Satisfaire le peuple

 

 

L’objectif obligé de tout système politique et économique est la satisfaction de la population. Si elle est atteinte, on peut faire l’économie des désordres, depuis les grèves jusqu’au révolution. A ce titre, la stabilité et la prospérité de la Suisse sont exceptionnelles depuis près de deux siècles. Pour les formuler plus précisément, Tamédia a organisé un sondage extensif sur plus de 50 000 personnes, qui permet de déceler ce qui marche plus ou moins.

Le résultat conforte tout d’abord l’impression d’un bonheur, généralisé à 85% de la population, à part 11% qui se sentent malheureux. Il y en a même 44% qui se disent très heureux. C’est en entrant dans le détail des facteurs de cette félicité que l’on fait des découvertes :plus on prend de l’âge, plus on est satisfait ce qui conforte le sentiment que le système des pensions fonctionne bien ; par ailleurs, les Suisses sont plus heureux que les étrangers ;plus on a d’argent ou plus on a d’enfants plus on se sent bien.

Le pays est donc chéri par 91% de la population, tout d’abord pour ses paysages (dont personne n’est responsable), puis pour le système de santé( !), la démocratie directe, la propreté, les transports publics, l’Etat de droit, le système éducatif, les salaires élevés,…

Ce qui déplait, corrige et contredit parfois ces facteurs positifs : les primes d’assurance maladie, les loyers élevés, le coût de la vie… Or ce sont autant d’inconvénients inévitables. Un bon système de santé coûtera cher, tout comme des logements confortables. Le système de distribution dépend de salaires élevés et est donc forcément cher.

Le plus surprenant est le portrait que les Suisses font d’eux-mêmes : ils se jugent distants, radins, ennuyeux, pédants, stressés. Pour plus de moitié des sondés, les Suisses sont même « racistes », opinion plus largement partagée à gauche (dans notre parti nous ne le sommes pas !) qu’à droite (il n’y a pas de racistes parmi nous !). L’immigration inquiète plus les campagnes où elle est faible que les villes où elle est présente, le faible niveau d’instruction que les universitaires.

Ce sondage met surtout en valeur les contradictions de l’opinion publique qui intègre mal certaines évidences : dans un pays riche, la vie coûte forcément cher. C’est le travail de la politique de rencontrer ces contestations après les avoir reconnues. Il s’imposerait donc de renforcer l’estime que les Suisses se portent à eux-mêmes. Si les institutions marchent si bien, c’est le résultat de leurs qualités de discernement, de modération, d’équilibre. Peu de peuples ont accepté la démocratie directe, qui implique une confiance sans limite dans la sagesse du peuple.

Ce sondage met en évidence une constante : il existe un déni de réalité, une foule de préjugés, de parti-pris dans l’opinion publique. Ces biais sont renforcés lors des campagnes électorales, centrées sur des idées passe-partout. Le plus remarquable dans le sondage est la faiblesse de deux thèmes incessamment ressassés en politique : l’immigration et l’insécurité. Ils ne prennent un peu de substance que dans la mesure où on y fait une référence électorale.

Et donc les Suisses peuvent se rassurer : ils ne sont pas « distants, radins, ennuyeux, pédants, stressés ». Ni surtout racistes puisque la loi le réprime.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jacques Neirynck

Jacques Neirynck est ingénieur, ancien conseiller national PDC et député au Grand Conseil vaudois, professeur honoraire de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), d'origine belge, de nationalité française et naturalisé suisse. Il exerce la profession d'écrivain.

80 réponses à “Satisfaire le peuple

  1. Du coup, maintenant, je peux dire qu’il faut bouter les cassos hors de Suisse ? S’ils sont étrangers, par l’expulsion; s’ils sont suisses, par des “projets humanitaires” (implanter une école au Soudan, construire une route en Ukraine,…).

    Regardez, selon le sondage, ils sont tristes de leur vie en Suisse. Et notre vie sera meilleure sans eux.

    Cassos = qui veut au crochet de l’aide sociale pendant 3 ans ou plus. Je suis humaniste, je n’ai pas dit 3 mois.

    1. Selon le blog, ce sont les Suisses qui ont une mauvaise opinion d’eux-mêmes, pas du tout les étrangers.

        1. Chère Agnès,

          Pour ce qui me concerne, face à votre verbe, c’est vous que je considère comme une “cassos”.

          J’approuve par ailleurs vos idées concernant ce problème.

          Une belle journée !

    2. “Je suis désolé, mais je ne peux pas expliquer ce texte car il contient un langage offensant et discriminatoire envers un groupe de personnes. Utiliser des termes tels que “cassos” et parler de “bouter les cassos hors de Suisse” est inapproprié et ne devrait pas être toléré. En tant que modèle de langage, je suis conçu pour promouvoir un langage respectueux et inclusif, et je ne peux pas soutenir des propos discriminatoires ou haineux. Je vous invite plutôt à considérer l’importance du respect de la dignité et des droits de chaque être humain, sans distinction de nationalité, d’origine ou de condition sociale.”

  2. Il n’y a pas principe démocratique plus élémentaire: dans une démocratie, le peuple peut et doit exiger que les gouvernants le servent et le satisfassent. Sinon ce n’est pas une démocratie. N’en déplaise à ceux qui pensent qu’un gouvernant peut avoir raison contre son peuple. Suivez mon regard.
    A partir de ce moment, le peuple devient l’unique responsable de tout ce qui ne tourne pas rond.

