Le flow, la drogue des managers passionnés?

Avez-vous déjà vécu des expériences de « flow » ?

Lorsque nous vivons un grand challenge, qui nous réquisitionne pleinement dans nos compétences, lorsque la possibilité de se dépasser est forte, il peut arriver d’atteindre une sorte de fluidité intérieure, un accord optimal entre nos pensées, nos actes et la motivation d’y arriver.

Le « flow » est décrit par les scientifiques comme une sensation de totale présence dans l’action en cours, de contrôle, d’oubli de soi, de pleine concentration et de plaisir intense. Ce phénomène peut se produire dans toute une série d’activités : le sport, le jeu, les activités créatrices ou encore au travail.

Cet état agréable survient lorsqu’un défi de taille coïncide avec les aptitudes à le surmonter. L’expérience du « flow » peut arriver régulièrement dans certains postes très exigeants. Une suractivité au  travail peut alors être vécue comme source d’un plaisir et d’une sensation grisante de toute puissance. Cet état de grâce pousse à vouloir reproduire constamment ce bien-être, donc à travailler davantage.

Le flow est associé à un taux élevé de dopamine dans le cerveau, une sorte de drogue naturelle, et donc à une forte motivation à vouloir l’atteindre à nouveau.

Ainsi le risque est important de s’investir toujours plus dans de nouveaux challenges pour revivre cette expérience encore et encore.

Cette recherche du « flow » dans les activités professionnelles est frustrante, car les conditions de travail sont rarement en équilibre idéal entre nos compétences et le niveau de difficulté à surmonter ; elle peut aussi être dangereuse car le travail est surinvesti, les limites personnelles sans arrêt dépassées, l’épuisement peut s’en suivre.

Profitez donc pleinement du « flow » lorsque vous avez la chance de le vivre dans des activités de votre vie privée mais développez une sérieuse vigilance lorsque vous constatez que vous recherchez cet état dans votre vie professionnelle.

Savoir bien dormir est une compétence !

De nos jours, rares sont les personnes qui n’ont jamais souffert d’une difficulté à bien dormir. Le stress, le rythme de vie, les soucis, les mauvaises habitudes entament notre compétence à « dormir comme un bébé ».

Le bon sommeil est un capital santé des plus précieux. Contrairement à ce qu’on pense, bien dormir n’est pas “naturel” ni spontané. Un sommeil réparateur est le résultat d’un ensemble de bonnes pratiques et de règles de bon sens.

Les règles ci-dessous, écrites par un spécialiste du sommeil, le Dr. Philippe Kehrer, vous permettent de conserver ou de retrouver un bon sommeil.

Bonne nuit à tous !

 

Globalement : 

Respectez vos heures de coucher et de lever, gardez le même rythme le week-end et pendant les vacances.

Limitez votre temps passé au lit aux nombres d’heures de sommeil qui vous étaient nécessaires avant l’apparition de l’insomnie.

Evitez toute sieste en cas d’insomnie.

Une activité physique régulière favorise un bon sommeil. L’activité sportive devrait être terminée environ 3 heures avant le coucher et ne pas être exténuante.

Organisez vos journées pour vous réserver suffisamment de temps libre le soir.

Ayez un poids adapté à votre taille et une nourriture équilibrée.

Demandez à votre médecin si les médicaments qui vous sont prescrits n’interfèrent pas avec la qualité de votre sommeil.

Avant d’aller au lit :

Limitez ou évitez les repas copieux, le repas devrait être fini 2 heures avant le coucher. Ne buvez pas des quantités trop importantes afin d’éviter les réveils nocturnes pour aller uriner. Evitez les boissons alcoolisées ou contenant de la caféine (café, thé, coca).

Diminuez ou abstenez-vous de fumer le soir.

Si vous avez l’habitude de ressasser les problèmes de la journée quand vous êtes au lit, accordez-vous une « période de préoccupation » d’environ 20 minutes. Pendant ce temps, notez les problèmes ou les solutions de la journée écoulée ou du lendemain. A la fin de cette période, vous ne devez plus vous autoriser  à ressasser.

