit dit en passant, c’est plutôt Mademoiselle, quoique pas trop regardante quant aux genres – mais dans l’empire poutinien seuls ceux qui n’ont rien fait pour la mériter, cette liberté qui vous est chère, tiennent le crachoir, aujourd’hui. Les autres, pour peu qu’ils dévient de la vérité officielle, sont passés au knout et embastillés. Pour quels motifs? Peut-on savoir…

            Ceci dit, je cesse de pondre mes divagations.

            Bien à vous,

            C. R.

  25. Je voudrais pointer du doigt la faille essentielle dans le raisonnement de ceux qui critiquient l’intervention russe. C’est qu’ils se basent sur le principe du droit international mais ils oublient de dire que depuis au moins les accords de Minsk la Russie avait donné toutes ses chances à la diplomatie. Ce sont les occidentaux qui ont tout fait pour saboter les accords de Minsk et refuser toute solution diplomatique. La question est donc, après avoir joué le jeu de la diplomatie pendant 8 ans (beaucoup plus en fait) et ses intérêts vitaux étant en jeu (contrairement à ceux des USA en Yougoslavie, en Iran, en Libye, etc.), à partir de quel moment la Russie avait-elle le droit de recourir à la force?

    La réponse de M. Neirynck et de tout l’appareil de propagande de l’Empire US à cette question est : JAMAIS. Jamais, même après 20 ans de négotiations pacifiques et malgré la mauvaise foi évidente de la partie occidentale qui de son côté était en train d’armer l’Ukraine jusqu’aux dents comme un bastion offensif et agressif contre la Russie, en faire un membre de facto de l’alliance belliciste antirusse appelée OTAN, et y préparer des armes biologiques , ce qui a été prouvé et reconnu par Victoria Nuland elle-même, malgré tout ça, jamais la Russie n’aurait eu le droit de réagir..

    Bref, selon M. Neirynck et la doxa, un grand peuple n’a pas le droit de défendre son existence, ni une grande puissance. Elle est censée subir passivement une menace existentielle, du moment que celle-ci provient des USA et de leurs vassaux. Ca c’est très clair.

    Ce raisonnement est insoutenable car en même temps M. Neirynck et la doxa reconnaissent aux Etats Unis le droit de violer le droit international: (Yougoslavie, Irak, Libye, etc., etc.).

    Donc, en d’autres termes, M. Neirynck est pour le respect du droit international, mais il y ajoute une règle supplémentaire qui s’énonce comme suit: “Tous les états sont tenus de respecter le droit international, sauf les Etats Unis et leurs vassaux. Les Etats Unis ont le droit de le violer et fouler au pied. Mais la Russie n’a pas ce droit”.

    Les Etats Unis ont donc le droit de mener une guerre totale contre la Russie sans le dire et nous avons le devoir de l’approuver, car c’est au nom de la démocratie (belle démocratie imposée par des tapis de bombes!). Les Etats unis ont le droit d’attaquer sans la raison des pays qui ne la menacent pas. Mais la Russie, elle, n’a pas le droit de se défendre préventivement contre des états qui la menacent dans ses intérêts vitaux.

    Je crois que j’ai bien résumé ce qui fait la trame du narratif de propagande actuel. Et mon raisonnements sera difficile à mettre en défaut.

    Comment M. Neirynck peut-il s’étonner que l’opinion publique internationale n’accepte pas cette conception du droit international à géométrie variable?

    Le droit international n’est légitime que s’il est le même pour tout le monde, sinon ce n’est plus du droit, c’est un abus qui cache le droit du plus fort. La Russie était acculée par une alliance impériale belliciste qui veut la détruire et ment en ayant à la bouche hypocritement le droit international. La Russie a donc du recourir à la force. CQFD.

    1. Dans mon blog et les réponses aux commentaires j’ai plusieurs fois dénoncé les violations du droit international par les Etats-Unis. Je n’ai jamais énoncé les propos que vous m’attribuez.

      1. Vous contestez à la Russie le droit de faire quelque chose de moins grave que ce que les USA ont fait maintes fois. Je n’ai pas vu vos condamnations des guerres US en Libye, en Irak, en Yougoslavie.

    2. Si l’OTAN avait voulu attaquer la Russie, n’aurait-elle pas eu tout le loisir de le faire, sans trop prendre de risques, au lendemain de la chute de l’URSS, alors que le pays était livré au chaos de l’ère Eltsine?

      Depuis trente ans, l’Alliance Atlantique s’est réformée en profondeur et n’a cessé de diminuer ses effectifs militaires en Europe tout en multipliant les collaborations avec la Russie. Le Partenariat pour la Paix conclu entre eux au début des années 2000, et en particulier la lutte contre le terrorisme, n’en est-il pas le meilleur exemple? L’OTAN a décidé de s’en retirer après l’annexion de la Crimée par la Russie, qui reste la première puissance militaire sur le continent et la première force de frappe nucléaire au monde.

      Quant aux provocations occidentales en Ukraine après la révolution orange de 2004 et celle du Maïdan en 2014, même avec le soutien militaire discutable des Etats-Unis (par l’entraînement du régiment Azov, en particulier), elles n’ont jamais constitué un acte d’agression du territoire russe, que l’on sache.

      C’est l’invasion russe de l’Ukraine, état souverain reconnu au niveau international et membre de l’ONU, le 24 février dernier, qui a décidé l’OTAN et ses alliés européens de renforcer leur potentiel défensif et l’Union européenne sa solidarité. Ainsi, Poutine avec sa guerre insensée a-t-il obtenu autre chose que l’exact contraire de ce qu’il espérait, soit à la neutralité et à la démilitarisation de l’Ukraine l’abandon de leur neutralité par la Suède et la Finlande, qui ajoute ses 1340 kilomètres de frontière commune avec la Russie au dispositif défensif de l’OTAN? A l’affaiblissement de l’Union européenne, dont il espérait profiter des divisions, le renforcement de celle-ci et la prise de conscience de son unité? Et avec son projet de renverser le pouvoir en place à Kiev par sa guerre-éclair avortée, qu’a-t-il fait d’autre que de renforcer la volonté de résistance des Ukrainiens, qu’il avait largement sous-estimée, et la popularité de leur président pour finir par renoncer à occuper l’ouest du pays, sans pour autant pouvoir éviter des pertes qualifiées d'”importantes” par le Kremlin lui-même – soit plus de soldats tués en trois mois de guerre que pendant dix années en Afghanistan, et plusieurs officiers supérieurs, dont sept généraux et le commandant en chef en second de la flotte russe de la mer Noire, tués, sans compter les blessés et les pertes en matériel.

      Quant à la croisade qualifiée de “métaphysique” et bénie par son père spirituel, le patriarche de Moscou Kyrill 1er, qui dit de Poutine qu’il est un “cadeau de Dieu”, elle ne semble pas porter plus de résultats sur la motivation des soldats russes à se faire tuer pour la Croix et la Bannière que sur ceux d’Armageddon avec la fuite des jeunes russes pour échapper à la conscription et le refus d’engager le combat par certaines unités au front.

      Mais n’est-ce pas la décision prise, hier, par l’église orthodoxe d’Ukraine, rattachée au patriarcat de Moscou, de rompre ses liens avec celui-ci – décision qualifiée d’historique par la presse -, qui pourrait ébranler sérieusement le mythe de quasi guerre sainte soigneusement entretenu par la propagande officielle?

      A part faire reculer son pays de deux siècles et l’avoir discrédité pour les décennies à venir, quel service Poutine a-t-il rendu à la Russie avec sa triste et stupide aventure guerrière ?

    3. Cher Monsieur,
      Je crains que l’adage populaire ‘on ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif’ s’applique au cas présent. Cela dit, je me permets d’apporter une petite digression sur la notion de droit international:
      L’illusion d’une suprématie du droit international
      En premier lieu, il importe de ne pas confondre le droit international public et le droit international privé.
      Le droit international public désigne l’ensemble des règles juridiques régissant les relations internationales entre personnes publiques telles que les États et les organisations internationales. (Définition de Droit international public (glossaire-international.com)
      Par opposition, le droit international privé ne concerne que les relations entre les citoyens ou les entreprises, personnes privées de différentes nationalités. (droit international privé et public – Recherche Google). En cas de litige, le droit international privé est appelé à déterminer le domaine juridique du litige (‘ratione materia’) puis (‘ratione loci’) le droit national applicable aux parties au litige.
      Le droit international public émane des traités conclus par des Etats ou de la coutume, pratique constante consacré par le temps et autant que possible immémoriale. (Coutume — Wikipédia (wikipedia.org)
      La règle de droit international public a un caractère obligatoire pour les Etats concernés en vertu du principe coutumier selon la formule du droit romain ‘pacta sunt servanda’, soit que l’Etat signataire, Etat souverain, s’engage à respecter. Ses ressortissants, les citoyens, ne sont obligés que par leur droit national car ils ne sont pas, comme les Etats, des sujets de droit international. Les règles de droit international qu’un Etat souverain veut respecter et donc faire respecter par ses citoyens doivent en conséquence être intégrées dans sa propre législation, en règle générale par voie parlementaire. Ceci en vertu du principe de la démocratie qui veut que la souveraineté appartienne au peuple.
      Malgré l’illusion créée par les utopistes de la mondialisation qu’une souveraineté existerait au-dessus des souverainetés nationales, une telle souveraineté n’existe pas. Il existe une multitude d’organisations internationales telles que l’ONU et ses agences, l’UE ou l’OTAN par exemple édictant chacune ses propres règles que leurs Etats membres s’engagent individuellement à respecter mais aucun souverain international n’a jusqu’ici ni ne pourra jamais exister car sa propre conception est en contradiction avec le principe de souveraineté lui-même. Il faudrait donc pour qu’un tel souverain puisse exister que les Etats renoncent à leur propre souveraineté !