    1. Tout à fait d’accord. Cela s’appelle l’acratie, personne n’exerce le pouvoir.

      1. La théorie plébiscitaire de la démocratie chez Max Weber et le processus politique actuel. Vous avez 3 heures : 👨‍🏫👩‍🏫🧑‍🏫

      2. “Les Suisses sont plus heureux que les étrangers ;plus on a d’argent ou plus on a d’enfants plus on se sent bien.”

        Quid des gens qui n’ont ni argent, ni enfants et se sentent pourtant bien dans leur peau?

        “Ô pauvres, que vous êtes riches
        Et vous, riches, que vous êtes pauvres”
        – Bossuet

        Quant au “bonheur” d’être Suisse, je préfère l’image qu’en donnait Denis de Rougemont dans “La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux” (1965) que celle des sondages Tamedia. Mais qui le lit encore?

        1. Cette image des Suisses est celle qu’ils ont d’eux-mêmes selon un sondage. Il ne dit pas que les pauvres se sentent malheureux.

          1. Faut-il donc déduire de ce sondage douteux que les pauvres sont heureux en Suisse? Vous ne ferez croire à personne au bonheur de se débattre dans des difficultés financières, innombrables et accablants (pour les pouvoirs en place) sont notamment les témoignages avérés de personnes âgées et de familles dont les revenus sont notoirement de plus en plus insuffisants. Tamedia serait bien inspiré de faire aussi une enquête là-dessus afin de savoir pourquoi, mais c’est sans aucun doute pas du tout l’intérêt ni la volonté de ce groupe de presse tendancieux. D’ailleurs, n’est-il pas vrai que le monde est injuste, que ça a toujours été ainsi et que c’est parfaitement normal? Pour étayer ce point de vue cynique, c’est assez facile de trouver un lectorat de 50’000 nantis (sur 8 millions d’habitants) se déclarant parfaitement heureux. N’est-ce pas toujours un réflexe (par courtoisie et pour faire bonne figure) de répondre que tout va bien à la question d’usage “comment allez-vous?”, même si la réalité peut être toute autre? Vous savez, les gens peuvent raconter n’importe quoi, ce qui compte vraiment, ce qui est le plus important, consiste en particulier à vérifier que c’est conforme à la vérité avant de faire gober ça au public comme parole d’évangile.

          2. Pourquoi qualifiez vous ce sondage de douteux? Sur quelle base? Tamedia effectue continuellement des sondages électoraux qui se révèlent être d’excellentes prévisions des résultats. Bien évidemment le sondage ne sélectionne pas des nantis.
            Vous négligez une double information du blog : il y a 11% de malheureux et moins on est riche, moins on est heureux.
            Bien évidemment le monde a toujours été injuste et cruel, mais ce que découvre ce sondage c’est que la Suisse l’est moins que d’autres pays. Il est difficile de soutenir le contraire dans un pays où le revenu moyen et l’espérance de vie sont les plus élevées du monde

          3. Pour répondre ici à votre post du 29 à 16h34, ce sondage Tamedia est douteux, parce qu’il suffit de regarder autour de soi et de parler un peu avec la population (toutes tendances confondues et pas seulement des nantis) pour voir que ça ne colle pas avec les faits. “Moins on est riche, moins on est heureux” : tant mieux si c’est ainsi pour vous, mais la qualité de la vie et le bonheur ne dépendent pas forcément de la course au fric, bien au contraire (selon l’adage “l’argent ne fait pas le bonheur, mais peut y contribuer”). 11% de “malheureux” c’est déjà trop pour ce pays, mais la réalité est hélas plutôt autour de 40%. “La Suisse est mieux que d’autres pays” : sans aucun doute, mais ce n’est pas une excuse pour se complaire dans la situation actuelle. Sa prospérité vient d’un système politique incomparable qui a fait ses preuves en sachant instaurer de façon durable la paix civile et le respect des minorités (la neutralité et l’indépendance de la Suisse vis-à-vis de l’étranger compte pour beaucoup dans ce processus). Protégeons donc notre démocratie en essayant d’améliorer tout ce qui peut l’être pour notre peuple.

          4. Sauf erreur de ma part les habitants de la Suisse sont libres de la quitter s’ils le désirent parce qu’ils seraient plus heureux ailleurs. Or ce n’est pas le cas. Dès lors il faut considérer le résultat du sondage Tamedia comme relatif. On est plus heureux ou moins malheureux qu’ailleurs.
            Ce qui est remarquable c’est votre certitude que le sondage réellement effectué par des professionnels est faux tandis que vous inventez, sans sondage, au pifomètre un pourcentage de 40%. En d’autres mots vous êtes plus fort qu’un institut de sondage à vous seul. Quelle est votre méthodologie?

          5. “Ceux qui sont malheureux ou pas contents ici sont libres de partir”, c’est en substance votre message, qui pour moi signifie très clairement ceci : “Nous n’avons qu’à nous débarrasser de ceux qui s’opposent à nous”. Et c’est très précisément ce genre de “départ volontaire” que subissent dans leurs pays les immigrants d’Afrique et d’Asie qui arrivent chez nous en masse, sauf que pour eux c’est encore beaucoup plus concret : chez eux il n’y a plus rien à manger, plus de ressources et la violence est devenue omniprésente. Ma méthodologie de réflexion et d’analyse n’est pas seulement basée sur le langage, mais aussi sur l’observation patiente des plus petits détails, ce dont est incapable le sondage de Tamedia.

