Le vaccin obligatoire ?

 

Comme l’épidémie se prolonge et se rallonge à coup de variants, la tentation de rendre obligatoire la vaccination croit. Déjà trois Etats y ont succombé pour l’ensemble de la population, Tadjikistan, Turkmenistan et Vatican. Ce ne sont pas des exemples de démocratie et ceci explique cela. D’autres le décident pour certaines catégories professionnelles, Etats-Unis (y compris des entreprises), France.

La question se pose donc aussi pour la Suisse, mais elle reçoit une réponse immédiate : ce sera non. Il n’est même pas utile que Berne le propose, car le peuple le refusera. Même si le pouvoir dispose de tous les éléments pour juger que c’est la meilleure politique ou même la seule possible, il ne peut prendre cette décision. Le souverain n’en veut pas. Bolsonaro n’en veut pas non plus. C’est au même niveau.

Car l’expérience nous apprend de plus en plus que la seule façon d’arrêter l’épidémie est la vaccination, pourvu qu’elle concerne vraiment tout le monde. C’est-à-dire toute la planète. Si le virus peut continuer à se propager dans des pays, qui ne peuvent pas se payer les vaccins et n’ont pas les moyens de les administrer, les variants continueront à se développer et à annuler l’immunité acquise des pays riches vaccinés. On ne peut écarter l’hypothèse d’un variant futur qui serait beaucoup plus mortel.

C’est comme pour le climat : nous nous sauverons tous ensemble ou nous périrons. L’espèce humaine est indivisible. Elle doit apprendre à se diriger de la sorte. Même si c’est désagréable pour les nationalistes. On ne commande à la Nature qu’en lui obéissant. Il ne suffira donc pas de fournir gratuitement, à nos frais, le vaccin à ceux qui ne peuvent le payer. Il faudra contraindre Bolsonaro à l’utiliser et le contrôler sur place. Il faudra envoyer des équipes médicales dans les pays qui en sont démunis.

Les discours rituels sur la liberté pour chacun de disposer de son corps n’y changeront rien. La formule usagée selon laquelle la liberté de chacun s’arrête où commence celle de l’autre est creuse. Car qui délimitera ma liberté que je surestime et celle de l’autre que j’ai tendance à sous-estimer ? La griserie de skier sur une neige vierge, hors-piste, constitue ma liberté inaliénable plus précieuse que la liberté de vivre des skieurs respectant les consignes qui seront emportés par l’avalanche que j’aurai déclenché. Il faut donc que le pouvoir intervienne. C’est la raison d’être même de toute loi.

Le pouvoir, pusillanime au point de ne pas affronter les manifestations qui se multiplient, use de moyens détournés dont le principal est le pass sanitaire, attribué aux personnes immunisées. Mais aussitôt surgit un second discours sur l’égalité. Si les porteurs de pass peuvent accéder aux cinémas, théâtres et stades, la liberté des non immunisés est entravées. L’égalité requiert que tous soient privés de cinéma, de théâtre, de stade et que ceux qui vivent de ces activités soient privés de la liberté d’exercer leur métier. Et ainsi de suite.

La solution la plus simple, la plus franche, la plus efficace est donc la vaccination pour tous. En 1977 son recours systématique a permis d’éradiquer la variole. En août 2020, l’OMS annonce l’éradication de la poliomyélite par virus sauvage en Afrique, le Nigeria n’ayant plus connu de cas depuis quatre ans. Tandis que seulement deux pays connaissent encore des cas de contamination par le virus sauvage : l’Afghanistan (29 cas) et le Pakistan (58 cas). Ces expériences montrent la voie à suivre. Pour l’instant ce n’est pas possible. On va donc continuer à chipoter, ergoter, procrastiner. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

 

 

 

Jacques Neirynck

Jacques Neirynck est ingénieur, ancien conseiller national PDC et député au Grand Conseil vaudois, professeur honoraire de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), d'origine belge, de nationalité française et naturalisé suisse. Il exerce la profession d'écrivain.

217 réponses à “Le vaccin obligatoire ?

  1. Maintenant la vaccination est inutile: pas parce que les vaccins sont inefficaces (je pense d’ailleurs qu’il le sont) mais pour une raison de simple logique:
    -les vaccins protègent des formes graves du virus, une fois vacciné le virus ne peut quasiment rien nous faire
    -la majorité des personnes vulnérables sont vaccinées
    Cela veut dire que désormais, les personnes qui pouvaient mourrir du virus ne le peuvent plus. Le virus devient donc inoffensif et on peut donc le laisser circuler.
    On pourra objecter que la totalité des personnes vulnérables ne sont pas vaccinées et que il y a aussi un risque d’avoir une forme grave en étant en pleine santé mais je répondrai en disant que ces personnes ont fait le libre choix de prendre un risque. Cela est permis car ce risque n’est pas transmis aux autres: chaque personne avait les moyens de se protéger et savait qu’il y avait un risque si elles n’étaient pas vaccinées.
    Je pense donc que maintenant se faire vacciner contre le Covid est inutile.

      1. Vous n’en savez rien et personne n’en sait rien. Cependant on peut relever que le quatrième coronavirus est devenu endémique au cours du XIXème siècle mais qu’il a fini par nous donner un rhume.

          1. Il est notoire que les 4 “premiers” coronavirus débouchent sur le rhume (présent). S’agissant de la survenance du 4ème virus je vous renvoie à la littérature (passé). Faites donc quelques homework.

            Mais avez-vous quelques références quant aux “vagues perpétuelles” faites de virus dont la létalité va en croissant que vous nous prédisez (futur) ? Un modèle épidémiologique de plus ? Le vôtre ?

          2. Les “vagues perpetuelles tueuses” sont moins assurées et notoires que l’histoire du 4ème coronavirus. Instruisez nous sur vos vagues vagues et je veillerais à compléter vos connaissances.

        1. Ce que vous dites est malheureusement épidémiologiquement et scientifiquement faux avec toutes les données que l’on a.
          Sans la vaccination de toute la population (ou presque), le virus va continuer à se répliquer, à muter et à infecter les personnes non vaccinées (de manière plus que prépondérante, étant donné que les vaccins sont extrêmement efficaces, je vous laisse encore voir l’étude de Unisanté parue hier sur le taux d’infection 80x plus important avec le variant Delta chez les personnes non vaccinées en comparaison des personnes vaccinées).
          Laisser le virus circuler chez une population dont le système immunitaire n’a jamais rencontré ce virus est une aubaine pour lui, qui va lui permettre de faire apparaître de nouveaux variants, ceux-ci seront plus contagieux, voir plus virulents (dangereux). C’est même ce que l’on tend à voir avec des hospitalisations chez des personnes jeunes. En plus de vous mettre personnellement de plus en plus à risque, de mettre à risque vos enfants qui ne sont pas encore autorisé à être vacciné, vous mettez aussi à risque les gens vaccinés et fragile si un nouveau variants resistant partiellement aux vaccins apparait à cause des gens non vacciné.
          C’est donc un comportement égoïste et irrationnel alors que toutes les données que l’on a montré l’efficacité des vaccins (tant sur les décès et les hospitalisations que sur la diminution de la transmission) et surtout leur sécurité à court et à long terme !

          1. L’étude d’Unisanté ne vaut pas tripette comme j’ai relevé plus bas. Erreur méthodologique évidente et Duperrex inconnu au bataillon de la science.

            Ne vous faites pas d’illusion, le variant actuel est apte à circuler et faire épidémie au sein d’une population d’individu entièrement vaccinée dès lors que l’efficacité du vaccin contre la contamination est faible (49 %) et que le R0 est près de 7. Au vu des comportements relâchés, générés entre autre par la promotion de la vaccination comme étant libératrice, cette épidémie des vaccinés est là, plus lente mais elle est là. Les parents vaccinés contamineront aussi leurs enfants et certains finiront à l’hôpital, voire décéderont comme le montre l’exemple israelien.

            Quant à lutter contre l’émergence de variants non nécessairement plus létaux, il faudrait que la population mondiale soit vaccinée. On en est loin. Le variant delta n’a pas émergé en occident, c’est pourquoi on l’appelle indien. N’est-t’il pas égoïste et contre-productif de négliger le tiers monde et ses personnes à risque ?

            Enfin vous pourriez évitez vos arguments ad hominem. Vous ne connaissez rien de moi, ni mon âge, ni si j’ai des enfants, ni mon statut vaccinal.

      2. En effet, mais est ce qu’on s’intéresse aux nombre de personnes qui ont attrapé le rhume ? Si plus personne ne court plus de risque, toutes les mesures sanitaires n’ont plus aucun sens.

        1. Actuellement nous ne sommes pas dans la situation où plus personne ne court de risque du Covid

          1. Justement si ! Car comme je l’ai dit précédemment les personnes vulnérables sont vaccinées. Celles qui ne le sont pas ont connaissance du risque qu’ils prennent. On ne va donc pas prendre de mesures et arrêter l’économie pour protéger des gens qui ne veulent pas se faire protéger. (C’est pourtant exactement ce que l’on fait)

  2. La poliomyélite n’a pas exactement été éradiquée: on dit d’un virus qu’il a été éradiqué si il n’existe plus dans le monde. Le seul virus qui a été éradiqué dans toute l’histoire de l’humanité est la Variole. Pour la poliomyélite, on dirait plutôt qu’elle a été éliminée de ce pays.

    1. Le blog ne dit pas que la polio a été éliminée mais qu’elle est confinée à deux pays.

      1. Vous parlez bien sûr du variant sauvage pas de l’autre, le variant vaccinal résultant d’un ancien vaccin, et qui perdure en afrique.

