L’élection de Donald Trump, une chance pour l’Europe ?

Durant toute la campagne des élections américaines, les médias du monde entier ont mis à mal Donald Trump en pensant faciliter l’élection d’Hillary Clinton.

Une fois de plus, les médias se sont trompés, tout comme le 9 février 2014, en Suisse, au sujet de l’initiative de l’UDC ou, dans le monde, lors du Brexit de la Grande-Bretagne en juin dernier.

Même si la campagne fut d’un très bas niveau pour les deux candidats, les médias comme les politiques devraient maintenant se pencher sur l’avenir plutôt que repasser le film de l’élection. Une question devrait être posée : « N’y aurait-il pas une opportunité intéressante pour l’Europe au lendemain de cette élection ? ».

Le nouveau président élu sera certainement protectionniste pour son pays. Ne serait-ce pas le bon moment pour l’Europe, déjà affaiblie par le Brexit, de saisir l’opportunité de demander à Donald Trump de faire sortir son pays de l’OTAN ? Entraînant avec lui, la sortie de la Turquie; opération qui pourrait être finalement intéressante pour les Etats-Unis car leurs bases militaires en Turquie seraient maintenues.

L’Europe pourrait enfin se reconstruire sur la base d’une vraie alliance de défense sans influence extérieure.

L’intérêt de cette idée est essentiellement de pouvoir construire, ou plutôt reconstruire, une Europe basée sur un gouvernement fédéral reposant sur une alliance de défense commune, aux frontières réellement définies et, seulement en suite, sur une économie commune où toutes ses régions (pays ou parties de pays) y trouveraient leur compte.

Dès lors, sur le plan géostratégique, une redéfinition des pôles de défense dans le monde pourrait alors voir le jour : Europe, Russie, Etats-Unis, Indes, Chine, forçant certainement d’autres acteurs en Asie et en Afrique à en faire de même.

Au cours de ces prochains mois, il serait probable que Donald Trump accepte d’entrer en matière et suive une telle idée. Passé ce délai, la chance pour l’Europe aura disparu; son avenir militaire comme économique, à moyen, terme sera compromis.

Un revenu de base inconditionnel : réaliste ou utopiste ?

L’initiative pour un revenu de base inconditionnel peut séduire ou faire peur.

Si on en croit le titre, les plus malins pourraient se dire : fini le travail et vive les vacances ! Le texte de l’initiative est vague et ne précise rien. Il donne uniquement une idée mais laisse le temps, d’ailleurs même pas fixé, au législateur pour écrire le texte de loi, son périmètre, les montants qui seraient alloués, etc.

Une idée intéressante ! Cette initiative pourrait offrir à chaque citoyen, dès l’âge de 16 ans révolu, un montant équivalant à celui de l’AVS pour une personne seule (environ CHF 1'700.00 par mois) payé sur 12 mois durant toute sa vie.

Mais comment faire pour offrir ce « cadeau » à chaque citoyen ?

C’est finalement assez simple ! Il faudrait supprimer l’AVS, l’AI, la caisse de compensation, chômage, toutes les subventions sociales provenant de l’Etat (Confédération, Cantons, Communes), les bourses d’études, etc. ainsi que tous les fonctionnaires en charge dans ces départements (c’est-à-dire : amputer le département d’Alain Berset de presque un tiers de son budget) pour mettre tous ces revenus et économies dans une caisse commune qui payerait le revenu inconditionnel de tous les citoyens du pays. Les étudiants ne toucheraient plus de bourse d’études, mais le revenu inconditionnel, les apprentis ne recevraient plus de salaire durant leur apprentissage puisque qu’ils toucheraient, eux aussi, le revenu inconditionnel.

Un bon nombre d’avantages pourraient faire surface à la suite de la mise en place du revenu inconditionnel comme :

  • – Il serait dès lors normal de prélever un impôt à un taux correct à chaque citoyen ; le revenu de base minimum étant garanti ;
  • – Le chômage tendrait vers zéro, soit par choix de ne pas travailler ou par une meilleure répartition du travail ;
  • – Les entreprises seraient moins « ponctionnées » fiscalement et en charges sociales étant donné que le niveau des salaires pourrait être adapté (pas de salaire pour les apprentis, pas de compensation en cas de service militaire, pas de compensation en cas de maladie, etc.) ;
  • – Moins d’administration par un allègement important du nombre de fonctionnaires (social, agriculture, bourses, etc.) ;
  • – Responsabilisation plus grande du citoyen sur le "comment" il souhaite itravailler, combien il souhaite gagner, comment il souhaite économiser pour se garantir un revenu moyen en fonction des années, etc.
  • – Nouvelle possibilité de création d’assurances pour le secteur privé ;
  • – Etc.

