La femme au foyer?

Le travail aujourd’hui

Une vie équilibrée implique la satisfaction des besoins corporels: manger, dormir, récupérer de la fatigue jusqu’à se sentir reposés. L’humain devrait aussi pratiquer des activités sportives, artistiques et sociales, et avoir une vie de famille. La course à la carrière professionnelle contrecarre souvent plusieurs pans de l’existence humaine normale.

Le prix à payer pour un poste prestigieux est souvent énorme:  des heures de travail de plus en plus longues, jusqu’à la centaine d’heures hebdomadaires, des stages non payés, des déménagements fréquents, des produits chimiques qui améliorent leurs performances.

Les personnes qui accèdent aux postes élevés ont différentes caractéristiques. Il faut probablement des compétences  réelles, du travail,  de la chance, et de la débrouillardise.  Certains ont de plus un diplôme d’une université prestigieuse et coûteuse, des appuis familiaux, ou de techniques carrément inavouables pour progresser dans leur carrière.  L’insécurité de l’emploi est une des cause du recours à des solutions extrêmes.

François Cusset, auteur du livre ‘le déchaînement du monde‘ , remarque que “Là où la violence psychique relevait de l’exception, elle est aujourd’hui l’ordinaire. Elle n’est plus l’œuvre d’un patron sadique, elle est le rouage clé d’un système fondé sur l’accélération, la pression, la performance, la permanence de la précarité” (Libé).  Dans l’éducation de mon enfant, j’ai appliqué l’idée que sans stress, l’enfant fera son activité correctement, assez soigneusement, et cela s’est vérifié. Elle était adorable, posait le verre délicatement sur la table, et le remplissait adroitement en versant l’eau d’une carafe. Elle était contente de bien le faire.  Il me semble que la société va dans le sens contraire, nous sommes de plus en plus exposés à des exigences déraisonnables que nous ne pouvons pas accomplir correctement dans le respect de notre intégrité corporelle. La majorité de la population subit aujourd’hui un stress constant et certains loisirs, l’alcool, la vitesse, la drogue attirent peut-être justement des jeunes sous pression.

Dans la recherche scientifique, j’ai reçu le conseil de travailler quatorze heures par jour. Quelques années plus tard, j’ai découvert que mon frère était encouragé à travailler autant dans une organisation internationale.  Les jeunes médecins suisses font plus de soixante heures par semaine, alors que le manque de sommeil augmente les risques d’erreur professionnelle (lien). La semaine est de 95 heures chez dans la finance chez Goldman and Sachs, 72 heures dans le marketing (lien BBC). Au Japon, tout employé montre un dévouement extrême au travail, rentre à la maison à minuit, ne dort en général que trois heures par nuit, alors que six heures représentent le strict minimum pour une activité cérébrale optimale. Le dimanche est en conséquence passé à rattraper le retard de sommeil. Méfiez-vous, ce même discours qui vous demande de démontrer un dévouement total est utilisé partout, et il y a surenchère, qui mène à la consommation de produits dopants.

Aujourd’hui, dans les pays développés, nous avons assez à manger. A ce niveau-là, les besoins du plus pauvre habitant du pays sont à peu près satisfaits. Il peut probablement aussi s’arranger à la piscine, de voir des films ou des concerts. Récemment, j’ai lu une interview d’un employé de maison de millionaires qui rapportait que la principale différence dans leur mode était le luxe de temps dont ils disposaient, la liberté de s’organiser comme ils voulaient.

Le travailleur pauvre, tel que la vendeuse dans un magasin, court à la crèche, au travail, appelle le médecin pendant sa pause de dix heures, fait ses courses à midi, son  ménage le soir, est toujours à flux tendu et chaque imprévu dans son planning constitue un gros stress.

De plus, sa vie n’est pas vraiment une suite de réalisations intéressantes couronnées de louanges. De nombreuses personnes sont verbalement agressées par leur employeur, les clients ou reçoivent des volées de boulettes de papier, ce qui génère un stress psychologique. A cela s’ajoutent les maladies et les accidents professionnels, le travail de nuit, sur appel, le weekend, etc. Il s’agit souvent d’un rapport de force où l’employeur cherche à tirer le maximum du travailleur. Le refus du travail reflète peut-être une prise de conscience de ces réalités, et pourrait s’étendre aux hommes.

Si certaines femmes préfèrent faire tranquillement leur ménage, aller au fitness et boire un café avec une copine, elles en ont le droit. Elles se respectent peut-être plus que celles qui travaillent des nuits entières pour une publication scientifique ou un projet de marketing d’un objet nocif pour la Planète.

Les enfants

Je dirais que notre civilisation est celle des villages d’agriculteurs. L’homme faisait l’essentiel des travaux des champs, et la femme, souvent enceinte dès l’âge de quinze ans,  s’occupait de la ribambelle d’enfants déjà nés. Elle  cuisinait, y compris des nombreuses conserves, et confectionnait souvent des habits. Lorsque l’homme rentrait de son  travail épuisant, le ménage rudimentaire était fait. Le nombre d’objets tournait autour d’une dizaine.  Nous sommes faits pour cette vie, pour vivre en communauté familiale ou de village, pour prendre le temps et s’occuper de nos besoins essentiels. Ces gestes ancestraux coulent de source.