      1. Cher M. Wohlwend,

        Je parlais du droit international public, bien évidemment, c’est à dire le droit des gens, jus gentium ; ainsi que le droit international humanitaire (conventions de Genève, etc.) qui concerne les états, et non du droit international privé qui règle les questions entre personnes privées de diverses nationalités dans leurs rapports privés.

        Vous êtes sceptique sur le droit des gens car vous vous référez d’abord à la souveraineté des états. Moi aussi je pense que le droit des gens ne doit pas être étendu au dela de quelques principes très généraux et reconnus par tous. Sinon on tombe dans une vue de l’esprit car aucun état, surtout s’il s’agit d’une grande puissance, ne peut accepter que ses intérêts vitaux soient contrariés par une norme internationale. Je n’aime pas le système des Nations Unies qui prétend instaurer une “gouvernance mondiale”, ou “globale”. Je regrette même que la Suisse fasse partie de l’ONU. Mais ce que j’ai voulu dire, c’est que les gens qui accusent la Russie de violer le doit international (public) sont des menteurs et des hypocrites, car ils violent eux-même systématiquement les principes de droit international public qu’ils accusent la Russie de violer, puisqu’ils ont approuvé les opérations scandaleuses en Irak, en Yougoslavie, en Libye, etc. L’empire mondialiste ne cesse de fouler au pied les règles du droit international public, plus gravement que la Russie. Mais les bien pensants n’ont jamais critiqué les USA et leurs actions contraires au droit international (public). Cherchez l’erreur.

        1. Cher Monsieur Martin,
          Votre commentaire m’honore et je vous en remercie. Juste une précision: j’appartiens à l’école positiviste pour laquelle la première source du droit international est constituée par les traités. Pacta sunt servanda. Quant au jus gentium, la coutume reconnue et suivie par les états souverains, il en constitute la seconde source avant la doctrine et la jurisprudence.

          1. Cher Monsieur Wohlwend,

            Quand j’étais jeune j’ai fait des études de droit. Je m’intéressais particulièrement au droit constitutionnel et international. Je sais qu’il y a plusieurs écoles de pensée dites positivistes, et autres. J’ai oublié tout ça. Ce que j’ai retenu c’est l’adage: “les états sont maîtres des traités”. Cela signifie que certes les états souverains s’engagenet en signant des traités, pour leurs intérêts. Mais quand cela ne correspond plus à leurs intérêts, ils peuvent les dénoncer et signer d’autres traités. Malheureusment cette conception réaliste est complètement battue en brèche par une nouvelle école de pensée multilatéraliste qui veut tuer la souveraineté de tous les états. Pour ces gens, les traités multilatéraux conclus sous l’égide de l’ONU, l’UE et toutes sortes d’organisations, doivent constituer peu à peu un réseau serré qui ligote les peuples et les états comme Gulliver, et leur imposent la gouvernance mondiale comme une servitude.

            Pour ces gens là, les états ne sont plus maîtres des traités. Certains actes sont irrévocables. Par exemple l’adhésion aux nations unies ne peut être révoquée. On voit bien le projet de gouvernement mondial contre la liberté des peuples.

            Aujourd’hui, il y a tout un débat pour savoir ce qui doit primer de la décision souveraine d’un peuple, par exemple en référendum, ou du droit international. Car le résultat d’un référendum peut parfois aller à l’encontre d’une norme de l’Union Européenne ou d’une convention internationale. Un référendum est un acte de souveraineté. Il est indécent de faire primer une convention internationale sur un acte de souveraineté. Mais la gouvernance mondiale est ennemie des peuples souverains. Mme C.E.S.L.A. Amarelle, politicienne que le peuple vaudois a récemment renvoyée à ses chères études, ce dont je me réjouis, est aussi une prof de droit constitutionnel et international. Selon elle le droit international doit toujours primer sur la souveraineté populaire. D’ailleurs elle nie la souveraineté en général et la souveraineté populaire en particulier et elle prétend que le peuple n’est qu’un organe de l’état parmi d’autres. Ce sont des théories fausses, scandaleuses, antidémocratiques et très dangereuses. Ces théroies restent encore très minoritaires en doctrine. Mais en Suisse malheureusement, elles dominent depuis quelques années dans les milieux académiques, qui dans ce domaine là aussi, ont fait l’objet d’une épuration au profit du mondialisme. Le Tribunal fédéral notamment a été truffé de tels ennemis de la souveraineté.

            C’est à pleurer. mais que faire? Il faudra bien qu’il y ait une réaction, “populiste” ou autre. Nous devons revenir à l’adage: “les états sont maîtres des ntraités”.

            P. M.

    4. En 1994, l’Ukraine a rendu à la Russie toutes ses armes atomiques, contre la promesse que la Russie la protègerait toujours et ne l’envahirait jamais, et que la Russie respecterait cette promesse même si l’Ukraine souhaitait faire partie de l’OTAN. Pareille promesse avait été faite aux pays baltes et respectée …
      Vous confondez sans cesse et à dessein l’OTAN et l’Amerique : cette dernière est certes une des puissances prépondérantes de l’OTAN, mais pas la seule : la France et l’Allemagne vous remercie de les ignorer ainsi. L’OTAN est une organisation défensive, il semble nécessaire de vous le rappeler , qui ne va pas chercher des adhérents mais les accueille selon certains critères bien définis, comme l’Europe accueille ou non les pays qui le souhaitent .
      Et que les États Unis que vous honnissez aient commis des exactions et des guerres , n’est pas une excuse valable pour l’attaque par Poutine d’un pays souverain, avec les morts, les destructions, les millions de réfugiés, les viols , les crimes de guerre qui vont avec .
      Me Neyrinck, ce journal, le pays dans lequel nous vivons, vous laissent vous exprimer longuement , sans censure ni répression : votre Russie tant chérie en fait elle de même ( 15 ans de prisons juste pour prononcer le mot « guerre » ….)

      1. @FRAN

        Vous affirmez que dans des accords de 1994, l’Ukraine avait cédé ses armes nucléaires (qui l’encombraient beaucoup, avaient fait l’objet de nombreux trafics scandaleux et qu’elle était dans l’incapacité de stocker en garantissant la sécurité) et qu’à cette occasion la Russie avait solennelement promis de ne jamais prendre aucune mesure pour défendre ses intérêts vitaux contre l’Ukraine,même au cas ou l’Ukraine ferait mine de vouloir entrer dans l’OTAN.

        Ca m’étonnerait beaucoup que la Russie ait donné à un quelconque moment son consentement à l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, ce qui représente une menace existentielle pour elle. Il est possible qu’une telle idée ait existé, mais alors uniquement dans la mesure où en 1994 la Russie envisageait elle-même d’adhérer à une OTAN repensée, ce qui aurait pu garantir sa sécurité. Mais vous savez très bien que les nombreuises ouvertures russes en faveur de l’OTAn, comme de l’UE pour un rapprochement dans le but d’assurer la sécurité mutuelle, ont toujours été rejetée, ignorée et méprisée par l’OTAN comme par l’UE, dont le but est de détruire la Russie comme puissance, en la repoussant au dela de l’Oural. Finalement après une patience qui a duré plus de 20 ans, la Russie a du prendre des mesures.

        Vous pouvez me donner les références du traité que la Russie aurait signé à cette époque, ou plus exactement du passage où elle s’engage explicitement à ne jamais rien entreprendre contre l’Ukraine même au cas ou ce pays s’allierait avec une puissance hostile, menaçant directement les intérêts vitaux russes. Ca m’intéresserait de lire ce passage dans le texte.

