Le confinement coûte moins cher que le chaos

La situation épidémiologique continue à inquiéter la population ainsi que le personnel soignant, qui devrait être valorisé bien davantage en ce qui concerne surtout les infirmier.e.s désormais à bout de forces.

Il y a eu beaucoup de discussions sur la nécessité de fermer durant quelques mois les activités économiques qui ne sont pas indispensables pour satisfaire les besoins de la population. Après le confinement du printemps passé, qui a certainement permis de limiter la diffusion de la pandémie, en Suisse comme ailleurs, il était évident que seul un deuxième «lockdown» aurait permis d’endiguer une deuxième vague du coronavirus, en attendant un vaccin efficace pour un nombre élevé de personnes.

Comme le montre l’évidence empirique, les Etats qui ont décidé le confinement pour l’ensemble de la population et la fermeture totale des activités économiques qui ne sont pas indispensables – à l’instar de la Nouvelle Zélande ou de l’Etat de Victoria en Australie – ont enregistré un nombre proche de zéro de nouveaux cas d’infection par le Covid-19, évitant ainsi la deuxième vague de cette pandémie, qui est en train de se révéler fort dramatique en Europe et dans le reste des économies occidentales.

Ce n’est certainement pas une coïncidence si les pays occidentaux sont les plus gravement frappés par cette deuxième vague du Covid-19: il s’agit en effet des nations dont l’économie dicte aussi les choix publics dont ceux concernant la santé de la population, qui désormais est reléguée en arrière-plan pour donner la priorité à l’argent. En clair, les profits des entreprises et l’équilibre des finances publiques sont considérés des objectifs plus importants que la santé des personnes, auxquelles on continue de répéter qu’elles doivent respecter les mesures de protection faisant appel à la responsabilité individuelle.

Or, celles et ceux qui ne sont pas aveuglés par ce dogme peuvent rapidement comprendre qu’aussi bien les profits des entreprises que l’équilibre des finances publiques pourraient être mieux atteints si l’Etat imposait le confinement total des activités qui ne sont pas indispensables pour satisfaire les besoins humains de toutes sortes.

En l’absence d’un «lockdown» général, en effet, la cacophonie des décisions prises au niveau local ou sur le plan national engendre une plus grande incertitude pour les entreprises et augmente les coûts pour l’ensemble de la société en ce qui concerne les soins dont les personnes malades ont besoin suite à la diffusion de la pandémie à l’échelle globale, voire pour soutenir les personnes tombées au chômage ou dont le salaire a été réduit à cause de la pandémie. Il sera alors facile de comprendre que l’Etat, en fin de compte, dépenserait moins en imposant un confinement total par rapport à la situation où les choix publics sont dictés par des entreprises privées (dont les banques), laissant aux citoyen.ne.s la responsabilité de ne pas être affecté.e.s par le coronavirus.

Plutôt que du Covid-19, les politicien.ne.s au pouvoir devraient être à l’abri du néolibéralisme dominant.

Sergio Rossi

Sergio Rossi est professeur ordinaire à l’Université de Fribourg, où il dirige la Chaire de macroéconomie et d’économie monétaire, et Senior Research Associate à l’International Economic Policy Institute de la Laurentian University au Canada.

34 réponses à “Le confinement coûte moins cher que le chaos

  1. Je ne suis pas sûr du tout que vous auriez cette position si tranchée si vous n’étiez pas fonctionnaire mais plutôt un petit commerçant, ou restaurateur ou plus généralement un indépendant.
    Vous ramenez l’analyse au niveau macro économique et en pointant du doigt les banques.
    Un peu court.
    J’ajouterai une chose.
    Vous raisonnez à partir d’un état qui a des moyens , peut s’endetter sans limite comme on le voit en ce moment et d’ailleurs, dont personne ne sait dire comment ces sommes seront remboursées…..
    Imaginez que ce ne soit pas le cas!
    En restant confiner, sans travail et donc sans revenus, on mangerait comment?
    On paierait no loyers comment ?
    Imaginez plus précisément que vous, professeur d’université, vos salaires soient plus versés, vous feriez quoi?
    L’entreprise ne peut pas s’arrêter, sauf à être sous perfusion et sous dominance d’un état tout puissant.
    Et encore…..
    Bien sincèrement

    1. Soit on se met à l’abri du néolibéralisme dominant. Soit on en accepte les regles.
      L’indécence est la critique de l’Etat (des fonctionnaires) mais l’appel aux aides financières du dit Etat.

    2. je suis d’accord les gens qui ont des restaurants ou autres doivent être détruit par cette crise mais il faut aussi pensé à toutes ces personnes décédées du covid un confinement évite beaucoup de mort et cette 2 ème vague est terrible alors oui il faut travaillé pour mangé etc mais il faut aussi pensé au gens qui en meurs eux aussi même a 80 ans ont le droit de vivre encore des années le gouvernement doit aidé les gens en galère face au covid mais nous nous devons aidés nos parents grand-parents a survivre en faisant les choses bien et le mieux pour sa serai le confinement . cordialement

    3. Il y a une autre solution: laisser le virus faire son travail et installer le chaos. On rouvre tout et plus aucune mesure de protection. Les restaurants seront alors assurément vides vu la catastrophe sanitaire: les vieux bouclés et les jeunes au chômage causé par les délocalisations accélérées des entreprises pour quitter le pays (déjà amorcé durant la 1ère vague). L’avantage, c’est nous n’aurons pas à nous endetter pour financer le sauvetage des entreprises les plus “faibles” selon le dogme néo-libéral. Les plus gros occuperont vite l’espace laissé libre… un fast food par exemple qui fera une joint-venture avec une multinationale de la livraison rapide… vive le darwinisme social !