Grâce à cette initiative, chaque citoyen pourrait se prononcer mais surtout réfléchir non seulement à ce qu’il pourrait espérer gagner « sans rien faire » mais surtout comment la société aujourd’hui fonctionne et le soutient. Si l’initiative aboutit, chaque citoyen devra se responsabiliser pour transformer notre société.

Un seul garde-fou devrait être mis en place afin que notre pays ne devienne pas plus attractif pour le tourisme économique. Une période de mise en oeuvre d'au moins 25 ans sera nécessaire.

A vous de choisir le 5 juin prochain !

Bravo Monsieur Maudet

"Nous sommes aveugles et sourds"

Merci Monsieur Maudet. Vous êtes non seulement courageux mais parlez vrai.

Depuis des années, je martèle ce même message : "Arrêtons d'être naïfs et angéliques" !

Monsieur Parmelin vient de faire un tout petit pas dans cette direction avec l'annonce du départ de Blattmann. Mais c'est seulement un tout petit pas, car la "bande à Blattmann" est toujours là. Il faut aller plus loin et se séparer de tous ces naïfs et ces personnes qui n'ont rien à faire à de tels postes.

Exemple : Schellenberg. Doit-on attendre d'autres scandales ? Il a été mis en place par … Blattmann ! Comme bien d'autres encore.

Oui, Monsieur Maudet, la tête du service du renseignement stratégique de la Confédération doit être remplacée et sa fonction revue. N'en déplaise à Monsieur Maurer.

Nous ne devons pas avoir peur d'identifier les personnes à risque et les "serrer à la culotte". Nous en faisons pourtant notre sport national, toujours en clin d'oeil à Monsieur Maurer.

Dressons rapidement la liste de ces dernières avant qu'il ne soit trop tard pour notre pays.

 

 

 

 

 

Bruxelles, un drame de plus…

Mais qui peut en vouloir à la Belgique ?

Malheureusement, tout ce qui sera écrit ces prochains jours dans la presse ne rendra pas la vie aux victimes de ce drame.

Essayons de comprendre au plus vite, afin d’éviter d'autres attentats de ce type. Pourquoi la Belgique vient d'être la cible d'attentats terroristes ? Ce n'est pourtant plus un pays directement engagé dans des opérations extérieures guerrières, bien qu'ayant annoncé son soutien aux opérations militaires de la coalition.

La Belgique, comme d'autres pays d'Europe (Suisse, Autriche, Luxembourg, Danemark, etc. ), par leur apparente tranquillité et leur système de justice très "souple" est utilisée comme base opérative et d'attaque par différents groupuscules terroristes. Il est nettement plus aisé, pour ce type d'organisations, de se mouvoir sur un territoire libre de contrôle où, en principe, les lois interdisent les écoutes téléphoniques et toute surveillance préventive. Mais également, le choix du pays pouvant servir de base opérative doit disposer de parties de territoires sans contrôle policier, tel que le quartier de Molenbeek par exemple. De cette manière, ces groupuscules peuvent opérer en toute tranquillité à l’intérieur et à l'extérieur du territoire belge (dans ce cas) pour porter des attaques en France (Stade de France en novembre dernier). Les distances sont relativement courtes et les moyens pour s'y rendre sont faciles, rapides et sans contrôle. Ces "ghettos", où même la police n'ose entrer (ex : Molenbeek), sont des repères et des bases idéales pour ce type d'actions, de leur préparation au passage à l'acte.

Un grand nombre d'opérations sont "soigneusement" préparées à l’avance, c'est-à-dire par désignation de volontaires et du mode opératoire, toujours identique et sans grande valeur ajoutée intellectuelle, mais pouvant rapidement être mis sur pied où bon leur semble.

C'est la raison pour laquelle, les auteurs (kamikazes) des attentats de Bruxelles, dont les engagements étaient certainement prévus pour d'autres endroits en Allemagne, France, Angleterre, etc., suite à l'arrestation de Salah Abdeslam dans le quartier de Molenbeek,  se sont orientés sur deux cibles ce matin : l’aéroport et le métro de la capitale, afin de venger l’arrestation de leur chef présumé.