  3. L’idée qu’il serait possible de remettre ce virus dans la boîte dont il n’aurait jamais du sortir relève du fantasme. Vu sa propension à générer de nouveau variants et à infecter des animaux, il convient plutôt de la comparer à la grippe, sauf qu’il est actif presque toute l’année. Notre planche de salut réside peut-être dans l’immunité collective, mais cela prend du temps. En attendant, la politique consistant à proposer des vaccins pour les personnes fragiles et à laisser les autres s’exposer semble pleine de bon sens.

      1. Combien de personnes jeunes (moins de 40 ans) et en bonne santé en sont mortes ? Vous voudrez bien comparer cette mortalité avec les autres causes de mortalités. Merci.

        1. Combien de personnes jeunes ne seraient pas mortes si elles avaient été vaccinées?

          1. Moins de 40 ans et en Suisse: 17 décès y inclus les personnes à risques.
            https://www.rts.ch/info/suisse/11137312-le-coronavirus-en-chiffres-et-en-cartes.html

            Pour les personnes sans facteurs de risques décelables par une simple consultation avec quelques examens standards, voire par la détermination du BMI : sur les doigts d’une main.

            Que préconisez vous pour abaisser la mortalité des moins de 40 ans sans facteur de risque ? Parce qu’en 18 mois il en est décédé bien plus que quelques uns. En matière de santé publique et en visant les moins de 40 ans qu’avez vous fait contre le tabagisme et l’obésité ? Contre la malbouffe et la surbouffe qui tuent plus que les sars-cov-2 les moins de 40 ans en bonne santé. Quel est votre bilan intermédiaire de politicien ?

            Note : Les personnes à risque (âge ou “condition” médicale) doivent sérieusement réfléchir à la question de leur vaccination.

  4. Vous êtes un scientifique, Monsieur Neirynck, comme c’est écrit dans votre descriptif, non ?
    Dès lors, pourquoi n’arrivez-vous pas à comprendre qu’il est illusoire d’espérer éradiquer un coronavirus par vaccination étant donné qu’il mute sans cesse comme la grippe ?

    1. Il vaut la peine d’essayer. Le port du masque a enrayé l’épidémie saisonnière de grippe. Celle-ci n’est donc pas une fatalité

      1. Il ne vaut clairement pas la peine d’essayer. Cela vaudrait la peine si on avait une chance d’y parvenir, ce qui n’est pas le cas, et si cette mesure ne créait pas plus de problèmes qu’elle n’en résout.

  5. Tout le monde, ou presque, essaie de comprendre cette minorité de la population se déclarant purement et simplement contre les vaccins et dont les arguments avancés sont tous d’une incohérence surprenante. Ce qui pose évidemment question.

    1. Ce n’est pas ce que j’observe. Une guerre de l’information est en cours. Ceux qui osent s’opposer au dogme du tout vaccinal, sont assimilé à des complotismes, des extrémistes, des antivax (ce qui est risible car la plupart sont bel et bien vaccinés).
      Raillés, moqués, amalgamés aux platistes et antisionnistes, bien peu osent encore s’indigner, s’élever, prendre la parole pour dénoncer. Ils se résignent face à l’omerta et à la perspective de l’éviction sociétale qui attend tout ceux qui oseraient s’opposer (sans vaccin, pas de travail, pas de travail pas d’argent pour payer ses crédits, etc.). Soit on se soumet, soit on devient un paria. Pour beaucoup le choix est vite fait.
      Parce que dans le camp d’en face, il y a de l’argent qui coule à flot, les médias mainstreams sont arrosés et on ne trahi pas la main nourricière. Il y a aussi les fameux fact checker (c.f qui les financent?) qui veille et dénonce comme FAUX tout ce qui s’éloigne de la pensée unique. Et si cela ne suffit pas, il y a la censure numérique – des algorithmes scannent et censurent toute information dissidente dès lors qu’il y a certains mots clés. Pour celui qui ne cherche pas expressément, les infos qui challengent la dota restent hors de portée. Mais la réalité ne peut pas être travestie indéfiniment, elle finira pas émerger et dès lors on comprendra que celle-ci est nettement plus complexe et nuancée que ce qui avait été communément accepté jusque là (c.f. images paradoxales où deux niveaux de réalité peuvent co-exister en fonction de l’angle à partir duquel l’on regarde). Mais d’ici l’âge de raison, place à la dictature et à la dissonance cognitive.

    2. Peut-être qui si votre propre enfant avait réagi très négativement à un vaccin et se retrouvait avec de l’autisme de la sclérose en plaques ou du diabète de type 1 et que vous deviez le piquer plusieurs fois par jour juste pour le faire vivre vous comprendriez mieux ? Les gens comme vous, emplis qu’ils sont d’ignorance, ignorance qui n’a d’égale que leur arrogance, sont écoeurants et d’un manque de respect absolu. Vivez dans la peur et laisser les autres tranquilles, merci.

      De plus, “tout le monde, ou presque” ? La moitié de la population est contre, et la moitié de l’autre moitié l’a fait simplement pour pouvoir voyager et certains le regrettent déjà – stop la fabulation svp.

      C’est fou comme une poignée de fascistes essaient d’imposer leur vision sur l’ensemble de la population et pensent que parce qu’eux sont comme ça la majorité l’est – mais non Cher Monsieur, les gens se réveillent et à force d’avoir des problèmes, refusent le poison. Pour vous le réveil sera très compliqué.

      1. Les effets négatifs d’un vaccin que vous évoquez existent mais sont infiniment plus rares que les effets directs de la maladie. Exemple : la variole entrainait de l’ordre d’une méningite pour 5000 cas tandis que la maladie tuait le tiers des enfants. Le choix est vite fait et cette vaccination fut obligatoire partout

      2. A Ignorance et arrogance – tout en un. Eh bien moi je vous comprends très bien, trop bien. Les dommages collatéraux, tout le monde s’en fout royalement et surtout lorsque cela touche des gamins (j’étais gamine en 1970 et n’avais rien demandé hormis vivre très paisiblement et à mon rythme certes plus lent physiquement parlant). Je partage donc vos préoccupations quotidiennes.

        Et juste pour mettre les points sur les “i”, aucun des spécialistes de la Task Force (en ce moment au “gouvernement”) n’est porteur d’un quelconque titre de spécialiste FMH dans les domaines médicaux qui me concernent, par exemple la pharmaco-toxicologie, la pharmaco-génétique, la néphrologie etc. etc. etc. etc.
        Il est très facile de faire un check-point pour une vieille fonctionnaire avec accès divers.
        Alors un seul message à ces gens: allez-vous former correctement pendant encore au moins 5 années, publiez des études randomisées, contrôlées dans des journaux à politique éditoriale sévère et à très hauts facteurs d’impact – ensuite vous pourrez toujours me donner des conseils sur mon suivi médical très pointu et ma vie avec ou sans vaccin.
        En attendant, je reste calmement ni pro-vax, ni anti-vax, quelque part au milieu et certainement pas du côté des enragé(e)s du moment sans formation correcte mais qui savent d’emblée tout mieux du style “tout le monde dans le même sac”.
        Une bonne continuation.

      3. Alors les vaccins n’induisent ni la SEP, ni l’autisme, ni le diabète de type 1.
        Encore des informations fausses, promue par des blogs anti-vax et sans aucune légitimité scientifiques (démontré depuis des dizaines d’années) !
        On en reparlera quand vous aurez y étudier les maladies, le système immunitaire et l’épidémiologie 😉
        ABE

  6. La Dictature c’est une solution simpliste à un problème complexe. Un vaccin en tant que tel n’existe pas pour le coronavirus. Et si vous faites référence à l’injection génique en cours, alors il apparaît que non seulement cela ne protège pas d’attraper le Covid, mais que cela pourrait nous faire entrer dans une course sans fin avec les variants (avec une injection prévue tous les 6 mois) avec au final une destruction de nos démocraties, l’instauration d’une dictature sanitaire, d’un totalitarisme de pensée, de paranoïa collective, d’une discrimination et répression des réfractaires, etc. sans parler de la multiplication des effets secondaires qui risquent d’exploser (débordant l’omerta en cours). Et finalement, dans ce tableau très sombre d’effondrement des valeurs, le changement climatique pourrait paradoxalement être notre salut en faisant s’effondrer ce nouvel ordre mondial dont fantasme la plupart des élites (avec le contrôle numérique absolu que cela sous-entend).
    Je vous recommande de lire les travaux d’Ariane Bilheran sur la psychopathologie du totalitarisme, très éclairant vis-à-vis de ce qui est en train de se passer.
    Donc au lieu de relayer la délirante propagande vaccinophile (les médias s’en chargent très bien) je pense qu’il serait plus sage d’ouvrir l’avenue négligée des traitements et des différentes options qui s’offrent pour prendre soin de ceux qui en on le plus besoin.

  7. Si tous les vaccins fonctionnaient ausi mal que ces vaccins anti-covid, il y a longtemps que la vaccination aurait été abandonnée.
    Il suffit de suivre les courbes de pays où l’imense majorité des adultes est vaccinée contre le Covid pour se rendre compte que cela ne marche pas de manière satisfaisante.
    Pour votre information, auparavant, si un pays avait vacciné sa population contre une maladie, il était protégé. Quel est donc ce vaccin qui ne protège plus parce que sur un autre continent on est pas vacciné?
    Donc, ce vaccin, au mieux, il limite un peu les risques des personnes fragiles. Il n’empêche ni la contamination, ni la transmission. Il n’empêche pas même l’hospitalisation, ni la mort.
    Et la solution, ce serait plus de vaccin – voire le vaccin planétaire obligatoire?
    Désolé, ce n’est plus de science, c’est de l’entêtement.
    Il n’existe pas de vaccin efficace pour de nombreuses maladies. Le Covid montre les limites des raisonnements qui veulent la suppression complète des maladies respiratoires. C’est un chemin voué à l’échec. Il y aura toujours des virus dans les poumons. Il y a aura toujours des infections. A moins de stériliser la terre et d’y détruire toute vie, c’est ainsi.

