La femme au foyer
Mon blog précédent parlait des femmes au foyer. Je précise qu’il m’a été inspiré par un sondage récent. L’enquête révélait que nombre de jeunes filles suisses aimeraient être femmes au foyer, auprès d’un mari plus efficace et plus âgé (lien). Ce sondage a provoqué plusieurs éditoriaux qui se lamentaient sur l’abandon des voies de carrière par les femmes et leur refus de se réaliser dans leur profession. Ils me semblaient très biaisés.
J’ai donc expliqué des évidences, que la carrière professionnelle n’est pas une voie semée de roses mais confine parfois à l’esclavage dans l’entreprise, que toute la famille bénéficie du travail domestique, et que les enfants profitent beaucoup de la présence de leur mère. J’estime que devrions faire un effort conscient pour reconnaître autant les personnes au foyer que les ‘project managers’ et autres ‘executive assistants’. Elles devraient être valorisées de façon pécuniaire, pourraient peut-être obtenir des diplômes d’éducatrice ou autres, etc. Il ne s’agit pas d’empêcher de travailler les personnes qui le désirent, mais de respecter le choix de celles qui préfèrent rester à la maison. Et je concluais en écrivant que dans la situation climatique actuelle, c’est vraiment souhaitable.
Nous allons vers des catastrophes plus graves, des évacuations, des interruptions de transports et des confinements. Une diminution du nombre de personnes en emploi, d’heures de travail totales en Suisse, serait une bonne solution pour limiter les émissions de carbone. Elle limitera les destructions dans le pays et devrait être encouragée financièrement.
La vie de la mère au foyer inclut pour moi des longs moments de jeu ou de temps dans la nature avec l’enfant, la préparation à la maison d’aliments bio, des moments pour mes activités préférées, par exemple des expositions de peinture. En théorie, il devrait être plus facile d’avoir des loisirs en supprimant huit ou dix heures de travail quotidien du planning, cela devrait nous donner plus de liberté. En pratique, le bébé pleure quand la mère sort et elle y renonce souvent. Cette période d’attachement passe après quelques années.
Le bébé et la mère
Je reviens sur le point de la présence de la mère ou du père auprès du bébé. La question est assez complexe. De très nombreuses études ont été faites sur ce sujet.
Il n’est pas du tout évident que le père est équivalent pour un bébé. Chez les animaux mammifères, la mère s’occupe spontanément des petits, ne les quitte quasiment pas, risque sa vie pour les défendre. Il semblerait qu’elle imite en partie les soins reçus dans sa petite enfance, parce que les guenons qui ont eu des mauvaises mères, ou en étaient séparées, ne veulent pas toujours s’occuper de leurs petits.
Bien sûr, dans notre société, nous suivons des règles d’éducation: couche, biberon, petits habits, et le père peut appliquer celles-ci aussi bien que la mère. Les petits humains seraient donc aussi bien soignés par le père. Mais l’important est le point de vue de l’enfant. Est-il aussi sécurisé par la présence du père? Ou a-t-il le sentiment d’être abandonné et peur? Le nouveau-né reconnaît beaucoup sa mère à l’odeur, tourne la tête pour chercher des phéromones, messages chimiques dans son parfum, dont certaines indiquent l’allaitement. Il réagit plus à la voix de sa mère. Ce fonctionnement est important la première année. Un allaitement maternel de six mois permet d’établir une relation saine avec la mère. Les enfants qui en ont bénéficié sont plus chaleureux, plus coopératifs, et moins capricieux et colériques (lien). Vers l’âge de huit mois – un an, période d’attachement maximal, un bébé se réfugie souvent vers sa maman, et s’ouvre beaucoup aux autres vers deux ans.
Une revue rappelle que le contact physique avec sa mère est perçu et améliore le bien-être du bébé de plusieurs façons. Il déclenche des changements hormonaux mesurables chez l’enfant « Des études sur le contact physique prolongé entre une mère humaine et un nourrisson né à terme ont démontré des effets positifs dans plusieurs domaines. Pour les nourrissons, il s’agit notamment de l’organisation du sommeil, de la régulation de la température et du rythme cardiaque, de la réponse comportementale, des pleurs/coliques, du développement socio-émotionnel, de la qualité de l’attachement, des possibilités de développement de la parole et des interactions mère-enfant (lien).