A cause de cet esprit d'angélisme toujours présent dans les pays européens non touchés directement par le terrorisme, il est extrêmement facile de se rendre dans un aéroport en tant que voyageur ou même d’y travailler, par exemple, sans qu'il y ait de contrôle vraiment poussé.

Comment nous préserver ?

Comme déjà mentioné dans mes précédentes prises de position sur d'autres attentats :

1) être moins naïf et ne pas penser qu'un pays sans histoire est un pays protégé;

2) ne pas laisser d'espace sans contrôle;

3) disposer de renseignements et dossiers sur toute personne à risque, quelle qu'elle soit;

4) démontrer, par une « démonstration de force » : présence, contrôles, re-contrôles, traques, écoutes, etc. que la police et les services de renseignement sont bien préparés, présents et peuvent, de ce fait, limiter la liberté de manœuvre de toutes ces personnes à risque;

5) ré-instaurer les contrôles aux frontières (Schengen a vécu);

6) contenir les médias afin de diffuser le minimum d'informations pouvant renseigner et/ou faire le jeu des terroristes;

7) pour toutes les professions/fonctions/tâches sensibles, disposer d'un vrai contrôle sur l'identité et le mode de vie des personnes les accomplissant, quitte, par précaution, à les écarter de ces dernières (comme a osé le faire le Conseiller d'Etat Pierre Maudet à l'aéroport de Genève);

8) et, finalement pour la Suisse, remplacer certaines personnes, mises en place à des postes clés par Ueli Maurer, par des personnes mieux choisies et compétentes pour des missions de protection de la nation.

Nous devrions pouvoir compter sur la responsabilité citoyenne de chacun d'entre nous par l’apport d’informations cruciales aux autorités policières (tels que comportements anormaux détectés, locataires suspects, etc.).

Toutes ces mesures devraient être mises en place pour le bien de tous, sans pour autant verser dans la paranoïa, le racisme primaire ou l'état sécuritaire.

Bravo au peuple suisse

Nos citoyens ne sont pas dupes ! Oui au deuxième tube du Gothard est une réelle vision d’avenir.

Malgré les détracteurs d’un deuxième tube au tunnel du Gothard emmené par les gauchistes et … le professeur Rossi  ainsi qu’une petite brochette de socialistes tessinois, ces derniers ont voulu berner le peuple en prétendant que les Tessinois étaient contre ce projet. Mais le peuple a vu juste. Non seulement pour éviter l’isolement du Tessin durant plusieurs années mais aussi pour défendre l’économie de notre pays et ses grands projets et le futur de nos enfants.

Par contre, les Vaudois et Genevois se sont accrochés à la défense du contournant de Morges plutôt que s’associer aux défenseurs du Gothard qui leur permettrait d’obtenir leur soutien.

La Suisse a besoin de vision et de grands projets ! Il faudrait que tous les rétrogrades et autres freineurs de l’économie réfléchissent avec sérénité sur l’avenir de notre pays et comprennent comment leur salaire parvient chaque mois sur leur compte.

Bravo au Canton de Neuchâtel pour son manque de vision

Vouloir supprimer le service des sports sur la plan cantonal, soit disant, pour des raisons d’économie est la preuve d’un canton sans vision.

Le sport a toujours été le facteur d’intégration et de formation des peuples. La vision du Baron Pierre de Coubertin était fondée sur l’essence même du sport grec où toute la formation des élites de l’époque tournait au tour du gymnase et du stade. On y enseignait le respect de l’adversaire, le « fair play » dans la compétition, l’apprentissage des méthodes d’évolution du corps et de l’esprit.

Dans le canton de Neuchâtel, son gouvernement de gauche a décidé de supprimer purement et simplement le service des sports. Ceci démontre que le socialisme n’a, une fois de plus, pas de vision ! Lui qui défend pourtant l’intégration et l’ouverture des frontières.

Que deviendra notre société sans enseignement du sport, sans encadrement de sa jeunesse par le sport, sans intégration des différentes couches de sa population, comme des migrants, par le sport ? Et les handicapés, par exemple, pour lesquels le sport représente une valeur extraordinaire d'intégration dans la vie de tous les jours, tout comme le "sport pour tous".