    1. Vous avez tort ce vaccin a une certaine efficacité certaine. Il est raisonnable que M. Neyrinck soit vacciné.

      1. “Donc, ce vaccin, au mieux, il limite un peu les risques des personnes fragiles.”
        Au mieux, car la fin de l’histoire n’est pas encore écrite. Mais oui, pour l’heure, il est raisonnable que M. Neyrinck soit vacciné – s’il le souhaite.

        1. Non pas du tout. Il est établi qu’il limite les risques chez tous. 85 % est une réduction de risque relatif de la forme grave (hospitalisation) pour tous. Il convient cependant de renforcer l’immunité des personnes chez qui elle s’est atténué rapidement pour conserver ce résultat.

          Evidemment, face aux effets secondaires connus et inconnus, la vaccination est plus convaincante lorsqu’il s’agit de réduire un risque de décès de 10 % et non un risque 0.001 %.

          Ce vaccin a une efficacité démontrée. Contre le variant actuel ce n’est plus 95 % contre la maladie symptomatiques, mais 85 % contre la forme grave. C’est encore appréciable pour celui qui est à risque ainsi que pour les soignants et ceux qui souffrent d’autres pathologies

          1. Il est établi par qui, quand et comment que les risques sont limités chez tous?
            Le problème de votre raisonnement, c’est que les effets indésirables ne sont pas systématiquement remontés (aucune volonté administrative exprimée en ce sens). Selon swissmedic:
            “Doivent être déclarés les effets indésirables graves et non encore connus de médicaments, c’est-à-dire ceux qui ne sont pas mentionnés dans l’information professionnelle du médicament”. https://www.swissmedic.ch/swissmedic/fr/home/news/coronavirus-covid-19/covid-19-uaw-melden.html
            Et les cas de covid ne sont pas non plus remontés systématiquement après vaccination. Il est même conseillé à présent de moins tester les vaccinés.
            Vos chiffres, je les prends donc avec des pincettes. Car la pratique est aléatoire.
            Si on testait systématiquement avant et après le vaccin et qu’on suivait les vaccinés dans le temps, alors oui, vos chiffres seraient solides.
            Je crois que les chiffres réels des cas de contamination avec le vaccin sont sous-estimés. De même que les cas problématiques ne sont pas forcéments suivis.
            Tout cela mis ensemble oblige à bcp plus de prudence dans l’analyse.
            Il suffit de voir que les chiffres vareint beaucoup entre les pays pour se rendre compte que l’analyse est difficile à faire.
            Par ailleurs, comme souvent répété, la pandémie n’est pas terminée. Et la sécurité et l’avantage d’un médicament ou vaccin demande plus de temps. C’est d’ailleurs le point de vue des fabricants!

          2. Pour comprendre à quel point le temps est important pour juger d’un nouveau traitement ou vaccin:
            https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2015/revue-medicale-suisse-483/les-premiers-vaccins-contre-la-dengue-et-le-paludisme-sont-annonces-sur-le-marche
            Et 2 ans et demi plus tard:
            https://sante.lefigaro.fr/article/le-vaccin-contre-la-dengue-est-dangereux-pour-certains-malades/
            Seul le temps permet d’évaluer les risques et les avantages d’un traitement novateur pour la santé. Donc, votre “démonstration” n’en est pas une. Et si demain un variant nouveau, une grippe ou que sais-je cause une explosion des décès ou maladies chez les vaccinés? Nul ne peut dire grand’ chose de fiable avec si peu de recul.
            L’efficacité démontrée se démontre dans le temps, avec une surveillance de la santé des vaccinés. Pour l’heure, l’efficacitée à long terme n’est pas démontrée, de même que l’inocuité. Et la surveillance à long terme des vaccinés semble absente. Ce qui est très étonnant.
            Par prudence, ce vaccin devraient être réservé pour les personnes à risques – qui le souhaitent. Et tout l’argent de la campagne de promotion du vaccin devrait plutôt être investi pour suivre systématiquement et méticuleusement ces même personnes sur le plan de leur santé. Par respect pour leur choix et pour confirmer que ce choix est le bon, avec de vrais contrôles de qualité.
            Mais bien entendu, vous pouvez penser autrement que moi.

          3. Bonsoir Samy et merci pour vos lignes qui sont comme un baume de jouvence sur un vilain urticaire récalcitrant. Vous mettez le doigt sur les vrais problèmes: efficacité à démontrer sur la durée – personnes à risque qui le souhaitent mais sans obligation aucune – suivi pointu – contrôles qualité.
            J’y ajouterai une petite touche supplémentaire très personnelle: apprentissage urgent de la modestie (peut-être avec titre FMH obligatoire ?), respect des décisions médicales hyper-spécialisées envers certain(e)s patient(e)s qui ne coûtent pas un centime au système de santé helvétique.
            Du point de vue “surveillance”, je suis devenue une vraie spécialiste depuis le temps et même de l’auto-surveillance responsable qui m’a été enseignée très tôt dans ma vie par un professeur et médecin-chef de service foncièrement humain et fort compétent. Les patient(e)s responsables sont les plus aptes à gérer des situations difficiles et à dire “non” le cas échéant, donc à faire économiser des milliers de francs suisses à l’assurance-maladie, donc à la collectivité.
            Avec ou sans vaccin, en fonction de la nécessité du moment.

            Par rapport à la méthode fasciste développée par certain(e)s pharmacien(ne)s pour vendre à tout prix la vaccination, nous avons préparé un petit document explicite de type “avertissement”. Les pharmacien(ne)s ou personnel de pharmacie ne bénéficiant pas des titres de spécialistes dans certains domaines pointus de la médecine, nous les mettons gentiment mais sûrement en garde que des poursuites juridiques pourraient s’enclencher à la moindre exagération teintée d’agressivité et/ou pression sans aucune connaissance du status médical du(de la ) patient(e) venant seulement prendre (ou acheter) ses tests mensuels recommandés par l’OFSP. Cette petite expérimentation pourrait devenir particulièrement cocasse, qui sait ? Suite au prochain épisode.

            Portez-vous bien et au plaisir de vous lire.

          4. @ Samy

            Ai-je relaté une efficacité relative des vaccins contre le fait d’être atteint par le coronavirus ? Non.

            Ai-je prétendu que les vaccins seraient efficaces à long terme ? Non.

            Ai-je prétendu que l’innocuité des vaccins à long terme était établie ? Non.

            Ai-je ignoré l’aventure du vaccin Dengvaxia ? Non, relisez-moi dans d’autres contributions.

            Par contre je fais la différence entre une personnes âgée de plus de 80 ans et un jeune de moins de 40 ans sans facteur de risque (après quelque vérifications médicales standart)

          5. @CEDH
            Si j’ai bien lu, c’est vous qui avez écrit: “Il est établi qu’il limite les risques chez tous.”
            Désolé, mais une telle assertion n’est pas encore prouvée.
            Par ailleurs, le risque liée aux effets indésirables n’est pas bien établi, ce qui fait que la balance des risques demeure inconnue. Pour les personnes très âgées ou très malade, cela importe assez peu, mais pour des personnes en bonne santé, cela devrait faire réfléchir.

          6. @ Samy

            L’efficacité, même réduite, est démontrée pour tous de 16/18 à 199 ans et indépendamment des facteurs de risques.

            Celle-ci diminue face au variant delta et avec le temps qui passe. Elle diminue plus vite chez les personnes âgées.

          7. Quelle efficacité?
            Celle qui enlève de l’étude les personnes tombées malades entre la 1e injection et 14 jours après la 2e injection?
            Celle qui ne teste plus les personnes vaccinées?
            Celle qui ne regarde pas ce qui adviendra avec ces personne vaccinées lors de la prochaine vague?
            Celle qui ne suit pas la santé des personnes vaccinées?
            Effectivement, avec une telle méthodologie, c’est efficace.
            Mais avec une autre méthodologie (plus en lien avec l’efficacité, que j’estime être un gain de santé pour les personnes vaccinées confrontées à la maladie), on obtiendra d’autres résultats.
            Donc désolé, aucune efficacité prouvée sur des personnes en bonne santé avec une étude indépendante à long terme.

    2. Samy bonsoir, je vous retrouve avec plaisir et pas hasard sur ce blog (plus agressif je trouve). Je viens de recevoir le .pdf d’un article scientifique publié dans Kidney Int Rep (2021), June 21, 20021 (Carr EJ, et al).
      https://doi.org/10.1016/j.ekir.2021.06.027.
      Pour vous, je relève cette phrase qui modère le discours extrémiste et lassant qui nous est asséné chaque jour qui passe (un peu comme on tapait sur la tête des élèves récalcitrants à l’époque dans les villages vaudois).
      Population = CKD = chronic kidney diseases.
      Mini extrait: “Rigorous surveillance is necessary for detection of long-term adverse effets in patients with autoimmune disease and transplant recipients” / “….. alternate vaccination platforms and strategies should be considered”. Plus clair c’est impossible !
      Mon commentaire complet se trouve sur l’autre blog que vous connaissez.
      J’adore les termes “long-term adverse effets” par rapport aux vaccins de nouvelle génération. Il y a dû avoir transmission de pensée avec ma professeure de néphrologie ! Et un peu de magie “noire” (comme un MDRD passant dans le noir irréversible post-vaccin) cela ne peut faire que du bien en cette époque troublée.
      Mes bons messages. eab

      1. Je viens de parcourir l’article que vous mentionnez. Je comprends aussi que vous avez eu une professeure de néphrologie et êtes donc médecin ou infirmière.
        Votre critique de l’article est incorrect. Il est clairement stipulé que la vaccination est recommandée chez ces patients. Il est aussi dit que ces malades sont souvent atteints de troubles immunologiques qui chez certains diminuent l’efficacité de ce vaccin tandis que chez quelques autres des effets secondaires graves peuvent survenir.Ces patients sont (très) suivis cliniquement et la décision de vaccination doit être prise sur la proposition de l’équipe de néphrologie.
        Vouloir généraliser la situation de ces patients à la politique générale pour la population d’un pays est illégitime.