Je suis convaincue que les enfants profitent de la présence de leur mère les premières années. Je dirais qu’ils devraient toute la journée avec celle-ci, avec un minimum de séparations, jusqu’à trois ans, Ils devraient toujours bénéficier d’une réponse bienveillante  de la mère, à leurs demandes.   Le célèbre psychiatre français Cyrulnik estime qu’un attachement correct à la mère pendant les premières années est une des clés de l’équilibre psychique (lien).   Nous savons tous que les chiots séparés trop tôt de leur mère sont nerveux et en manque d’affection toute leur vie, et cela pourrait être vrai pour nos enfants. Le stress de la mère se transmet à l’enfant, si prend son temps, celui-ci est détendu. J’ai proposé une société plus harmonieuse pour les enfants dans un blog ancien.

Actuellement, en Suisse nous observons une forte augmentation d’hyperactivité chez les enfants, et de dépressions chez les adolescents.  Le travail des mères est un des changements qui pourrait y contribuer, les réseaux sociaux sont aussi suspectés.  Une étude suisse associe l’enfance en crèche à une augmentation d’hyperactivité, d’angoisses et de mauvais comportements (20minutes). L’auteur de l’étude, Denis Ribeaud (rapport, publication)  m’a précisé que les effets négatifs sont moins marqués chez une maman de jour, et auprès d’une personne connue de l’enfant, et que la présence des grands-parents est aussi sécurisante que celle des parents. 

 

Le soin des enfants ainsi que le travail domestique constituent une charge réelle et suffisante. La personne au foyer contribue à l’économie domestique en faisait le ménage, la lessive,  les conserves, les réparations d’habits et d’autres objets, les échanges des surplus avec autres villageois dans une situation similaire. A mesure que les femmes travaillent plus, les plats préfabriqués avec de l’émulsifiant et de la graisse de palme envahissent le foyer dans leurs barquettes plastique. La journée d’une ménagère -type, ayant plusieurs enfants, comporte de nombreuses tâches utiles et constitue un travail à plein temps, qui rend l’investissement professionnel du mari possible.

Aujourd’hui, beaucoup de mères de jeunes enfants travaillent à perte, payent la garde d’enfants, les trajets et les impôts pour garder un pied dans le monde du travail et un emploi plus tard. Dans le monde actuel, elles ont raison car il est très difficile de trouver du travail après la quarantaine, par contre les personnes déjà en place y restent généralement.  Il faudrait peut-être des garanties de réengagement après un arrêt, une interdiction de discrimination par l’âge, ou un revenu minimum pour les personnes hors d’emploi.

Egalité et Planète

Je n’adhère pas du tout à l’idée que le compagnon doit être plus efficace ni plus âgé.  Par contre, les tâches ménagères, les soins aux enfants et aux parents handicapés sont des occupations tout aussi valables que le travail salarié, ces activités sont essentielles au fonctionnement de la société alors que de nombreux emplois actuels ne le sont pas. Elles doivent être valorisées et non pas dénigrées.

Certes, le travail des femmes a beaucoup contribué  à l’égalité. Au 19ième siècle les femmes n’étudiaient pas et peu de personnes pensaient qu’elles en étaient capables.    Elles se sont révélées très compétentes dans la plupart des métiers. Elles avaient peu de droits. Il n’y a pas si longtemps, les femmes étaient battues par leur mari et n’avaient aucune issue. Traditionnellement, l’homme décidait de tout mais ce n’est pas automatique si la femme reste à la maison. Le salaire du mari peut être automatiquement  partagé en deux, il peut employer sa femme pour la garde des enfants et le ménage, ou la personne au foyer pourrait toucher un revenu minimum. Des lieux de rencontres devraient être mis en place pour qu’elles ne soient pas isolées.  Le droit des femmes à l’emploi doit bien sûr être maintenu. Il faut cependant garder à l’esprit qu’en Europe,  les citoyens ont aussi droit à ne pas pas travailler s’ils en ont les moyens.

Aujourd’hui, la vie sur Terre est en danger. David Graeber, auteur de bullshit jobs,  dit que nous détruisons la Planète pour satisfaire nos égos (lien). La diminution du temps de travail total de la population suisse est une des meilleures solutions pour sauver la vie sur Terre (étude ETHZ). Alors, si certaines préfèrent rester à la maison, c’est un pas dans la bonne direction pour la Planète. Elles ne provoqueront pas d’émissions des transports, ni de la construction  des lieux de travail. Espérerons qu’ayant le temps, elles recycleront et chineront des habits d’occasion. Elles planteront peut-être quelques fraises au lieu de les faire venir d’Espagne. Nous devons encourager cette voie volontaire menant à une réduction d’émissions de CO2, y compris par des mesures pécuniaires.

