S’il fallait mettre en place un système de retraites aujourd’hui, aurions-nous la capacité et le courage de créer l’AVS? Saurions-nous encore préférer un ambitieux contrat entre générations, assis sur des cotisations prélevées sur tous les revenus sans barre supérieure, à l’épargne individualisée sur le modèle des deuxième et troisième pilier, ce modèle que chérit la majorité de droite du Parlement fédéral en Suisse?
S’il s’agissait de créer une protection contre le risque du chômage, l’idée d’une assurance sociale, comprenant des contributions de solidarité de la part des hauts revenus parviendrait-elle encore à s’imposer? Le droit de refuser un emploi moins qualifié ou trop mal payé, ce droit qu’Emmanuel Macron veut restreindre, prévaudrait-il encore? (suite…)