        1. Désolée Robert vous avez compris de travers, ce n’est pas très grave j’ai l’habitude.
          Je suis suivie, comme patiente de très longue durée, par la néphrologie, la pharmaco-toxicologie, la pharmaco-génétique et accessoirement par l’immuno-allergologie (passeport ad hoc).
          En général au minimum des chefs de service et/ou des professeurs avec titres FMH, et/ou titres équivalents à l’étranger, avec pour toutes et tous moult publications dans leurs domaines respectifs, avec facteurs d’impact élevés. En d’autres termes, pas le genre local “Bulletin des médecins suisses” ou “Schweiz med Wochenschr”.
          Mon status est très complexe post-erreur médicale en 1970. Car certains médecins vaudois lambda se croient souvent spécialistes en tout et mutilent des enfants sans jamais demander urgemment un avis spécialisé. Faire profil bas semble très difficile en médecine, surtout en Pays de Vaud. Ensuite ces mêmes médecins vous jettent à la poubelle, une fois leurs expérimentations foireuses terminées …… D’autres médecins spécialisés nous récupèrent bon an, mal an.
          C’est compliqué pour eux mais aussi pour nous les cobayes mutilés hélas pas encore morts et incinérés.

          Donc ma néphrologue (cheffe d’un très grand service à l’étranger, vous voyez bien, pas un de ces mini services à la sauce helvétique) m’a formellement INTERDIT l’un de ces nouveaux vaccins alors qu’elle a elle-même souffert du Covid-19 au printemps 2020. Nous savons très bien pourquoi et donc la phrase de l’article mentionné “relapse or de novo glomerulonephritis” post-vaccin est pourtant très claire.
          Mon MDRD ne doit en aucun cas tomber en zone noire suite à une vaccination. Le cas échéant, tout le monde s’en fout royalement, sauf moi qui serait condamnée aux dialyses (la mort est préférable).

          En d’autres termes, n’importe quel médecin spécialiste consciencieux et humain ne va pas jeter ses propres patient(e)s chroniques qui vont plutôt bien malgré leur GNCM sur 50 ans et plus dans la fosse au lions juste pour faire plaisir aux politiciens et aux autres médecins non spécialistes qui pullulent dans les médias depuis 18 mois.

          Et pour votre gouverne, ma professeure de pharmaco-toxicologie (CH) me répond bien par écrit “NO-ONE KNOWS” par rapport aux effets secondaires tardifs desdits vaccins, étant donné leur très grande jeunesse et l’absence de recul nécessaire. Surtout chez des patient(e)s néphrologiques comme moi-même, vivant en permanence avec des valeurs sanguines pathologiques mais tout à fait agréables et normales pour nous seul(e)s les “néphrologiques”. Et qui ne coûtent rien à la société ni ne dérangent cette même société. Un contrôle créat-urée-CRP c’est 1,60 euros + 1,20 euros + 4,80 euros, donc des clopinettes que nous payons nous-mêmes tous les trimestres.

          Si les autres patient(e)s néphrologiques GNCM-CMGN veulent plonger tête baissée en zone dialyse après plus de 50 ans en zone sympathique rouge-orange, grand bien leur fasse. Ce n’est pas mon problème.

          Mes trois principaux médecins m’ont avertie très franchement et je leur en sais gré – infiniment. Transparence maximale avec les patient(e)s, une règle d’or aussi rare que le diamant le plus rare.
          eab
          une ancienne scribe du très cruel univers hospitalo-universitaire, spécialisée entre autres dans les missions confidentielles sur l’avenir de la médecine. Donc une ancienne scribe qui ne va pas croire n’importe quelle ânerie sortant de la bouche de médecins SANS aucun titre reconnu et SANS aucune publication dans les domaines particuliers qui la concernent …..

  8. Comparer le peuple suisse et Bolsonaro, il fallait le faire. Vous l’avez fait !

    La vaccination obligatoire peut être décidée par le Conseil fédéral, mais seulement pour certaines catégories de la population, dont les personnes à risque. Il le peut, par exemple, pour les personnes âgées mais ne le peut pas pour l’ensemble des moins de 40 ans. C’est notre loi. Elle a été acceptée par le peuple.

    Exiger un certificat vaccinal de tous les moins de 40 ans pour accéder à certains lieux, que cela soit ouvertement ou vicieusement, par exemple en faisant payer les tests au moins de 40 ans dans le besoin, serait contourner la volonté du peuple. Je suis sûr que Berset est prêt à faire le coup et que vous applaudirez.

    Que détestetez vous le plus, la démocratie ou le peuple suisse ?

    1. J’ai répondu clairement dans le blog : la vaccination obligatoire est impossible.

      1. Oui mais à regret après avoir assimilé le peuple à Bolsonaro et en ne vous opposant pas à la contrainte indirecte.

        En attendant faites donc attention à vous : le vaccin est passé de 94 % d’efficacité relative contre la maladie à 85 % d’efficacité contre la maladie grave.

  9. Vaccins, OGM, énergie nucléaire: ne voyez-vous pas une parenté dans tous ces refus ? Cela voudrait dire que l’irrationnel a pris le pouvoir. La popularité des “médecines douces” non soumises aux épreuves et confrontations de la médecine allopathique renforce encore cette hypothèse.

      1. Mais le nucléaire est le meilleure source d’énergie!
        Déjà sur le plan écologique, il émet moins de CO2 par KWh que l’éolien où le solaire!
        De plus il prends moins de place, il est disponible à volonté et il est moins cher.
        Je crois que le point que vous reprochez à cette source d’énergie est le sécurité Mais depuis Fukushima, la sécurité des centrales a été drastiquement améliorée (elle était déjà grande après l’accident). La probabilité qu’une centrale explose est à peu près le même qu’une météorite tombe sur la suisse et la détruise.
        Le dernier point que l’on peut reprocher au nucléaire est qu’il produit des déchets. Mais je répondrai en prenant l’exemple de la France (qui a 75% de son énergie qui est nucléaire et environ 8 fois plus d’habitants que la Suisse). 95% de la radioactivité des déchets français en un an tiennent dans un camion. Les 5% de radioactivité restants ont un volume plus grand mais sont des déchets à courte durée de vie. Si l’on compare le peu de déchets produits avec gain écologique, on voit vite qu’être le nucléaire et être écologiste, c’est de la folie pure !
        Le Nucléaire est la meilleure source d’énergie actuellement.

  10. Monsieur Neyrinck vous avez la chance de vivre dans un pays démocratique et souverain et vous préconisez toujours soit la manière forte façon fascisme (surement votre petite enfance) soit la soumission aux grands intérêts. Si vous étiez un tant soit peu scientifique vous renseigneriez sur les données de ces thérapie géniques utilisees en Israel et UK. Le CDC n’est pas avare non plus d’informations sur la charge virale d’un vacciné égale à celle d’un non vacciné. Le vaccin type genique a causé 17000 morts en UE. Des effets secondaires invalidants par milliers. Et le taux de protection est faible (cf Israel). A quoi sert-il ? 3ème dose ? Abonnement ? Mais peut être parlez vous du vaccin chinois ?

    1. Ce vaccin n’est pas une thérapie puisqu’il ne vise pas à soigner pour avoir une visée prophylactique.

  11. En mathématique un nombre irrationnel est un nombre qui ne peut pas être intégré sur l’axe des nombres rationnels, car il fait partie du plan des nombres complexes (dimension supérieur).
    C’est une belle métaphore pour dire que ce que vous ne comprenez pas d’une manière rationnelle n’est pas forcément inexistant. Dit autrement, l’Univers est trop vaste pour n’être que rationnel.

    1. Faux Un nombre irrationnel est un nombre réel qui n’est pas rationnel, c’est-à-dire qu’il ne peut pas s’écrire sous la forme d’une fraction a/b, où a et b sont deux entiers relatifs (avec b non nul). Racine de 2 est un nombre irrationnel et réel.

      1. Effectivement David s’estlamentablement planté dans sa métaphore. Comment peut-il comprendre quoique ce soit en meta-analyse bayesienne ?

  12. A longueur de journée, on entend les scientifiques nous dire que le vaccin est la SEULE solution, discours relayé par les politiciens et les médias.
    Le consensus est tel qu’il donne l’impression d’être érigé en dogme, et que tout avis un tant soit peu différent est quasiment rejeté d’office… n’est-ce pas dangereux? N’est-ce pas l’exact opposé de ce que l’on attend de la science ? l’opposition d’idées, jusqu’à la dissention, n’est-ce pas là la nourriture essentielle du progrès scientifique ?