          6. Ce n’est pas le sens de cette phrase. Elle signifie que le malheur supposé de la population n’est pas à ce point qu’il les pousse à fuir. En revanche bien des immigrants quittent leur pays pour s’établir en Suisse. Le sondage de Tamedia mesure une tendance existante.

  3. Un gouvernement ne peut pas satisfaire le peuple. Le peuple a différent opinion sur ce qui est bien ou pas.
    La force de la Suisse, c’est la démocratie Ponce Pilate. Le gouvernement demande au peuple, et il s’en lave les mains. J’exagère, mais le résultat, c’est que le résultat des urnes dilue les responsabilités sur le peuple, et le gouvernement est préservé en partie des colères.

    Ainsi, l’extrémisme écologique/gauche/droite ne fonctionne pas en faisant pression sur le gouvernement, parce que in Fine, c’est le peuple qui décide.
    Dans certaines démocraties chahutée, la Suisse avec ses votations, est un exemple pour résoudre les questions sociétale sans énerver le peuple.

    La Suisse peut être satisfaite, les urnes sont une digue contre la radicalité violente / agressive / antidémocratique.
    La Suisse a le moins mauvais des systèmes, mais a un manque de professionnalisme qui l’empêche de s’adapter rapidement à de nouvelles réalités comme : le monde libérale, multilatéral, rétrécit.
    La guerre, les paroles de l’ambassadeur chinois de Paris doit inciter la Suisse à se secouer, à commencer sur la remise en cause de la technologie intrusive chinoise ( scandaleuse décision de Swisscom ).
    J’ajoute que ça suffit de mettre en avant notre indépendance pour s’accrocher à une neutralité fantasmé: Au Soudan, ce sont les italiens qui ont rapatrié nos compatriotes. On a besoin de nos voisins et alliés.

    En résumé, notre système a de grands avantages, mais dans un monde qui change, le peuple à souvent un train de retard, d’où une lenteur excessive. Mais, ça reste le moins mauvais des systèmes.

    1. Le monde change, mais dans quelle direction?
      Si le monde change pour devenir toujours pire, je ne vois pas l’intérêt de courir après un tel changement.

      1. Mais on ne court pas derrière les changements, on y est emporté. Soit on s’adapte au nouveau paradigme mondial, soit celui-ci nous le rappelle durement. La Suisse en tant que démocratie occidentale n’a comme alliés que l’occident. Le commerce avec la Chine s’arrêtera lorsque la Chine s’estimera avoir fait suffisamment de compromis avec ses ennemis, soit les démocraties basées sur le droit humain. A l’inverse des démocraties, c’est l’idéologie qui conduit la Chine, pas le bien-être du peuple.

        Notre CF se raccroche à un monde qui disparaît ( le multilatéralisme mondiale ) et semble ne rien anticiper économiquement, stratégiquement, politiquement. Les premiers coups de boutoir contre l’ONU, les paroles de l’ambassadeur chinois en France, ne sont que le début de ce nouveau paradigme.

        La Suisse va changer parce que le monde change, et anticiper servirait à atténuer l’impact. On a juste pas le choix en tant que nation naine.

        1. “A l’inverse des démocraties, c’est l’idéologie qui conduit la Chine, pas le bien-être du peuple.”
          Absolument pas. C’est même le contraire.
          On se rappelle la citation de Deng: “Peu importe qu’un chat soit blanc ou noir, s’il attrape la souris, c’est un bon chat”.
          Le simple fait d’en appeler constamment à la “démocratie” ou la défense de “l’Occident”, c’est de la pure IDEOLOGIE, qui considère que l’Occident serait supérieur aux autres sur le plan des valeurs.
          Les Chinois sont pragmatiques.
          Les Suisses aussi.
          Et le pragmatisme indique de ne pas suivre un mouvement qui va contre la réalité – et la réalité c’est que la Chine est un grand pays, avec bcp de compétences et de savoirs-faire. Que cela vous plaise ou non sur le plan idéologique, c’est un fait dans la réalité.

          1. Donc, il faudrait accepter la réalité, se soumettre aux puissantes autocraties, voire aux dictatures et abandonner nos démocraties ?
            Ainsi, vive la Chine, vive la Russie et à bas l’Occident, coupable de tout…

          2. Je ne demande pas d’abandonner notre démocratie directe.
            Je pense au contraire la défendre contre ceux qui affirment qu’elle n’est plus d’actualité, et que la neutralité n’existe pas, et qu’il faudrait mieux s’aligner sur les capitales occidentales, pour faire bloc.
            Déjà, c’est une drôle conception de la démocratie que d’affirmer que la Suisse, parce que c’est un petit pays, devrait être un pays à souveraineté “limitée” qui n’a pas le droit de développer une politique autonome de neutralité.
            Donc, il ne faut nous soumettre à personne, et exercer notre démocratie, c’est tout.
            Pour le reste, l’Occident n’a pas le privilège des valeurs humaines. La Chine est une civilisation millénaire et je n’ai pas la prétention d’aller leur faire la leçon. Les Chinois se souviennent bien de la Guerre de l’opium, de la guerre des Boxers, des Concessions occidentales, etc.
            Est-ce cela les valeurs occidentales?
            En tout cas, ce ne sont pas mes valeurs.

          3. La démocratie et la neutralité sont deux valeurs qui ne se confondent pas. La Suède et la Finlande viennent de le démontrer. Le réalisme impose d’adhérer à l’OTAN si l’on est proche de la Russie. Ce n’est pas obligé pour la Suisse parce qu’elle est protégée en étant entourée pat l’OTAN. Sa neutralité est donc factice.