        Vous affirmez que la France et l’Allemagne ont un petit mot à dire dans les décisions de l’OTAN. Ma réponse : Hahaha !!!! Vous me faites bien rire. Allons allons, ne niez donc pas la réalité évidente. Vous affirmez également que l’OTAN est une alliance “défensive”. Même réponse. Il ne faut pas se moquer du monde. ce n’est pas parce que sur le papier l’OTAN se prétend une alliance défensive qu’elle l’est. Soyons sérieux: l’OTAN est l’organisation agressive la plus dangereuse et la plus va-t-en-guerre qui existe actuellement dans le monde. C’est une menace pour la paix du monde.

        Votre discours est empreint de votre aversion pour le régime qui existe en Russie. Vous supposez que je suis un admirateur de cette bizarre dictature. Pas du tout. Je vais vous étonner, je me méfie beaucoup de cette forme antipathique et plutôt vulgaire de pouvoir kleptocratique.

        Simplement je pense, ou plutôt je constate deux choses:

        Premièrement: quel que soit le régime, un grand état a des intérêts vitaux. Si on menace ces intérêts vitaux comme l’Amérique le fait depuis 30 ans avec la Russie, un jour ou l’autre la conséquence sera la guerre. Cela se produit actuellement et c’est la faute de l’Amérique et de ses vassaux rampants de l’OTAN.

        Deuxièmement: la Russie est actuellement la plus grande puissance militaire, conventionnelle et nucléaire, située sur le continent européen. Par conséquent les gens comme vous qui poussent à la guerre sont des fanaforons et des dangereux irresponsables.

  26. Et pour ceux qui voudraient connaître la situation, réelle, sur le terrain, et ne pas avoir l’air ridicule quand les mensonges des médias apparaîtront au grand jour:

    1. L’existence de ce canal qui contredit la presse est la preuve que la diffusion d’information est libre en Occident, ce qu’elle n’est pas en Russie.

      1. Oui, souvent ses commentaires ont été censurés. Cette vidéo le sera peut-être aussi. On pourra encore la trouver sur Rumble ou Odysee.

        1. Or, ils sont accessibles parce que la liberté de la presse existe en Occident.

          1. Comme pour Russia Today, Sputnik,etc…

            https://www.blick.ch/fr/news/monde/justice-et-medias-russes-russia-today-et-sputnik-cauchemar-des-juges-europeens-id17519214.html

            En France, les journaux et les tv privés appartiennent aux oligarques;

            En Suisse, à de grands groupes dont les actionnaires (hors famille) sont des oligarques…

            Mais, c’est marrant, le terme oligarque n’est utilisé que pour l’Est…

            Qui possède le Figaro?
            Qui possède Le Monde ?
            Qui possède la presse régionale française ?

            Partout où je regarde en Europe, je vois nos libertés régresser. Nous ne sommes pas en dictature (comme en Russie) mais en voie de tiersmondisation…

            Liberté de la presse ?
            France, 26e; Suisse, 14e, Ukraine, 106e, etc…

            Et la Russie, et sa 155e place, n’est pas l’étalon des libertés, mais une dictature!

            https://rsf.org/fr/classement

    2. Un autre média réellement journalistique, impartial et honnête sur lequel ce chroniqueur français résident en Russie a également été interviewé par le génial Alain Bercoff est Sud Radio.

      1. A propos de Sud Radio, cet “autre média réellement journalistique, impartial et honnête…”:

        “À partir de 2011, puis 2019, la radio est accusée de pencher vers l’extrême droite et de soutenir des théories complotistes, ce qui lui vaut des controverses de la part de différents observateurs et médias, comme Acrimed, Conspiracy Watch, L’Obs, France-Soir.” (“Sud Radio : Robert Ménard offre une tribune à Meyssan”, sur Conspiracy Watch, 10 septembre 2011. “Le complotiste Étienne Chouard animera une émission sur Sud Radio”, France-Soir, 26 février 2019).

        “Selon la journaliste et humoriste belge Charline Vanhoenacker, les médias français sont complaisants avec l’extrême droite et banalisent les idées de Marine Le Pen, “surtout ceux comme Sud Radio dont les théories d’Alain Soral sont le fonds de commerce”” (“Les Terriens”, ONPC, Radio France : Charline Vanhoenacker se lâche dans une interview au “Parisien”, Les Inrockuptibles, 24 juin 2019. Benoît Daragon, “Charline Vanhoenacker : ” Être premier, c’est le début des emmerdes””, Le Parisien, 23 juin 2019).

        “D’après le mensuel CQFD, la radio diffuse des “discours identitaires féroces” et banalise les idées d’extrême droite : André Bercoff, noyau dur de la radio et “collaborateur des sites fachosphériques”, “distille à longueur d’ondes les thèses favorites de l’extrême droite.” (“Sur Sud Radio, André Bercoff relance la théorie complotiste sur Mamoudou Gassama”, L’Obs, 4 juin 2019. Jean-Sébastien Mora, “Depuis le nord, Sud Radio émet vers l’extrême droite”, sur Acrimed, 15 septembre 2020).

        “Sud Radio est controversée pour sa couverture de la pandémie de Covid-19. Selon Capital, elle “donne largement la parole aux “rassuristes” qui minimisent l’épidémie et ses conséquences”. Selon une vidéo de France Info, Sud Radio relaie pendant la pandémie de Covid-19 un monde “parallèle” de désinformation composé de “complotistes” et de médecins et scientifiques “rassuristes”, tels Christian Perronne et Louis Fouché, ainsi que la généticienne Alexandra Henrion-Caude, désavouée par l’Inserm.” (“Vrai ou Fake : voyage dans la galaxie des complotistes en temps de Covid”, sur France Info, 11 décembre 2020.

        Sur le “génial” Alain Bercoff:

        “Considéré comme le principal défenseur en France de Donald Trump tout au long de sa présidence, il reprend régulièrement ses arguments lorsqu’il fait polémique (Thibault Prévost, “André Bercoff, trumpiste jusqu’au déni”, sur Arrêt sur images, 9 janvier 2021).

        “En 2020, dans le contexte de la pandémie de Covid-19, il est accusé par France Info de donner la parole, sur Sud Radio, à un monde “parallèle” de désinformation, qui comprendrait notamment des “complotistes” et des “rassuristes” comme les médecins Christian Perronne et Louis Fouché, ainsi que la généticienne Alexandra Henrion-Caude, ancienne directrice de recherche à l’Inserm. (“Voyage dans la galaxie des complotistes en temps de Covid”, sur francetvinfo.fr, 11 décembre 2020. “Alexandra Henrion-Caude, la généticienne devenue égérie des covido-sceptiques”, sur marianne.net, 31 mai 2021 (voir plus haut)).

        En 2022, dans le contexte de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, il invite de nombreuses personnalités pour rappeler le “contexte” de cette guerre. Lors de ces émissions les invités et l’animateur relativisent la responsabilité de la Russie et de Vladimir Poutine en rejetant la faute sur l’OTAN, ou les Etats-Unis (“Guerre en Ukraine : en France, les voix prorusses tentent de subsister dans les médias traditionnels”, Le Monde.fr, 16 mars 2022).

        Si, pour vous, c’est là le modèle d’un journalisme impartial et honnête, alors qu’est-ce qu’un journalisme partial et malhonnête?

        A ce propos, ceci pourrait aussi vous intéresser:

        Serge Michel, “Le complotisme? Un business model”, Heidi.News du 28 mai 2022.

        A quand votre proposition de blog sur “Le poutinisme? Un business model”?

        1. Madame Eclat du soleil Dardel,
          Pensez-vous que votre collection de propos diffamatoires, marque de fabrique de la prose des résaux sociaux, soit une démonstration probante ? Avez-vous seulement écouté des chroniques d’André Bercoff ? Ces accusations de fascisme ne sont-elles pas l’expression de la morgue d’extrême gauche ?

          1. Merci pour votre réponse, Monsieur Splendor Solis (vous pouvez m’appeler Madame Soleil, ne suis pas chipoteuse sur les titres). Ce n’est sans doute pas à l’éminent plaideur, au Dandin des blogs (“anch’io sono dottore”), que je l’apprendrai: nier les faits est la défense la plus commune. Et dans le genre, j’avoue que vous êtes assez remarquable.

            Vous me demandez si j’ai suivi les émissions d’André Bercoff. Quitte à vous surprendre, non seulement nous exerçons le même métier, lui et moi, mais avons aussi des origines communes. Je ne crois donc pas être trop mal placé pour en parler.

            En effet, dans la profession je connais peu de confrères qui aient aussi habilement su virer leur cuti. Du partisan des frères François (Mitterand et Hollande) dans les années 60-80, soit de ses débuts comme co-rédacteur en chef de “Jeune Afrique” et collaborateur de l'”Express”, du “Nouvel Observateur” et de “Libération”, à son virage vers le mouvement situationniste à l’arrivée de la gauche au pouvoir en France au début des années 80, puis à son franc basculement à droite, voire à l’extrême-droite après 2010 (Valeurs Actuelles, Boulevard Voltaire et Sud Radio, dont il devient l’animateur principal de l’émission “André Bercoff dans tous ses états” jusqu’à sombrer – dans quel état j’erre – dans le trumpisme pur et dur en qualifiant l’attaque sur le Capitole de “printemps américain”, Bercoff n’offre-t-il pas un cas typique de ce que les psychiatres appellent “délire de représentation” (ou délire systémique)?

