En Suisse, c’est le peuple qui est souverain et l’Europe doit l’accepter

Et voici que la décision du peuple, vrai souverain, est tombée.

Quelle catastrophe disent certains, mais également quels paniers de mensonges de part et d’autre dans la presse, sur les ondes…

OUI au Financement et aménagement de l'infrastructure ferroviaire (FAIF): très bien !

NON à l’initiative populaire : «Financer l’avortement est une affaire privée»: toujours très bien !

Mais OUI à l’initiative UDC contre l’immigration de masse : CATASTROPHE !

Rediscuter les accords bilatéraux ! Oui est alors ?

  • Ceci démontre à l’Union européenne que la Suisse est un pays souverain et totalement démocratique. Ceci démontre également qu’il est en fait le seul en Europe à respecter à 100% la décision de ses électeurs. Quoi de plus juste ?

  • La Suisse n’est pas dans l’Europe! Cela signifie que la Suisse ne s’aligne tout simplement pas sur l’Europe. Le peuple l’a confirmé aujourd’hui.

Réfléchir au sujet des contingents de travailleurs étrangers ! Oui et alors ?

  • Si le Conseil fédéral s’y était attelé depuis longtemps, il n’y aurait pas eu d’initiative UDC. Donc à qui la faute ?

  • Y a t’il un plan d’augmentation du nombre d’habitants : c’est-à-dire une prévision faite sur les infrastructures telles que les écoles, les logements, les stations d’épurations, les transports, les routes, etc. ?  A qui la faute ?

Instaurer des règles ! Oui et alors ?

  • A l’époque des contingents, il y avait des règles ! Aujourd’hui à qui profite la libre circulation des travailleurs ?

    • La Suisse est un pays d’élite et il n’y a jamais eu de problème ni avant, ni aujourd’hui et encore moins demain à faire venir des élites : entrepreneurs, experts, ingénieurs, chercheurs, meilleurs techniciens, etc.

    • Le secteur de la santé continuera d'utiliser une main d’œuvre étrangère pour son besoin en personnel tant que la Suisse ne pourra parvenir à le former elle même.

    • L’hôtellerie, les maraîchers, les viticulteurs, etc. utilisent une main d’oeuvre saisonnière donc non directement touchée par cette décision, mais devront réfléchir s’il ne serait  pas plus judicieux d’engager un chômeur, un étudiant, un jeune en échec solaire par exemple.

    • Le secteur du bâtiment quand à lui devra se remettre un peu en cause et essayer d’engager également des élites, c’est-à-dire, les meilleurs maçons, les meilleurs ferblantiers, etc. et arrêter une fois pour toute d’engager des « travailleurs » payés à la raclette fournissant un travail ne répondant pas aux normes suisses.

    • Seuls certains secteurs qui désirent maintenir de bas salaires de manière permanente profitent de ce système. La décision du peuple les remet aujourd’hui à l’ordre.

Les rechercheurs d’emplois de l’Union européenne n’ont simplement pas à venir en Suisse dans l’espoir de trouver un travail puis, quelques mois plus tard suite à de maintes et vaines recherches, éventuellement se retrouver aux services sociaux.

C’est aux employeurs eux-mêmes de procéder avec clairvoyance dans leur processus de d’engagement. Les entreprises performantes n’ont jamais eu de problèmes de recrutement.

 

Sandro Arcioni

Sandro Arcioni, Dr ès sciences, lieutenant-colonel, expert en stratégie et en cyberdéfense, directeur de mupex Sàrl et enseignant-chercheur dans le domaine de la gouvernance.