      PS: la solution proposée est une aide sectorielle contre une participation à l’effort d’endiguer la pandémie. Mais chacun veut tirer la couverture à soi… c’est le “dilemne du prisonnier” entre les cantons… donc tout le mode va y perdre au final !

  2. Le SARS cov19 a trouvé la brèche ouverte par l’incohérence d’une certaine économie et de leurs politiciens inféodés. Le cynisme néolibéral a l’état pur.

  3. N’oubliez pas, Monsieur Le Professeur, que vous êtes confortablement rémunéré par les impôts payés par les petites gens, les indépendants, les PME de ce pays, essentiellement. Il est facile de fustiger “la priorité donnée à l’argent” quand, soi-même, on n’a pas à “tremper les mains dans le cambouis” , mais qu’on reçoit son salaire mensuel “tout propre et net” par la grâce d’un système étatique parfait et sans reproche. Franchement marre de ces réflexions simplistes ! Tout le système de santé qui permet de sauver des centaines / des milliers de vie n’existerait pas sans cette “sale économie néo-capitaliste et ultra-libérale”. C’est bien gentil de prôner un second lock-down, mais pensez un petit peu à tous ces pauvres gens qui eux ne toucheront pas 100% de leur salaire et des primes Covid. De la différence entre les grands principes et la réalité quotidienne de la majorité de la population.

    1. Cher monsieur, un grand bravo pour votre commentaire… Tout est tellement juste..
      Cordiales salutations des oubliés ….

      1. Pourquoi toujours opposer vie/santé et économie? Et pourquoi systématiquement associer l’économie a l’argent et uniquement l’argent?
        L’économie n’est elle pas l’expression de la vie des échanges et interactions entre humains bien vivants… massacrer l’économie c’est bien également interférer avec la vie… c’est bien parceque les humains échangent et interagissent qu’ils ont trouvé les solutions qui leur ont permis de sortir de l’âge de pierre et allonger leur espérance… de VIE…

  4. 750 ? Mais que peut bien donc signifier ce chiffre ?
    750 ! c’est malheureusement le chiffre de naissances quotidiennes en 2020 de nouveaux nés infectés par le VIH-SIDA. Leur espérance de vie se limitera malheureusement en moyenne à l’âge de 5 ans. Des enfants à la vie volée, à même l’aube de leur existence et dont on ne se soucie guère, par ignorance, par crainte ou lassitude. Des bambins dont le regard meurtri par la souffrance ferait vomir le plus dur des malfrats. Un même regard à l’extrême opposé cependant de celui de nos enfants porteurs du COVID-19. Des enfants qui eux, malgré leur infection au COVID-19 auront plein de rêves, de soleil dans les yeux et de projets pour l’avenir.
    Certaines pandémies présentes depuis plusieurs décennies ressemblent aujourd’hui à de tristes outsiders. La priorité s’est désormais fixer ailleurs. Dommage pour eux ! Bonne réflexion à toutes et à tous..

  5. «la santé de la population, qui désormais est reléguée en arrière-plan pour donner la priorité à l’argent»

    Pour un professeur d’université, même d’économie, qui n’a connu QUE le monde académique (https://www3.unifr.ch/mapom/fr/assets/public/documents/Team/CVoctobre2020.pdf), et dont le salaire et les avantages qui vont avec sont payés par nos impôts, je puis comprendre que l’argent soit une notion un peu plus abstraite que la santé.

    Par contre, je ne suis pas certain que vous ayez une vision très claire de ce qu’est la gestion d’une PME ou, pire, d’une très petite entreprise (https://www.kmu.admin.ch/kmu/fr/home/actuel/news/2018/l-economie-helvetique-dans-les-mains-des-pme.html). A part évidemment ce que vous aurez pu lire dans vos livres de théorie.

    Quant aux sort des salariés, je citerai Pierre-Yves Maillard dans une interview publiée cette semaine dans l’Illustré «Quand nos experts – qui eux sont bien payés – continuent de pousser au lockdown, ils devraient proposer quelque chose pour les centaines de milliers de personnes, déjà mal payées, qui y perdront en moyenne au moins 1000 francs par mois»

    Comme il est aisé de donner des leçons de morale et de bonne santé avec le ventre plein et les fins de mois garanties.

    Comme disait Boris Vian, l’argent de ne fait pas le bonheur de celui qui n’en a pas.

  6. Pas sûr d’avoir bien compris les propos du professeur Rossi…

    Qui a dit des économistes qu’ils connaissent le prix de tout et la valeur de rien ?