            Bien sûr, seuls les imbéciles ne changent jamais d’avis. De même que Mitterrand fut d’abord pétainiste, comme Reagan fut démocrate, Hitler et Mussolini socialistes, la conversion d’A. B. et son repli vers le clan de la droite dite “décomplexée” (il lui en a fallu du temps pour se réveiller) et de la révolution (du latin “revolvere”, revenir en arrière) néo-conservatrice, est édifiante, je vous l’accorde.

            Au fond, il reste et restera sans doute longtemps pour moi un modèle du genre… à ne pas suivre.

            Ai-je répondu à votre question?

  27. À lire cet échange, je prends la liberté d’émettre une hypothèse.

    Le redoutable mix, d’un possible manque de culture, d’une surexploitation des réseaux sociaux ( et de la désinformation dont ils sont le meilleur vecteur ) et de la conviction de tous qu’il ont une opinion pertinente à répandre sur le net, ce mix, donc, ne favorise-t-il pas le travail de sape des désinformateurs professionnels et une exacerbation des radicalités ?

    L’esprit des nuances et la détection des “mangeurs de vent” ( comme si justement cités par un intervenant) permettraient (peut-être) de ne pas se voir infliger des élans pro-Poutine, possiblement sincères, mais qui laissent perplexe tant ils sont abrupts et suivistes.

    Poutine mènerait-il deux guerres ?

    Une guerre militaire en Ukraine…ce n’est pas sa première depuis 1999…

    Et une guerre diplomatique….usant des résultats de tactiques pratiquées depuis 20 ans, la corruption, l’infiltration, la manipulation, la désinformation et l’exploitation des faiblesses de l’Occident européen.
    En ce cas , tel une mafia, il exerce une attrition sur nos marges de manœuvre en matière de diplomatie, car nous avons tout simplement peur…..

    Enfin, je m étonne toujours qu’un pays abrite autant de pacifistes outragés et autant de capitaux de belligérants avérés.

    Je fus long, et je vous prie de m’en excuser.

    1. Il est génial cet ambassadeur.

      Ce serait trop bien un débat M. Neirynck vs Lou.

      Les deux diraient: mais ce n’est pas ce que nos gouvernements et les médias de notre pays disent; et les deux découvriraient que le monde n’est pas ce qu’ils croyaient à travers le prisme de leur tv publique. Mais je soupçonne l’ambassadeur de le savoir déjà 😚

  28. Grande nouvelle, la TSR soutient activement la candidature de Lisa Mazzone pour un 3e mandat à Berne.

      1. Et Ada Marra devra se retirer car elle a épuisé le nombre de mandats possibles au PS.

        Vive le renouveau en poitique ! 💯💞

        Bye à ceux qui ont cumulé le pouvoir, sans préparer leur succession 😘

  29. Le principe d’un blog, c’est d’ouvrir une discussion, en donnant son opinion.
    Le “poutinisme” existe-il vraiment? Sinon que pour caricaturer ceux qui ont l’intention de critiquer l’opinion que vous proposez sur l’Ukraine?
    D’ailleurs, critiquer l’OTAN, ce n’est pas forcément soutenir V.V. Poutine.
    Critiquer la propagande occidentale, ce n’est pas forcément suivre la propagande russe.
    Demander d’œuvrer pour la paix, ce n’est pas demander à l’Ukraine de se coucher devant Vladimir Poutine.
    C’est demander de faire un effort sincère pour aboutir à un compromis acceptable pour les deux parties au conflit.
    Et si vous définissez l’autre comme un être démoniaque ou arriéré, il sera difficile de dialoguer sincèrement avec lui.
    Questions subsidiaires: le Pape est-il poutiniste? Kissinger est-il poutiniste? Habermas est-il poutiniste?
    Sont-il pour la guerre?
    Qui soutient la guerre? Qui soutient une solution exclusivement militaire au conflit?
    Ce sont des questions réelles, pas des questions rhétoriques.
    Malheureusement, de nombreux acteurs soutiennent la guerre, et pas seulement en Russie.

      1. Moi, je soutiens les guerres.

        Nous sommes trop nombreux, surtout dans les pays qui ne connaissent pas le planning familial.

        Si pas de préservatifs, les guerres sont une bénédiction.

        J’aimerais bien une guerre conventionelle entre le Pakistan et l’Inde, l’Arabie Saoudite et l’Iran, etc.

        Moins d’humains, la Terre ira mieux.

        1. Je publie cet étalage de cynisme pour faire prendre conscience de l’état de délitement de l’opinion publique.

          1. Je m’ennuie.

            Partout où je regarde je vois des jeunes politiciens qui cherchent un job facile et sans la concurrence étrangère/UE (ils nous ont mis en concurrence avec le monde, mais se gardent bien de retirer l’exigence de nationalité suisse pour leur job, à eux).

            Et ils sont de plus en plus souvent désignés par des lobbies, association de consommateurs, syndicats, fédérations patronales etc, qui les salarient et les sélectionne sur leur incapacité à penser par eux-mêmes…

            Qui se soucie encore du bien commun? De notre avenir ? Vous me manquez à Berne !

            Cela doit vous faire bizarre de voir cette nouvelle génération de politiciens, qui ne font rien, n’accomplissent rien, et sont des playmobiles… qu’avons-nous fait de mal pour mériter cette classe politique inapte ? Ah oui, nous avons abandonné l’investissement dans nos écoles et nos institutions… et comptons sur la BNS et sa manipulation de la monnaie pour nous en sortir…

            Heureusement qu’il existe encore des vidéastes avec de l’humour noir pour nousdivertir…

            https://m.youtube.com/c/psyhodelik/videos

  30. Il ne faut pas oublier que ces commentaires pro-russes / pro-poutines sont – heureusement – fortement minoritaires, mais se concentrent dans tous ce qui est blog et espace commentaires des sites d’actualités.

    Heureusement, dans la vie de tous les jours (lire dans la vraie vie réelle), il est rare de croiser des personnes qui, même de loin, soutiennent la russie ou poutine.

    La psychiâtrie pourrait peut-être offrir une piste de réponse à ce curieux phénomène de la psychée humaine. Le phénomène du trollisme est maintenant connu depuis de nombreuses années: envahir, sous anonymat, les blogs et espaces de discussions avec des positions contraires au sens commun, ceci dans le but de se procurer une sensation grisante en voyant les réactions outrée des autres participants.

    Dans la vraie vie, sans avatar ni pseudonyme, les trolls ne peuvent que redevenir plus normaux, ou disons plus présentables. Leurs idées grotesques, qui appartiennent à une autre sphère, n’y ont plus court. Cette double vie permet de combler un vide, voir d’explorer des fantasmes de puissance ou de suvbersion, chez certains. Il s’agit souvent pour eux l’une des rare occasion de leur vie où leur prise de parole provoque une réaction.

    Les théories du complot de tous acabits, la gestion de la Covid, la négation de théories scientifiques établies (réchauffement climatique, voir la rotondité de la terre), et maintenant la guerre en Ukraine, offrent des sujets de prédilection aux trolls car en avant- plan de l’actualité et avec un potentiel de clivage important.

    1. Ouf, un commentaire censé, modéré, pondéré et constructif …et qui sort des commentaires binaires pour ou contre, gentil versus méchant, oui mais le gentil a fait des méchantes choses, et le méchant est une pauvre victime ….
      Apprécié donc : merci !

  31. S’il visite les blogs occidentaux, Vladimir doit jubiler….

    Sa propagande s’installe sans difficulté dans le net et dans les esprits, créant fractures, hostilités et divisions.

    Almenté par les assertions de zélateurs de la paix, le funambulisme de notre Occident ( qui ne sait comment gérer ses culpabilités ) et des commentaires de plus sournois rôdeurs du Net ( voix de leur Maître ), ce flot numérique doit bien faire l’affaire dudit Poutine.

    Il ne s’encombre pas chez lui de cette démocratie qui permet l’existence de ce blog ,mais il réussit à utiliser notre démocratie pour nous faire nous déchirer et nous fragiliser…
    Il doit être entouré de fins psychologues pour le conseiller.

    Aux amateurs de paix ( et comme tous je n’aspire qu’à une paix), quelles solutions concrètes proposez-vous pour l’obtenir face à cet homme ? ( Que je dissocie de la Russie dans sa globalité)
    Les incantations et condamnations péremptoires sont une chose….les solutions sont les seules réponses pertinentes et utiles.

    Et merci à Mr Neirynck de nous avoir ouvert ce démocratique espace d’échange et de débat.