Par ailleurs, une étude suisse récente montre que la crèche, surtout à plein temps, augmente le risque d’hyperactivité, d’angoisses, de dépression et de mauvais comportements. Une autre établit que le le niveau de cortisol, marqueur de stress est plus élevé en garderie, ce qui réduit le développement des zones du cerveau impliquées dans la stabilité émotionnelle, augmente le risque d’obésité et de cancer, conduit à des comportements agressifs et à des problèmes relationnels (lien) . Une troisième montre aussi des différences dans la structure du cerveau liées à l’attachement à la mère, à sa présence pendant les premières années (lien) .
Je tombe encore sur une recherche qui, pour sa part, montre que les interactions avec le père sont importantes. Un enfant qui partage une activité ( joue avec un jouet) régulièrement avec son père à l’âge de deux ans s’exprime mieux à l’âge de trois ans (lien). Ce même effet est observé lors du jeu avec une éducatrice.
Je n’ai pas fait parcouru tous les articles à ce sujet, il sont très nombreux, et je n’ai pas tellement le temps ces jours-ci, je cours dans tous les sens avec des flyers ‘oui pour la loi climat’. Il reste que le grand psychiatre français Cyrulnik, expert du domaine dit qu’une bonne relation avec la mère pendant les deux ou trois premières années est importante pour la formation d’une personnalité épanouie. Il parle précisément de la mère. Il faudrait peut-être faire une nouvelle étude, constituée de familles de pères au foyer, de très bons pères, pour vérifier si leur présence apporte une sécurité équivalente. Dans le cas de couples lesbiens, la mère reconnue par l’enfant est celle qui l’a porté pendant la grossesse, une connection particulière se crée. Cette importante période d’attachement va jusqu’à l’âge de trois ans, après l’autonomie se développe.
Si je poursuis la comparaison avec les animaux, en général les femelles veulent s’occuper de leurs petits et les mâles ne le font pas. Cela peut recouvrir un fonctionnement biologique, ces envies indiqueraient des talents différents et la personne qui veut être avec l’enfant pourrait ensuite déployer des capacités innées dans ce domaine. Un enfant qui veut marcher ou courir le sait ensuite spontanément, sans cours, et de même une femme qui veut s’occuper de son enfant saura le faire. Il est possible que plusieurs comportements soient codés dans nos gènes, qu’ils viennent spontanément aux mères face au bébé. Cela dit, l’autre personne peut évidemment adopter des règles d’éducation équivalentes.
Je trouve que nous avons aujourd’hui des carrières, des fortunes, des réputations mais nous ne nous offrons plus les conditions de vie que nous assurons à nos animaux domestiques ou qui sont nécessaires pour l’ouverture d’un zoo (alimentation, calme, sommeil, promenade, affection). L’absence de liberté de mouvement et de gestion de son temps, et la séparation du petit de la mère constituent les principales différences. Personnellement, j’estime que la présence de la mère auprès du bébé les trois premières années fait partie des besoins essentiels de l’être humain. Le monde du travail devrait permettre un développement optimal de l’enfant, par des encouragements financiers ou des facilités d’embauche.
A part écrire des pseudo articles avec des référence douteuses ou sortir des extraits hors contexte et courir distribuer des flyers pour un prochain vote pour taxer les Suisses pour sois-disant sauver le climat alors qu’il est plus que évident que la Suisse n’a strictement aucun effet sur le climat Suisse ou mondiale, vous travaillez quand ?
Car demander à ce que la société (donc ceux qui travaillent, y compris les femmes) payent pour les femmes qui veulent reste à la maison est à nouveaux un modèle marxiste.
Si vous voulez rester chez-vous et élever vos enfants, c’est votre choix, ne demandez pas aux femmes qui travaillent de leur donner une partie de leurs revenus. Vous faites un choix, assumez !
Vous écrivez : ” la carrière professionnelle n’est pas une voie semée de roses mais confine parfois à l’esclavage dans l’entreprise “…
– On est en 2023, plus à l’époque de Germinal de Zola, vos clichez sont ridicules.