    D’autant plus qu’il semble illusoire d’arriver à la vaccination totale au vu des réticences d’un partie de la population, et il semble aussi que nous mettrons très longtemps à atteindre l’immunité collective au niveau mondial, tant la vaccination est lente dans les pays pauvres.
    De plus, on jette toutes nos billes dans le même panier, alors que de plus en plus d’études sérieuses, documentées, émanant de chercheurs, d’universités ou de laboratoires sérieux et reconnus montrent d’excellents résultats avec plusieurs médicaments existants ou de nouvelles molécules testés sur le Covid.
    Pourquoi n’entend-on jamais les conseils scientifiques dire aux gouvernements: “ la vaccination est une excellente solution, mais qui pourrait s’inscrire dans la durée. il faut donc absolument investir dans la recherche d’autres solutions pour étoffer les possibilités et pouvoir en finir au plus vite avec le Covid, et pouvoir reprendre le cours “normal” des choses…”

    Imaginez un peu : Avec un investissement aussi conséquent que celui apporté à la recherche sur les vaccins, on pourrait avoir, dans 6 mois, un médicament sous forme de gélule, facile à fabriquer en quantité, peu coûteux, et qui rendrait le Covid aussi nocif qu’une simple grippette, voire l’éradiquerait de manière définitive…
    Et hop ! fini l’obligation vaccinale ! fini le pass sanitaire! Liberté de mouvement retrouvée partout ! Et fin de la radicalisation croissante des débats…
    Et surtout, enfin un peu d’apaisement…
    Certes, cela peu paraitre un peu naïf, mais cela ouvre des perspectives plus constructives et positives que les propositions actuelles, peu importe le camp…
    Une sorte de voie du milieu qui pourrait convaincre les pro- et les anti- (choix multiples de mentions : vaccin, pass sanitaire, obligation vaccinale, masque, confinement, etc, etc…)

      1. Cette affirmation est douteuse. Le fric est disponible. Le médicament n’est pas trouvé

      2. @CEDH : optimiste à l’excès, je vous l’accorde… je me disais que, comme on a pu étudier, tester et administrer un vaccin à priori efficace en moins de 10 mois (mars 2020 à décembre 2020), on devrait pouvoir trouver aussi quelque chose de potable dans le même laps de temps pour éventuellement éradiquer ce virus, non? comme dit Mr Neirynck, le fric est là, il faut trouver le médoc…
        Mais les gouvernements, qui ont tant investi pour ce vaccin, peuvent-ils encore influer sur le sens de la recherche, et dire aux concernés : “ hey les amis, on a réussi à pallier à l’état d’urgence avec ce vaccin, c’est super, merci bien, mais maintenant il serait souhaitable que vous axiez votre recherche sur un moyen efficace d’éradiquer rapidement et définitivement ce virus, et si possible en investissant une part conséquente des bénéfices que vous réalisez chaque trimestre avec les vaccins…(l’argument fatal pour justifier de tels bénéfices étant toujours : “ah mon bon, mais vous ne vous rendez pas compte ! l’investissement dans la recherche, ca coute cher !!” alors autant que ca soit dans une direction souhaitable, ou bien?)
        Si vous réussissez, vous passerez pour les bienfaiteurs de l’humanité, plutôt que l’image déplorable de requins avides qui ressort dans l’opinion publique…”

        Naïf, je vous disais…

        1. Il est malheureusement impossible d’éradiquer ce virus. Les conditions pour qu’un virus puisse être éradiqué sont les suivantes :
          -ne pas avoir de réservoir animal (et on sait que le virus vient très probablement d’un animal) si il y a un réservoir animal(une espèce qui peut attraper le virus), ce virus va toujours revenir dans la circulation.
          -être facilement détectable (ne pas avoir d’asymptomatiques or le Covid en a) si il y a des asymptomatiques ils peuvent transmettre le virus sans que personne ne s’en aperçoive.
          -avoir un moyen efficace de bloquer sa transmission (or le vaccin contre le coronavirus ne protège pas bien de la transmission. Il la réduit mais ne l’arête pas assez.
          Si une seule de ces conditions ne marche pas, la maladie n’est pas éradicable.
          C’est tellement difficile d’éradiquer un virus qu’il n’y a eu qu’un seul virus éradiqué dans toute l’histoire de l’humanité: la Variole

        2. Il ne faut pas croire que les vaccins à ARNm ont pu être développés en 10mois seulement (“from scratch”), car ils ont bénéficié d’année d’études, notamment de la protéine spike (cela date du sras-cov1, en 2003). Il en va tout autrement pour un traitement. Vaccins et médicaments (thérapeutique) sont des domaines très différents, et peu de firmes ont les capacités d’exceller dans les deux (pour faire une analogie avec un autre thème abordé dans les commentaires, c’est un peu comme l’industrie nucléaire et le photovoltaique).

  13. Hé ben dis donc ! Quel déferlement !!
    Donc d’un avis ci-dessus presque unanime, “Le vaccin n’empêche ni la contamination…, ni la mort”.
    Merci Messieurs “Moi”, “CEDH”, “Quelqu’un” et, attention, c’est de l’extra lourd, j’ai nommé “Ignorance et arrogance – Tout en un” de m’avoir remis sur le chemin de la vraie Vérité vraie !
    Moi qui accordais crédit aux statistiques officielles annonçant des taux d’efficacité de plus de 90%… Que des mensonges ! Encore merci.
    D’ailleurs si les vaccins contre le covid ne sont que foutaise, alors tous les vaccins doivent l’être par simple cohérence logique. La désinfection systématique, une tyrannie sous-jacente ? Le doute me gagne… Finalement, la saignée, ce n’était pas si mal…

    Mais d’une époque qui utilise couramment le pseudo – plus il est débile et plus cela semble chic, j’imagine – je m’attends à tout.
    Comment disiez-vous, Monsieur Vernet ? “L’irrationnel a pris le pourvoir”. Erreur, il l’a toujours eu et les trente glorieuses ont juste mis un vernis trompeur de raison qui s’effrite lorsque les temps deviennent contraires.
    Vous ne me croyez pas ? Regardez donc du côté des USA et de ses nouveau courants de pensée qui suintent de partout… Cela fait froid dans le dos et soyez inquiets ou rassurés, c’est selon, ça viendra aussi ici…
    Youppie, c’est reparti pour un tour.

    1. https://www.jpost.com/health-science/israel-risks-200-400-serious-covid-19-patients-within-2-weeks-hebrew-u-675051
      C’est vous qui faites des simplifications abusives.
      La rationalité, c’est justement la prise en compte de la nuance et de la complexité.
      L’irrationnel, c’est de croire qu’il existe un médicament simple qui règle les problèmes compliqués de la santé humaine.
      Comme c’est décevant de voir que la réalité résiste encore et toujours à votre volonté!

    2. Les statistiques officielles ne sont plus à 94 % d’efficacité relative contre la maladie symptômatique mais à 85 % contre la maladie grave (hospitalisation pour être plus précis). Vous avez un peu de retard. Le vaccin actuel est celui de 2019 pas de 2021.

      Cela étant vous vous méprenez je ne dissuade pas les personnes à risque d’envisager sérieusement la vaccination mais je ne vois nul intérêt à être vacciné pour un moins de 40 ans (sans facteur de risque) de se faire vacciner en échange d’un risque à moyen et long termes inconnus. Au demeurant s’il n’est pas possible de par la loi de rendre la vaccination obligatoire pour cette catégorie, on ne saurait contourner la volonté populaire par des procédés tordus.

      1. @CDEH: “mais je ne vois nul intérêt à être vacciné pour un moins de 40 ans (sans facteur de risque) de se faire vacciner en échange d’un risque à moyen et long termes inconnus”.

        Vous comparez un risque hypothétique non-mesurable avec un risque identifié et chiffré, même pour les moins de 40 ans. Avec ce type de réflexion, on attend 40 ans avant la mise sur le marché de la moindre substance (c’est le temps qu’il faut pour développer un cancer de poumon suite à une exposition à l’amiante).

        Après une année déjà d’utilisation du vaccin, on connaît les effets secondaires à court terme et à moyen terme, donc merci de donner les éléments qui pourraient donner à penser qu’il y a des effets à long terme ou alors au moins une durée qui soit pertinente pour évaluer les vaccins.

        Dire qu’on ne sait rien et qu’on doit attendre pour savoir vous disqualifie en tant qu’interlocuteur sur le sujet, cela prouve que vous n’y connaissez rien. Je n’y connais pas grand chose en terme de vacccin, mais en terme d’analyse de risque, je m’y connais et si je veux pouvoir gérer un risque, je dois l’identifier et le quantifier, parfois je ne dispose pas des données précises, mais je dois pouvoir faire des estimations, extrapolations, poser un scénario, définir quels sont les paramètres que je dois mesurer pour confirmer ou infirmer le risque ,… C’est uniquement en faisant ce type d’exercice que l’on peut justifer un risque potentiel.

        Et il y a un intérêt à se faire vacciner: réduire la propagation du virus, pour ceux qui ne sont pas vacciner mais également pour ceux qui le sont déjà. Mais j’oubliai: cet intérêt dépasse votre personne, donc ne vous concerne pas. Admettez en préambule de vos commentaires que vous êtes ignorant et égoïste, et vous serez au moins honnête.

        1. Effectivement, il existe un risque connu, celui de ne pas être vacciné, et un risque inconnu, celui d’être vacciné. On peut préférer un petit risque certain à un risque inconnu. C’est le comportement usuel des humains, ceux qui ne sont pas joueur. N’auriez vous pas, cher spécialiste, tendance à aimer prendre des risques, soit à aimer la volatilité pour augmenter votre espérance de gain ?

          En tous les cas le Conseil fédéral ne peut pas décider de la vaccination de cette catégorie de la population aux termes d’une loi acceptée en votation populaire. Ainsi la population est égoïste, selon vous. Peut-être est-elle tout simplement clairvoyante ?

        2. “Egoïste”. Qu’est-ce qui vous permet de dire que j’ai moins de 40 ans et que je suis sans risque ? Que savez vous de mon satut vaccinal ? Vous pourriez éviter les arguments ad hominem.