    1. Pour battre Poutine, je propose d’envoyer les insoumis de Melenchon en première ligne. Ils veulent désarmer la police et définancer l’armée, ils vont donc savoir comment arrêter des chars sans violence. Peut-être avec des fleurs et un tweet. 🙄

    2. Il fallait tout simplement demander à l’Ukraine d’appliquer les accords de Minsk qu’elle avait signés.
      La guerre n’aurait pas eu lieu.
      Donc oui, l’OTAN porte une responsabilité dans la guerre – car elle a encouragé l’Ukraine à ne pas appliquer les accords, tout en formant et en armant l’armée d’Ukraine pour une revanche de 2014.
      Le résultat de tout cela, c’est une montée toujours plus grande de la tension sur la ligne de front.
      Bien avant 2022.
      A provoquer le pire, on finit par obtenir le pire.
      Et c’était le but de l’OTAN: entraîner la Russie dans un conflit qui lui serait funeste sur la durée.
      C’est exactement la finalité de l’OTAN, qui considère la Russie comme son ennemi.
      De fait, Poutine entraîne la Russie dans un conflit funeste.
      Mais ce conflit n’est pas le fruit de sa seule bêtise, c’est le fruit aussi d’une stratégie de l’OTAN dans la région, pour faire monter la tension au maximum.

      1. Cette lâche guerre d’agression est le résultat des décisions d’un homme: Poutine.

        Vous pouvez croire voir tout ce que vous voulez; au final, c’est Poutine qui a décidé d’envahir l’Ukraine.

  32. Quels échecs en marge du match de la ligue des Champions !
    – vols en bande;
    – violences;
    – destruction des biens;
    – et pire encore ?

    La France a dépêché 7000 policiers, et “la honte” !

    Darmanin doit démissionner.

    Mais que peut encore la France face au pourrissement de ses banlieues ? L’état de droit est fort avec les faibles et faible avec les racailles !!

    Ce soir, j’ai honte de la France, de son gouvernement, de sa police et de ses habitants.

    En Russie, l’ordre règne.

        1. Du Macronisme ordinaire… même Poutine n’oserait pas, avec 300 millions de télespectateurs (sans parler des policiers qui ont exigé la suppression des images prises par les journalistes)…

          Communiqué de la préfecture:
          “Bonne physionomie à #Paris12 et #SaintDenis dans les fan zones durant toutes les festivités.
          ➡️ Pas de dégradation
          ➡️ 68 interpellations grâce à la vigilance des policiers.”

          https://mobile.twitter.com/prefpolice/status/1530705529911271425

          Ouvrez les yeux…

          1. Malgré la propagande du gouvernement français:

            “Il y avait des armées de voleurs qui chassaient les supporters”.

            C’est à l’aube, samedi, que ces cinq amis ont garé leur camionnette dans le quartier de Saint-Denis. José Francisco : “Nous nous sommes garés dans le quartier et un type est arrivé qui s’est mis devant nous et avec le traducteur google nous a dit “vous savez où vous vous garez ?” et nous a réclamé 50 euros pour protéger le van. On a fini par lui en donner 40, alors il a pris une photo et l’a transmise à sa bande, je suppose”.

            Puis vint le match, et le chaos : “Il n’y avait pas d’anneaux de sécurité ou quelque chose comme ça, tout le monde pouvait entrer, et ceux que l’on voyait sauter les barrières étaient des gens du quartier, de différentes races, que l’on voyait déjà palper tout le monde, chercher des montres, des téléphones portables”, se souvient José Francisco.

            La situation a empiré après le match, notamment pour Arancha Cortés et sa fille, qui n’étaient pas entrées dans le stade : “Nous sommes allées d’un bar au métro et j’ai commencé à voir des centaines de personnes du quartier qui nous observaient, qui traquaient tous les supporters, à la recherche de quelque chose à voler. J’ai appelé mon mari et lui ai demandé de sortir du stade parce que nous avions très peur, tout comme des centaines de supporters des deux équipes”.

            Et lorsque José Francisco est sorti du stade, il a découvert la scène : “Vous voyez des flots de ces gens qui se dirigeaient vers le stade, qui volaient, qui agressaient, avec des cutters pour découper les sacs. Je ne pouvais pas croire ce qui se passait, il y en avait des centaines et des centaines. Je suis arrivé dans le métro et les gens en sortaient en courant, imaginez ce qui se passait en bas. Ils ont jeté du spray au poivre et ça nous a frappé de plein fouet”.

            Le pur instinct de survie a conduit les supporters à rechercher la somme des gens, l’autodéfense : “Les supporters s’associaient les uns aux autres pour former des boucliers et mieux se défendre, les supporters du Real Madrid et de Liverpool même. J’ai appris par la suite que de nombreuses filles avaient été déshabillées et volées.”

            “Je venais de quitter le stade lorsque j’ai remarqué que quelqu’un avait fouillé dans ma poche et pris mon téléphone portable. Ma première réaction a été de lui courir après et je l’ai poursuivi jusqu’à ce que je le croise dans une rue : des dizaines de jeunes du quartier me regardaient avec un visage hargneux. J’ai crié à l’aide et la police est rapidement arrivée, est entrée dans la maison où le garçon était censé se trouver et l’a fait sortir, menotté et tout. Il était deux heures du matin et je voulais juste partir mais ils m’ont forcé à aller au poste de police pour déposer une plainte. Il y avait des centaines de fans, surtout des fans de Liverpool. Quand je suis parti, il était déjà trois heures et je cherchais comme un fou une voiture pour m’emmener hors du quartier. J’ai arrêté un gars et il m’a demandé 90 euros pour m’aider. Je l’aurais payé mille euros pour sortir de là“

            C’est plusieurs heures après le début de la nuit que le groupe s’est retrouvé pour repartir vers Madrid avec beaucoup de choses à raconter : “Les gens ne peuvent pas imaginer ce que c’était. Il y avait des armées de voleurs à notre recherche. Il y a eu des bagarres, des agressions, des vols… Un film d’horreur”, se souvient Alfredo Gómez.

            https://www.20minutos.es/deportes/noticia/5007262/0/cronica-atracos-pesadilla-aficionados-real-madrid-liverpool-final-champions-league/

    1. @Emilie G.: “En Russie, l’ordre règne”, si c’est ce type “d’ordre” qui vous convient, libre à vous d’aller vous installer dans ce “paradis”. Personnellement, je préfère encore quelques désordres de temps en temps, qui restent quand même limités, mais vivre dans un pays où on a encore le droit de ne pas approuver une “opération militaire spéciale” (!) qui consiste à détruire un pays voisin, et la possibilité de l’exprimer, sans risquer de se retrouver à l’ombre pour une quinzaine d’années! Et notez que ceux qui l’approuvent peuvent aussi le faire de leur côté, comme le prouve l’espace commentaires de ce blog. En Russie, une telle liberté n’existe pas (ou, en tout cas, plus, à supposer que cela ait jamais été le cas).

      1. 2e degré: Dans le langage, le second degré consiste à amener à un sens plus subtil que la phrase ne veut le faire croire. Il est souvent utilisé dans l’humour noir.

  33. J’espère de toute mon âme me tromper et n’être qu’un triste pessimiste.

    Mais, à entendre certaines voix politiques qui s’expriment ce week-end dans plusieurs pays européens, et si Vladimir nous a bien jaugé en analysant nos comportements depuis des années, il doit se dire que, avant l’été, les oligarques russes festoieront à nouveau sur la Riviera française, profiteront du climat italien, placeront leurs dividendes dans des banques suisses et livreront le gaz de l’hiver prochain à des allemands tout heureux de refaire commerce.

    Les régimes pudiquement qualifiés “d’illiberaux” pavoiseront. Et les extrémistes de tout bord qui piaffent dans la salle d’attente des pouvoirs verront leurs espoirs accessibles.

    Nous plongerons alors la tête dans nos smartphones pour réserver hôtels et restaurants, commander babioles et exiger repas livrables dans la demi-heure, en nous disant….ouf, la vie va reprendre comme avant !

    Les démocraties sont-elles en train de perdre, de se perdre ou de se vendre..?

    Ceux qui vivent, ont vécu ou connaissent les régimes non démocratiques sauront plus que tous les autres apprécier ce qui est peut-être en train de se jouer.