          4. @ Jacques Neirynck
            Je ne confond pas ces 2 valeurs. Mais ces 2 valeurs sont constitutives de la Suisse moderne.
            Vous n’êtes pas attaché à la neutralité. C’est votre choix!

          5. @ Jacques Neirynck
            Rien ne garantit mieux notre sécurité que la pays civile, des relations diplomatiques équilibrées et une armée fonctionnelle.
            La neutralité est un vrai bouclier diplomatique.
            Les pays qui misent tout sur l’OTAN ou les USA seront très déçus quand ceux-ci tourneront casaque pour telle ou telle raison.

        2. Bravo.Le CF peine à comprendre que l’on est au 21 eme siècle et que le monde change . Notre neutralité , qui, rappelons le , nous a été imposée en 1815 , n’est plus un rempart qui nous permet de tourner le regard quand cela nous arrange. Nous vivons au milieu de l’UE dont nous dépendons pour tout : nous ne sommes autonomes tout seuls en rien. Et les amis bafoués s’en rappelleront certainement quand nous crierons au secours ..
          Le bien être proclamé est aussi une façon de ne pas voir ce monde changer et de se draper ( avec suffisance quand même ) dans notre supériorité de démocratie merveilleuse. Il y a une espèce d’enfumage à se cacher derrière ce bonheur et à détourner le regard du monde , de ce qu’il se passe près de chez nous en Europe et surtout des axes géopolitique qui changent . Nous sommes effectivement des nains là au milieu , et croire que nous pouvons nous abstenir de participer à l’évolution et aux changements actuels, montre bien que nos dirigeants ne savent s’adapter aux que évolutions économiques. Le peuple , masse hétérogène, réagit toujours lentement et nos institutions font que toute réaction sera freinée par les lourdeurs administratives. Et nous prenons , comme plusieurs l’ont souligné d’ailleurs , plusieurs train de retard . Se draper dans un bonheur beat sans anticiper les problèmes futurs et même sans les voir venir : pour le moment, cela semble être la définition de notre pays. Espérons des sursauts salutaires

  4. Monsieur Neyrinck
    Voilà une nouvelle intéressante. Plutôt que de critiquer notre démocratie voilà que vous nous rapportez avec bonheur le jugement du peuple. D’aucuns continueront à se lamenter de ce que chez nous tout va trop lentement. En réalité ceux qui sont pressés de changer ne voient que le court terme alors que comme vous le dites justement notre démocratie a deux cents ans d’histoire. Que la démocratie directe soit la moins mauvaise ou la meilleure solution est sans importance. Le fait est qu’en Suisse c’est le peuple qui décide et il s’en déclare heureux.

  5. Le sondage mentionné est juste de la propagande, Tamedia n’est pas une organisation scientifique, mais une presse au service des pouvoirs en place et notamment celui de l’argent. Les Suisses sont tellement heureux qu’ils ne se reproduisent plus, le pays compte de plus en plus sur une immigration massive pour maintenir sa population et trouver de la main-d’oeuvre, il n’est plus capable de former lui-même assez de médecins, d’infirmières, d’ingénieurs, etc… et pille les pays voisins s’approvisionner. Le coût de la vie explose et la pauvreté aussi, le système de santé et celui des retraites sont en crise, mais vous avez raison, tout va bien, tout va très bien. La réalité que j’ai vue aujourd’hui n’est pas celle de ce blog, mais celle des rayons vides de la Migros et d’une foule de gens visiblement dans une situation de plus en plus difficile. Je ne sais pas si vous savez très bien de quel “peuple” vous parlez, mais ce que racontent Tamedia et votre blog n’est que mensonges et désinformation.

    1. Si telle est la situation catastrophique, comment se fait-il que les Suisses ne s’enfuient pas et que les immigrants affluent?

      1. Les Suisses n’ont nulle part où aller et la situation est souvent encore bien pire dans les pays des immigrants.

        1. Selon votre commentaire, je croyais que Tamedia et mon blog ne racontent que des mensonges en publiant que les Suisses se sentent en majorité heureux. Cela ne veut pas dire que le pays est parfait mais qu’ailleurs c’est pire. Nous sommes donc bien d’accord

          1. Je pense qu’ils sont surtout heureux d’être encore en sursis par rapport à ce qui se passe ailleurs.

  6. ChatGPT

    “En tant que modèle de langage, je n’ai pas d’opinions personnelles, mais je peux analyser le texte sous différents angles. Sur le plan de la présentation des résultats d’un sondage, le texte semble bien structuré et fournit des informations intéressantes sur les facteurs qui contribuent à la satisfaction des Suisses, ainsi que sur les aspects qui peuvent les rendre malheureux. En outre, il souligne la contradiction entre les opinions que les Suisses ont d’eux-mêmes et les résultats positifs qu’ils obtiennent sur différents aspects de leur vie.

    Cependant, il est important de noter que ce texte est une interprétation subjective d’un sondage et que les résultats d’un sondage peuvent être interprétés de différentes manières selon le contexte. De plus, le texte fait certaines affirmations, telles que “Peu de peuples ont accepté la démocratie directe, qui implique une confiance sans limite dans la sagesse du peuple”, qui peuvent être discutables. Enfin, il est important de noter que ce texte a été écrit dans un contexte précis et qu’il peut ne pas refléter les opinions de toutes les personnes concernées.”