  7. Merci et bravo ! Enfin un commentaire sensé !

    A vouloir ménager la chèvre et le chou, on finit par tout perdre. Les pays qui ont tapé vite et fort puis maintenu le virus à un niveau très bas avec des mesures simples mais bien suivies ainsi qu’un traçage efficace s’en sortent bien mieux sanitairement et économiquement. Les commerces et restaurants sont réouverts sans nouvelle interruption.

    Ici, les petits commerces et les restaurants paient l’addition du relâchement de cet été encouragé par un corona-scepticisme qui prétendait que l’épidémie de grippette était terminée. Nous avons alors perdu le contrôle sous la pression des milieux économiques. Les mesures ont été réintroduites au compte-goutte toujours en retard sur la progression du virus, ce qui a amené à d’autres mesures plus strictes et prolongé encore la durée des fermetures.

    Il n’est pas possible de contrôler un phénomène exponentiel à un niveau élevé.
    C’est comme un feu: il est possible de le contenir dans un petit foyer. Mais quand toute la chambre brûle, il est difficile d’empêcher la propagation à tout l’appartement…

    Même la Suède qui servait d’exemple aux corona-sceptiques dans le déni doit revoir sa copie vu l’ampleur des dégâts.

    On pourrait donc changer d’approche et prendre exemple sur Taiwan pour éviter une 3ème vague avant l’arrivée d’un vaccin…

    1. Arrêtez donc un peu avec votre parano… Prenez l’exemple de la Suède et mettre vous dans la tête qu’il existe aujourd’hui des virus bien plus meurtriers et dont on se fout royalement puisqu’ils ne nous concernent pas où presque plus et qu’ils tuent des populations d’une autre couleur. La faute aux autorités d’exagérer à mon goût la dangerosité de cette pandémie.
      A bon entendeur ….

      1. Vous êtes lent à la détente… il n’y a PAS d’exception suèdoisee ! Juste un peu de retard sur le reste de l’Europe. Les rassemblements de plus de 8 personnes sont interdits. Certaines villes sont proches d’un semi-confinement et certains EMS sont isolés. La Hollande a aussi changé de cap il y a quelques semaines. Chacun a ses opinions et ses choix politiques : vous avez le droit de penser que 950 morts en 2 semaines en Suisse, ce n’est pas grave. Par contre le nier et propager de fausses informations, c’est une insulte au personnel soignant et aux malades. Il y en a totalement ras-le-bol de la désinformation des complotistes qui nous ont raconté n’importe quoi durant tout l’été et qui persistent malgré les faits.

        1. 750 ? Mais que peut bien donc signifier ce chiffre ?
          750 ! c’est malheureusement le chiffre de naissances quotidiennes en 2020 de nouveaux nés infectés par le VIH-SIDA. Leur espérance de vie se limitera malheureusement en moyenne à l’âge de 5 ans. Des enfants à la vie volée, à même l’aube de leur existence et dont on ne se soucie guère, par ignorance, par crainte ou lassitude. Des bambins dont le regard meurtri par la souffrance ferait vomir le plus dur des malfrats. Un regard cependant à l’extrême opposé de celui de nos enfants porteurs du COVID-19 qui eux à la grande différence, malgré leur infection au COVID-19 auront plein de rêves, de soleil dans les yeux et de projets pour l’avenir.
          Certaines pandémies présentes depuis plusieurs décennies ressemblent aujourd’hui à de tristes outsiders. La priorité s’est désormais fixer ailleurs. Dommage pour ces éternels oubliés. Bonne réflexion à toutes et à tous.

  8. Cher professeur, je rejoins totalement votre analyse et ne peux que déplorer cet état de fait. La Suisse, malgré ses mesurettes comptées en milliards de frs, me rappelle incidemment les erreurs commises par la zone euro lors de l’orthodoxie destructrice et contreproductive imposée par la doxa néo-libérale aux peuples.

    En regard d’une dette fédérale helvétique – déjà largement enviée par de nombreuses économies modernes et intégrées dans le monde – qui devrait avoisiner à peine plus de 30% du PIB à la fin de l’année; maintenir un tel frein à l’endettement dans une telle période relève encore une fois d’une malhonnêteté intellectuelle et d’un énième camouflet fait aux sciences économiques et sociales hétérodoxes. Dans une note récente publiée par une entité financière, nous pouvons y lire ceci: “Le plan financier actualisé en août du gouvernement fédéral suisse prévoit des déficits conformes aux exigences du frein à l’endettement jusqu’en 2023. Comme les coûts du chômage partiel, de l’indemnisation du manque à gagner et des prêts relais ont été moins élevés que prévu, les dépenses liées au coronavirus peuvent être compensées par des économies modérées dans différents domaines d’activité du gouvernement. Le besoin en capital correspondant est largement couvert par les liquidités existantes et les créances enregistrées sur le marché monétaire, ce qui représente une évolution vers un financement à court terme à des conditions particulièrement favorables”

    Il est effectivement triste de constater que les hautes autorités persistent à croire – en dépit des principes élémentaires de l’économie – qu’un État se gère comme le budget d’un ménage.

    Certains “élites” devraient songer à venir à l’Université de Fribourg pour y prendre des cours en “sciences économiques”.