 

Données Swissinfo: https://www.swissinfo.ch/fre/societe/à-l-épreuve-des-faits_les-mamans-suisses-sont-elles-souvent-des-mères-au-foyer-/45354146

Dorota Retelska

Dorota Retelska, décrypte les nouvelles du climat. Docteure ès Sciences de l’UNIL, auteure d’Antarctique-Ouest dans le Vide, elle alerte sur les dangers du climat depuis plusieurs années. Elle est active dans plusieurs organisations de défense du climat, entre autres l’Association Climat Genève, Greenpeace, TACA, et le Collectif Climat 2020.

29 réponses à “La femme au foyer?

  1. Est ce vraiment se respecter que de rester oisive et laisser tout le stress à un autre ? Parce que le boulot, gagner de l’argent, ça doit être fait. Déléguer les tâches désagréables n’est ni du respect de l’autre, ni du respect de soi-même. De plus, il est absolument honteux d’insinuer – sans l’ombre d’une preuve – que s’il faut un parent a la maison pour s’occuper de l’enfant, ce doit être la mère. Pourquoi donc cette tâche devrait lui être échue ? Quid de celles qui sont contentes de leur travail tout en voulant une famille ? Ou de ceux qui souhaiteraient passer plus de temps avec leurs enfants ?
    Tous ces combats féministes, tout ces efforts pour se défaire de ces stéréotypes abjects..
    Vous voudriez balayer tout cela d’un revers de main pour revenir à un modèle archaïque et étouffant ?
    Qu’est ce qu’il ne faut pas lire..

    1. Chez les animaux la mère s’occupe des petits. Chez l’humain, je crois que c’est la mère qui a porté l’enfant pendant la grossesse et a accouché de lui qui est reconnue par le bébé.Il la reconnaît à l’odeur pendant plusieurs mois. Il me semble que nous avons un certain instinct animal, et aussi que dans une famille où les deux travaillent l’enfant de 1 an court plus vers la mère. Au fur et à mesure que l’enfant grandit, ça a moins d’importance.
      J’ai essayé l’intelligence artificielle: Bing donne la même réponse que moi, alors que ChatGpt dit que le bébé s’attache à la personne qui s’occupe le plus de lui…
      Dans les études scientifiques j’en trouve une qui établit que le bébé préfère la voix de sa mère que de son père… je continue à chercher un peu. Cyrulnik parle de la mère…

      1. Cela dit bien qu’essaie d’être assez naturelle je n’ai pas mangé mon placenta

  2. Pourquoi est-ce nécessairement la femme qui doit remplir les rôles domestiques ?
    En début de carrière et lorsque leurs enfants étaient petits, mon fils et son épouse se partageaient les choses: certaines années, c’était lui, surtout, qui assurait ces tâches, d’autres, c’était elle, en fonction des charges de cours et autres boulots accessoires qui leur étaient attribués.

  3. Quelle mentalité rétrograde et simpliste du modèle de foyer et de vie pour satisfaire un dogme de réduction du CO2 de la Suisse qui je le rappelle ne contribue que pour 0,1 % du CO2 mondial !
    C’est cela le modèle de société que veulent nous imposer les verts ?

  4. Alors là, je n’en crois pas mes yeux.

    Je me pince.

    J’ai bien lu une apologie parfaite du modèle familial patriarcal parfait, celui auquel je n’ai jamais cessé de croire, et le seul valable, c’est à dire celui ou “papa travaille et maman tricote”, comme dans l’excellent livre “mon premier livre” dans laquelle j’ai appris à lire.

    Est-ce que j’ai bien lu? Ou est-ce que j’ai rêvé?

    Merci infiniment chère madame Retelska, d’avoir osé dire la vérité, la vérité cachée, tabou, interdite, mais la vérité vraie, que presque plus personne n’ose proclamer, tellement le terrorisme intellectuel gauchiste féministe règne en maître, et tellement la mère au foyer a été déclarée l’ennemie publique numéro un dans nos sociétés gauchistes, féminsites, anti-famille, LGBT, woke, qui deviennent de plus en plus irrespirables.

    1. Vous mélangez tout, quel rapport entre le fait qu’une femme travaille et la gauche féministe? Pourquoi la femme devrait rester à la maison si elle s’épanouit dans son métier? Quel rapport avec l’écologie? On est dans un délire total dans ce blog !
      Laissez les gens vivre leur vie librement, leurs choix ne regardent personne!

      1. Pourquoi une femme devrait-elle travailler et devenir hommasse, jouer des coudes contre ses collègues et briser les plafonds de verre, si elle s’épanouit dans son foyer?

        1. Je n’en connais pas qui s’épanouisse en restant au foyer … De plus travailler n’est pas devenir hommasse… Quelle mentalité rétrograde !