Le sport, comme la culture d’ailleurs, est l’élément principal d’intégration de la jeunesse dans la société. Le Panathlon international en fait son cheval de bataille dans le monde en proclamant : « Eduquer par le sport ». En France voisine, les cours de civisme font partie de l’éducation physique afin que chaque jeune comprenne le fonctionnement de la société et contribue à la lutte contre l’incivilité.

Supprimer un service des sports, c’est tout simplement de l’irresponsabilité. Tout d’abord quelques francs d’économisés immédiatement, mais dans quelques années de grosses sommes d’argent pour l’agrandissement des prisons, le renforcement des forces de l’ordre et côté médical des coûts énormes pour soigner une population qui deviendra de plus en plus obèse.

Il aurait certainement été plus visionnaire pour ce canton de supprimer les ORP (Offices régionaux de placement) qui sont plus enclin de maintenir un certain taux de chômage afin de préserver leurs offices et leurs places de travail au sein de l’Etat plutôt que de lutter efficacement au replacement des chômeurs.

Avec l’arrivée de migrants, qui ne va pas diminuer ces prochaines années, ainsi que les aléas de l’économie où les risques d’augmentation du chômage se profilent pour 2016, le service des sport a un rôle central dans nos sociétés d’aujourd’hui.

Le Conseil d’Etat neuchâtelois a démontré par cet acte les limites de sa gouvernance et de sa responsabilité d’Etat, ainsi que son flagrant manque de vision.

 

 

Paris, analyse d’un autre regard

En sympathie avec toutes les familles victimes des horreurs perpétrées, nous devons cependant garder la tête froide et analyser avec un peu de recul.

Le président Hollande parle de guerre et d’état d’urgence…

On peut discuter du mot « guerre » comme je le relevais à la suite du 7 janvier déjà, mais si on ose le mot, il s’agirait plutôt de parler de « guerre civile » puisque l’ennemi provient de l’intérieur de la France et même si les actions sont revendiquées par Daech (ce qui arrange beaucoup de monde), elles ont bien été montées et orchestrées de l’intérieur du pays.

A cette heure, on recense 7 terroristes morts, 5 se sont fait « sauter » à l’aide d’une ceinture d’explosif et deux abattus par les forces de l’ordre. Ce qui est étonnant, c’est que le gouvernement français parle de 8 lieux d’attaques distincts et le déclenchement s’est produit au Stade de France à la suite de 3 explosions. Ces trois terroristes, grâce à l’efficacité des mesures de sécurité n’ont pu entrer dans l’enceinte du stade. Mais où sont les autres ? Courent-ils toujours ?

Oui, la menace vient bel et bien de l’intérieur même si, d’une certaine manière, on pourrait croire qu’elle est orchestrée de l’extérieur. Mais quel est l’effet final recherché ? Le retrait des troupes françaises des théâtres d’opérations dans les régions islamiques du monde ? Par la terreur, faire fléchir le gouvernement français en vue d’un retrait de troupes par la pression et/ou la division du peuple français ?

Analysons la situation sous l’angle du lancement d’une « guerre civile » en France, par des Français ou des naturalisés, même aidés par des infiltrés profitant des flux migratoires. Hormis la planification d’opérations extérieures pour lutter contre le terrorisme international, la sécurité du territoire devrait être garantie par une surveillance plus serrée d’une multitude d’activistes de tout bord, des français rentrés de zone de conflits ou d’entraînement islamiques, des lieux de radicalisation, du contrôle extrêmement serré des migrants, du contrôle aux frontières (Schengen a vécu et a démontré son incapacité de maitrise des risques sur un territoire aussi vaste que celui de l’Europe), etc. Et « l’état d’urgence » a-t-il un sens ? C’est ce qu’attendent les belligérants : bloquer l’économie des grandes nations européennes par ce type de mesures.