Adoptez un rite agréable avant d’aller au lit (douche chaude, lecture agréable, détente, musique apaisante, etc…).

Renoncez à toutes les activités stimulant l’éveil (lecture professionnelle, livres à suspens, discussions animées, etc…).

Votre chambre à coucher :

Il s’agit d’un lieu principalement réservé au sommeil.

Eloignez tout ce qui éveille l’attention ou rappelle le travail (bureau, ordinateur, téléphone, télévision, etc…).

Enlevez ou éloignez les réveils, montres et pendules, renoncez ainsi à contrôler l’heure pendant la nuit.

Votre lit doit être confortable (changement tous les 10 ans)  et l’oreiller de bonne qualité.

Idéalement la température de la chambre devrait se situer entre 15° et 24°.

Si vous souffrez des nuisances sonores, n’hésitez pas à mettre des tampons auriculaires.

En été, la lumière du matin peut provoquer un réveil précoce, tirer les rideaux ou ayez des caches yeux.

Pendant la nuit :

Le sommeil ne se commande pas, laissez-vous aller en pensant à une situation agréable.

Si le sommeil ne vient pas après 20 minutes, sortez de votre chambre, ayez une activité calme, avec un éclairage de faible intensité.

Retournez au lit seulement si vous sentez le sommeil revenir. Renoncez à regarder l’heure. Quelle qu’ait été la qualité de votre nuit, levez-vous à la même heure (semaine comme samedi-dimanche).

Si vous vous réveillez en cours de nuit et que vous ne retrouvez pas votre sommeil, les consignes mentionnées ci-dessus s’appliquent également.

En complément à cet article, lisez “insomnie : je me réveille à 3-4 heures du matin…”

(Article écrit avec la collaboration du Dr. Philippe Kehrer)

 

 

Le taux d’absentéisme dans une entreprise n’est pas un indicateur de burn-out !

 

Mission impossible pour les différents acteurs de la santé au travail d’une entreprise (RH, médecin ou infirmière du personnel) de connaître le taux réel des collaborateurs touchés par le burn-out. De nombreuses victimes ne souhaiteront tout simplement pas que l’entreprise sache qu’ils ont été épuisés ; ils craignent d’être jugés affaiblis ou que cela puisse entraver la poursuite de leur carrière. Et contrairement à ce qu’on pourrait penser, le taux d’absentéisme n’est pas un indicateur fiable pour quantifier le burn-out dans une entreprise. Pendant des mois, un collaborateur gravement épuisé continuera à travailler sans qu’il puisse se rendre compte de la dégradation de sa santé. L’épuisement n’est pas visible, la victime de burn-out sera même en hyperactivité pendant cette longue phase de résistance. Mon expérience pratique me montre que la plupart des personnes qui viennent me consulter n’ont jamais été en arrêt maladie de leur carrière. Même lorsqu’elles sont grippées, elles se rendent au travail comme d’habitude. Un indicateur plus intéressant serait plutôt à chercher du côté des heures supplémentaires effectives. Les victimes de burn-out ont en effet tendance à multiplier les soirées de travail pour compenser l’inefficacité due à la fatigue croissante. Pour eux, il s’agit d’avoir le même rendement, en dépit de leur épuisement. Pour cela, ils travaillent davantage. 

Comment poser des limites à son chef ?

 

Si vous êtes un bon collaborateur/trice, lors de périodes de surcharge, vous aurez tendance à être solidaire et à assumer vos tâches habituelles tout en prenant des tâches supplémentaires. Cet investissement est attendu de la part de votre responsable pour le bon fonctionnement du travail à accomplir.  L’effort supplémentaire montre votre motivation et votre conscience professionnelle. Cela peut vous donner la satisfaction d’être pleinement réquisitionné dans vos compétences et votre force de travail ; vous aurez le sentiment d’être utile dans ce challenge.