      2. “…je ne vois nul intérêt à être vacciné pour un moins de 40 ans (sans facteur de risque)…”

        *Covid-19. Les contaminations s’envolent chez les 20-29 ans, une « épidémie de jeunes » en France?
        Selon les données de Santé publique France, le taux d’incidence flambe à 607 cas pour 100 000 personnes pour la tranche d’âge des 20-29 ans. Soit un chiffre trois fois plus élevé que le niveau de l’ensemble de la population française. Voici la courbe inquiétante qui fait parler le ministre de la Santé Olivier Véran d’une « épidémie de jeunes ».* – Ouest-France, 28 juillet 2021

        *Savoie : le nombre de jeunes contaminés par le Covid-19 explose
        En Auvergne-Rhône-Alpes, la Savoie est le département où le virus du Covid-19 circule le plus chez les 20-29 ans. Dans cette tranche d’âge, le taux d’incidence est de 980, contre 584 en moyenne dans la région.* – France Info, 27 juillet 2021

        *Coronavirus : les chiffres inquiétants de la contamination des jeunes
        Le nombre de contaminations est en hausse de 46% chez les moins de 19 ans. Et le pourcentage est similaire chez les enfants de moins de 10 ans. * – RTL, 15 janvier 2021

        *- Le nombre de cas d’infections au coronavirus a augmenté de 40% en une semaine, selon le rapport hebdomadaire de l’OFSP. La tranche des 20 à 29 ans a été la plus touchée. * – RTS, 8 juillet 2021

        Votre (pré)vision est en effet tout à fait remarquable. Serait-elle fondée sur l’effet Doppler?

        1. Oui et alors ? Combien de décès chez les jeunes de moins de 40 ans sans facteur de risque ? Ce variant serait-il différent des précédents ?

          1. “…et alors?” C’est donc tout ce que 40 à 50% de contaminations de plus en une semaine parmi les jeunes de 20 à 29 ans vous inspire? Peut-être ne figurent-ils pas sous la barre des 40 ans sans risques dans vos statistiques à géométrie variable…

          2. Effectivement, la contamination, voire la maladie, de personnes sans facteur de risque ne m’inspire aucun effroi. De plus, nombre d’ente eux sont contaminés au terme d’un comportement à risque.

          3. @CEDH

            “Effectivement, la contamination, voire la maladie, de personnes sans facteur de risque ne m’inspire aucun effroi.”

            Donc, une personne sans facteur de risque ne risque rien mais peut être contaminée, voire tomber malade. Puissant raisonnement.

            “De plus, nombre d’ente (sic) eux sont contaminés au terme d’un comportement à risque.”

            Ergo (bis), nombre de personnes sans risque sont contaminées et sont donc à risque – ou l’art d’être et de ne pas être version CEDH.

            Savez-vous raisonner autrement que comme une soupape?

          4. Peut-être devriez-vous éviter de confondre comportement à risque (“night club”) et facteur de risque (“obésité”). Cela vous permettrait de mieux comprendre et d’éviter les jeux de mots infondés.

            La mortalité des moins de 40 ans doit être pris en considération. 17 décès de moins de 40 ans en 18 mois dus au covid (dont la plupart avaient un facteur de risque). 1’300 décès par an chez les moins de 40 ans (donc environ 2’000 en 18 mois).

  14. Partons du principe qu’une société essaie d’être cohérente sur les droits et les devoirs d’un individu : liberté individuelle vs liberté collective . Je signalerais d’abord que la première chose qui bride notre liberté individuelle , c’est nous même ; nous sommes esclaves d’ addictions diverses et variées , incapacité de sortir de: (liste incomplète ) ses habitudes , routines , pensées négatives , “certitudes ” souvent dues à l’entre-soi des rézozos sociaux , avidité de pouvoir et d’argent , prendre du recul par la recherche d’infos variées et p-e contradictoires , ….. Bref , chaque individu est plus ou moins incohérent , en particulier avec cette idée privilégiée par bcp ” avoir le beurre et l’argent du beurre” et on veut construire une société cohérente ( ensemble d’ individus ) avec des éléments incohérents qui ne sont pas capables souvent d’avancer de bons arguments parce qu’ils sont dans leur incohérence ? Compliqué . Mr Neirynck , vous voulez faire de la pédagogie , j’admire votre motivation et le temps que vous y consacrez mais mais ….comment dire , ” c’est pas gagné ” au vu des commentaires .

    1. Je publie les commentaires pour que l’on se rende compte de ce que pense vraiment l’opinion publique

  15. Le mot « Charlot », dérivé du personnage de Charlie Chaplin, est rentré dans le langage courant. Un charlot est une personne que l’on ne peut pas prendre au sérieux. D’où le nom des humoristes français, les Charlots. (source : wikipedia)

  16. Il est irresponsable de prôner l’obligation d’inoculer un produit (ce n’est pas un vaccin) qui est encore en phase d’expérimentation.

    Déjà maintenant le nombre de thromboses, myocardites, méningites, morts subites, attaques de cytokine létales causées directement par le vaccin sont terrifiants dans les pays ayant vacciné en masse comme Israël et le Royaume Uni.

    Pour n’importe quel autre produit en phase d’expérimentation, une toxicité pareille constatée aurait déjà conduit, selon les règles, à interrompre les essais et interdire le produit. D’ailleurs le “vaccin” Astra Zeneca a été interdit au Danemark.

    Dans ces conditions, pourquoi cet acharnement des gouvernements à exercer des pressions pour contraindre les gens à se vacciner contre leur gré, comme en France où cela est en train de causer un soulèvement populaire guidé par des infirmières qui ont constaté que le vaccin aggrave le mal ?

    Cette obstination est hautement suspecte et ne peut s’expliquer que s’il y a là derrière un objectif politique inavoué (contrôle totalitaire des populations au niveau mondial par pass vaccinal avec QR Code).

    On doit convenir avec M. Neirynck que parfois l’obligation vaccinale peut se justifier pour éradiquer des maladies très dangereuses. Mais alors à la condition impérative sine qua non que l’innocuité dudit vaccin soit prouvée et pour cela il faut prendre le temps nécessaire pour terminer les essais cliniques et connaître les effets secondaires à terme.

    Pour mémoire: délai entre découverte d’un vaccin et obligation vaccinale :

    BCG : 1921, obligatoire en 1950
    Diphtérie: 1923, obligatoire en 1938
    Tétanos: 1926, obligatoire en 1940
    Coqueluche: 1926, obligatoire en 2018
    Polio: 1955, obligatoire en 1964
    Covid: 2023 (fin des essais cliniques), obligatoire (de fait) en 2021. Comment justifier cette violation des règles élémentaires de prudence ?

    Comment justifier la mise en danger de milliards de vies (puisqu’on parle de vacciner la population humaine entière) ?

    C’est extrêmement louche, scandaleux, révoltant, et on ne voit pas comment un scientifique pourrait justifier cette politique criminelle.

    Il vaudrait mieux être prudent dans les plaidoyers en faveur de l’obligation d’un produit toxique non vérifié.

    1. @respectons les régles

      “Déjà maintenant le nombre de thromboses, myocardites, méningites, morts subites, attaques de cytokine létales causées directement par le vaccin sont terrifiants dans les pays ayant vacciné en masse comme Israël et le Royaume Uni.”

      Merci de donner les chiffres et les références, sinon vous n’êtes qu’un disséminateur d’informations fausses. L’OFSP donne les chiffres concernant les effets secondaires graves suite à la vaccination du vaccin Moderna et Pfizer: 26 cas pour 100’000 doses administrées. Si on considère qu’il faut 2 doses par personnes, on a 52 cas pour 100’000 personnes vaccinées. Source: https://www.rts.ch/info/dossiers/2020/l-epidemie-de-coronavirus/12210226-la-vaccination-contre-le-covid19-en-chiffres-et-en-cartes.html.

      L’OFSP donne les chiffres des conséquences du Covid: 347 personnes hospitalisées sur 100’000 habitants et 120 décès pour 100’000 habitants au 28.7.2021. Source: https://www.bag.admin.ch/dam/bag/fr/dokumente/mt/k-und-i/aktuelle-ausbrueche-pandemien/2019-nCoV/covid-19-woechentlicher-lagebericht.pdf.download.pdf/OFSP_COVID-19_rapport_hebdomadaire.pdf.

      Donc la vaccination génère 7 fois moins d’effets indésirable que le virus.

      Concernant les effets indésirables les plus critiques des vaccins, on a des problèmes avec le vaccin de Johnson&Johnson, le Janssen, qui a conduit à 100 hospitalisations et à un décès suite au developpement du syndrome de Guillain-Barré, après avoir injecté 12,5 millions de doses (le Janssen ne nécessite qu’une dose), cela donne 0.8 cas d’hospitalisation pour 100’000 personnes et 0.008 cas de décès pour 100’000 personnes. Il manque des informations sur les autres effets secondaires de ce vaccin, mais on moins on a un chiffre pour les décès suite à la vaccination. Source https://www.pleinevie.fr/sante/maladies/vaccin-johnson-johnson-un-risque-accru-de-developper-une-maladie-neurologique-31024
      Le vaccin d’Astra Zeneca pose également des problème, mais comme ce vaccin n’est pas autorisé en Suisse, il n’y pas lieu d’en tenir compte. Ou alors considérer que les autorités suisses ont bien fait leur travail en évaluant correctement les vaccins qui offraient le meilleur bénéfice-coût.

      Concernant la durée entre la découverte d’un vaccin et l’obligation de vacciner, merci d’indiquer si la période était clairement définie comme une période d’évaluation ou alors il a fallut du temps pour obliger la vaccination pour des raisons politiques et budgétaires: en gros, dans les années 1920, on acceptait que les gens meurent de maladies que l’on pouvait empêcher, alors que dans les années 40-50, on a décidé qu’il fallait faire quelque chose pour préserver la vie et la santé de la population et surtout que l’après-guerre à permis à l’Etat providence de se mettre en place avec les 30 glorieuses et d’investir dans des politiques de santé coûteuses.