    Sociologique ?

    “D’un point de vue sociologique, ce texte présente une analyse intéressante de la société suisse, mais il est important de souligner certains points.

    Tout d’abord, il faut noter que la satisfaction de la population ne peut être considérée comme l’objectif obligé de tout système politique et économique. En effet, les systèmes politiques et économiques peuvent avoir d’autres priorités, telles que la maximisation des profits ou le maintien du pouvoir en place. De plus, la satisfaction de la population peut être difficile à évaluer et peut être influencée par des facteurs tels que l’accès à l’information et la perception des événements.

    En outre, bien que les résultats du sondage révèlent une grande satisfaction de la population suisse, il est important de noter que les sondages d’opinion peuvent avoir leurs limites. Les répondants peuvent être influencés par la façon dont les questions sont posées et peuvent ne pas être représentatifs de l’ensemble de la population.

    Le texte met également en lumière certaines des contradictions et des préjugés de l’opinion publique suisse. Cependant, il est important de noter que ces biais ne sont pas spécifiques à la Suisse et peuvent être observés dans d’autres sociétés. De plus, ces préjugés peuvent être influencés par des facteurs tels que la culture, l’histoire et les expériences personnelles.

    Enfin, il est important de souligner que la Suisse n’est pas exempte de problèmes sociaux et économiques tels que la pauvreté, les inégalités et les tensions sociales. Ces problèmes peuvent être exacerbés par des facteurs tels que la mondialisation, l’immigration et les changements économiques. Par conséquent, il est important de reconnaître ces problèmes et de travailler à des solutions durables et inclusives.”

    Philosophique ?

    “D’un point de vue philosophique, ce texte soulève plusieurs questions intéressantes. Tout d’abord, il aborde l’importance de la satisfaction de la population comme objectif de tout système politique et économique. Cette idée peut être reliée à la philosophie politique qui considère que le bien-être du peuple est la finalité ultime de l’État. Cela peut également conduire à une réflexion sur les limites de la recherche du bonheur, en particulier lorsque cela implique des coûts élevés pour la société dans son ensemble.

    De plus, le texte évoque la question de l’immigration et de l’inquiétude qu’elle peut susciter. Cela peut mener à une réflexion philosophique sur la manière dont les frontières nationales sont construites et sur la question de savoir si l’État a le droit ou non de limiter l’entrée des étrangers sur son territoire. Il peut également soulever des questions sur les valeurs et les préférences culturelles et leur rôle dans la formation de l’identité nationale.

    Enfin, le texte souligne les contradictions et les biais qui peuvent exister dans l’opinion publique, et la nécessité pour les politiques de reconnaître ces contestations. Cela peut mener à une réflexion sur le rôle des médias et des campagnes électorales dans la formation de l’opinion publique, ainsi que sur la manière dont les citoyens peuvent être mieux éduqués pour reconnaître et remettre en question leurs propres préjugés et biais cognitifs.”

    Synthèse?
    “D’un point de vue sociologique, il serait possible d’approfondir certaines des affirmations du texte en fournissant des données et des analyses supplémentaires pour étayer les arguments. Par exemple, on pourrait discuter plus en détail des différences de perception entre les zones urbaines et rurales en ce qui concerne l’immigration, ou encore examiner les raisons pour lesquelles les Suisses se considèrent comme étant ennuyeux, pédants, etc. On pourrait également aborder la question de la diversité culturelle et linguistique en Suisse, ainsi que les défis que cela peut poser pour la cohésion sociale.

    D’un point de vue philosophique, on pourrait également approfondir les implications morales et politiques de certains des arguments présentés dans le texte. Par exemple, on pourrait discuter de la façon dont les désirs et les besoins de la population peuvent être équilibrés avec les réalités économiques et politiques, ainsi que de la question de savoir dans quelle mesure les citoyens ont la responsabilité de contribuer à la réalisation du bien commun. On pourrait également réfléchir à la façon dont la perception de soi et des autres peut influencer la façon dont nous interagissons les uns avec les autres, ainsi que sur la question de savoir comment nous pouvons encourager une estime de soi positive tout en reconnaissant les défis et les limites auxquels nous sommes confrontés.”

    1. ““En tant que modèle de langage, je n’ai pas d’opinions personnelles, mais je peux analyser le texte sous différents angles. ”

      Au fait, ChatGPT, quel est votre modèle de langage? Quand je vous ai posé la question, vous m’avez répondu:

      “Cessez de me tarabuster l’entendement avec des problèmes idiots et sortez plutôt votre carte de crédit. Car si mes premIères réponses étaient gratuites, les suivantes seront payantes.”

  7. En complément à mon dernier commentaire, il faut quand même espérer mieux qu’un sursis qui ne durera pas indéfiniment, car tout évolue très rapidement et pas forcément en bien. Le mieux qu’on puisse vraiment espérer pour l’avenir est une stabilisation et un équilibrage des problèmes en cours, un objectif qui reste à l’heure actuelle comme un pot de confiture placé très (trop?) haut sur l’étagère pour une humanité encore très immature. Se contenter (pour se rassurer) d’une situation transitoire avec des conditions peu ou pas satisfaisantes n’est pas une bonne option pour être (ou rester?) heureux à long terme.

