Peut-être un au revoir

J’ai reçu de la rédaction du Temps un message selon lequel je pourrais publier des textes : “nous pourrions donc publier vos textes dans notre page Débats et sur le site, dans l’onglet Opinion ”

Je continue aussi les démarches pour retrouver l’hospitalité d’un site de blogs.

Merci à tous mes correspondants qui ont témoigné leurs regrets de ce changement

Jacques Neirynck

Jacques Neirynck est ingénieur, ancien conseiller national PDC et député au Grand Conseil vaudois, professeur honoraire de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), d'origine belge, de nationalité française et naturalisé suisse. Il exerce la profession d'écrivain.

31 réponses à “Peut-être un au revoir

  1. Bonsoir et, ce soir j’irai au lit avec une bonne et intéressante nouvelle. En ces temps perturbés cela fait du bien. Merci au journal d’entrer en matière et, je me réjouis déjà de continuer à vous lire Mr Neirynck.

  2. J’ai la plus haute estime pour ces cercles de discussion ouverts à tous. Ils participent à une information et une expression libre contribuant à donner une image vivifiante de notre démocratie. A plusieurs reprises, je me suis exprimé en faveur d’un sursaut civique, pour construire un site, qui a l’image des blogs actuels du Temps, permette à un large panel de connaisseurs et d’opinions de s’exprimer. En dernier recours, je n’exclus pas d’essayer de monter quelque chose pour offrir une possibilité de continuer. Veuillez donc nous tenir au courant de vos recherches.

  3. S’il y a eu des abus et des dérapages, la bonne attitude est en effet de laisser aux blogueurs qui n’ont rien à se reprocher la possibilité de continuer à informer et débattre avec les lecteurs du “Temps” dans un autre cadre (si nécessaire). Il serait très regrettable de “jeter le bébé avec l’eau du bain”!

    1. Que signifie votre expression “les blogueurs qui n’ont rien à se reprocher”?

      Pouvez-vous préciser svp ? Et pouvez-vous nous donner des exemples de blogueurs qui auraient eu quelque chose à se rapprocher au cours de ces dernières années ?

      Personnellement je n’en vois aucun-e. Il y avait une diversité d’opinions et de points de vue, que l’on veut apparemment supprimer au profit d’un lissage idéologique dans le sens d’une certaine doxa propagandiste, belliciste et pro pharma.

    2. Pardon, j’ai fat une coquille.

      Cher monsieur Haldi, pouvez-vous nous donner des exemples de blogueurs (blogueuses) qui auraient eu quelque chose à se reprocher (et non rapprocher) au cours de ces dernières dans cet espace de liberté que la rédaction du Temps veut supprimer?

      1. Je puis en donner. Dans un débat d’idées sur un sujet politique, on peut diverger d’opinion et le manifester. En revanche on doit s’interdire de s’en prendre aux personnes en suspectrant leur honnèteté intellectuelle, leur intelligence, leur désintéressement. Ce n’est malheureusement pas le cas. J’ai dû ne pas publier ces commentaires faits d’attaques personnelles.

        1. Je ne parlais pas de ça. Bien sûr vous avez raison de ne pas publier, sur votre blog, des commentaires faits d’attaques personnelles.

          Ma question était autre: y avait-il, à votre avis, parmi les personnalités dûment autorisées par la rédaction du Temps, des personnes ayant tenu elles-mêmes (je ne parle pas des commentaires), des propos répréhensibles, tombant sous le coup de la loi, ou de toute autre façon inacceptables dans un libre débat d’idées démocratique?

          Personnellement je n’en voit pas. et par conséquent la suppression de tous les blogs me semble une restriction à la liberté de débattre et une volonté de verrouiller la discussion en la restreignant au discours autorisé par la bienpensance.

          1. D’accord. Les blogs restaient dans les limites de la déontologie. Je n’interprète pas leur suppression comme le résultat d’une volonté délibérée de restreindre les débats. Je ne comprends pas.

        1. Tiens une attaque directe qui est publiée ? Est-ce que cela ne viole pas la déontologie ?

          Je dois dire que l’expression “blogueur qui n’a rien à se repprocher” laisse songeur. Ecrire cela dans une démocratie en Suisse en 2023, il fallait oser.

          Ainsi ne plus penser correctement est devenu un crime ? Il va falloir dénoncer puis punir ? Est-ce que vous réalisez la portée de vos propos ?

          C’est précisement ce que l’on repproche aux pires régimes totalitaires: le formatage de la pensée unique et la repression de la pensée divergente.

          Les Lumières se sont éteintes !

  4. Le Temps ne se grandit pas avec ce type de pratique qui témoigne d’une intolérance inacceptable pour un tel journal .
    Nous vous suivrons quel que soit votre site hébergeur .
    À bientôt!!!