  5. Il est intéressant d’interroger nos modèles – notamment le travail et la consommation.
    Effectivement, les enfants sont l’avenir!
    Et les parents qui veulent s’en occuper avec amour et simplicité quand ils sont tous petits auront toujours toute ma reconnaissance.
    Et vous avez raison, nous devons revenir à ce qui est simple – notamment cultiver des potagers, travailler dans la proximité, créer des relations saines de solidarité entre les génération.
    C’est un long chemin. Pourtant, de nombreux jeunes s’y mettent avec enthousiasme! C’est une lueur d’espoir.
    Et personnellement, je crois bien plus à ce type de démarche qu’aux grandes manifestations de ceci ou de cela – qui sont souvent complètement politisées et réductrices à des enjeux dictés d’en haut par les grands de ce monde.
    La vie restera toujours plus simple et plus belle que toutes les théories qu’on pourra projeter sur elle.

    1. Pour cultiver son potager, il faut pouvoir en avoir un, or la doctrine de verts n’est-elle pas de densifier au maximum et de manière verticale les gens dans des immeubles et combattre la “villa” avec son jardin qui empiète sur l’espace naturel ?
      Aucune logique dans les positions des verts !
      PS: Avec des telles positions Madame Retelsak serait exclue immédiatement du parti écologique Europe Ecologie Les Verts (EELV) qui au contraire combattent cette vision de la femme….

      1. A ce que je lis, Madame Retelska s’interroge simplement sur le besoin de fonctionner plus simplement dans la vie, également familiale.
        L’écologie, n’est-ce pas de vivre en harmonie avec son milieu naturel?
        Je vous rejoins sur le fait que l’écologie politique actuelle peut paraître souvent hors-sol et doctrinale.
        Or ce n’est pas forcément la vision de tout le monde.

  6. Un livre: Johann Chapoutot. Libres d’obéir. Éditions Gallimard, coll. Essais. 2020. L’auteur y interroge l’origine des formes actuelles de management, profils, carrières, rôles des femmes… et systèmes de soumission. Ne pas imaginer, en tant que femme, au moment de choisir ses études, l’orientation et les effets qu’une vie professionnelle correspondante peut entraîner dans une société aussi formatée et conformiste que la nôtre me paraît absurde. Vouloir tout réussir en même temps me paraît une aberration voire une méconnaissance de ses propres limites!

  7. Sur l’échelle des temps de l’humanité, sous diveses sortes de relations, les roles dans leurs contraintes ont beaucoup varié. Les rapports H/F étaient différents au temps des nomades chasseurs cueilleurs puis du temps de celui de la production agricole avec le mythe des ressources inépuisables et de fil en aiguille, les systèmes civilationnels nous ont conduit où nous en sommes aujourd’hui, individualisme et spécialisation des rôles, compétition effrénée, épuisement.
    Les enfants là dedans, je les plaint, il me semble qu’il y a comme une rupture entre les femmes et les hommes et ce n’est pas bon. Je ne vois pas trop comment et même si l’humanité va s”en sortir.

  8. C’est très intéressant.

    Miss Retelska a jeté un pavé dans la marre.

    Les réactions offusquées de certaine(e)s, voire indignées, sont révélatrices:

    Plus personne ne conteste le droit des femmes à l’égalité et leur droit de travailler et faire carrière.

    En revanche les féministes et les progressistes contestent le droit aux femmes qui le désirent, de vivre leur vie dans un rôle traditionnel de mère au foyer.

    Pourquoi tant de haine?

    1. Personne ne conteste ce droit, mais le fait de vouloir l’imposer comme modèle pour sauver la planète!

      1. Ce qui est encouragé en ce moment, c’est de travailler toujours plus – soit disant pour notre bien.
        Est-ce pour le bonheur des femmes?
        Telle est la question.

        1. Chacun fait comme il veut, mais on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre.
          EELV les verts revendique le droit à la paresse ! Sur le dos de ceux qui travaillent bien évidemment comme toute idée socialiste.
          Si vous préférez l’oisiveté, c’est votre droit, mais ne demandez pas aux autres de subvenir à vos besoins et ne réclamez pas d’allocations et subsides diverses.

          1. Chacun fait comme il veut?
            Peut-être quand on est riche, mais pour les autres chacun fait comme il peut.
            Il n’y a plus si longtemps, un salaire suffisait pour entretenir une famille en Suisse.
            Actuellement, qui peut encore vivre avec un seul salaire?

      2. @RÉALISTE

        Vous êtes de mauvaise foi.

        Bien sûr qu’on conteste le droit d’exister aux familles avec la mère au foyer. C’est une évidence.

        Toutes sortes de mesures politiques sont prises pour décourager et/ou pénaliser les familles où la femme veulent jouer son rôle de mère au foyer.

        La politique sociale est faite de telle sorte qu’avec un seul salaire, sauf si on est directeur de banque, on ne peut pas faire vivre sa famille.

        Dans les années soixante, une famille ouvrière pouvait élever quatre enfants, avec la maman qui restait à la maison. C’était très serré, mais c’était possible. Plus aujourd’hui.