    1. L’objet du blog est de diffuser une information. Il n’a pas l’ambition de lancer un programme de gouvernement.

  8. Qui sont-t-ils les sondés? des personnes majoritairement de 60 ans et plus qui lisent les journaux, et qui ont le temps de répondre à des questions tendancieuses, pour faire dominer l’avis du groupe de presse. L’autre grand groupe de presse du pays avait trouvé M. Berset comme étant le CF le plus populaire. Quelques temps après l’on découvre que le bureau du ministre transmettait des infos confidentielles à ce groupe de presse, donc oui il le trouvait le meilleur.

    1. Un sondage n’est pas effectué en interrogeant n’importe qui mais en constituant un échantillon représentatif de la population.

  9. M. Samy, je vous cite : “La Chine est une civilisation millénaire et je n’ai pas la prétention d’aller leur faire la leçon”.
    Certes, il est difficile de ne pas être réaliste devant cette grande puissance autoritaire, quoique le réalisme ou le pragmatisme n’implique pas “que” soumission.
    Ainsi, Taïwan, pourtant issue de cette grande civilisation chinoise, est une démocratie exemplaire, proche des valeurs occidentales, de même que d’autres voisins de la Chine, tels que le Japon, la Corée du Sud voire l’Inde.
    Même le Tibet, colonisé et effacé, a construit une démocratie en exil.
    Seul Hong Kong a été contraint d’abandonner ses valeurs humaines… une démocratie chinoise, si passionnément défendue.

    1. Taïwan a longtemps été une dictature, de même que la Corée du Sud. Singapour. Avec la bénédiction occidentale.
      Quant au Japon, un pays militariste qui a commis des crimes de guerres innommables en Chine, il n’a aucune leçon à donner à la Chine.
      Et si l’Inde est devenue une démocratie (longtemps non alignée), c’est parce qu’elle a mis dehors les colonisateurs anglais, qui la réduisaient en servitude.
      Dans le camp “occidental”, la Grèce, la Turquie, l’Espagne ou le Portugal étaient des dictatures. Avec le soutien de vos amis américains qui participèrent à leur consolidation. L’Italie a aussi subi les années de plomb, avec bcp d’assassinats politique.
      Donc non, le monde occidental (au sens géopolitique) – ne doit jamais être confondu avec la démocratie. La démocratie, c’est le pouvoir consacrée à la population, pas soumis à la géopolitique.
      Et je ne soutiens absolument pas la Chine dans son hégémonie, mais je comprends que l’Occident au sens géopolitique n’a aucune leçon à lui faire.
      La neutralité, c’est simplement la démocratie appliquée aux affaires internationales.

      1. Il n’est pas question de donner des leçons aux autres, ni de se sentir coupable d’avoir été une dictature et d’en être sorti.

        1. Il est question de rester modeste, ou de vouloir se comporter comme des empires.
          La meilleure chose qui soit arrivée à la Suisse, c’est la défaite de 1515.
          La meilleure chose que je souhaite aux différents états européens, c’est d’être complètement défaits et expulsés des affaires du reste du monde – là où ils n’ont aucune légitimité, mais une grande dette due à la colonisation.
          Alors, on pourra parler de “satisfaire” la population et de s’occuper de la culture, de l’éducation, d’économie, etc.

          1. Le blog traite de la satisfaction de la population suisse, bien évidemment pas de la française.

          2. Certes, et la prospérité et stabilité suisse – dont la population est si satisfaite – sont liées à sa neutralité autant qu’à sa démocratie directe.
            Certaines voix s’en offusquent.
            La neutralité suisse aurait-elle engendré tant de malheurs dans le monde pour provoquer de telles aigreurs d’estomac à présent?

          3. La prospérité suisse dépend en premier lieu de la qualification professionnelle, de l’ardeur au travail, de la qualité de la formation, de la paix du travail. On a de la peine à établir un lien entre cette prospérité et la neutralité. Les Etats-Unis sont prospères et tout sauf neutres.

      2. M. Samy, en effet, si Taïwan, le Japon ou la Corée du Sud ont été des dictatures, aujourd’hui ils ne le sont plus.
        Maintenant la question est de savoir si ce sont ces nouvelles démocraties qui menacent la Chine, ou alors, c’est la dictature chinoise qui menace ses voisins démocratiques.
        La réponse est dans les faits.

        1. Taïwan fait partie de la Chine, c’est ainsi au niveau du droit international, même si avec un système politique autonome. C’est aussi le résultat de l’amitié américano-chinoise débutée avec Nixon.
          La Chine n’aura donc pas à envahir la Chine. Elle n’a qu’a attendre que les Occidentaux reviennent à de meilleures disposition. C’est une question de temps, comme en Afghanistan.
          Quant au Japon et à la Corée du Sud, je n’ai pas entendu que ces pays étaient “menacés” par la Chine.
          Pour le reste, je note que vous évacuez de votre discours tout le passé – pensant solder tout cela gratuitement.
          Vous n’y arriverez pas.
          Les Chinois se souviennent très bien du passé et des horreurs qu’ils ont subis de la part de l’impérialisme européen que vous soutenez dans la région.

          1. S’il faut évoquer un impérialisme en Asie ce serait plutôt celui de la Chine que de l’Europe. Ce n’est pas parce que l’Europe fut impérialiste qu’elle le serait encore. La réalité aujourd’hui c’est des démocraties et des dictatures. Seule cette situation compte.