      “Comment justifier la mise en danger de milliards de vies (puisqu’on parle de vacciner la population humaine entière) ? ”

      Vous comparer un risque hypothétique non-mesurable avec un risque bien réel qui est chiffré, celui de finir à l’hôpital ou de mourir. C’est extrêmement louche, scandaleux, révoltant, et cela n’a rien d’une démarche scientifique. La démarche scientifique est l’inverse de ce que vous préconisez: il faut au contraire tester sur un nombre toujours plus grand de personnes pour confirmer les coûts-bénéfices d’un médicament. Ce n’est pas le nombre ou la durée qui doivent être considéré, mais la capacité de surveillance et de réaction des autorités, or avec les vaccins sur le Covid, c’est ce qui se fait: dès qu’un cas suspect est découvert, l’information est transmise en quelques jours, là ou il faudrait des mois pour que les cas soient répertoriés et les informations disséminées dans la sphère médicale.

      1. – “Vous comparer un risque hypothétique non-mesurable avec un risque bien réel qui est chiffré, celui de finir à l’hôpital ou de mourir.”

        Là est bien le problème. Un côté de la comparaison est documenté et l’autre ne le peut par sa nature même d’effet futur. Cependant, ce n’est pas parce qu’il est est non-mesurable qu’il n’existe pas. Il est raisonnable de ne pas recourir à la vaccination si l’on présente des risques minimes.

        – “Donc la vaccination génère 7 fois moins d’effets indésirable que le virus.”

        Une telle assertion n’a aucun sens. Les effets indésirables ne sont pas les mêmes pour toute les personnes, cela ressort déjà du nombre de décès des plus de 75 ans v. les moins de 40 ans en bonne santé (vérifiée médicalement).

        – Vous et Respectons les règles commettez la même erreur : mettre tous les individus dans le même panier. M. Neyrinck n’a pas les mêmes risques qu’une femme de moins de 40 ans en bonne santé démontrée.

  17. La vaccination obligatoire n’est pas une solution raisonnable: c’est une solution qui supprime la réflexion et surtout la responsabilisation individuelle.
    Il est grand temps de renforcer la responsabilisation individuelle en annonçant que les non-vaccinés devront participé aux frais d’hospitalisation suite à un cas grave du Covid d’ici à 3 mois, cela devrait permettre aux derniers hésitants de faire un choix. Une participation symbolique de l’ordre de 10% devrait suffire pour marquer le coup. Et d’annoncer que le fait d’être vacciné sera inclus dans les critères de priorisation des soins accordés aux malades en cas de chances égales de survie: ceux qui font un effort pour la communauté doivent pouvoir tirer un bénéfice à conditions égales.
    La liberté a un prix, et nos Etats ont noyé cette notion de responsabilité individuelle, ce qui permet à tout à chacun de prétendre ce qui lui plaît sans en assumer les conséquences. On devrait pouvoir assimiler le choix de non-vaccination à la pratique d’un sport extrême et participer davantage du fait d’un choix personnel.
    Le but n’est pas de sauver de la mort ceux qui ont le Covid, le but des autorités, c’est de garantir que le système hospitalier peut assumer ses tâches générales et soigner tous ceux qui sont malades d’autres choses que du Covid.

    1. Bonjour Crerat, vous êtes terriblement en retard (des décennies) sur ce sujet. Depuis de longues années, il y a déjà des patient(e)s hyper informé(e)s qui REFUSENT toute hospitalisation dans n’importe quel Hôpital suisse et surtout romand (car ils-elles y risquent leur vie) …… mais qui paient des cotisations obligatoire complètement à perte, donc pour vous Crerat et une de vos futures hospitalisations.
      Personne ne peut contrarier des directives anticipées, avec avocat et notaire en arrière plan comme gardiens du respect des vœux des patient(e)s.
      Car pour certaines pathologies, la Suisse reste (et restera encore longtemps) un pays préhistorique alors que nos proches voisins sont devenus de vraies références. Les profs. de ces pays n’ont aucun avantage à déménager en Suisse, tant ils sont appréciés chez eux et partout ailleurs dans le monde. Même les salaires suisse mirobolants ne sont pas attractifs. Mais encore, leurs publications originales scientifiques sont tellement meilleures que celles qui sortent du sérail helvétique !
      L’argent empêche toute réflexion saine et durable. SVP révisez vos classiques et portez-vous bien. eab
      Une référence parmi d’autres: Fondation Mario Negri, Bergamo ….. avec ses incroyables et modestes chercheurs. Et une petite cure PubMed (avec facteurs d’impact) fait le plus grand bien.

      1. Excusez-moi Eliane, J’avoue ne pas avoir suivi vos arguments alambiqués au sujet de la proposition de CRERAT mais elle est la première à s’écarter des arguments récurrents des « pour ou contre » le vaccin et sa dangerosité. Je reste persuadé que lorsqu’on touche au porte-monnaie du citoyen, il ouvre un œil différent. Non ?

        1. Bonsoir Redgug, mille excuses, je n’ai peut-être pas été assez claire dans ma réponse.
          Ma position est radicalement opposée à celle de la population helvétique classique, même si je suis une helvète (famille B suisse depuis 1491) soit:
          Refus du toute hospitalisation dans le système officiel “romand” au grand complet, via divers documents très précis et inviolables.
          Un seul endroit “germanophone” très éloigné de Lausanne reste possible et exclusivement en ambulatoire + à ma charge à 100 % financièrement parlant et selon mon choix exclusif.

          Tout le reste hors des frontières helvétiques pour ma propre sécurité et ma survie donc tout à ma charge exclusive. J’ouvre volontiers mon porte-monnaie pour les hôpitaux et médecins étrangers, méga compétents dans les domaines qui me concernent et cerise sur le gâteau, exempts de toute forme d’arrogance “médicale”.

          Donc, que le système hospitalier suisse fonctionne ou tombe en déliquescence ou en profonde décrépitude ne m’intéresse absolument plus du tout. Bien avant, pendant, après la pandémie, c’est du pareil au même.

          En extrapolant, c’est un effet secondaire particulier découlant automatiquement de la manière dédaigneuse et inhumaine dont sont traité(e)s les survivant(e)s d’erreurs diagnostiques/thérapeutiques sur Terres romandes. Contrée où par ailleurs l’attitude de “supériorité médicale” est absolument insupportable.

          Et comme tous les autres citoyen(ne)s, lorsque je réside en Helvétie je suis ponctionnée par l’assurance de base obligatoire, sans utiliser le système. Donc mes deniers profitent tout éventuellement à d’autres patient(e)s ………
          Et mon œil restera de marbre, tant le système helvétique de santé est pourri jusqu’à la moelle !
          Portez-vous bien.

      2. Au vue de vos remarques et commentaires que vous écrivez dans les journaux romands, je me suis demandée que vous avez fait le monde médical romand?
        vous parlez de pathologies que la médecine suisse n’arrivent pas soigner mais quelles sont-elles?
        facile de tirer à vue sans les nommer.
        combien de personnes ont-elles risquées leur vie dans les hôpitaux Suisse? pour cela il doit y avoir des chiffres ( statistiques) et surtout ne venez pas me dire que les chiffres sont cachées ou faux, ce n’est que du bla-bla complotiste…
        êtes vous scientifique pour pouvoir juger des publications scientifiques? parce que le oui dire d’un tel ne veule rien dire, autrement préciser.

        1. Bonjour, mon dossier médical a été récupéré manu militari. J’ai donc sous les yeux les pièces tout à fait utiles pour prouver l’innommable. Y compris des coupes histologiques. De très loin, je ne suis pas la seule patiente à se plaindre des pratiques médicales à la sauce romande. Dommage que le délai de prescription légale soit si court (10 ans) – les victimes mineures sont donc à peine majeures et souvent encore aux études, donc sans ressources pour des procès. Tout est organisé en Romandie pour camoufler subtilement toutes les dérives médico-pharmaceutiques. Et pour anesthésier les familles ignorantes au Propofol.
          PS: mon abstract médical en anglais est à disposition, avec vrais diagnostics et références médicales ad hoc. Y compris les expérimentations épouvantables subies, en l’absence crasse de justification diagnostique. Mais jamais sur un blog. A bon entendeur. eab

        2. Réponse subsidiaire à Walter: vous avez mal lu mes modestes petits textes. Le diagnostic est noté tout à fait clairement …… CMGN-GNCM, de même que le MDRD y relatif (zone couleur). Un petit surf sur PubMed comme petit-déjeuner en lieu et place d’un croissant au beurre bien gras ??
          Je ne vais pas transcrire ici les abréviations de pharmaco-génétique, c’est très long d’une part et, d’autre part, très indigeste sur plusieurs mois voire années.
          Indigeste également parce que sur Vaud, on vous les jette à la figure vos trop longues listes de pharmaco-génétique et/ou de pharmaco-toxicologie (cet impérial mépris médical vécu et immédiatement protocolé).
          Bonne journée et si j’ose une mini suggestion, faites un méga surf sur PubMed via les accès privilégiés dont vous bénéficiez certainement comme moi-même.

    2. Vous posez la question de la responsabilité individuelle. Soit.

      Les fumeurs vaccinés qui mettent leur santé en danger en pleine connaissance de cause (et qui accessoirement altèrent la santé des autres par la fumée passive) sont-ils individuellement responsables ?
      Les alcooliques ou les toxicomanes vaccinés qui prennent de gros risque avec leur santé (et qui accessoirement pourrissent la vie de leur entourage) sont-ils individuellement responsables ?
      Les chauffards vaccinés qui provoquent des accidents de la route en violant les règles de la sécurité routière (et qui accessoirement mettent en danger les autres usagers) sont-ils individuellement responsables ?
      Les hordes de touristes vaccinés qui polluent les plus belles plages et les plus beaux sites de la planète, après avoir voyagé en avion ou sur des bateaux de croisière (et qui accessoirement ont largement contribué à la propagation rapide du virus), sont-ils individuellement responsables ?
      Les utilisateurs vaccinés de l’Internet, des réseaux sociaux, de jeux et de vidéos en ligne, qui contribuent au développement d’un des secteurs les plus consommateurs d’énergie, sont-ils individuellement responsables ?
      Les chauffeurs vaccinés de SUV et de gros 4X4 qui polluent et encombrent les villes sont-ils individuellement responsables ?
      Les utilisateurs vaccinés de Smart Phones ou de véhicules électriques, fabriqués dans des systèmes dictatoriaux et qui consomment des matières premières dont l’extraction contribue à la destruction de la planète, sont-ils individuellement responsables ?