        Par conséquent cela signifie que le grand patronat a favorisé le féminisme, non pour émanciper la femme, mais pour la forcer à travailler, afin qu’il y ait plus de salariés consommateurs. Une femme au foyer qui fait ses confitures comme miss Retelska a le courage de la conseiller, ça ne fait pas marcher le commerce.

        Enfin, on ne dédommage pas le travail de la mère au foyer, alors que l’on rembourse les frais de crèche des couples où les deux travaillent, ou on leur donne des déductions fiscales à concurrence des frais de crèche. Quelle déduction fiscale en faveur de la mère au foyer? Il n’y en a pas.

        Vous voyez: j’ai démontré que dans notre société la mère au foyer est discriminée et pénalisée par les politiques publiques, qui sont décidées par des féministes de gauche.

        C’est une injustice. Voilà tout.

        CQFD

        1. @ Curieux
          Merci pour votre intervention.
          Ce que vous avez démontré brillamment, c’est que le patronat joue habilement sa carte pour imposer ses intérêts derrière des objectifs politiques de gauche ou de droite.
          Plus les gens sont autonomes et fonctionnent au niveau local, moins ils sont dépendants de l’économie.
          C’est effectivement, une tendance qui est profondément découragée (dans l’éducation, au niveau de la protection sociale, de la retraite) – car jugée comme moins profitable à l’économie.
          Or, si l’on voulait revenir à une vie plus en accord avec la nature, c’est une tendance qu’il faudrait peut-être cesser de décourager.

        2. ” Par conséquent cela signifie que le grand patronat a favorisé le féminisme, non pour émanciper la femme, mais pour la forcer à travailler ”

          Les femmes n’ont jamais voulu faire d’études et travailler librement selon-vous ? Elles souhaitent reste à la maison et faire des confiture ???? Vous sortez de quelle époque ? Discutez avec des femmes, des jeunes… ! Aucune de celles que je connais ne veut rester à la maison, toutes veulent pouvoir travailler pour s’épanouir !

          1. Rien n’empêche de faire des études, puis de vouloir travailler à temps partiel ou de vivre plus simplement, etc.
            Tout le monde veut s’épanouir, et il existe de multiples moyens d’y parvenir.
            Les êtres humains sont multiples et peuvent aussi avoir des désirs différents des vôtres.
            D’autre part, les femmes peuvent avoir des désirs différents à 20 ans ou à 30 ans, puis 40 ou 50 ans.

          2. Et ? Je ne comprends pas vos propos, vous êtes libre de vos choix de travailler à plein temps, partiel ou pas.
            Mais ne demandez pas à la société de subvenir à votre place à vos choix de vie, ça au final ce sont ceux qui travaillent qui devront payer pour ceux qui ne veulent pas travailler !

          3. Mais qui a dit que l’ordre actuellement établi était indiscutable?!
            L’Etat subventionne plus ou moins de nombreux secteurs (ex. LaMAL, médias, formation, armée, agriculture, énergie, etc.) via les impôts prélevés. Cela n’a rien de définitif.
            Pourquoi ne pourrait-on pas rediscuter de ces répartitions?
            Qui êtes-vous pour décréter que changer de répartition pour ces subventions équivaudrait à favoriser des paresseux?
            La maternité est-elle une forme d’oisiveté à vos yeux?
            C’est pourtant l’avenir de la société.
            Il n’y a que l’être humain parmi les espèces à être si prétentieux pour ne pas le reconnaître.

          4. Pourquoi un foyer où les deux travaillent devrait donner une partie du fruit de son travail à un voisin où madame n’a pas envie de travailler, mais de passer ses journées à la maison et à faire les salons de thé ? Désolé, il faut assumer ses choix et ne pas tout attendre des autres et de l’état providence…

          5. Les tâches domestiques sont aussi un gros travail.
            Cultiver un potager familial, s’occuper de la maison, des jeunes enfants ou de ses parents âgées, faire des conserves, cuisiner sainement pour les autres.
            Vous pouvez mépriser le travail non rémunéré sous prétexte que vous travaillez dans un bureau et portez un costume.
            Puis, considérez que les tâches domestiques sont un loisir. Peu importe.
            L’argent ne fait pas la valeur de ce qui est fait.
            Les chiens aboient, la caravane passe!

  9. J’ai reçu ce commentaire publié sur le site Sinistrainrete avec le titre: “Fondamento ontico oltre lavorismi”. Je partage ici la traduction google translate.