Vous écrivez: ” Nous allons vers des catastrophes plus graves, des évacuations, des interruptions de transports et des confinements. Une diminution du nombre de personnes en emploi, d’heures de travail totales en Suisse, serait une bonne solution pour limiter les émissions de carbone. Elle limitera les destructions dans le pays et devrait être encouragée financièrement. ”
– Il vous arrive de ne pas être systématiquement catastrophiste ? Pour information, réduire le nombre d’heure de travail c’est appauvrir le pays donc ne plus pouvoir financer tout ce que vous réclamez: Source renouvelables d’énergies, transports publics, soins… etc…
Il vous arrive de réaliser que l’argent ne tombe pas du ciel ? Que le socialisme n’existe que tant qu’on prends l’argent à ceux qui en ont et ensuite quand il n’y en a plus, c’est la faillite totale (URSS, Cuba, Venezuela, Corée du Nord…)…
L’utopie c’est bien, mais revenez à la réalité ….
Tout ce que je fais est ´pseudo’ et ´douteux’ et il est par contre évident que nos émissions de carbone n’ont pas d’effet sur le climat? Vous inversez vraiment les critères de crédibilité, et votre dénigrement est insultant
Votre respiration émet du CO2…
Vous tirez dans tous les sens, il faut recadrer les choses et remettre l’église au milieu du village et pas culpabiliser tout le monde en permanence. Prenez un peu de recul !
Vous citez une étude faite sur 56 enfants! Que ce soit mathématiquement parlant ou médicalement parlant, une étude faite sur 56 enfants est une « pseudo » étude car un échantillon aussi petit n’a aucune signification.
Vous citez 24h comme référence….
Tout cela non pas pour parler du bien-être des enfants, mais arriver à dire que les femmes qui travaillent au lieu de rester à la maison et élever elle-mêmes leurs enfants et faire des confitures sont responsables des émissions de CO2 et sont de ce fait du réchauffement climatique de la planète ! Fallait le faire.
Votre problème c’est que vous êtes totalement obnubilé par cela 24h/24 et que vous ne voyez plus les réalités. Quand vous ne cessez de culpabiliser les Suisses responsables de 0,1% du CO2 mondial et que vous ne dites jamais rien sur la Chine, l’Inde et les USA qui à eux trois sont responsables de 80% des émissions mondiales de CO2 vous perdez en crédibilité.
Idem quand on ne vous entend pas sur la fermeture des réacteurs nucléaires Allemands qui conduisent à brûler encore plus de charbon et importer du gaz de schiste américain, c’est toujours le silence total.
Mais qu’une suissesse travaille au lieu de garder ses enfants et faire ses confitures est pour vous plus important pour le climat !!!!
Militez pour des vraies priorités et solutions et non la culpabilisation pour des choses qui n’ont strictement aucun impact sur le climat. Réfléchissez par vous-même au lieu de reprendre une doctrine écologique de culpabilisation de toute la société sans fondements.
Militez contre l’ouverture de 800 centrales à charbon en Chine et en Inde et pour la réouverture de Fessenheim au lieu de la centrale à charbon de St-Avold et contre la fermeture des centrales nucléaires allemandes et vous serez bien plus crédible sur le thème du réchauffement climatique.
Il vous arrive de ne pas considérer tout point de vue divergent du vôtre comme du dénigrement, mais comme un argument à considérer et étudier ?
Autant je respecte et je suis curieux de vos publications scientifiques, autant vous semblez vous égarer dans vos considérations en matière d’éducation. En premier lieu, vous dissertez sur la répartition des tâches au sein du couple en matière d’éducation. Chez les humains, pendant des millénaires, l’éducation n’étaient pas l’affaire d’un couple, mais se pratiquait de manière communautaire, par les grands-parents, les aînés, et les autres membres de la communauté. La notion d’enfant désiré n’avait pas le même sens qu’aujourd’hui, l’amour maternel non plus.
Ensuite, de part mon expérience personnelle, je m’oppose à la vision sexiste de l’éducation que vous présentez comme une évidence. Je serais extrêmement intéressé de lire une étude sur le développement des enfants de parents divorcés (par exemple sur des critères de scolarité, de délinquance, dépression, de tentative de suicide ) en fonction du parent qui assure la garde, de l’exercice du droit de visite et de la persistance d’un conflit entre les parents, de l’âge où a eu lieu la séparation des parents. Une telle étude pourrait amener un éclairage sur la notion d’intérêt de l’enfant.
Quel est l’objet de ce blog ?
Culpabiliser les femmes qui travaillent et confient leurs enfant à la crèche sous couvert de maltraitance ?