Le risque d’un déséquilibre dans votre santé au travail apparaît lorsque la surcharge devient chronique (6 mois ou plus) sans possibilité de revenir à une charge normale. Par exemple : fonctionner avec une personne de moins dans l’équipe, la charge de travail est assumée malgré ce manque d’effectif.

Il est alors nécessaire de changer l’organisation du travail pour faire face à une surcharge durable :

  • Négociez alors les tâches supplémentaires en posant des limites sur vos tâches habituelles et en laissant votre chef définir ce qui est prioritaire.
  • Tenez au courant très régulièrement votre chef de l’avancée des travaux, il réalisera que vous travaillez de façon la plus efficace possible. Il pourra aussi prendre les bonnes décisions pour organiser le travail au mieux.
  • Et si rien ne change, ne compensez plus le manque de moyen chronique et rendez le chaos visible ! Oui, je suis consciente que pour une majorité de bons collaborateurs, il est difficile de laisser apparaître le retard ou pire de laisser la situation se dégrader en fixant vos limites. Mais votre santé est en danger !

Un travail tout intéressant et passionnant qu’il soit ne justifiera jamais de sacrifier votre santé !

Le handicap des perfectionnistes: «si c’est pas parfait, c’est nul!»

L’exigence personnelle est une qualité, une force sur laquelle nous pouvons nous appuyer pour bien faire notre travail. Par contre, l’excès d’exigence, le perfectionnisme, peut devenir un handicap important dans notre efficacité au travail. Cet idéal de perfection n’est souvent pas en adéquation avec les moyens à notre disposition parce que…

– la tâche ne sera pas entreprise car d’avance nous savons que nous n’y arriverons pas aussi bien que ce que notre idéal exige,

– les délais seront dépassés car on souhaite trop bien faire, ou le reste de notre charge de travail s’accumule,

– ou pire, nous nous épuisons à réaliser trop bien toutes nos tâches dans les délais mais au détriment de notre santé. Impossible de tenir à ce régime sur un moyen terme !

 

Choisissez le niveau d’exigence adéquat :

Privilégiez une ou deux tâches dans lesquelles vous allez y mettre tout votre désir de perfection. Tout le reste, baissez la barre à 70 % de votre exigence habituelle.

 

Désintoxiquez-vous de cette course à la perfection :

Validez tout ce dont vous pouvez être content-e aujourd’hui

Félicitez-vous d’avoir effectué votre travail avec un niveau d’exigence adéquat qui respecte votre santé

Vous pouvez être satisfait, vous avez donné « votre meilleur » d’aujourd’hui !

Acceptez de ne pas avoir à chaque fois le plaisir du travail parfaitement exécuté !

Yvan Perrin s’est assez expliqué sur son état de santé!

Pourquoi remet-on autant en doute la santé de Yvan Perrin dans sa candidature au Conseil d’Etat Neuchâtelois? Est-ce que les médias en feraient une si grosse histoire s’il présentait une « simple » atteinte à sa santé physique? Non, probablement qu’un avis médical suffirait pour calmer les esprits et se faire une idée sur la capacité d’assumer le poste de conseiller d’Etat. L’atteinte à l’équilibre psychologique fait peur: voir un homme visiblement engagé et solide disparaître dans une perte de mémoire et de conscience pendant 5 jours sans raison neurologique fait peur.

Le débat ne devrait pas porter sur la faille éventuelle de Yvan Perrin. Il serait intéressant d’analyser en quoi le poste de conseiller d’Etat est-il si surchargé, stressant et usant?

En Suisse, tout employeur a l’obligation d'assurer la protection de la santé des travailleurs selon l'art. 6 de la loi sur le travail. L'ordonnance 3 relative à cette loi précise: «l'employeur est tenu de prendre toutes les mesures nécessaires afin d'assurer et d'améliorer la protection de la santé et de garantir la santé physique et psychique des travailleurs».

Est-ce un risque acceptable de voir nos élus, au service de la collectivité, sombrer en épuisement professionnel? Faut-il des robots à la mécanique bien huilée pour remplacer nos hommes politiques humains et donc faillibles?