Quel est le rôle des médias face à ce genre d’opérations ? Relayer ce que veulent effectivement les terroristes ? Leurs photos, leurs revendications, etc. Même si, durant le match du Stade de France, dont la première explosion retransmise en directe a été le déclenchement des opérations (il ne faut pas non plus voir des « cerveaux » mais bien une planification simple de quelques opérations synchronisées autour d’un vendredi 13) pendant une rencontre amicale France-Allemagne et touchant des lieux fréquentés. Tout individu au sein d’un groupe ayant l’idée de déclencher une action fortement médiatisée, à l’aide d’outils modernes et bon marché tels que : téléphones mobiles, GPS, connexion internet, recherches d’évènements et dates clés, fabriquant des explosifs basics (recette sur internet), sachant se procurer des armes (malheureusement hyper simple aujourd’hui) et surtout déterminé à se faire connaître par n’importe quel moyen et n’ayant pas peur de mourir, peut et pourra encore et toujours faire d’immenses dégâts.

Il est à saluer les promptes actions du RAID, car plus vite une opération sera maîtrisée (Superette Casher, Bataclan,…), moins il y aura de victimes. L’issue restant fondamentalement la même : la mort des assaillants.

Que faire, tout en respectant les principes démocratiques ?

  • Donner les moyens aux services de renseignements et aux forces de l’ordre,
  • Appliquer les mesures nécessaires en matière de surveillance, détention préventive, interrogatoire, au risque de se froisser avec les droits humains (ces mesures n’iront de toute façon jamais au-delà de ce que le droit islamique dit ou prévoit),
  • Contrôler d’une manière stricte l’immigration,
  • Réduire la naturalisation, tout comme le droit de résidence,
  • Contrôler tous les espaces du territoire national (quartiers sensibles) y compris, s’il le faut, par la force,
  • Interdire de se promener le visage masqué et/ou avec des habits proches de ceux de la police et de l’armée,
  • Interdire formellement la détention d’armes pour tout individu qui ne serait ni collectionneur déclaré, ni citoyen de longue date (ayant un passé dans une institution et/ou association : tireur, ancien militaire, ancien policier,…),
  • Donner la possibilité de contrôle d’individus aux frontières comme sur la voie publique et en tout temps,
  • Présenter sa carte d’identité à l’entrée d’un dancing, d’une salle de spectacle, etc.,
  • Former les médias aux manières d’informer en cas d’événements particuliers,
  • Avoir la possibilité de contrôler les médias dès le début d’un événement particulier dans le seul but d’éviter tout risque d’information à l’adversaire.

Il faut également continuer le combat contre le terrorisme à grande échelle dans le monde en y mettant les moyens adéquats et ne pas hésiter à anéantir une région occupée par des terroristes s’il en va de la sécurité commune.

Ces mesures sont au profit de la sécurité de toute la population. Ne pas s’y conformer, c’est se rendre complice.

Comment garantir « compétence et intégrité » à nos élus ?

A l’aube du 18 octobre, il ne s’agit pas d’élire des personnes X ou Y à des postes à Berne ou dans certaines capitales cantonales, mais d’offrir la possibilité à des compétences, c’est-à-dire à des femmes compétentes et des hommes compétents, de représenter les intérêts de chaque citoyen et chaque canton quelle que soit leur appartenance politique.

Plusieurs questions se posent :

– Une fois les élus en place, qui mesure leur travail, leurs compétences effectives ?

– Ont-ils un cahier des charges lié à leur poste, leur fonction ?

– Existe t-il un cahier des objectifs à atteindre ?

et

– Que deviennent toutes les promesses émises durant la campagne électorale ?

Certes, la gouvernance politique n’est pas exactement la même que la gestion d’entreprise (« Corporate Governance »), mais il devrait y avoir une adéquation quant aux deux types de gouvernance, au minimum sur la fixation d’objectifs et l’évaluation de leurs atteintes.

Une proposition de mise en place d’un système d’évaluation – «assessment en continu» – des élus, même dans une démocratie, permettrait de le faire. Cette proposition va certainement bouleverser le petit monde politique habitué au train-train quotidien qui n’a comme premier but, une fois élu, que de se faire réélire !

Quelques pays d’Asie tentent l’expérience. Il y a d’un côté un assessment en continu en fonction d’objectifs à atteindre dans certaines municipalités et de l’autre un « assessment » fait par la population au travers de questions posées sur une page Facebook.

Ce n’est pas parce que la Suisse est considérée comme une « bonne démocratie » qu’il ne faut jamais se remettre en question ! On doit toujours améliorer le système, même démocratique. Les élus doivent être mesurés, selon un cahier des charges et des objectifs à atteindre de manière précise. Il devrait être normal, pour un élu, de devoir rendre des comptes sur les résultats obtenus. Il est impensable de devoir attendre une ou deux législatures pour se séparer d’un élu soit par une non-réélection ou par sa démission.