  34. À propos des accord de Minsk que les poutinistes mettent toujours en avant, pour dénoncer l’Ukraine qui ne les aurait pas respectés et aurait ainsi provoqué l’invasion russe.
    Or, avant Minsk, il y a eu le traité de Budapest ou plus précisément, les trois mémorandums de Budapest, signés en termes identiques le 5 décembre 1994, par la Biélorussie, le Kazakhstan et l’Ukraine ainsi que par les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la Russie, garantissant, entre autres, l’intégrité territoriale des trois anciennes Républiques socialiste soviétiques en échange de leur ratification du TNT (Traité de non-prolifération des armes nucléaires) et du transfert de l’arsenal nucléaire de l’Ukraine à la Russie.
    L’Ukraine a donc respecté le traité en transférant son arsenal nucléaire à la Russie.
    Par contre la Russie s’est assise sur ces mémorandums en annexant la Crimée en 2014.
    Ce mémorandum de Budapest est donc bien antérieur (1994) aux deux accords de Minsk, signés le 5 septembre 2014 et le 12 février 2015… époque où l’Ukraine était en position de faiblesse.

    1. Les accords de Minsk avaient pour but très concret la fin des combats au Donbass. Que l’Ukraine ait été en position de faiblesse en 2014 est une évidence. Mais de fait, les combats se sont arrêtés et c’était aussi à l’avantage de l’Ukraine, qui aurait été humiliée si la guerre s’était poursuivie.
      Ne pas les appliquer, c’était ouvrir la porte à la reprise des combats un jour ou l’autre.
      De fait, l’Ukraine n’a rien fait pour les appliquer, voire de proclamer ouvertement qu’ils n’avaient aucune valeur à ses yeux.
      Le mémorandum de Budapest a été violé par la Russie en 2014 avec l’annexion de la Crimée. C’est une violation très grave de la Russie.
      Et comme je vous l’ai déjà signalé sur ce blog, l’Ukraine a aussi violé des traités d’amitiés signés avec la Russie fin des années ’90 – et notamment de respecter les droits des minorités linguistiques et de ne pas entrer dans des alliances hostiles à l’autre pays.
      Les violations des uns et des autres aboutissent au pire.
      Si vous voulez que la Russie respectent sa signature, demandez aussi que l’Ukraine respecte sa signature.
      Mais comme vous avez pris parti, vous ne le ferez pas.

      1. Ce n’est pas avec des “arguments” de cours d’école – “c’est pas moi, c’est l’autre qui a commencé” – que l’on mettra fin à cet effroyable gâchis qu’est la guerre en Ukraine. Que ce pays ne soit pas totalement sans reproche, c’est une évidence, mais il reste que ce n’est pas l’Ukraine qui a attaqué, envahit, et en partie détruit (et quelles destructions et massacres!) un pays voisin! Et, franchement, qui peut sérieusement croire qu’elle s’apprêtait à le faire, même avec l’éventuel appui de l’OTAN?!

        1. Que l’Ukraine s’apprêtait à reprendre le Donbass par la force est une supposition tout à fait crédible.
          D’abord parce que c’est ce que prétendait le gouvernement ukrainien lui-même en 2021 (Il prétendait même qu’il allait reprendre la Crimée par la force.).
          Ensuite, parce qu’il amassait toujours plus d’armements et de troupes autour, au mépris des accords signés. Enfin, parce qu’il avait affirmé haut et fort qu’il ne respecterait pas les accords de Minsk et qu’il n’y aurait pas de compromis. Par ailleurs, il disposait d’un soutien diplomatique et militaire toujours plus fort de la part de l’UE et des États-Unis.
          Personne n’a affirmé que l’Ukraine se préparait à envahir la Russie.
          Mais de fait, plus on fait monter la tension, dans une région qui sort de 8 années de guerre civile larvée avec des milliers de morts et des tirs d’artillerie quotidiens, plus il est facile que cela dérape.
          Et cela n’exonère pas la Russie de ses actes catastrophiques. Mais de fait, la Russie a demandé à de multiples reprises d’appliquer les accords de Minsk, sans recevoir aucun écho.
          C’est juste pour poser le contexte, que vous ne voulez pas voir. Et que les gouvernement européens font mine de ne pas voir.

          1. “Que l’Ukraine s’apprêtait à reprendre le Donbass par la force est une supposition tout à fait crédible”, j’ai parlé de l’invasion d’un PAYS voisin, ce que l’Ukraine n’a pas fait et n’avait nullement l’intention de faire si on veut rester un tant soit peu sérieux! Si chaque puissance qui a des accointances avec des populations dans un autre pays se met pour soi-disant défendre celles-ci à attaquer, envahir et détruire l’état souverain en question, où va-t-on (et cela vaut de même pour les Etats.Unis ou toute autre puissance bien sûr) ?!

          2. Pour appel, la guerre civile de 2014 avait déjà fait 14’000 morts.
            Comme dit et répété, il existait des accords de cessez-le-feu, signés sous la supervision de l’Allemagne, la France et la Russie (sauf erreur). L’Ukraine a choisi de ne pas les respecter et de s’assoir dessus, avec des actes toujours plus explicites.
            Vous ne pouvez pas prétendre que c’était anodin.
            Cela ne l’était pas.
            C’était la porte ouverte à une escalade grave. Et cela participe au désastre actuel.

    2. @Tous

      Merci d’arrêter de copier trois lignes de wikipedia ou d’autres sites internets, puis d’affirmer des sophismes.

      Merci d’exposer simplement vos opinions avec humilité, en précisant bien que vous avez fait que 3 minutes de recherche via google et que vous ne maîtrisez aucunement la complexite du conflit Russie/Ukraine.

      Après deux ans de pseudos experts antivax, on va pas enchaîner sur des mois de pseudo experts en géopolitique, non ?

      Dites simplement: selon mon opinion, à mon humble avis, … et cela passera crème, promis.

      1. Copier trois lignes de Wikipédia, sophismes, 3 minutes de recherche, complexité du conflit Russie/Ukraine…
        Donc, taisons nous !
        Malgré la lecture de dizaines d’ouvrages sur l’Est européen pendant des années ?
        Qui êtes vous pour juger de la compétence des commentateurs ?

        1. Malheureusement pour moi, quelqu’un qui vous a lu… et voici ma réaction à la fin:🤦‍♂️.

          C’est pas grave si vous ne maîtrisez pas le sujet. Ce n’est pas donné à tout le monde de pouvoir s’exprimer sur ce conflit. Peut-être devriez-vous lire encore plus de livres et vous rendre sur place 🪖.

          1. Soit, mais alors, qu’apportez vous au débat ?
            Rien, sinon le mépris d’un “sachant”, caché derrière son anonymat.

          2. J’apporte de l’humilité.

            Vos arguments pourront entrer dans le débat, s’ils sont exprimés de manière moins péremptoires et avec plus d’humilité (selon mon opinion, à mon avis,…).

            Il y a quelques années, les “sachants” connaissaient la netiquette et n’arrivaient pas de nul part, après avoir lu une dizaine de livres, pour s’affirmer sachant. Il faut se présenter, expliquer ses arguments, les exposer avec patience, puis on vous écoutera.

            L’acceptation du pseudonymat est ce qui sépare les démocraties des dictatures.

          3. Merci pour vos conseils de pondération.
            Cependant, en démocratie, chacun à la droit de s’exprimer, quelles que soient ses compétences et sa manière ; de même, nul ne peut être contraint, voire seulement incité à se taire.
            Bien entendu en respectant un minimum de bienséance.

  35. Je viens de lire le blog et survoler les commentaires : hé bé , c’est décapant .
    Il faut reconnaitre que l’anti-US a des arguments “solides” : par exemple , USA se permettent de tordre le bras à la Suisse pour lui faire acheter le pire avion possible en terme opérationnel et , en plus , la Suisse passe sous la coupe US pour l’usage de l’appareil ( disent les experts en aéronautique ) . Mais il y a d’autres exemples : guerre en Irak, retrait désordonné et égoiste de l’Afghanistan , droit de la supra-territorialité (avec les amendes phénoménales à la clef ) , soutien inconditionnel aux GAFAM , suprématie sans partage du dollar ,…… Ceci dit , les poutinolâtres sont pas malins, ils ont de belles oeillères : comment peuvent-ils soutenir un homme qui avec sa clique des oligarques , a volé des centaines (milliers? ) de milliards de $ à son peuple (la richesse de Putin est une honte cachée en Suisse) ? Alors que les mêmes vont nous faire des cacas nerveux dans nos démocraties pour des faits sans aucune comparaison avec cette corruption étatique . Cette contradiction suffit pour me faire dire que ces poutinolâtres sont pitoyables .

    1. Tout à fait d’accord; les poutinolâtres sont pitoyables pour se faire mener par le bout du nez par Pinnochio Poutine. Il a menti avec ses pseudos exercices en Biélorussie et est le plus grand falsificateur du 21ème siècle avec son opération spéciale anti-nazi.

      Les Poutinolâtres sont aveuglés en soutenant leurs amis russes mais ils ont un comportement de gentlemen en leurs restant fidèles. Ils devraient plutôt aider leurs amis à bien saisir les mensonges pernicieux du pinnochio Poutine.