  5. Je suis ravie que vous puissiez continuer à informer le public, en ce qui me concerne je n’ai pas reçu cette invitation pour le moment. Je me demande s’il s’agit d’un verrouillage de l’information sur le climat voulu par l’UDC. Dans ce domaine précis, la connaissance des événements survenant dans les autres pays permet de prendre conscience du danger que nous courrons et de la nécessité de solutions.

    1. M. Neirynque n’a rien reçu; c’est lui est allé chercher cette invitation.

      Il n’y a rien d’automatique dans la vie.

      Quant au complot mené par l’UDC, pfff

    2. « … un verrouillage de l’information sur le climat voulu par l’UDC ».
      Dans un autre blog, un commentateur émettait aussi ses idées de penseur au centre du monde, selon lui les blogs étaient tous fermés afin de couper la parole à un seul auteur qu’il n’appréciait pas ! Les 230 auteurs de blogs traitent de sujets qui ne sont pas tous liés au climat, ils ne consultent pas la bible des écolos intégristes pour venir nous laver le cerveau d’une nouvelle science, nouvelle médecine, nouvelle littérature, et tout le reste qu’ils veulent réécrire ou gommer. Est-ce que ce sera bientôt le concierge de l’école qui ira sortir les mauvais livres de la bibliothèque pour les mettre au compost ?

      « … Informer le public »
      Les auteurs de cette rubrique reprennent plutôt les informations pour donner leur point de vue et en débattre, et pour nombre d’entre eux transmettre ce qu’ils connaissent ou les passionne n’est pas, à proprement parler, un travail d’information.

      Le Temps veut des lecteurs qui s’abonnent, on verra s’il aura plus de succès après avoir renoncé au lait entier pour ne proposer que de la crème.

      1. Et n’oublions pas que Le Temps restructure simultanément heidi.news.

        Avec la fin des aides Covid, l’inflation et la hausse des matières premières, il y a manifestement beaucoup de sociétés et de personnes qui vont souffrir…

      2. “Le Temps veut des lecteurs qui s’abonnent..” vous avez raison, il y a un précédent : Marie-Hélène Miauton dont les Chroniques étaient libres et après une incroyable histoire que je n’ai pas compris, avec un espèce de sondage interne entre lecteurs qui étaient pour ou contre elle on l’a placée sous abonnement.
        Moi, je refuse de m’abonner, je lis tellement de journaux de Pays différents que si je devais m’abonner à tous…
        Donc je conseille à M. Neirynck de faire un autre blog, quelque part ; c’est ce qu’ils ont fait les blogguers du TdG après avoir été délogés eux aussi à la fin de l’année passée : il y avait une pluralité d’opinions incroyable et jamais de commentaires agressifs, mais… ça ne rapportait pas! C’est ça le problème : le fric ! rien à voir avec les complots, UDC au autres excuses.

      3. On n’a pas publié mon commentaire qui abondait dans votre sens “Le Temps veut des lecteurs qui s’abonnent”… on voulait savoir pourquoi ils éliminent les blogs ?
        W la liberté

    3. Moi aussi, je crains qu’il y aura un “verrouillage”, mais pas dans le sens que vous craignez, chère madame Retelska, plutôt le contraire.

  6. A l’heure 2023 où il me semble d’une importance majeure le débat d’idée hors des sentiers brumeux des réseaux sociaux , ce parti pris par le Temps est vraiment regrettable ! Merci M. Neirynck, grâce à vous, grâce à la qualité de vos textes mais aussi à la diversité de vos contradicteurs j’ai souvent pu me faire une dernière opinion avant votation ou réflexion . J’espère pouvoir continuer à vs lire . Bonne continuation à tous .

  7. Où que vous atterrissiez, je continuerai à vous lire, monsieur Neirynck. Que ce soit sur le fonds ou sur la forme, vos textes sont un régal, surtout quand vous trempez votre plume dans l’acide sulfurique.

    Mais j’appartiens à cette génération qui aime lire. À l’heure actuelle, les plus jeunes préfèrent regarder que lire. De nombreux quotidiens l’ont compris en insérant de trop nombreux podcasts dans leur texte. Alors, je me demande s’il ne faudrait pas profiter de cette fermeture des blogs pour passer de l’écrit à la vidéo. Les ex-blogueurs pourraient, par exemple, créer une chaîne YouTube ou organiser des conférences sur une messagerie appropriée, voire des webinaires qui nous rassembleraient nombreux dans une télédiscussion sur le sujet du jour. Avec Threema, la Suisse offre la meilleure messagerie instantanée du moment, alors, pourquoi ne pas en profiter.

  8. Je me réjouis que Le Temps continue de vous ouvrir ses colonnes, car j’apprécie vos articles même si je suis rarement d’accord avec vous.

    Question: est-ce que madame Suzette Sandoz s’est vue offrir aussi la possibilité d’écrire librement dans Le Temps, après la fermeture des blogs ?