    Fondation ontique au-delà des rouages ​​?
    par Karlo Raveli, migrant

    Il s’avère que c’est l’admirable, contradictoire mais sage Heidegger qui nous a proposé le concept de fondation ontique comme “fondement affectif d’un mammifère, capable de transcender jusqu’à la dimension parentale et d’être coopté dans des activités d’affiliation, d’amitié , pro-socialité et même altruisme”. Comme l’explique très bien Roberto Marchesini aujourd’hui dans ‘L’intelligence affective, le fondement qui unit toutes les espèces’ (https:// Archiviopubblico.ilmanifesto.it/ Article/ 2003280233) publié justement dans l’ancien journal communiste. “Ex” mais pas encore totalement obéissant aux appareils d’information mondiaux des machines de type BlackRock, comme le “discret” Conseil londonien des agences de presse mondiales…

    Une mise au point d’autant plus significative et même extraordinaire si l’on tient compte des correspondances symptomatiques entre l’ère « néolibérale » actuelle et celle à certains égards plus brutale dans laquelle a vécu le jeune Heidegger, avec la montée et l’installation institutionnelle des fascismes européens. . Dans son cas précis, le nazisme, en considérant avant tout comment il l’a vécu. Assez contradictoire comme nous le savons, mais à certains égards pas d’une manière excessivement différente de la façon dont nous subissons aujourd’hui les néo-fascismes avec les phénomènes transhumanoïdes du «grand vol», le programme mondial oligarchique autiste «Restructuration 2030/2050». Mais déjà à l’heure actuelle avec des réactions d’exode, de désertions et de déviances de plus en plus importantes, sinon carrément d’époque. D’abord vis-à-vis du travail (1) et même, disons peut-être tendanciellement, aussi vis-à-vis de l’exploitation de l’activité d’autrui (2). En évitant même maintenant la même reproduction fondamentale de l’espèce – voyez les «mères» potentielles de l’État italien qui renoncent à procréer dans ce Plasticene. Bien sûr, avec des tourments ou des égarements de plus en plus répandus et profonds, appelons-les simplement ainsi pour l’instant. Mais essentiellement anti-maïeutique.

    En tout cas, on peut bien dire que notre ‘sapiens’ Heidegger exprimait un sentipensare intense – ‘sentipensar’ en castillan, comme verbe utilisé dans l’Abya Yala chez les peuples originaires, très différent du ‘de-pensare’ de Jason W. Moore ( 3) – et qu’il semble qu’il n’ait pas su saisir le marxisme, ou le matérialisme dialectique… mais pas seulement.

    Alors pourrait-on même faire allusion à des exodes libertaires et à des désertions de l’idéalité marxiste dominante ouvrière de la lutte « de classe » contre le Capital ? Pour un « communisme » dans lequel, comme l’écrit Erich Hahn en réfléchissant à György Lukacs (4), « le travail est le fait ontologique fondamental de l’être social et de la praxis humaine » ? C’est-à-dire “la genèse de la conscience pensante”, étant donné qu'”avant l’origine du travail dans la nature, il n’y avait que des processus causaux” ?

    Insouciance ontique, par hasard ?

    Nous faisons référence à des éthiques, des idéologies et des théories d’une profondeur énorme qui, de plus, nous accompagnent depuis plus d’un siècle. Y compris les dernières décennies du (mauvais) extrémisme dit « occidental » de la « gauche ». Y compris les luttes continues italiennes, avec les pouvoirs ouvriers, dans presque tous les groupes « révolutionnaires » du siècle dernier. Du moins jusqu’à l’essor actuel – par exemple – de la confédération démocratique kurde, à l’extraordinaire gynéologie, d’ailleurs déjà dans l’expansion souterraine mais indicative, voir Iran. Dans le sillage de l’ex-marxiste créatif libertaire Murray Bookchin du Vermont. Mais peut-être même maintenant en Italie, avec certains débats – chez Effimera par exemple – sur les exodes systémiques et les désertions… mais incluant plus tard, comme nous le verrons, d’autres discours perturbateurs sur la nouvelle « dimension travail ».

    Où commence-t-on à se ressaisir – pour un vrai et possible « commun(itar)isme » libertaire matrilinéaire ? – la portée phénoménale du fondement ontique humain, bien plus profonde que les activités de travail. De « production » ou de valorisation économique. Comme une rédemption possible – qui deviendra historique dans cette transition ? – ontologie fondamentale de l’être social et de la praxis humaine. Récupération de la relation existante Avoir/être, A/E, de la relation naturelle E/A. D’être placé au-dessus d’avoir, de posséder, de dominer. Et donc libération de la saisie de la genèse même – collective – d’une conscience pensante sage. pensant sensible…

    Pour mieux se comprendre : il suffit de réfléchir sur les pensées naturelles et saines et infinies possibles de l’inconscient de la femme dans la gestation d’un nouvel être, depuis plusieurs mois et de plus en plus intense. Ginergique ! Et puis après la naissance, comme nous allons le voir !

    Je me réfère précisément à l’ébauche de la première partie de “La dimension ouvrière dans le transit d’époque crucial actuel” déjà entamée sur la voie de débats radicaux intenses, innovants et stimulants sur le croisement social, biologique et écologique actuel sérieux et convulsif. Précisément à partir de la conception d’une dimension ouvrière en déploiement global, antagoniste et alternative aux contradictions existantes être/avoir (E/A – aujourd’hui A/E) systémiques, et plus généralement humaines et écologiques. À laquelle ils se réfèrent en partie, co En d’autres termes, il y a de plus en plus de propositions critiques telles que « L’écologie mondiale et la crise du capitalisme » de Moore (3).