  9. Budget ménage et budget étatique : gérer en “bon père de famille” ne serait pas le fondement même de l’économie ?

  10. Bonjour Alexandre Thomas, voyez-vous, la doxa néo-libérale a non seulement fait l’impasse des théories keynésiennes qui ont pourtant fait leurs preuves pour sortir de la grande dépression des années 30, balayé le simple bon sens qui postule d’accumuler des réserves par beau temps pour les utiliser pas mauvais temps, et non l’inverse, mais ces doctrinaires ont également écarté de leur bible les théories d’Irving Fisher. Et ils recomment à présent. Une nation ne fonctionnant tout simplement pas comme un ménage, une nation et un ménage doivent donc appliquer des stratégies diamétralement opposées dès lors que leurs revenus s’effondrent : Tandis que la diminution des dépenses de l’individu a un effet négligeable sur l’économie de son pays, la réduction du train de vie du secteur public a un impact désastreux sur le secteur privé comme sur la consommation. Tout autre stratégie est donc vouée à l’échec, en dépit des déclarations empreintes de commisération des doctrinaires néo-libéraux. Les mêmes qui expliquaient à tord – comme ce fût misérablement le cas durant la crise en Europe avec l’orthodoxie budgétaire qui a finalement aggravé considérablement l’état de santé du patient européen – “que l’économie s’aggrave pour n’avoir pas opté pour encore plus de rigueur, et pour ne pas l’avoir prescrite suffisamment tôt”. Et à l’heure actuelle de la pandémie, les systèmes de santé en Europe sont broyés. Irving Fisher (Debt déflation theory) nous rappelait que dans le cadre d’une récession, « plus les débiteurs paient (leur dette), et plus ils doivent (de l’argent) ».

    Cordialement

  11. C’est très intéressant de voir comment le professeur d’économie en prend pour son grade de la part de gens comme “les oubliés, d’un autre chaos !”, Jérôme Monnat Jr, Michel Troussier, etc.

    Ce sont des gens qui n’ont pas l’habitude de s’exprimer sur les blogs. Cela montre qu’une grande catégorie de la population est maintenant en révolte contre la politique pénitencielle, et socialement cruelle, qui nous est imposée par une élite politique qui refuse de soigner les malades au moyen du médicament existant qui a fait ses preuve (hydroxychloroquine) parce que nos gouvernants sont au service du lobby pharma, et qui en plus n’éprouve aucune hésitation à plonger dans la précarité et la faillite des dizaines de milliers de familles de commerçants, retsaurateurs, etc.

    C’est révoltant en effet, et il n’existe aucune théorie économique qui puisse justifier ce massacre. Il faut cesser le massacre et laisser circuler le virus. Les conséquences dramatiques de la récession seront bien pires, y compris pour la santé publique, que les conséquences d’une épidémie que l’on pourrait très bien maîtriser si on n’interdisait pas le médicament. Ces décisions criminelles devront être jugées.

    Personnellement je suis convaincu que l’élite mondialiste se sert du virus comme d’un prétexte pour effectuer ce qu’ils appellent le “Great reset” c’est à dire le passage dans un état dictatorial de communisme 2.0 et imposer un gouvernement mondial avec identité électronique et contrôle total des populations, après avoir détruit complètemet, et volontairement, les classes moyennes que l’on soupçonne d’être réactionnaires.

    Il s’agit d’une révolution imposée d’en haut sous un prétexte mensonger. Les mêmes milieux avaient tenté de tirer prétexte aussi du réchauffement climatique dans le même but. L’opération Greta servait à cela. Mais cela n’a pas suffi car il n’y a eu qu’une vaguelette qui a porté au parlement quelques nunuches “Vertes” de plus. Ca ne suffisait pas. Maintenant on passe à la vitesse supérieure avec le Covid parce que – pense-t-on – cela permet de tout se permettre du moment que les gens ont peur de mourir. Et c’est pourquoi on sème la panique et on l’entretient.

    Seulement, ce que ces irresponsables n’ont pas compris, c’est que leur action va causer une colère sociale tellement forte qu’elle va balayer la gauche rose verte pour longtemps. Et ça ne fait que commencer. Ces léninistes post modernes seront les premières victimes de leur propre complot.

    Pour comprendre le fond de l’affaire, il faut regarder cet excellent documentaire:

    https://www.bitchute.com/video/esdk0vXlYhqo/

    1. Nous y sommes… le masques tombe… le fameux faux documentaire “Hold-Up” : “The great reset” décidé à Davos par les GAFAM et les Big-Pharmas pour asservir le monde en mettant des puces dans les vaccins pour contrôler nos pensées et éliminer la classe moyenne. Tout cela dans la continuité des théories du mouvement Qanon aux USA (Donald Trump sur un cheval de croisade, épée à la main, pour vaincre les démocrates pédophiles et mangeurs d’enfants). Le tout alimenté par les milieux d’extrême droite et les évangélistes proches des sectes radicales qui se sont rabattu sur la pandémie.