Culpabiliser les femmes qui travaillent car elles contribueraient par leur activité au réchauffement climatique ?
Quel est votre objectif ?
Seuls 16% de la population suisse vit à la campagne (OFS). Des 84% citadins restants, combien possèdent un jardin ou un bout de balcon? Avez-vous vu dans quel état les parcs publics arborisés et les récents aménagements de zones vertes un peu ombragées se trouvent, par exemple à Genève? Les femmes ne travaillent que très peu pour faire carrière. Mais POUR ASSURER LES FINS DE MOIS!!! Même quand le mari a un salaire!!! Et les femmes monoparentales, y avez-vous pensé? Vous savez ce que gagne le personnel soignant dans les hôpitaux suisses? Nous avons voté de meilleurs traitements. Qui ont été appliqués quand? à quelle hauteur? Votre portrait du bébé bobo cuicui va bien pour quelques privilégiés messieurs qui sont d’accord. Pour combien de temps? Et combien laisseront-ils de leur IIe pilier au moment du divorce? Et l’AVS? Flyer pour la votation du 18 juin? Eh bien résumez vos articles, évitez les redites, et pensez un peu plus à la justice sociale et aux chances égales devant les études supérieures!
Mme Retelska se contente de constater des évidences: la femme est faite pour la maternité (pas toutes les femmes, il y a des exceptions bien sûr, mais en règle générale la femme est faite pour la maternité) ; et l’enfant a besoin de sa mère, un très grand besoin.
Par conséquent elle plaide pour qu’on réhabilite la fonction de mère au foyer.
Il est intéressant de voir que cette prise de position provoque des protestations. Comme si ce que Mme Retelska a écrit était scandaleux. Et pourtant elle n’a dit que des choses qui allaient de soi jusque dans les années 60, et 70. Nos grands parents ont-ils donc vécu de manière scandaleuse ?
Bien sûr la société a changé. Mais ces changements étaient-ils uniquement des progrès? Je ne le crois pas.
Personnellement j’ai eu la chance de grandir dans une famille nombreuse, avec une mère qui ne travaillait pas. Enfin, plus exactement elle ne faisait pas une carrière professionnelle, car le métier de mère d’une famille de cinq enfants, c’est du travail, beqaucoup de travail. Nous avions la chance que le salaire de mon père a toujours suffi pour vivre dans ce modèle familial traditionnel.
Ce que je peux dire c’est que je souhaite à chacun(e) d’avoir la chance de connaître ce bonheur que j’ai connu dans mon enfance.
Je suis certain que la vie d’un enfant dont la mère travaille, et qui est mis dans une crèche, n’est pas aussi heureuse que celle d’un enfant qui a la chance d’avoir une mère au foyer. Ca c’est une évidence. C’est mon expérience vécue.
Il ne s’agit pas de blâmer les femmes qui travaillent. Elles l’ont voulu, c’est toute une génération qui a voulu ça, pensant qu’il s’agissait d’une émancipation. Madame Retelska nous rappelle que ce n’est pas nécessairement une émancipation. Cela peut-être aussi un esclavage, étant donné le stress de la vie professionnelle pour les femmes.
Cette vérité blesse.
Il ne s’agit pas de blâmer le changement social qui a eu lieu, ni le fait que désormais les femmes qui le désirent sont encouragées à faire une carrière professionnelle. Il s’agit simplement de prendre connaissance du profond désir de nombreuses femmes, de s’èpanouir en tant que femmes, dans leur rôle naturel de mère et non en tant que présidente du conseil d’administration d’une grande entreprise.
Pourquoi ignore-t-on ce désir des toutes ces femmes? Pourquoi le juge-t-on rétrograde? choquant ? un reproche vivant aux féministes ? Ces femmes sont-elles moins respectables que les autres ?
Je n’ai pas toujours été d’accord avec Mme Retelska. Souvent j’ai trouvé qu’elle disait des bêtises. Mais là je ne peux pas m’empêcher de dire que je partage tout à fait sa pensée.
C’est très bien de respecter les aspirations des emm…. quiquineuses féministes. Tout à fait d’accord. Mais il faut respecter aussi, et tout autant, les aspirations sincères des femmes qui désirent être mères au foyer.
Cela paraît une évidence, qui va de soi. Chacun(e) a le droit de trouver son bonheur selon son désir. Non ?