    De plus, une dimension également comprise comme une interconnexion politique ou géostratégique entre plusieurs milliers de communautés, de régions, de peuples et de nations – bien au-delà des quelques ou trop de 200 États de l’ONU existants ! (2) – et substantiellement fondé sur les intersectionnalités respectives et différentes des mouvements sociaux. Pas seulement des ouvrières (ex-syndicalistes), des féministes anti-patriarcales, des écologistes, des bio-agronomes… c’est-à-dire avec des dynamiques toujours plus ouvertes, comme on peut déjà le percevoir en partie avec l’exemple italien du Gkn.

    Prenant précisément comme détonateur récent et pestiféré celui découvert en 2019, et désormais bien déterminé et documenté, en ce qui concerne les “dernières altérations graves de la santé humaine causées par des contagions virales selon le complexe scientifique de la médecine allopathique officielle ( qui) manifestent en réalité une crise syndémique d’une civilisation fondée sur le Posséder et l’Avoir Privé humain qui est de plus en plus aliénant, contaminant et asservissant ». Et la robotisation croissante des sociétés et des individus. Infiltrés, dépendants ou subjugués par des pouvoirs, des algorithmes, des IA oligarchiques et des informations californiennes ou chinoises, avec diverses technologies connexes ; et même “sciences” ! Précisément à commencer par celles correspondant au pétro-chimico-pharmaceutique délinquant & $$ du cas ‘viro-logique’ très concret rapporté et récent.

    Toujours en partant de l’éthique – principes, valeurs, matrices – c’est-à-dire des relations générales E/A opposées concrètement au fondement ontique, des véritables guérisons et immunisations naturelles congénitales, de l’espèce animale dite “sapiens”. Prôner donc l’IA – oui, artificielle ! – à bien des égards clé précisément antithétique à l’In, les intelligences humaines intrinsèques. Précisément naturel, donc pas (seulement) basé sur la rationalité et la quantité de données, d’informations, de notions et d’algorithmes. Mais sur nos sensations essentielles, sur les émotions et les vibrations empathiques de réalisation vitale de l’Être, d’exister, de prendre soin et de prendre soin de chaque personne dans chaque communauté.

    En d’autres termes et toujours comme l’indique Roberto Marchesini, du point de vue de l’épimélèse, c’est-à-dire de prendre soin du monde :

    « La dimension épimélétique – du grec epimeleomai, je prends soin – est le fondement affectif d’un mammifère, capable de transcender jusqu’à la dimension parentale et d’être coopté dans des activités d’affiliation, d’amitié, de prosocialité voire d’altruisme. La projection épimélétique vers le monde devient un directeur désirant, c’est-à-dire une attitude qui non seulement s’inscrit dans un périmètre prosocial voire moral, mais produit une satisfaction chez celui qui la met en œuvre, par des mécanismes rétroactifs qui ont une base physiologique dans les neuromodulateurs tels que

    dopamine, sérotonine et ocytocine ». « Nous construisons notre dimension existentielle à travers les relations » ; donc être un mammifère, c’est même poser le soin comme fondement ontique !

    Alors que nous vivons plutôt une relation A/E anti-ontique fondée – revenant à la “dimension de travail” en formation – “sur le paradigme et le pouvoir du Capital dont la pharma-médecine officielle est l’une de ses manifestations les plus évidentes et de plus en plus sérieuses. Un Capital, Avoir, Posséder de manière défavorable et croissante à l’Etre humain authentiquement commun, naturel et immunisé, c’est-à-dire vivre socialement de manière saine avec des écosystèmes sains ».

    Bref, replaçons l’aliénation productive, l’exploitation du travail, les absolus de la VALEUR, de la plus-value et des valeurs assumées en priorité comme dimensions de la QUANTITÉ – plutôt que de la QUALITÉ humaine, de la vie – et le concept même de TRAVAILLEUR bien au-delà le synonyme d’ emprisonnement laborieux . Avec ou sans IA. C’est-à-dire aujourd’hui en tant que soignant mais de soin, d’assiduité pour le bien-être collectif et de respect de l’environnement, du contexte général et particulier. Tout au long d’un soulèvement dimensionnel des ouvriers planétaires ! Opérateur du communisme libertaire si vous voulez, pour ceux qui le pimentent ainsi, mais au-delà des cages classistes des siècles passés. Et surtout en opérant de manière intersectorielle, entre tous les mouvements sociaux éthiquement constructifs de toutes sortes, et éventuellement précisément à partir du socle ontique multispécifique. Les mouvements sociaux écologistes, anti-patriarcaux, incluant les migrants, les paysans ou la bio-agriculture et bien sûr les secteurs salariés, les ouvriers en lutte évolutive coopérative, les « étudiants » etc.