      Très utile pour combattre le virus effectivement ! Le personnel hospitalier appréciera…

      J’ai un scoop pour vous: les GAFAM n’ont pas besoin d’une pandémie pour contrôler le monde. Ils le font visiblement déjà et vous en êtes la preuve vivante…

      Plutôt que de jeter votre masque, abandonnez plutôt votre smartphone, ça sera bien plus efficace pour déjouer cette conspiration…

    2. Intéressant… confondre les libertariens et les GAFAs (cible des propos conspirationistes) avec la gauche rose-verte… il fallait le faire …. vous nous prenez (vraiment) pour des c…

    3. Je me permettrais de vous transmettre une information relative à mon article et rejoignant vos propos sur le lobby pharmaceutique.
      Saviez vous qu’en 1996 avait eu lieu en région Rhône Alpes (France) une phase d’essai thérapeutique mettant en scène un médicament anti VIH associé à une molécule utilisée dans le traitement de la leucémie pouvant décupler les effets du premier. Ce traitement de très bon marché à même rendu la charge virale de certains patients … Indétectable. Il est vrai qu’un tel traitement ne pouvait voir le jour lorsque que l’on sait qu’à l’époque les toutes premières trithérapies commençaient à pointer leur nez en direction de pays au portefeuille bien rempli.
      Tout de bon à vous …

    4. Oh !
      Un virus dans le virus…
      C’est les poupées russes…
      Une infodémie …
      Dans la pandémie….

      Cela relative la dangerosité de la Covid19 car la bêtise humaine a toujours tué beaucoup plus que la nature…

  12. Une chose est sûre : un confinement efficace de courte durée semble a priori préférable à une politique de stop and go, car celle-ci engendre une forte incertitude qui est néfaste pour l’économie.Mais à vrai dire l’équation n’est pas simple à résoudre dans les sociétés démocratiques où l’arbitrage entre restriction des libertés individuelles et santé se heurte à un vrai problème d’acceptabilité sociale, comme en témoigne la révolte des commerçants des centres-villes qui dénoncent à tort ou à raison la logique des deux poids, deux mesures.

    A défaut d’une solution idéale à cette équation, l’État semble être la seule institution appropriée à la résolution des problèmes collectifs,tout particulièrement lorsque les gens ne sont pas conscients des conséquences de leur comportement sur d’autres personnes avec lesquelles ils interagissent dans l’espace public. C’est pourquoi l’Etat remplit pleinement son rôle d’arbitrage entre liberté personnelle et santé: ne rien faire et laisser circuler le virus est une stratégie qui coûte cher en vies humaines, de plus, elle impliquerait le triage des patients lors des admissions à l’hôpital, compte tenu des limites du système hospitalier, notamment en termes de lits de réanimation et de personnel médical. L’intervention du gouvernement par voie réglementaire et donc autoritaire pour freiner la dynamique de propagation du virus est un choix pleinement justifié et sans doute le plus efficace. Mais il faut reconnaître qu’un tel choix conduit à la restriction des libertés individuelles et à la fermeture de certains commerces.
    En principe, la majorité des citoyens semblent soutenir la stratégie du gouvernement, à tout le moins en France. En revanche, ce qui pousse de nombreux commerçants à ruer dans les brancards, c’est la distinction établie par les autorités publiques entre les commerces essentiels et les commerces non essentiels. Mais gardons-nous de jeter la pierre dans le jardin des décideurs politiques, car techniquement la tâche n’est pas aisée, en outre ils doivent agir sous la pression de l’urgence afin de casser la cinétique de la deuxième vague de l’épidémie. En tout cas les pouvoirs publics dans de nombreux pays démocratiques ont fait le choix de résoudre le dilemme entre la mort biologique et la mort économique en mettant en place un soutien inédit en monnaie sonnante et trébuchante pour éviter celle-ci et retarder celle-là en enrayant la saturation des salles de réanimation dans les hôpitaux.
    Par ailleurs, il est indiscutable que cette stratégie soulève une série de questions, tout particulièrement en ce qui concerne la liste des commerces essentiels et des commerces non essentiels.
    Au nom de quelle logique le gouvernement a-t-il décidé que le dentifrice est plus important que les cosmétiques par exemple? Pourquoi le gouvernement autorise-t-il Amazon et les grandes surfaces à vendre des livres tout en ordonnant aux librairies des centres-villes de fermer leurs portes? En quoi un livre vendu par Amazon ou par un hypermarché est-il plus essentiel pour les consommateurs qu’un livre d’une librairie du coin de la rue? Pourquoi le vin est-il plus essentiel qu’un livre et pourquoi les boissons alcoolisées sont-elles accessibles aux consommateurs dans les rayons des supermarchés ? Sans doute le gouvernement n’a-t-il pas voulu faire subir la double peine aux citoyens: peut-on imaginer un confinement sans compensation? Surtout compte tenu des problèmes psychologiques liés à la restriction de la liberté. Comme lors du premier confinement on peut s’attendre à une forte augmentation de la consommation d’alcools, de drogues et de tabac. En effet si le gouvernement a coché les boissons alcoolisées sur la liste des essentiels en dépit de leurs conséquences délétères sur la santé et l’équilibre financier de la sécurité sociale, non seulement il a tenu compte du fait que la situation du confinement génère du stress et de l’anxiété, mais aussi il a pensé probablement aux recettes fiscales sous la forme de TVA.