Eh bien non, dans notre société ce n’est pas le cas. La mère, l’épouse, la mère aufoyer, est brimée. Il y a une domination idéologique du féminisme et un mépris de la maternité, qui interdit aux femmes de penser autrement et de vivre autrement que les féministes. C’est invivable. Je déteste cette société. Et je ne suis pas le seul
Merci et bravo à Mme Retelska d’avoir mis en évidence un préjugé détestable de notre époque, provoquant ainsi un tollé chez les bien-pensants.
Je lui pardonne toutes les bêtises qu’elle a pui écrire dans d’autres articles.
Censurer un commentaire qui par statistique officielle prouve que de nombreuses femmes doivent travailler pour assurer les fins de mois de la famille, qu’est-ce que cela signifie?
J’ai été occupée à autre chose hier, je dois approuver les nouveaux commentateurs.
Bien sûr qu’Etter et d’autres commentateurs ont raison de rappeller que si les femmes travaillent, ce n’est pas tellement par désir, mais par nécessité, pour les fins de mois.
Mais dans ce cas, ça signifie simplement que le féminisme a été l’idiot-e utile d’un certain capitalisme exploiteur qui voulait contraindre les femmes à l’esclavage salarié, et consommateur.
Dans les années soixante, même un ménage d’ouvriers pouvait vivre sur le salaire du mari, avec une famille de quatre enfants. Il fallait beaucoup se serrer la ceinture, mais c’était possible. Si cela ne l’est plus, c’est que le capitalisme s’est servi du féminsme pour exploiter les femmes.
Je préconiserais une politique sociale très généreuse, avec des allocations familiales beaucoup plus importantes pour les mères au foyer. Ainsi que des logements sociaux très avantageux pour les familles nombreuses dont les femmes s’occupent de leurs enfants. Et des primes d’un gros montant à chaque naissance pour les mamans qui ont leur troisième, puis leur quatrième, puis un cinquième enfant. Disons 5’000 frs cash à la naissance du troisèéme enfant, 7’500 à la naissance du quatrième et 10’000 à la naissance du cinquième. Et des impôts dégressifs plus on a d’enfants. A partir du quatrième ou cinquième enfant plus aucun impôt du tout à payer pour les ménages de la classe moyenne. Pour les très riches, même s’ils ont des familles nombreuses, ils continueront à payer des impôts quand-même. Il faudrait aussi réfléchir à comment faire en sorte que cette politique bénéficie en priorité aux femmes suissesses de souche, et ne devienne pas un aspirateur à immigration africaine et arabe.
Bien entendu ce programme serait qualifié d’extrême droite par la classe politique et médiatique dominante. C’est la preuve que la cause du mal c’est la gauche féministe, immigrationiste, qui veut éradiquer le peuple suisse par féminisme, dénatalité et immigration.
De temps en temps, il faut oser voir les choses comme elles sont et non comme les médias nous intoxiquent à croire qu’elles sont alors qu’elles ne sont pas ainsi.
@ VIVRE ET LAISSER VIVRE. Je suis tout à fait d’accord avec vous. Dans les années 60, la même situation que vous décrivez prévalait également au Québec. Avec le seul salaire de mon père on pouvait vivre dans notre maison neuve qu’il avait acheté dans une petite banlieue encore grandement boisée. Ma mère s’occupait à plein temps de ses deux enfants. De nos jours, le coût de la vie est devenu trop cher et avec un seul salaire dans un couple, cela ne suffit plus pour acheter une maison même modeste. La vie à l’époque était moins stressante qu’aujourd’hui et les gens étaient beaucoup moins matérialistes. Avec le recul, je crois aussi que les gens étaient plus heureux en couple. Et les enfants pouvaient grandir sereinement. Selon moi, les taux de divorce, de suicide et de délinquance… étaient beaucoup plus bas dans les années 50 et 60 que de nos jours. Je crois aussi que le féministe radicale a aussi beaucoup nuit aux femmes.