Des exemples comme Ueli Maurer au Conseil fédéral ou Anne-Claude Demierre au Conseil d’Etat fribourgeois ne devraient plus se produire. Il en va de l’image de la Confédération ou du Canton.

Avec un système d’assessment en continu des élus, cela signifie que pour chaque poste et/ou fonction, un cahier des charges et un cahier des objectifs soient disponibles avant la présentation du candidat/e. Chaque  candidat/e se présenterait en connaissance de cause. Le parti serait également responsable du choix de la personne et de ses compétences pour le poste et les objectifs à atteindre.

Celui qui ne répond pas aux exigences doit en tirer les conséquences et démissionner. 

Il faut oser révolutionner la pensée politique pour l’amener vers le meilleur.

Ce système d’assessment en continu devrait être mis en fonction dans un premier temps pour tous les élus d’exécutifs, c’est-à-dire, pour les élus salariés.

 

Non Messieurs les journalistes, André Blattmann n’est pas un visionnaire !

Malheureusement, lorsque le Chef de l'Armée a dit qu'il y avait un grand risque de flux migratoire, il parlait bel et bien des Grecs et du risque qu'ils affluent en masse chercher du travail en Suisse.

Si tel avait été le cas, André Blattmann aurait conseillé Ueli Maurer pour l'envoi de soldats à l'étranger afin de préserver les conditions d'existence de base des populations des pays instables et éviter tout flux migratoire.

Ce même André Blattmann, tout comme même nos services de renseignements, ne se sont pas aperçus que le "Printemps arabe" pointait à l'horizon. A cette époque, même la menace cybernétique n’inquiétait pas notre Chef de l’Armée.

Le 15 mars 2012 à 13h30, je me trouvais dans son bureau, tentant de lui expliquer comment contrer les différents risques pour notre nation, telles les attaques provenant de l'Internet ou les possibilités que deux ethnies (par exemple : Turcs et Kurdes, …) se déclarent la guerre sur notre territoire. Tout lui passait au-dessus de la tête ! Il y avait même un colonel EMG qui prenait des notes à ses côtés et pour qui tout était également difficile à comprendre. En quelque sorte, un bon subordonné !

De plus, André Blattmann persiste et signe avec le DEVA et ses mortiers. Preuve en est, il a nommé un chef DEVA, le divisionnaire Baumgartner. Ce dernier quittant le 30 juin 2015 la base logistique de l'Armée en laissant un chaos derrière lui. Une catastrophe de plus pour notre Armée.

On ne reviendra même pas sur les bourdes de l'été avec les hélicoptères de l'Armée puisant l'eau des zones interdites ou même en France voisine.

Si la tête de notre Armée ne change pas rapidement au profit de personnes compétentes, nous emprunterons tout soudain le chemin sur lequel les socialistes veulent nous conduire depuis longtemps !

 

Evitons les amalgames et prenons du recul pour comprendre

Trois « attentats » le même jour, y-a-t-il une corrélation ?

Le premier, en Tunisie, servant à attiser la terreur en faisant fuir les touristes et affaiblissant un secteur économique permettant à la Tunisie de survivre, voire de progresser.

Le second, au Koweit, touchant des musulmans en prière dans une mosquée.

Le dernier, en France, commis par un « fou », en premier lieu contre son patron et dans un deuxième temps, sans préparation, afin d’essayer de mourir en martyre, contre une central de production chimique.

Y-a-t-il effectivement un lien entre les trois événements ? Apparemment non ! Mais parfois cela tombe bien. Pour l’Etat islamique comme pour le président français toujours à la recherche de points pour son image.

Des attaques entre ethnies contre des mosquées il y en aura toujours. Surveiller toutes les plages du monde, c’est impossible. Et des actes isolés, il y en aura malheureusement toujours aussi. Par contre, ne soyons pas naïf. Il faut :

  • oser mettre sous surveillance les personnes à risque (1 et 2),

  • éviter, pour chaque évènement, d'en faire la plateforme de propagande des islamistes par du bla-bla médiatique,

  • donner les moyens à nos Etats (défense, polices, services secrets, etc.),

  • travailler conjointement entre états désireux de lutter activement contre le terrorisme,

  • mettre en place une politique claire et contrôlée pour les migrants.