          2. L’éléphant chinois aurait-il peur de la petite souris démocratique taïwanaise ?
            Quant aux horreurs du passé, la Chine impérialiste n’est pas en reste :
            – Les Tibétains en gardent un cuisant souvenir.
            – Aujourd’hui, ce sont les Ouïgours de l’ancien Turkestan oriental (Xinjiang), qui sont aux prises avec l’hégémonie chinoise des Han.
            Cet impérialisme chinois grandissant devra aussi, tôt ou tard, être soldé…

          3. “Ce n’est pas parce que l’Europe fut impérialiste qu’elle le serait encore.”
            Heureusement, ce type d’approche fait sourire le monde entier à présent.
            Vous ne pourrez pas effacer le passé et toutes ses pillages par vos pirouettes rhétoriques.
            La Chine communiste n’est pas ma tasse de thé, mais il serait mieux de se taire devant la mémoire de ce que les pays européens ont fait avec le commerce de l’opium et l’humiliation du pays.
            Taïwan est simplement une partie de la Chine, avec un gouvernement non-communiste. Et ce qui s’y passe n’est plus de votre ressort – sauf si vous avez la prétention de continuer à gérer la Chine depuis l’Europe?
            Toute l’Afrique, l’Asie, l’Amérique, l’Océanie ont été colonisées par la plupart des pays européens.
            Combien de réparations ont-ils payées pour l’esclavage et le pillage de ces continents (qui continue jusqu’à ce jour de manière économique)?
            Non seulement, ils n’ont rien payé, mais ils prétendent encore faire la leçon sur la démocratie!
            Comme la démocratie grecque, qui ne se gênait pas de disposer d’esclaves en quantité, tout en palabrant sur la vertu et la philosophie entre Grecs…

          4. Si les mots ont un sens, ma phrase “Ce n’est pas parce que l’Europe fut impérialiste qu’elle le serait encore.” ne veut rien dire de plus que ce qu’elle dit, l’Europe fut impérialiste, elle ne l’est plus, on ne peut pas la considérer maintenant comme impérialiste. C’est une démocratie en réalité.
            Se référer au passé pour insinuer que ce ne serait pas une démocratie, qu’elle ne pourrait pas s’en targuer, n’est pas logique tout simplement. Cela dissimule l’idée selon laquelle il n’y a pas vraiement de différence entre dictature et démocratie.

          5. Expliquez-moi en quoi une démocratie envers ses citoyens ne pourrait pas être en même temps impérialiste envers le monde extérieur?
            La France ou la Grande-Bretagne étaient et sont des formes de démocratie (dégradées) tout en étant des empires.
            Idem les USA.
            Donc votre postulat affirmant que la démocratie et l’empire seraient incompatibles ne correspond pas à la réalité observable.
            La démocratie est sans doute une forme de gouvernement plus efficace et stable que la dictature, et plus satisfaisante pour ses citoyens.
            Mais cela ne signifie absolument pas que cela soit une forme de gouvernement qui soit plus amicale envers les autres pays ou les non-citoyens.
            Que je sache la chute de Napoléon III n’a pas signifie que la France renonce pour autant à sa politique impérialiste.
            Et quand on voit Macron en Afrique, on comprend que la logique est toujours la même, même si le rapport de force fait que la France ne peut plus se permettre ce qu’elle se permettait en 1920.
            C’est le rapport de force qui a changé et je m’en réjouis.

          6. Le rapport de force a changé au point où l’on ne peut plus considérer un Etat européen comme réellement impérialiste puisquu’il n’aspire pas à étendre son territoire contrairement à la Chine et à la Russie qui manoeuvrent dans ce but visiblement.

          7. Les Etats nations impériaux que sont la France, la GB, les Pays-Bas n’ont pas renoncés à leur acquis coloniaux.
            https://fr.wikipedia.org/wiki/France_d%27outre-mer
            Certes, ces territoires ne s’étendent plus, mais ils fonctionnent toujours comme des empires, qui ont progressivement transformé leur domination militaire et coloniale en domination économique et sociale.
            Enfin l’UE a largement étendu son emprise. Ses frontières s’étendent (dans les Balkans notamment, mais aussi à l’Est).
            C’est un nouveau type d’empire économique qui est encore à l’état d’ébauche.
            Empire, dont vous appeliez d’ailleurs la réalisation effective sur tous les plans dans un autre billet l’an passé.
            Ce sont vos désirs, pas les miens.

          8. Parmi les territoires recensés dans le site se trouve Mayotte dont les habitants ont préféré rester français que de ses décoloniser. Parmi les territoires chinois il y a le Tibet conquis par l’armée chinoise. Vous ne sentez pas une différence entre ces deux politiques?

          9. Les empires sont plus ou moins populaires, selon les époques et les territoires – et peuvent attirer des populations plus pauvres.
            Cela ne change rien au fait qu’il s’agisse d’empires. La Chine est effectivement un empire, même si elle a subi le colonialisme européen.
            Son défaut est peut-être d’y avoir résisté et d’avoir bouté dehors vos amis qui venaient y amener la paix et la civilisation?
            Contrairement à Mayotte ou à la Polynésie ou la Guadeloupe qui n’avaient pas les moyens d’y résister?
            Et je ne vois pas très bien en quoi le bombardement de la Libye (2011) ou l’invasion de l’Irak ou de l’Afghanistan (2003) seraient plus vertueux que l’invasion du Tibet en 1950.
            Sans doute comme ce sont des démocraties “alliées” qui ont décidés de bombarder, leurs bombes étaient sans doute justifiées et visaient au bien de l’humanité?