    Cette question est très importante, car si la même offre n’a pas été faite ausussi à madame Sandoz, c’est la preuve que la fermeture des blogs visait un but de censure et cadrage idéologique, qui n’ose pas dire son nom. Pour faire taire les voix, comme celle de madame Sandoz qui ne sont pas alignées sur la doxa bourgeoise progressiste de la rédaction, on ferme tous les blogs d’un coup. Puis on laisse revenir les chroniqueurs conformes, mais pas les autres.

    Je serai donc très attentif ces prochains temps, pour voir si madame Sandoz a encore une chronique à peu près hebdomadaire dans Le Temps, dans laquelle elle pourra, ou non, s’exprimer avec une complète liberté, sans aucun “cadrage” idéologique.

    J’invite tous les amis de la liberté à faire comme moi, pour juger de l’honnêteté intellectuelle de la rédaction du Temps.

    Et selon les constatations qu’ils pourront faire, je les invite à se désabonner du Temps.

      1. Merci de remettre l’église au milieu du village. Un vent de complotisme soufflait sur ce dernier blog avec des commentateurs qui voyaient dans cette décision un acte de censure ou des manoeuvres politiques.

        Ce journal a tout simplement perdu son audience donc ses annonceurs. Il est donc possible que la fin des blogs précède la fin du Temps.

        Durant ces dernières années, on a assisté à une standardisation du contenu de la presse Romande: on y retrouve les mêmes thèmes en boucle à la mode CNN (un vrai rabâchage), les mêmes titres d’articles sont “copié-collé” avec le même contenu. Les dépêches d’agence sont reprises sans même y apporter un grain de pensée critique.

        Dans une petite audience comme la Suisse Romande, il n’y probablement pas de place pour plus d’un seul titre. Celui de la RST et son fil qui est déjà payé par la redevance fait donc le travail de presse mainstream.

        Quand aux jeunes, ils ne lisent plus la presse “mainstream”: ils ont leurs propres canaux et se regroupent sur des réseaux selon leurs goûts et leurs opinions. D’autres se mettent en scène sur des chaines YouTube ou TikTok. Le but est plutôt de se faire remarquer en étant reconnu socialement: “faire le buzz”. C’est là que se vend désormais l’espace publicitaires aux annonceurs qui font défaut aux anciens journaux. Le débat d’idée traditionnel n’est plus à la mode.

        Il y avait peut-être encore une niche pour un journalisme d’investigation avec de l’analyse, du débat contradictoire, du surprenant, des scoops, de la remise en question. Bref, de la saveur et du croustillant.

        Mais depuis quelques temps, il règne un vent de pensée unique bien lisse et sans critiques. Tout ce qui dépasse de la norme tombe sous le coup de crime de “complotisme anti-tout”. C’est alors un verdict de mise à mort avec lynchage des interéssés. La censure s’ensuit et donc la fuite des annonceurs.

        Aujourd’hui, une affaire comme le Watergate serait vite enterrée: un informateur secret nommé “gorge profonde” s^reuement un coupdes complotistes. D’ailleurs, plue récement, le fait que les téléphones portables des chefs d’Etat aient été mis sur écoute par les USA a déjà été oublié…

        Nous sommes entrés dans une autre époque.

        1. L’unique journal de Nlle Calédonie a cessé de paraître en mars.

          https://www.lnc.nc/article-direct/nouvelle-caledonie/societe/histoire/avec-les-nouvelles-caledoniennes-c-est-un-bout-de-nos-vies-qui-s-en-va

          Entre les désabonnements massifs, la hausse du prix du papier, la baisse des ressources publicitaires, je crains le pire pour l’information.

          Heidi.news, qui était le seul journal à affronter frontalement les complotistes, n’existe plus que sur le “papier”.

          On aura visiblement toujours moins d’infos, et toujours plus de put’aclic, de gratage de ventre des complotistes, de bisou-bisou aux lobbistes, etc Je regrete le temps où on achetait le journal pour avoir du pq. On le lisait le matin, pour s’informer, puis on le recyclait le soir. Ils avaient ainsi les moyens de faire du journalisme !

          1. Comme journaliste dans les années soixante, je ne me faisais aucune illusion quant à la finalité de mes articles: s’ils restaient ignorés par devant, aux yeux des lecteurs, au moins avaient-ils encore quelque chance d’être utiles ailleurs, par exemple pour emballer les salades au marché, fourrer les chaussures pour les protéger de l’humidité en hiver ou encore, consécration suprême pour un plumitif, par derrière, en guise de papier-c.. Mais de nos jours, essayez de vous torcher avec un fichier PDF…

            Faut-il y voir une des causes de la crise de la presse? Pour en avoir le coeur net, j’ai posé la question à ChatGPT. Voici sa réponse:

            – La presse n’a pas de crises. Ce sont les foies et les femmes qui ont des crises.

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