merci Dorota pour votre blog. Je crois que la raison principale des oppositions exprimées ici vient de ce qui est considéré comme la norme dans des notions comme le confort, le niveau de vie ou encore le bonheur. Les gens actuellement vivent bien “mieux”, en terme de richesse, qu’il y a 50 ans, donc, sans même parler de la nécessité due au dérèglement climatique, de l’épuisement des ressources, voire, si on a une empathie pour le vivant, de l’effondrement de la biodiversité, Dorota et “vivre et laisser vivre” ont raison, il y a de la marge pour revenir en arrière en terme de revenu et de mode de vie. Le problème du XXIe siècle est la contraction de l’énergie, l’augmentation des problèmes comme le dérèglement climatique, en opposition avec l’idée de croissance du niveau de vie matériel et social. Les gens, devenus prétentieux, voyant leurs idoles influenceur-se-s vivant à Dubaï à ne rien faire de la journée que se photographier le nombril, voyant leurs voisins posséder des grands logements, des grosses voitures, des piscines, faire des voyages autour du monde (pour se photographier le nombril partout où des gens sont passés avant eux pour se photographier le nombril), cette société prétentieuse considère qu’il est anormal de rester à la maison s’occuper des gosses ou de cultiver leur jardin. La misère, avant, c’était avoir faim tous les jours, la misère aujourd’hui, c’est être en-dessous de 60% du revenu médian de gens ultra-riches et ultra-prétentieux et ne pas avoir la chance d’aller se photographier le nombril là où le voisin est allé se photographier le nombril. D’où les pauvres qui réclament et les riches qui viennent faire leur leçon de supposé bon sens voire de supposée empathie, “l’argent ne tombe pas du ciel” (ben si, essentiellement, du soleil précisément, essentiellement via l’énergie stockée dans le sol appelée énergie fossile), “si j’ai mon SUV ou ma Rolleix, c’est bien qu’il faut travailler” (ben oui, mais on n’a pas besoin de Rolleix ni de SUV) etc.
Marrant, ce développement théorique je l’ai lu il y a une dizaine d’années dans un livre d’un certain A. Soral. C’est assez intéressant de voir que la gauche et la droite se rejoignent sur l’autre moitié du cercle par leur extrémité. C’est sans surprise, pour quiconque a lu le manifeste de Marx et Engels, mais ce qui est marrant et intéressant est le fait que cela devient toujours plus visible.
Etienne, excusez moi mais je ne comprends pas bien ce que vous voulez dire. Je sens bien que vous avez une idée intéressante, mais elle n’est pas claire.
Personnellement je me sens parfois, en effet, à la jointure entre l’extrême gauche et l’extrême droite.
Je considère que cette position peut être qualifiée de centriste, et non d’extrèmiste. Simplement, elle se situe sur un cercle au lieu d’un demi cercle.
Je préfèrerais être gouverné à cette jointure là, plutôt qu’au centre auquel on est gouvernés actuellement et qui se situe entre la gauche et la droite, sur un demi cercle comme un compromis stérile et insipide. Ce qui a pour conséquence, si la droite c’est les valeurs traditionnelles et la gauche la justice sociale, qu’actuellement on n’a ni justice sociale ni valeurs traditionnelles. Donc ce centre là, ne vaut rien.
Si on faisait une jointure centriste de l’autre côté d’un cercle complet, on pourrait conjuguer une vraie justice sociale et le manitien des valeurs traditionnelles, par exemple les valeurs familiales élémentaires qui actuellement sont détruites systématiquement par notre société.
Malheureusement mon centrisme serait sans doute qualitié d’extrèmismne par les bien-pensants.
Pouvez-vous me dire, Etienne, si c’était un peu à ça que vous pensiez, ou à quoi au fait ? J’aimerais bien comprendre votre réflexion.
Je dirais pas que c’est à cela que je pense de peur que le spectacle me fascise, me complotise et m’extrême-droitise.
J’ai l’impression que si je disais que nous avons deux bras et deux jambes, j’aurais encore des critiques.
Si vous dites que nous avons deux bras et deux jambes, vous pourriez être critiquée sous la dénomination de “ableist”, soit une personne discriminant sur des handicapes physiques. Je n’y suis pour rien, le monde est ainsi fait : l’homme et la femme sont complémentaires, alors vois êtes d’extrême-droite. Les enfants ont besoin d’un père et d’une mère, alors vous êtes d’extrême-droite. Les hommes ne peuvent pas enfanter, alors vous êtes d’extrême-droite. Les femmes peuvent vouloir ne pas faire carrière, alors vois êtes d’extrême-droite.