    1. Bonsoir NOEL,
      Tant qu’à soumettre des interrogations légitimes, vous auriez aussi pu rajouter celle-ci concernant la France: Comment se fait-il, dans l’ordre des priorités qu’occupe la pandémie, que le Sénat a fait en sorte que la Réforme (contestée) des Retraites puisse être adoptée aux forceps? La majorité de droite n’a-t-elle pas fait rentrer celle-ci par le biais d’un récent amendement lors du vote du PLFSS 2021(budget de la Sécurité Sociale)? Qui prévoit notamment le report de l’âge de départ à la retraite et l’allongement de la durée des cotisations.

      Bien à vous

    2. Merci. Je suis globalement d’accord avec vous. On peut toutefois ajouter que si les mesures de base sont bien appliquées et que des mesures appropriées sont prises par les artisants (ex. coiffeur), il n’y alors pas besoin de fermer commerces, les restaurants et les artisants. C’est quand le virus circule fortement que le traçage ne fonctionne plus et qu’il faut prendre des mesures bien plus contraignantes. C’est ce qui c’est passé cet été: le corona-scepticisme a pris le dessus poussé par une petite élite active sur le web et les réseaux sociaux (c.f. défilé contre le masque et les gestes barrière) et qui a même lancé un référendum pour contrer les gouvernement. Le résultat est là et maintenant, les commerçants s’en prennent au gouverenement … donc indirectement à eux-mêmes !

  13. Merci Raymond pour votre observation concernant la réforme des retraites.Je crois que le Coronavirus a provoqué beaucoup de dégats économiques et sociaux: de nombreuses entreprises vont faire faillite et de nombreux salariés vont perdre leur emploi. Si d’aventure le pouvoir macronien qui est un allié de la droite remet la question des retraites sur le tapis sous pretexte qu’il n’a pas grand- chose à mettre sous la dente en matière de réforme emblématique, il risquera de mettre à feu et à sang, car il y a une majorité de Français qui ne veulent de système de retraite à points, en revanche quasiment tous les partenaires sociaux sont favorables à la réforme du sydtème actuel par répartition.Bien à vous.

    1. Merci Raymond pour votre observation concernant la réforme des retraites.Je crois que le Coronavirus a provoqué beaucoup de dégats économiques et sociaux: de nombreuses entreprises vont faire faillite et de nombreux salariés vont perdre leur emploi. Si d’aventure le pouvoir macronien qui est un allié de la droite remet la question des retraites sur le tapis sous pretexte qu’il n’a pas grand- chose à mettre sous la dent en matière de réforme emblématique, il risquera de mettre à feu et à sang le pays, car il y a une majorité de Français qui ne veulent pas de système de retraite à points. En revanche quasiment tous les partenaires sociaux sont favorables à la réforme du système actuel par répartition.
      Bien à vous.

      Merci Raymond pour votre observation concernant la réforme des retraites.Je crois que le Coronavirus a provoqué beaucoup de dégats économiques et sociaux: de nombreuses entreprises vont faire faillite et de nombreux salariés vont perdre leur emploi. Si d’aventure le pouvoir macronien qui est un allié de la droite remet la question des retraites sur le tapis sous pretexte qu’il n’a pas grand- chose à mettre sous la dent en matière de réforme emblématique, il risquera de mettre à feu et à sang le pays, car il y a une majorité de Français qui ne veulent pas de système de retraite à points. En revanche quasiment tous les partenaires sociaux sont favorables à la réforme du système actuel par répartition.
      Bien à vous.

  14. Merci pour cet échange constructif et votre retour, NOEL.
    A l’heure où la disruption de nos économies ne peut plus reculer, même qu’elle avance à marche forcée à l’aide du Covid-19, je ne peux que vous inviter à lire le fil de mes interventions du 03 février 2020.

    https://blogs.letemps.ch/sergio-rossi/2020/02/03/trois-reformes-pour-leconomie-et-la-societe/

    Puis, si le désir vous sied, vous pouvez prendre note d’un récent ouvrage publié (« Testament d’un économiste désabusé ») et dont j’ai personnellement collaboré – dans l’ombre – à sa réalisation sous forme d’un concept particulier. Tant par mes contributions depuis dix ans comme financier et économiste hétérodoxe et manager de formation, tant par mes écrits et dont l’auteur à l’affiche précisera sur son blog : « Le titre de mon dernier article est en fait celui d’un livre à paraître prochainement, écrit en collaboration avec Raymond qui intervient régulièrement sur cette plateforme depuis plusieurs années ». À présent, totalement désabusé moi-même après Michel Santi, ce macroéconomiste hétérodoxe, spécialiste des marchés financiers et ancien conseiller de banques centrales, répondra à un de ses lecteurs en mars 2018 : « Je suis moi même un peu “paumé” comme tout le monde et ai aussi mes moments d’abattement… Comme je l’écrivais à Raymond il y a quelques jours, je suis démoralisé ».

    https://michelsanti.fr/capitalisme/le-testament-dun-economiste-desabuse

    https://michelsanti.fr/

    Enfin et pour terminer, je soutiens aussi et pleinement le professeur Sergio Rossi, lorsqu’il avance dans sa chronique du 07 septembre 2020, que : « ce sont en réalité les politiques économiques néo-libérales qui ont induit la pandémie du Covid-19 ainsi que la crise économique et sanitaire qui s’en est suivie suite à la globalisation ».