Je m’adresse aux différents acteurs dans ce débat: plutôt que d’exposer la possible vulnérabilité d’un candidat, pourriez-vous exposer ce système politique exécutif si exigeant? Est-ce qu’il serait possible d’alléger et de réorganiser le travail des conseillers d’Etat pour protéger leur santé plutôt que de chercher à élire des supermans !!!

 

A lire aussi sur nos blogs

Lettre ouverte à Yvan Perrin, par Julien Sansonnens (22 février 2013)

Les bienfaits d’un profond soupir…

 

Les fonctions nerveuses qui préparent à l’intensité d’une action physique ou intellectuelle sont appelées  « système nerveux sympathique » par opposition au « système nerveux parasympathique » qui aide le corps à se détendre.

Le stress est un effet du système nerveux sympathique qui libère (entre autre) l’adrénaline : la fréquence cardiaque augmente, la respiration est plus rapide, le sang se retire des organes qui n’ont pas une fonction immédiatement nécessaire, comme l’estomac, pour aller vers le cœur, les muscles, le cerveau qui ont besoin de travailler intensément. Plus vous avez d’adrénaline, plus vous êtes alerte, intensément présent et sous tension.

Une fois l’action terminée, les fonctions habituelles d’entretien du corps reprennent : c’est le système nerveux parasympathique qui s’active à son tour dont le nerf vague est le principal agent. Il calme le cœur, ralentit la respiration, redirige le sang vers le système digestif et les autres organes.  Lorsque le nerf vague est excessivement suractivé, vous vous détendez tellement que vous pouvez vous évanouir : c’est ce qu’on appelle avoir un « malaise vagal ».

Dans un profond soupir, expirer longuement et profondément en contractant les abdominaux est le meilleur moyen de stimuler le nerf vague et donc de bénéficier de ses effets relaxants. Il est possible d’utiliser ce moyen de détente tout au long de la journée, même discrètement à sa place de travail aussi !

Engager une personne qui a fait un burn-out ? Sera-t-elle fiable à l’avenir ?

 

Cette question m’a été posée dans une conférence que j’ai donnée à un public de professionnels des ressources humaines. Plus généralement, on peut se demander comment savoir si, après un burn-out, le collaborateur ne risque pas de rechuter.

Les victimes de burn-out ont souvent le profil recherché par une majorité de recruteurs : un collaborateur motivé et engagé dans son travail, capable de faire face à une grande charge de travail, qui dans l’adversité et la difficulté aura tendance à persévérer plutôt qu’à abandonner. Donc première observation : si le candidat a souffert d’un burn-out, il y a de fortes chances qu’il soit du profil « de type fort » recherché.

Ensuite deux réalités :

·      la personne, après le burn-out a retrouvé un meilleur équilibre de vie, elle a analysé et compris comment elle s’est épuisée. Elle a changé sa façon de travailler pour mieux se protéger, elle est consciente de ses limites et de ce dont elle a besoin pour se ressourcer régulièrement. Ce candidat serait alors même plus fiable qu’une personne qui n’a jamais vécu de burn-out.

·      Ou malheureusement, la personne a repris le travail comme avant, au même rythme, avec la même intensité, elle n’a pas appris ni compris comment se protéger de l’épuisement. Ce candidat aura de fortes chances de rechuter.

La question à poser au candidat pour vérifier s’il serait fiable suite au burn-out : « Qu’avez-vous changé dans votre façon de travailler, dans votre relation à votre travail ? Quel nouvel équilibre de vie avez-vous créé suite à l’épuisement professionnel ? »

La candidat solide qui aura peu de chance de rechuter saura répondre clairement où sont ses limites, quels sont ses besoins spécifiques dans les conditions de travail, sur les gardes-fous qu’il a mis en place pour ne pas perdre son équilibre de vie et sa santé. La crainte de rechuter est positive, elle permet de rester vigilent et de maintenir les moyens de prévention nécessaires. Cette peur est légitime et bon signe.