Personnellement j’ai abandonné, je regarde ce monde partir à la dérive.
En entête de votre article, il y a deux photos: la vôtre et celle des chats. Même couleur des yeux, même couleur du poil. Vient ensuite le titre de l’article qui nous invite à faire un jugement de valeur entre pères et mères. Sachant, selon ce que vous avez raconté dans ces colonnes que votre fille vous a été retirée avant de retourner, finalement, chez son père… cela produit comme un malaise. Il reste que, même abordé avec un biais évident, le sujet est intéressant car rien n’est plus symptomatique de l’évolution de notre société que les évolutions familiales. Comme il a été observé par de nombreux intervenants, ce sont les évolutions économiques qui dictent les évolutions familiales et non pas les sentiments. Lorsque les mères étaient utiles aux champs, d’autres se chargeaient de leurs enfants. Lorsque les hommes gagnaient sensiblement plus que les femmes, les femmes s’occupaient des enfants. A égalité salariale, l’éducation est partagée. C’est ce à quoi nous tendons pour le plus grand bénéfice des enfants. Pourquoi?
Je me permets d’illustrer par quelques expériences personnelles. Il y a bien des années, mon principal hobby était la danse. Il m’arrivait de courir les festivals à l’étranger. A cette occasion, j’ai fait la connaissance d’une jeune maman célibataire. Elle est venue chez moi passer quelques vacances avec son fils de 3 ans. C’était un enfant très vif et turbulant qui avait un désir obsédant : il voulait un papa. Dès lors, il se comportait comme si j’étais son père et c’était très difficile de ne pas entrer dans son jeu. Il n’était pas gêné de demander si je voulais les marier. Comment ne pas comprendre qu’il ne faisant que demander ce dont il avait le plus besoin ? L’instabilité psychique de la mère ne permettait pas d’envisager une liaison stable. Il ne m’a pas été possible de devenir son parrain… mais j’ai gardé le contact et je l’ai vu sombrer.
Je me suis aussi marié, j’ai eu un enfant. Nous jouions ensemble avant même sa naissance. Juste après la naissance, il a fallu que je le sauve de sa mère… littéralement. Il est des femmes qui s’aime mère, mais ne savent pas aimer leur enfant. Toutes ne sont pas comme cette prostituée qui, devant le roi Salomon accepta de renoncer à sa maternité pour sauver son fils. Ne vous inquiétez pas pour mon enfant, il a grandi loin de sa mère qui a préféré partir sans lui à l’étranger. Il est devenu grand, a fait de brillantes études et se porte bien.
J’ai été le pédagogue de nombreux adolescents auxquels j’enseignais le catéchisme. Il est faux de prétendre que cet enseignement n’intéresse plus les jeunes. Associer des valeurs et un sens à des faits est indissociable de notre nature humaine. Les adolescents ont autant de questionnement essentiel aujourd’hui qu’autrefois, peut-être même plus. Là encore, j’ai pu ressentir le besoin d’avoir des exemples auxquels se référer pour se construire, plus particulièrement chez les gars.
Voyez-vous où je veux en venir ?
La nature a prévu une reproduction sexuée pour les être génétiquement complexes. La diversités des gènes permets de surmonter les défauts. Il en va de même d’un point de vue psychique. La diversité des modèles est nécessaire à un sain développement de l’enfant. Ne peut être un modèle que des personnes auxquelles il peut s’identifier au travers d’un lien affectif profond et inconditionnel. Or, nous avons drastiquement restreint l’environnement affectif des enfants. Nous ne leur permettons souvent plus d’avoir des activités en bande… à l’exception des anniversaires. Pourtant les enfants sont demandeurs, et ce n’est pas pour rien. Il est nécessaire de mieux les écouter.
Que penser des 17000 cas d’enfants de divorcés où l’exercice du droit de visite est officiellement problématique ? Ce décompte ne concerne à l’évidence qu’une partie de la réalité, mais c’est déjà un chiffre énorme, incompréhensible. L’aliénation parentale est un dommage difficilement récupérable. Non, nous ne sommes pas des chats. L’enfant n’est pas la chose de la mère. L’amour, c’est autre chose. C’est même précisément l’inverse.
Je suis personnellement convaincue que les femmes sont aussi intelligentes que les hommes et capables de travailler aussi bien. Il faut bien sûr leur laisser la possibilité de travailler.