    Cordialement vôtre

  15. “répugnant, diktat, régressif…”
    L’écriture inclusive a au moins l’avantage de tempérer certaines expressions excessives…

  16. Merci pour cette analyse très pertinente. On commence à avoir plus d’information via divers canaux sur la gestion de la pandémie en Chine qui semble avoir été efficace. La crainte d’une propagande communiste nous a peut-être amené à ignorer un peu vite certaines bonnes idées. Il est aussi parfois difficile “d’importer” ce qui a fonctionné dans une autre culture. Faut-il pour autant jeter le bébé avec l’eau du bain ? Finalement, c’est peut-être nous qui allons y perdre le plus…

  17. Plus que le texte même d’un éminent économiste, je m’intéresse davantage aux commentaires dont certains s’offusquent de la mise en cause de l’argent ; S’en suis alors une opposition entre ceux qui privilégient la santé et accuse l’argent et ceux qui privilégient l’économie.
    Avons-nous besoin d’opposer santé et économie ? Le commentaire qui suit répond parfaitement à cet interrogation.

    Jean
    16 novembre 2020 à 15 h 25 min
    Pourquoi toujours opposer vie/santé et économie? Et pourquoi systématiquement associer l’économie a l’argent et uniquement l’argent?
    L’économie n’est elle pas l’expression de la vie des échanges et interactions entre humains bien vivants… massacrer l’économie c’est bien également interférer avec la vie… c’est bien parceque les humains échangent et interagissent qu’ils ont trouvé les solutions qui leur ont permis de sortir de l’âge de pierre et allonger leur espérance… de VIE…
    Vont aussi dans ce sens
    Troussier michel
    16 novembre 2020 à 8 h 47 min
    Jérôme Monnat Jr
    16 novembre 2020 à 12 h 03 min
    Olivier Caillet
    16 novembre 2020 à 13 h 48 min
    Alexandre THOMAS
    17 novembre 2020 à 10 h 12 min

    Nos économistes sont-ils à la hauteur pour résoudre nos problèmes, connaissez-vous un prix nobel d’économie qui ait défini un principe qui ait permis d’améliorer notre situation ?

    Le propre de nos économistes c’est de s’auto-régénéré, les uns dans le socialisme et les autres dans le libéralisme de manière à ce que leur opposition, de plus en plus radicale, les empêche de regarder la réalité. Et, de ce fait son incapable, de différencier la consommation, de la monnaie, alors que la monnaie n’est rien d’autre qu’un outil nécessaire à nous partager la consommation.

    Nos économistes nous éloignent du bon sens paysan, de la gestion en bon père de famille, parce qu’ils ne regardent plus la réalité, mais se confient à leurs préjugés qui grâce à l’Éducation nationale, hélas nous formatent à ces préjugés et nous en sommes restés à la représentation de la monnaie de l’époque d’Aristote avec ses trois fonctions.

    Depuis cette époque nous avons évolué et notre organisation sociétale se fait, aujourd’hui, dans une nation où nous avons introduit trois solidarités. Hélas en disant que c’était des droits acquis offerts par un État-providence. C’est au XX° siècle que ces solidarité se sont fait jour.
    => La solidarité entre les actifs et les inactifs d’une famille qui est devenue celle de notre organisation de vie dans la société nationale. Ce qui se traduit, dans une famille, d’avoir non seulement des rétributions pour les actifs pour faire des consommations mais aussi des attributions pour les inactifs pour qu’ils puissent aussi faire des consommations. Ce qui fait que la monnaie permet la consommation des ménages composés d’actifs et inactifs.
    => La mise en commun de plus en plus de consommation mutualisée ou collectivisée. Une autre forme de solidarité pour que certaines consommations familiales soient mutualisées et d’autres collectivisés. Ce qui reste une consommation des ménages composés d’actifs et inactif.
    => le remplacement de la générosité individuelle par une solidarité organisée par la société nationale où les ménages les plus aisés apportent une solidarité aux ménages en difficultés. C’est-à-dire que les ménages aisés transfèrent une partie des consommations qu’ils auraient pu faire, aux ménages en difficultés composés d’actifs et inactifs pour faire des consommations grâce à ce transfert de solidarité.

    Du fait de notre évolution, vers ces solidarités, force est de constater que notre monnaie se trouve être qu’un outil pour parfaire nos solidarités : partager nos consommations à la fois entre actifs et inactifs mais aussi un partage que font les actifs et les inactifs en usage, familial, mutuel, ou collectifs. Et dans ce contexte présent : la monnaie est :
    => Mono fonction : la matérialisation d’un droit de consommer
    => Mono usage : le passage d’un porte-monnaie à l’autre.

    Puisque l’usage de la monnaie est de passer d’un porte-monnaie à l’autre, la monnaie ne se crée pas et ne disparaît pas. Ce sont les droits de consommer qui se créent et disparaissent avec la consommation. Se posse alors les questions qui suivent :
    => Comment se créent les droits de consommer
    => Comment se transmettent les droits de consommer,
    => Comment disparaissent les droits de consommer,
    => Comment les droits de consommer migrent dans les porte-monnaie des consommateurs actifs ou inactifs.