 

Toute personne qui réussit a ses alliés

 

 

 

 

Nous sommes constamment lié à notre entourage même si nous n’y prêtons pas attention. Très souvent, nous subissons des alliances négatives : nous ruminons une critique reçue, nous continuons à penser à une personne qui nous agace même si elle n’est plus là, nous absorbons le stress et l’urgence des autres. En général, le négatif est très présent autour de nous, trop présent par rapport au positif. Choisissons avec qui nous voulons faire alliance !

L’allié a l’expérience que nous n’avons pas. Lorsque nous allons le voir, il nous offre sa compétence. Grâce à son expérience, il peut nous permettre de simplifier le procédé ; il peut nous guider dans les parties plus compliquées ; il nous aide à éviter les pièges et nous avertit des dangers potentiels. Il est capable d’indiquer des raccourcis.

L’allié est détaché émotionnellement de notre difficulté. Nous sommes parfois prisonniers des émotions que soulève une situation difficile : peur, excitation, angoisse, confusion, accablement, découragement. Notre allié peut nous offrir alors un nouvel angle de vue ; il voit les choses avec une saine distance, il nous aidera à réfléchir et saura nous encourager.

L’allié est une aide concrète indispensable. Tous les grands dirigeants en bénéficient, notre allié est aussi la « petite main irremplaçable » sans qui l’accomplissement de notre travail ne serait pas possible.

L’allié contribue à notre inspiration. Nous pouvons nous relier à des qualités. L’allié est alors une mémoire de la personne. C’est ce qu’on appelle les « héros ». Ils constituent nos modèles d’inspiration qui nous guident par leurs valeurs et leurs qualités dans notre développement.

Un réseau d’alliés est indispensable à notre efficacité professionnelle. Il peut aussi contribuer à conserver un équilibre sain au travail. Qui sont vos alliés ? Comment entretenez-vous ces liens significatifs ? Ce soutien se construit, s’enrichit et se développe. Pensez à y faire appel lorsque vous vous surprenez à essayer de faire face seul aux difficultés.

En période de famine de temps pour soi, la recette du changement réussi…

 

Changer un comportement est souvent nécessaire pour entretenir sa santé au travail. Dans une surcharge de travail constante, il y a peu de marge de manœuvre pour adopter un changement durable car nos forces sont trop souvent dispersées dans le devoir à accomplir et nous n’avons plus assez d’énergie et de temps à investir à notre propre santé.

La recette du changement réussi :

1° Choisissez un petit changement à la fois Quel changement va avoir un réel impact sur votre santé au travail et votre qualité de vie ? S’il est trop important, divisez-le en micro-changements à réaliser dans le quotidien. Soyez humble et baissez la barre d’exigence sur vous-même pour être réaliste ; tenez compte du fait que les conditions de travail vous laissent très peu de marge de manœuvre.

2° Engagez-vous à changer et croyez-y ! L’engagement personnel demande une attention, une vigilance, mais ne demande pas d’énergie ou d’effort supplémentaire. Il s’agit de canaliser son énergie dans une direction que nous choisissons. Pour s’engager il est indispensable d’être persuadé que le changement est utile et nécessaire.

3° Passer à l’action et pratiquer chaque jour Comme un entraînement physique renforce la musculature, il est nécessaire de faire des exercices réguliers pour renforcer notre musculature mentale et instaurer de bonnes habitudes. Allez-y à petits pas chaque jour…

4° L’inconfort est le bon signe du changement en cours « Cela ne ressemble pas à ce que j’ai connu et ce n’est pas encore ce que cela pourrait devenir ». L’inconfort est le climat nécessaire dans lequel s’opèrent beaucoup de nos changements. Nous pouvons apprendre à nous soutenir dans l’inconfort temporaire.

5° Renforcez la nouvelle habitude en la validant Prenez le temps de sentir la satisfaction du changement accompli, donnez-lui de la valeur pour renforcer la confiance en votre compétence au changement.

Une fois l’étape 5 réalisée, lorsque le changement souhaité est intégré comme une nouvelle habitude et dont le maintien ne vous coûte plus d’énergie supplémentaire, passez à l’étape 1 pour aborder un nouveau changement.