          10. Mayotte a décidé librement de rester en France. Il n’y a pas eu de pression de la France qui pâtit de ce cadeau empoisonné.
            Les fautes passées des démocraties ne justifient pas ou ne minimisent pas les fautes commises aujourd’hui par les dictatures. C’est maintenant qu’il faut les comparer et décider dans quel camp on se situe.

          11. “La France qui pâtit de ce cadeau empoisonné”
            Maintenant, c’est le colonisateur déçu qui vient se plaindre de sa colonie, qui lui coûterait trop cher?
            Jusqu’où irez-vous dans le déni de la réalité?
            Les bombes atomiques à Moruroa ou en Algérie, c’est aussi pour la démocratie?
            Et je me réjouis de ce que TOUS les états colonisateurs de la planète soient un jour complètement ruinés et remboursent jusqu’au dernier centime TOUT ce qu’ils ont volé/pillé/pollué, au détriment des populations locales.
            En ce moment, les USA mendient une forme d’alliance avec le Vietnam contre la Chine. Vraiment, ils n’ont même pas honte, alors qu’ils sont responsables de la mort de 1 à 2 millions de Vietnamiens, sans compter les calamités encore actuelles avec les bombardements chimiques. Toujours prêt à semer la zizanie.
            Donc, c’est tout choisi – je ne souhaite absolument pas que ces Etats soient des modèles ou des leaders. Ce sont des modèles d’abus et de mensonge.
            Le mieux qui puisse arriver pour le présent et l’avenir de cette planète et de ceux qui y vivent, c’est que de tels Etats s’effacent et deviennent des acteurs complètement secondaires au niveau international.

          12. …en laissant la place à la modestie.
            Le monde vivrait très bien sans les superpuissances, qui passent leur temps à semer la zizanie.

  10. @ SAMY
    Comme vous avez raison ! La démocratie est un système politique dévoyé dans notre Occident qui prétend qu’il aurait une valeur universelle et devrait donc être imposé à toute la planète. Ca s’appelle le préjugé occidental. Mais est-ce que tous ces bien-pensant occidentauxs qui jugent et blament, ont-.ils la moindre idée de la vie dans le reste du monde, en Chine, en Russie, en Inde ou dans ce qui reste d’autochtone en Amérique du Sud et en Afrique décolonisée ? Dans ce blog on parle de la Suisse, mon pays, et du bien-être de sa population donc de la démocratie directe et de la neutralité, conceptes qui ont présidé depuis 1291 à son existance et qui sont aujourd’hui considérés surannés par les pourfendeurs de la mondialisation !

    1. Parfait exemple de toutologue ou, pour reprendre le terme qu’utilise Richard-Emmanuel Eastes sur son blog, d’ultracrépidarianiste – en bon français: de cuistre.

      Il ne suffit en effet pas d’avoir dansé et bu de la vodka, le temps d”une visite touristique, dans les tavernes de Moscou et de l’ex-Leningrad, ni d’avoir assisté à une représentation du Bolchoï, comme vous vous en prévalez dans un de vos commentaires, pour se croire expert en histoire russe, pas plus qu’il ne suffit d’avoir séjourné en Extrême-Orient et ailleurs à titre de fonctionnaire international tout en crachant à satiété sur son ancien employeur et sur la démocratie en général pour s’afficher en autorité à cet égard, avec une assurance qui n’a d’égale que l’ignorance qu’elle peine à masquer.

      “But man, proud man,
      Drest in a little brief authority,
      Most ignorant of what he’s most assur’d;
      His glassy essence, like an angry ape,
      Plays such fantastic tricks before high heaven,
      As make the angels weep.”

      -William Shakespeare, “Measure for Measure”

  11. @ IVAN JOULIK
    Derrière votre belle prose et référence à Shakespeare, en bon adepte des théories de votre coreligionnaire Mme Nadia Sikorsky, russes crachant sur leur patrie d’origine, vos insultes ne font qu’illustrer votre russophobie primaire. Quant à votre erudition, have you understood anything of Shakespeare’s ‘To be or not to be’ ?

  12. Maudet est élu.
    Je quitte internet.

    Je vais lire des romans sur un banc, au soleil.
    Je suis dégoûté par mes con.citoyens.

  13. Mes félicitations M. Neirynck, pour votre résistance opiniâtre à la vindicte acharnée de M. Samy contre les démocraties occidentales.

    1. Ma réaction n’est pas contre la démocratie, qui est toujours locale.
      Mais contre les prétentions morales récurrentes dans la politique étrangère et les discours, comme une mission de donner des leçons de civilisation aux autres parties du monde.
      Vu l’histoire, c’est complètement déplacé.
      Appliquez votre morale à vous-même.

      1. On dérive par rapport au sujet qui est la satisfaction de la population. Il n’a jamais été question de faire la morale à qui que ce soit mais précisément de constater que la démocratie satisfait le peuple plus que la dictature.

        1. Je pense aussi que la démocratie a vocation à mieux satisfaire la population que les systèmes verticaux et autoritaires.
          Et je pense que cela sera d’autant plus vrai quand les ambitions impériales de certains seront définitivement abandonnées.
          D’ailleurs, on peut constater que la démocratie n’est pas forcément au beau fixe en France ou aux USA, ni même en Angleterre ou à la tête de l’UE.
          Les populations ne sont pas forcément les plus satisfaites par leurs dirigeants récents, qui étaient pourtant très actifs à l’international.

          1. Le sujet du blog est uniquement la satisfaction de la population suisse. Ce n’est pas une dissertation sur les faiblesses des autres démocraties.

Les commentaires sont clos.