    Et là : c’est très simple : nous avons imaginé la valeur ajoutée de production puis : la valeur ajoutée sociétale qui, en s’additionnant, donne le prix de la consommation, mais aussi : la première valeur donne des droits de consommer aux actifs (rétributions) de la même valeur que la valeur ajoutée de production et la seconde : des droits de consommer aux inactifs (attributions) de la même valeur que les valeurs ajoutées sociétales. Et : lors de la consommation : ces droits de consommer et ces valeurs ajoutées se neutralisent. Tandis que la monnaie passe d’un porte-monnaie à l’autre, dans les entreprises, les organismes sociétaux, pour devenir, par la suite, une avance de monnaie qui matérialise les droits de consommer et, lors de la consommation, ces avances, en monnaie, deviennent un remboursement de l’avance. Résultat : Personne ne paye. Il s’avance de la monnaie et se rembourse de la monnaie. Laquelle matérialise des droits de consommer qui peuvent se transférer de l’un à l’autre jusqu’à la consommation d’un bien ou d’un service, issue de l’Économie Active. L’usage de la monnaie pour un patrimoine, pour un investissement où pour alimenter un organisme de gestion de nos consommations mutuelles ou collectives : n’est alors qu’un transfert de droits de consommer qui finira par la consommation des biens ou des services qui ont donné naissance à ces droits de consommer, et d’avance en monnaie puis, de remboursement de cette avance. La boucle est bouclée et les bases de l’Économie définie. Maintenant que nos signifiants sont bien significatifs de leur signifié : nous avons ce socle commun, que réclame Confucius, au préalable de tout débat.

    Nous pouvons alors parler de la crise covid 19 où les droits de consommer issue de la production diminuent en même temps que la masse des consommations nationales diminue, c’est-à-dire : qu’actifs et inactifs ont moins à consommer, et d’autre part la masse des droits de consommer, provenant des organismes sociétaux, en faveur de ceux qui ne sont plus en activité va croitre, de manière à ce que la masse des consommations nationale diminue et la masse des droits de consommation émis reste quasi constante :

    Dans ce cas : le surplus de droits de consommer à quoi sert-il ?

    Mais bien sûr : à consommer, plus tard, en économisant, et il s’il ne s’économise pas à hauteur de ce surplus émis, ce sera pour une inflation où consommer de la production étrangère. C’est augmenter le déficit de notre balance commerciale au profit des nations qui économiquement auront su aller au-delà du meilleur équilibre entre leur production et leur consommation et droit de consommer émit (avances faites) et utiliser à consommer (remboursements d’avance)

    Quant au droit de consommer épargnés, ils ne sortiront que quand la production reprendra. Laquelle sera source de nouvelles avances de droits de consommer qui s’ajouteront à ceux épargnés soit : toujours plus de droits de consommer que de consommations disponibles et le cycle recommence.

    Ce qui nous fait dire que l’argent n’est responsable de rien. Puisque tout repose sur notre devoir de produire pour les autres autant que les autres produisent pour nous, comme chaque nation doit produire pour les autres autant que les autres produisent pour nous. Et, aujourd’hui, se partager cette pénurie de production sans compromettre la reprise.

    C’est un équilibre difficile mais encore plus quand il s’ignore que notre évolution du XX° siècle, avec ses trois solidarités, a changé la nature de la monnaie pour n’en faire qu’un outil de l’économie qui ne dépend que de notre capacité à produire les besoins des autres.

    Il faut donc que nos outils de production soient conservés pour la reprise, ce qui devrait nous permettre de comprendre que nos droits de consommés sont avancés par les établissements producteurs pour les rétributions des actifs et par les organismes sociétaux pour les attributions aux inactifs mais, ces organismes sociétaux demandent l’avance aux entreprises qui vont être les seules à en faire ce qui est une hérésie par rapport à ce que l’économie doit être. À l’entreprise de faire l’avance à ses actifs ; aux organismes sociétaux à faire l’avance aux inactifs en attente des remboursements par les consommateurs,via les entreprises, comme cela est fait pour la TVA. Ce simple principe de bon sens sera une condition de reprise des activités et aussi pour en finir avec notre système présent qui ne différencie pas
    => les avances, faites aux actifs, par les établissements producteurs pour être la valeur la production
    => Les avances, faites aux inactifs, par nos organismes sociaux qui ajoutées aux avances des établissements producteurs (y compris importations) deviennent le prix de nos consommations.
    Cette indifférenciation devenant alors la cause de notre manque de compétitivité, comme la psychose de la crise outre-Atlantique, en 2008, a poussé à l’épargne et empêché le remboursement des avances de droits de consommer des entreprises y compris celles aux inactifs et créer la crise de 2008 qui n’est pas d’origine financière mais de comportement incivil : ne pas rembourser les avances de droits de consommer qui ont été émises aux actifs et aux inactifs.

    Von MISSES nous dit que l’économie ne doit pas être celle que certains veulent qu’elle soit, mais être celle que notre organisation de vie sociétale dans la nation à besoin. J’y ajouterai pour que nos trois solidarités se fassent avec équité : produire et consommer équitablement. Bien entendu : que des choses agréables et utiles à la vie, précise Adam SMITH, pour qui : toutes nos consommations nationales sont le fruit direct de notre travail national ou indirect parce que acquises à l’étranger (importation) avec ce fruit (exportation).

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