      Les Poutinistes sont une autre catégorie, Ils connaissent les différences entre dire le faux, mentir et falsifier. Ils ont lu « Le prince » de Machiavel et admettent que dissimuler est un moyen pour gouverner, ils s’assoient sur leurs conscience, de plus ils ont l’intention de nuire.

      S’ils avaient un grain de bon sens, ils diraient la vérité à leurs amis russes pour obtenir le respect de tous.

  36. Cher Monsieur Martin,
    Votre commentaire m’honore et je vous en remercie. Juste une précision: j’appartiens à l’école positiviste pour laquelle la première source du droit international est constituée par les traités. Pacta sunt servanda. Quant au jus gentium, la coutume reconnue et suivie par les états souverains, il en constitute la seconde source avant la doctrine et la jurisprudence.

    1. Je ne connais pas suffisamment la matière pour donner un avis autorisé. Les médias s’accordent à reconnaître que ces accords n’ont pas été respectés par les deux parties.
      Cela étant ces accords comme beaucoup d’autres ont été lettres mortes. Mais cela n’implique pas qu’il faille les appliquer par la violence faite par l’une à l’autre partie. Sinon les causes de guerre se multiplieraient.

      1. Les protocoles de Minsk avaient pour but un cessez-le-feu dans le Donbass. L’Ukraine les a signés et a ensuite refusé de les appliquer, permettant de facto la persécution de la minorité russe dans la région. C’est un fait. Le destin de la population du Donbass doit-il être considéré comme étant peu important? Ceux qui aujourd’hui, “surpris” par l’attaque russe, livrent des armes lourdes à l’Ukraine auraient pu en 2014-2015 proposer une force d’interposition pour le maintien de la paix. Quel tragique cynisme… Dans ce conflit, personne n’est ni blanc, ni noir, tout le monde est gris foncé… ( https://theconversation.com/ukraine-le-conflit-mal-eteint-du-donbass-84793 )

        1. Tout le monde est foncé mais les uns plus que les autres. Il y a une différence entre agresseur et agressé.

    2. Ces protocoles ont été signés dans une époque où l’Ukraine était en position de grande faiblesse vis-à-vis de la Russie. Ce qui n’empêche pas qu’il aurait été préférable qu’ils soient respectés; malheureusement, les violations de points de ces accords ont été dès le début nombreuses D’UN COTE COMME DE L’AUTRE. Cela ne peut de toute façon en aucun cas justifier l’attaque de Poutine contre son voisin, ne se l’imitant de loin pas au Donbass et provoquant massacres (assortis de crimes de guerre avérés) et destructions allant jusqu’à faire quasiment disparaître certaines villes ukrainiennes de la carte. Destructions touchant qui plus est tout particulièrement les régions soi-disant libérées, … où les “libérateurs” ne semblent globalement pas avoir été tellement bien accueillis d’ailleurs par les populations concernées.

  37. Mazette ! 158 commentaires. J’ai suoivi jusqu’à 132, mais là ça commence à devenir fastidieux de reprendre toute la liste depuis le début, car les nouveaux commentaires ne sont pas toujours à la fin.

    Cela montre au moins que les vues tendancieuses de M. Neirynck ne passent pas comme une lettre à la poste. Il y a beaucoup de gens qui n’acceptent pas l’action de l’OTAN qui a poussé la Russie la Russie dans une situation telle qu’elle était obligée de réagir, pour ensuite la dénoncer comme agressur, alors que c’est l’OTAN la cause du mal.

    Je propose aux internautes de visionner cette interview du ministre des affaires étrangères russe Lavrov. https://www.youtube.com/watch?v=vk7TfEmZLT0&t=254s

    Chacun appréciera ses propos à sa manière et selon sa sensibilité politique. Mais pour ma part je suis obligé de dire ce que je ressens: quand j’entends les propos rationnels de Lavrov. Je le trouve convaincant. Alors que quand j’entends Ignazio Cassis, je ne le trouve pas du tout convainquant.

    Je ressens comme Lavrov, avec exaspération, le sentiment que l’Union Européenne, l’OTAN, et désormais le Conseil fédéral suisse, ne sont rien de plus que des perroquets du Département d’Etat américain. Quand j’entends Biden, Blinken, Victoria Nuland, Zelensky, les dirigeants de l’OTAN ou de l’UE, Mme van der Leyen Josip Borrell & Cie, chaque mot qui sort de leurs bouches me fait l’effet d’un mensonge.

    Alors pourquoi cela?

    Je voudrais dire que je suis sexagénaire. J’ai connu une époque où la Suisse, le Département des affaires étrangères suisse, avec des gens comme le secrétaire d’état Edouard Brunner, le Département militaire suisse, avec des chefs respectés comme le commandant de corps Mabillard, Zumstein et d’autres, le conseiller fédéral Chevallaz, nos autorités inspiraient confiance. Car nous étions encore neutres. Nous ne prenions pas de sanctions. Nous avions une armée forte. Personne n’aurait osé parler d’une collaboration avec l’OTAN, une organisation quii avait alors une raison d’être alors qu’aujourd’hui elle n’en a plus et elle est devenue extrêmement dangereuse pour la paix du monde.

    Certes la Suisse était dans le camp occidental, mais elle était encore neutre. Du moins, elle ne donnait pas l’impression d’être devenue la putain – désolé pour l’expression brutale – de l’OTAN, des USA, de l’ONU, de l’UE, comme maintenant.

    Je suis désolé de le dire: la Suisse avait alors une réelle crédibilité. Je suis suisse, très patriote, très civique. Mais j’ai le sentiment que mon pays n’est plus un pays indépendant. C’est un pays qui à force de se mettre à plat ventre devant les puissances mondialistes et à force de se vouloir le premier de la classe du multilatéralisme idiot, est devenu un paillasson que plus personne ne respecte et sur lequel tout le monde s’essuie les pieds.

    Ce n’était pas le cas il y a encore quelques années. Et cet abandon total de la moindre dignité dans la conduite internationale de la Suisse m’inspire, en tant que citoyen, un profond sentiment de honte et de colère.

    Aujourd’hui je ne supporte plus les mensonges officiels. J’ai été révolté et dégoûté par la politique suivie dans la crise covid. Jamais on n’avait vu une chose pareille depuis mon enfance: toute la Suisse officielle prostituée à l’industrie pharmaceutique, refusant de soigner les gens par des médicaments qui sauvent des vies, rendant obligatoire un vaccin expérimental non testé qui détruit des vies et cause des effets secondaires épouvantables, l’économie détruite inutilement, les libertés publiques suspendues, l’état d’urgence proclamé. Tout cela pour complaire au forum de Davos et embrayer sur le great reset..

    Et maintenant dans cette crise ukrainienne, on s’aperçoit que la Suisse pren des sanctions, c’est à dire qu’elle devient une partie au conflit. Ce n’est plus la Suisse.

    Qu’on ne dise pas que la suisse neutre dont ke parle n’a jamais existé. Ne me prenez pas pour un imbélcile. J’ai vécu il y a peu d’années une époque, ou la neutralité permanente et armée avait encore un sens. Aujourd’hui j’estime qu’une personnalité comme le colonel Jacques Baud est l’un des derniers qui incarnent encore cette Suisse là, qui doit renaître. Et ce n’est pas une surprise si chacune de ses conférences fait un tabac. C ‘est qu’une masse de gens pensent comme lui, et comme moi.

    J’ai honte de la Suisse actuelle et de ses dirigeants.

    Je comprends le point de vue de M. Neirynck. Il est opposé au mien. Mais je trouve que M. Neirynck devrait avoir l’honnêteté intellectuelle de dire qu’au fond de lui-même il est pour que la Suisse soit membre de l’OTAN et de l’Union Européenne.

    Probablememnt, il ne le dira pas nettement. Il préfèrera rester dans l’ambigüité car il sait que la majorité écrasante de nos concitoyens ne veulent être ni dans l’OTAN ni dans l’UE. Donc je soupçonne M. Neirynck d’être, comme nos dirigeants actuels, partisan de bazarder la neutralitél en disant que nous sommes encore neutres (ce que personne ne croit, même pas le président Biden qui s’est félicité que que la Suisse ait abandonné sa neutralitél). M. Neirynck, probablement, est également partisan de l’adhésion à l’UE et à l’OTAN, mais sans le dire: par un accord cadre avec l’UE, et par un partenariat renforcé avec l’OTAN.

    C’est en réalité la politique actuelle de nos autoirités. Elle me dégoûte et me révolte car elle nous met en danger. A cause de cette politique insensée, la Suisse sera prise dans la prochaine guerre qui vient. Elle ne pourra pas s’en sortir cette fois, à cause de cette politique qui est celle d’un pays esclave de Bruxelles, ville où se trouvent le centre de l’UE et de l’OTAN, ce qui revient au même, l’OTAN et l’UE c’est kif kif, aucune différence, L’ UE n’est que l’habillage politique du protectorat US en Europe.

