L’Etat de Vaud a publié hier son projet de budget pour 2022. Une fois de plus, certains domaines sont privilégiés et financés grâce à des recettes en hausse, alors que le taux d’imposition reste toujours trop élevé. Une remise à plat fiscale s’impose, ce que réclame notre action «Vache à lait».
L’Etat de Vaud a choisi de manière singulière la Journée internationale de la paix, hier 21 septembre, pour divulguer les contours de son budget pour 2022. Reste à savoir si son projet va contribuer à pacifier les contribuables vaudois, qui continuent d’être les dindons de la farce fiscale. Même si quelques mesures viennent adoucir la facture (déductions pour frais de garde et contribuables modestes, fiscalité des entrepreneurs et imposition des prestations en capital), le Canton ne s’attaque pas au problème de fond qui demeure une fiscalité trop lourde pour les contribuables et les créateurs de richesse.
D’expérience, l’on sait à quoi va servir cette manne: l’Etat va poursuivre sa politique effrénée en matière de recrutement de personnel. Il prévoit une augmentation nette de 392 postes (+2,1% par rapport à 2021). Depuis 2012, les effectifs à temps plein sont passés de 15’585 à 18’761, soit une hausse de plus de 20% en dix ans, sans compter le personnel des Hautes écoles. Cette politique est fragile, car qui peut dire si l’Etat aura les moyens de ses ambitions à l’avenir? La prudence est de mise et il faut veiller à garder les contribuables dans le Canton.
Réforme fiscale indispensable
Cette réalité interpelle lorsqu’on la compare à celle vécue par les entreprises, qui mettent tout en œuvre pour créer des emplois et contribuer, ainsi, à la prospérité vaudoise. Si le Canton peut se permettre de gonfler ses effectifs sans arrêt, il le doit à sa politique fiscale qui ne cesse de créer des recettes supplémentaires, au détriment du revenu des personnes morales et des personnes physiques.
Le développement des entreprises, comme l’augmentation du pouvoir d’achat des citoyens, passe par une réforme majeure de la fiscalité. Les mesures budgétaires prévues, comme celles qui ont été adoptées les années précédentes, conduisent toutes à une croissance des rentrées. Au-delà d’un effet d’annonce, le projet de budget 2022 ne produira aucun effet palpable sur le portemonnaie des contribuables. Une vraie remise à plat fiscale s’impose plus que jamais, comme le réclame l’action «Vache à lait», initiée notamment par la CVCI.
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L’augmentation du personnel n’est qu’un signe de plus de la «francisation» de l’état. Remplir de fonctionnaires inutiles, et, par derrière, faire passer des privilèges.
Combien de personnes traversent le Lac tous les jours pour s’engouffrer dans les bureaux cantonaux ? D’où viennent les responsables RH des départements ?
Francisation, vous dis-je, et ce n’est pas bon pour l’efficacité.
(…) LES CAISSES DE L’ÉTAT DE VAUD ONT ÉTÉ REMPLIES POUR RÉDUIRE LA DETTE DU CANTON. MISSION ACCOMPLIE.
IL EST URGENT MAINTENANT D’AVOIR UNE FISCALITÉ QUI NE SOIT PLUS EXCESSIVE PAR RAPPORT AUX AUTRES CANTONS. L’IMPÔT SUR LES SUCCESSIONS DOIT ÊTRE SUPPRIMÉ POUR NE PAS S’AJOUTER À L’IMPÔT SUR LA FORTUNE.
Et les riches contribuables fortunés partent pour schwytz, zug
Et ont les comprend
Trop d’impôt tue l’impôt
L’Etat glouton