    C’est-à-dire qu’ils ne sont pas intégrés au système en tant que soutiens “de gauche” du système de partis votocratique. Trop de syndicats contemporains inclus. Des fonctionnaires, comme les 200 États fantoches de Capital A/E.

    Certes, Marx a fait un travail énorme, le plus puissant réalisé jusqu’à présent sur l’Anthropocène capitaliste primaire, mais finalement très politiquement restreint au cadre travailliste des « classes ». Nous l’avions donc supposé à une époque antérieure aux offensives criminelles oligarchiques actuelles des nouveaux niveaux du “capitalisme 2.0”. UN certainement un travail inégalé et inégalé sur le Capital Primaire, mais nous n’en parlons pas moins maintenant de la possible sixième extinction sur l’ex-Mère Terre. Précisément de notre espèce – sur les 500 000 autres actuellement menacées ou en danger ! – et grâce à l’absurde développement “trans-humain” basé sur le rapport A/E régnant. Sur le domaine autistique « sapiens » de la possession privée sur l’Etre et l’existence collective sage.

    A tel point que même dans l’ancienne politique partitocratique et ploutocratique, le piège de la médecine allopathique dans lequel sont tombées de nombreuses gauches systémiques en adhérant à l’offensive Covid, à commencer par les plus récentes séquences stratégiques A/E, a malheureusement laissé des espaces – toujours plus large ? – au droit systémique et au droit groupé. Qui dominent maintenant avec ou sans $$ et divers melons dans la plupart des États. Tandis que les masses désertent de plus en plus les cérémonies vote- et/ou parti-parti.

    Qui ne sont alors que des reflets de la crise existentielle, comme par exemple au féminin. Avec 55% de mères dans divers états qui, selon l’Unicef, n’allaitent plus leurs enfants. (voir Paolo Pigozzi dans ‘L’importance de l’allaitement’ dans l’extraterrestre). Sans parler alors de l’avortement comme d’une “interruption volontaire du patriarcat” (devise recueillie lors de la procession de la “sacra vulva” le 21 avril à Padoue…). Et revenons à notre dialectique vitale : voilà une négation natale – pour chaque personne qui vient d’arriver de la vulve à l’atmosphère, parmi nous – de la face élémentaire et plus émotionnelle, fortifiante et ingénieuse du fondement ontique !

    Sans oublier ensuite, pour la question du non-allaitement, le business supplémentaire des produits de substitution à la délinquance pharmaceutique et commerciale.

    Oui, mais là aussi les personnels de santé se réveillent ! Comme dans de plus en plus de structures et de secteurs de santé publique sous attaque oligarchique progressive. Nous parlons maintenant d’une section croissante et de plus en plus importante (5) de la dimension de travail qui, avec toutes les autres principales – à commencer par les travailleurs salariés, puis agrobiologique et écologique, migrant, étudiant et “école” et un très long etcetera , voir encore l’affaire Gkn – pourront dynamiser les luttes sociales pour “redécouvrir le sens d’une intelligence affective déclinée sur la peau (…) pour reprendre contact avec le monde” laissant derrière nous cette “période dominée par les fantasmes désincarnés, d’immersions dans le virtuel, de rêves post-organiques ».

    Donc, potentiellement, ce n’est qu’à partir d’une approche politique générale, globale et d’une perspective ontique fondamentale que l’on pourra s’orienter vers une espèce plus sage que « sapiens ». Tout autant de peuples originaires tentent actuellement de continuer à vivre, comme dans l’exemple précité de l’Abya Yala, réduisant le travail fructueux à une praxis enfin libre (2). Qu’elle abolit les mythologies et les coutumes comme les « huit heures » symboliques en Europe-Amérique. Eventuellement en les réduisant à deux, trois (ou douze) per diem mais toujours selon l’approbation et les besoins sanitaires de chaque communauté et individu. Comme le proposait déjà Paul Lafargue. Cependant, soumettre maintenant de manière rigide les outils d’IA éthiquement utilisables. Entre autres choses, mais essentielles : probablement tout cela n’est possible que dans des sociétés qui ont retrouvé une communauté naturelle et une existence et un mode de vie matrilinéaires. Gynologue, à l’écoute de l’école du Rojava.

    Comme l’écrit magnifiquement Roberto Mancuso, “le care est omniprésent dans nos relations, quel que soit leur titre, et se développe dans de nombreux domaines de l’activité humaine, comme l’assiduité au travail et dans les occupations quotidiennes, la médecine et l’assistance, l’agriculture et la domestication des animaux.

    En conclusion : dans le transit d’époque E/A présent et crucial, travaillons donc, sur cette Terre-Mère… à partir des valeurs fondamentales – qualités – de notre espèce !

    1. Vu les amalgames hallucinants de ce commentaire, je vous conseille sincèrement de consulter, car là c’est grave de ne voir le monde que par l’unique prisme du complotisme et du mal partout.

Les commentaires sont clos.