    Pour survivre, et éviter la prochaine guerre, la Suisse doit revenir d’urgence à la neutralité intégrale et cesser immédiatement les actes de guerre envers la Russie qu’on appelée sanctions. Il y aura des conséquences – c’est vrai. La Suisse risquerait elle-même de faire l’objet de sanctions. Je le sais. mais c’est nécessaire pour survivre. Nous devons être prêts à faire face, si nécessaire, à des sanctions internationales contre la Suisse, car nous devons redevenir neutres. Sinon la Suisse actuelle disparaîtra dans la guerre qui vient.

    1. J’ai nettement pris partie déjà pour une double adhésion de la Suisse à l’UE et à l’OTAN.

      1. Merci pour votre franchise. Au moins tout est clair.
        Je dois dire que votre position est plus honorable que celle de nos dirigeants, qui veulent nous faire entrer dans l’UE et dans l’OTAN contre notre gré, mais sans le dire et en nous mentant effrontément.
        De toute façon, vous comprendrez que votre vision de l’avenir de la Suisse comme membre de l’UE et de l’OTAN ne peut que se heurter à des résistances très profondes, car il s’agit du reniement de sept siècles d’histoire.

        1. Le mot reniement n’est pas approprié. Il s’agit d’une évolution ou d’un accomplissement.

          1. Alors si vous préférez disons négation, rupture avec…

            Depuis sept siècles la Suisse s’est débattue pour vivre dans l’indépendance. Morgarten, Sempach, c’était ça. Au XVe et au début du XVle siècle ces cantons montagnards étaient une puissance militaire qui avait des ambitions européennes. Ils ont même dominé un temps le duché de Milan. Puis en 1515, la défaite de Marignan a marqué une césure car les Suisses ont du comprendre qu’ils n’avaient pas le gouvernement nécessaire pour soutenir leurs ambitions. Il y a eu alors une alliance perpétuelle avec les rois de France, qui a duré jusqu’en 1798. C’était certes un renoncement car dû à une terrible défaite militaire, mais une nécessité. Et cette alliance avait toujours pour but de préserver une indépendance dans la dépendance de la France, qui nous garantissait contre les Habsbourgs.

            Pendant la période 1798-1815, nous avons été soumis à la France de Napoléon, c’était une perte d’indépendance dramatique qui risque de se répéter si nous entrons dans l’OTAN. Je m’explique: Napoléon exigeait obligatoirement 15’000 soldats suisses par an, chair à canon qu’il envoyait se faire tuer sur les champs de bataille pour servir ses ambitions mégalomaniaques. Cette période a décimé la jeunesse de notre pays, avec des épisodes glorieux mais atroces comme la Bérézina. Si nous entrons maintenant dans l’OTAN, il s’agit d’un empire guerrier agressif qui est en guerre contre la Russie. Les soldats suisses devront se battre, mais pas pour leur pays. Pour un empire odieux: celui de l’OTAN, aux intérêts imnavouables qui ne sont pas les nôtres. C’est cela que signifie le rapprochement de la Suisse et de l’OTAN. Pas autre chose. On nous ment. On nous vend! Ne nous laissons pas berner!

            En 1815, il a été possible de récupérer notre indépendance grâce à des patriotes comme Charles Pictet de Rochemont, qui contrairement à ce que prétend Ceiltecah qui n’y connait rien, avait un concept propre. Ces patriotes suisses ont su faire coïncider leur volonté farouche d’indépendance, qui était celle de la Suisse depuis ses débuts, avec un contexte européen où les grandes puissances avaient intérêt à l’existence d’un état tampon entre la France, l’Allemagne, l’Autriche, l’Italie. Mais il y avait une volonté d’indépendance helvétique là derrière. La thèse Ceilteach est le pire mensonge des antisuisses actuels. Malheureusement elle est très répandue, même chez certains historiens. C’est un mensonge absolu.

            Si maintenant, au lieu d’un Pictet de Rochemont, nous suivons les conseils de notre compatriote d’origine belge Jacques Neirynck (je lui reconnais aussi la qualité de patriote, mais d’une toute autre sorte), cela voudrait dire, pour un patriote comme moi je dis bien, et nous sommes nombreux à penser ainsi, l’assujetissement le plus plat, le plus honteux, le plus abject, le plus contraire à nos intérêts. Et ce, alors que cela n’est pas une nécessité. Nous avons encore une possibilité de maintenir notre indépendance, dans la dépendance intelligemment gérée, comme nous l’avons toujours fait au court des siècles. Et la majorité du peuple, à mon avis, le désire.

            Oui, pour moi et pour beaucoup de gens, ce serait un reniement de sept siècles d’histoire. Ce ne serait plus la Suisse. Nous ne voulons pas de ça.

        2. “Sept siècles d’histoire”!! Encore une fois cette vision complètement mythologique de l’histoire suisse! Relisez l’histoire de la construction de notre nation, qui est celle de cantons qui n’ont pas cessé de s’impliquer dans les conflits européens (même pas toujours du même côté d’ailleurs!) jusqu’à ce que le Congrès de Vienne en 1815 (pas en 1291!!) impose une neutralité “perpétuelle” à une Suisse alors naissante, afin que ce pays placé au CENTRE de nations sans cesse en conflits ne favorise plus stratégiquement l’une ou l’autre. Nous ne sommes plus du tout dans ce cas de figure dans la situation géostratégique qui est celle que nous connaissons en Europe aujourd’hui. Il faut cesser de vivre “sept siècles” en arrière, dans une Suisse mythifiée!
          Et quand à l’implication de la Suisse dans un éventuel futur conflit européen, celui-ci deviendrait inévitablement nucléaire et notre pays ne serait alors de toute façon plus épargné cette fois, statut de neutralité ou pas. La neutralité ne protège pas des retombées radioactives (même en admettant que la Suisse ne soit pas directement prise pour cible)!

          1. La neutralité protège en ce sens, qu’elle oblige le gouvernement à réfléchir à sa position vis-à-vis de sa population, pour ne pas aller au-delà de ce qu’il peut assumer.
            Quand vous êtes dans une alliance militaire, l’effet de groupe décide. Il y a des avantages, mais cela peut aussi aboutir à prendre part à des guerre pour lesquelles nous ne comprenons rien.
            C’est d’ailleurs ce que l’on constate dans ce conflit. l’OTAN est beaucoup plus aggressive que ne le serait la population des pays qu’elle est censée représenter.
            Car les USA ont une politique extérieure très puissante, qui fait toujours en sorte que d’autres pays soient entraîné dans leur politique pour la renforcer.
            La neutralité protège des conflits.

        3. Quand on parle de “reniement de SEPT siècles d’histoire” à propos d’un repositionnement de la Suisse par rapport à une neutralité qui date de 1815 (!) et a été décrétée dans un contexte géopolitique totalement différent de celui que nous connaissons aujourd’hui, on ne vient pas se poser en prétentieux donneur de leçons d’histoire! Qui n’y connaît (ou comprend) rien?! Je laisse chacun en juger et en resterait là de ce débat stérile pour ma part.

          1. @Ceilteach

            C’est ça, ça vaut mieux. Je répète que vous n’y connaissez rien et surtout vous n’aimez pas la Suisse, surtout la Suisse indépendante. Samy, lui par exemple, a compris quelque chose.

  38. Les médias commencent à préparer l’opinion publique.

    Ils commencent à écrire: “Les observateurs, y compris à l’Ouest, considèrent que les troupes russes sont désormais nettement plus puissantes. (…) Ils rassemblent leurs troupes pour progresser sur de petits morceaux du front. Cela leur donne actuellement une supériorité en termes de personnel», a déclaré le professeur de politique internationale à l’université de la Bundeswehr à Munich à l’agence de presse allemande.”

    https://www.watson.ch/fr/international/russie/235910828-le-donbass-sera-t-il-la-prochaine-bataille-gagnee-par-poutine

    Si seulement la presse nous avait informé, plutôt que distrait par la propagande de guerre, nous aurions soutenu l’envoi d’armement lourd.

    Les défaillances de la presse occidentale, qui se montre incapable de montrer la réalité du conflit, se paient avec le sang des Ukrainiens.

    Les pertes de soldats ukrainiens sont de … (silence médiatique).

    1. Les pertes ukrainiennes sont colossales.

      Selenski dit 100 soldats tués par jour + 500 blessés par jour.

      https://www.blick.ch/fr/news/monde/moral-en-berne-les-soldats-ukrainiens-desertent-a-leur-tour-id17550553.html

      Sur une armée de 80’000 professionnels + des conscrits (chiffres inconnus), 60’000 sont morts ou en incapacité de combattre.

      Si nous voulons aider l’Ukraine, nous avons besoin d’une couverture médiatique franche, honnête et transparente ! Les médias ne doivent pas nous informer a posteriori !!

Les commentaires sont clos.