      Je rappelle que l’on paie collectivement, directement ou indirectement, pour tous ces comportements qui, tous, sont le fait de choix personnels qui affectent l’ensemble de la communauté.

      Et vous, qui êtes vraisemblablement vacciné, êtes-vous à ce point vertueux et individuellement responsable que vous puissiez désirer que «ceux qui font un effort pour la communauté doivent pouvoir tirer un bénéfice à conditions égales» ?

      A votre place je serais prudent car votre raisonnement pourrait un jour se retourner contre vous. Vacciné ou non.

      1. Le système de santé suisse a cela de magique que si vous l’utiliser, vous payez un peu plus que ceux qui n’utilisent pas. Vous connaissez le principe de franchise ? Donc l’acoolique, le fumeur, le toxicomane paieront davantage que moi pour leur traitement.

        Le non-vacciné qui va à l’hopital suite au Covid ne paiera pas plus que le vacciné dans le même cas ? Est-ce normal ? Non, cela n’est pas juste, parce que le vacciné a fait une action sans doute intéressée, pour sa propre santé, mais aussi pour la société, vu qu’il est prouvé que le vaccin diminue les risques de transmission et les risques de développer une forme grave de la maladie. Il est donc normal que le vacciné puisse bénéficier en justice d’un avantage.

        Si les non-vaccinés étaient honnêtes, ils devraient eux-mêmes reconnaître que les personnes vaccinées prennent un risque immense pour le bien-être de la communauté. Au final ce sont bien les non-vaccinés qui prétendent que l’on meurrent à cause du vaccin, que le vaccin génère des troubles monstrueux et des coûts énormes pour les systèmes de santé dus aux effets secondaires des vaccins.

        Au fait, que font les non-vaccinés pour réduire la propagation de la pandémie ? Ils restent cloitrés chez eux ? Ils font du télétravail ? Ils commandent leur nourriture par internet ?

        “Les chauffards vaccinés qui provoquent des accidents de la route en violant les règles de la sécurité routière (et qui accessoirement mettent en danger les autres usagers) sont-ils individuellement responsables ?”
        Vous connaissez le droit pénal ? Des cas de chauffards devant les tribunaux, il y en a pleins les journaux. Voici un exemple: https://www.lenouvelliste.ch/articles/suisse/geneve-chauffard-condamne-a-5-ans-de-prison-pour-meurtre-684309.

        Pour tous les autres cas, la société ne veut pas mettre le prix sur les individus (cf. le refus de la loi sur le CO2 du mois de juin), ce que j’ai explicitement dénoncé dans mon commentaire.

        1. « la société ne veut pas mettre le prix sur les individus (…), ce que j’ai explicitement dénoncé dans mon commentaire »

          Vu la direction que prennent nos politiques avec l’approbation enthousiaste de nos populations (vous le premier), je vous rassure tout de suite : vous allez être exaucé au-delà de toutes vos espérances. La Chine montre la voie https://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_de_cr%C3%A9dit_social

          Extraits :
          « Le gouvernement chinois prévoit un système effectif dès 2020. Si le système de crédit social est mis en œuvre comme prévu, il constitue une nouvelle façon de contrôler à la fois le comportement des individus et des entreprises.

          La population chinoise aurait une attitude ambivalente envers cette surveillance : « Le système de crédit social n’est pas une mauvaise chose pour la Chine, il y a un vrai besoin. Mais il risque d’être vite utilisé de manière détournée. L’appareil policier s’en sert par exemple pour mieux contrôler des personnes ciblées et non parce qu’elles enfreignent la loi », pour l’avocat Liang Xiaojun. Il est appelé « l’œil céleste » par la population locale.

          Selon la sinologue Séverine Arsène, « ce projet est surtout une nouvelle étape vers un mode technocratique et paternaliste de gouvernement, basé sur un dispositif de surveillance et des incitations et contraintes destinées à orienter en temps réel le comportement des individus. Ce système rappelle le dang’an (en), le dossier individuel tenu par l’unité de travail pendant la période maoïste, mais il en diffère fondamentalement par sa vocation à être montré, tant à l’individu ou à l’entreprise, qu’à ses amis et contacts professionnels ». Ainsi, le système dit « de crédit social » est un avatar moderne et technologique du nomenclateur social marxiste-léniniste attribuant aux citoyens des « mérites » et des « démérites » selon leur attitude : déjà à l’époque de Mao Zedong, des panneaux d’« honneur » et de « déshonneur » étaient érigés dans tous les villages, quartiers et entreprises. (…)

          Une cote de crédit « D » signifie que [un citoyen] ne sera plus autorisé à acheter des billets d’avion ou de train, ni à acheter des biens immobiliers. Il sera également interdit dans les hôtels, les restaurants et les boîtes de nuit étoilées, et ses enfants ne pourront plus étudier dans des écoles privées.

          Selon le magazine Wired qui traite des nouvelles technologies, la pandémie de Covid-19 a permis à la Chine d’augmenter l’impact de son système de crédit social, notamment par l’usage des listes noires et des restrictions de voyage appliqués aux particuliers soupçonnés de ne pas respecter les règles de confinement »

        2. Désolé mon niveau intellectuel doit être trop faible car quand vous dites

          Le système de santé suisse a cela de magique que si vous l’utiliser, vous payez un peu plus que ceux qui n’utilisent pas. Vous connaissez le principe de franchise ? Donc l’alcoolique, le fumeur, le toxicomane paieront davantage que moi pour leur traitement.

          La personne atteinte de Covid et allant à l’hôpital ou sous traitement ne va pas payer de franchise ? Si oui quel est la différence ? Fumeur, toxico et alcoolique potentiellement auront des frais récurrents et bien plus élevé que le cout de la franchise et donc à charge de la collectivité.

          Au final, je ne comprends pas l’intérêt de vouloir mettre au ban les personnes ne désirant pas se faire vacciner et essayer de faire croire que leur décision est pire que bon nombre d’autres décisions liées à la santé.

          Crerat est-ce que vous mangez sainement ? Faites fréquement du sport ? Ne buvez pas ? Ne fumez pas ? Quel est votre IMC (bien que peu réaliste pour évaluer la bonne santé réel) ? etc…etc…

  18. Il n’est pas légalement possible de rendre obligatoire la vaccination des tous les moins de 40 ans. Il s’agit là de la volonté populaire telle qu’elle ressort de la loi fédérales sur les épidémies. Votre préconisation revient à contourner la loi par une “annonce”.

    Qu’annonce-t’on pour les chauffards ?

    1. @CEDH. Vous avez un problème avec les chauffards ? Les chauffards paient le prix de leurs actes: merci de lire une fois la loi Via Secura. Retrait de permis, confiscation de véhicule, renvoi de résident étranger,… et j’en passe.

      Que subit le non-vacciné qui pour des raisons personnelles refuse de se faire vacciner lorsqu’il doit se faire hospitaliser suite au Covid ? Rien

  19. Le choix du vaccin doit rester libre, mais en ce qui concerne le personnel soignant, c’est une aberration de lire que des personnes supposées expliquer aux patients les bienfaits de la médecine refusent eux-mêmes ces traitements , c’est parfaitement incohérent et incompréhensible !
    Il faut d’abord mettre en avant les avantages du vaccin , comme le risque diminué de contracter la maladie et donc les effets les plus graves , ce qui ressort des statistiques mondiales sur les centaines de millions de personnes déjà vaccinées .
    On n’a jamais vu des manifestations pour protester contre la ceinture de sécurité et ceux qui ne la porte pas sont amendés ( à part de rares exemptions …) ! Et pourtant , on pourrait toujours trouver des cas où cette ceinture pourrait nous emprisonner en cas d’incendie , par exemple ! Et ne pas la porter ne nuit à personne !
    Les antivax donnent l’impression que le fait d’être piqué est assimilable à une torture autant physique que mentale ! Je pense que cette posture ressemble à celle des gens qui ont peur de monter dans un avion , alors il faudrait peut-être organiser des séances de thérapie de groupe comme pour soigner une forme de phobie …
    Ou ceux qui refusent le vaccin parce qu’il enrichit les pharmas , mais se ruent dans les magasins pour se procurer le dernier smartphone …
    On pourrait réduire les opposants à une minorité quasi négligeable pour la santé globale …

  20. Les mathématiciens qui ont appelés « irrationnels » des nombres qui ne sont pas quotients de deux nombres entiers, que l’on ne peut pas pas écrire comme un rapport, une ratio, une raison, ont joué un tour à David.

    En mathématiques, on a petit a petit pris le parti de n’accorder qu’une importance minime au sens des mots que l’on emprunte à la langue pour désigner tel ou tel objet. Le choix d’appeler « irrationnels » une sorte de nombres que l’on dit « réels » est conventionnel (à ne pas confondre avec l’arbitraire du signe, selon Saussure, qui est une autre affaire). La « raison » de nommer ces nombres « irrationnels » vient de l’histoire des maths, de débats philosophies. La « raison » de nommer « réels » des nombres que l’on oppose aux nombres dits « imaginaires », aussi appelés « complexes », est sans doute du même genre mais bien plus douteuse. Les nombres « réels » sont tout autant tributaires de l’imagination des mathématiciens que le sont les nombres « imaginaires », et, selon les philosophes, pour les platoniciens les deux font tout autant partie de la vraie réalité des idées. Notez que si on dit aussi nombre « complexe » pour nombre « imaginaire », on ne dit pas nombres « simples » pour nombres « réels ». Cela vous indique qu’il n’y a pas à chercher trop cohérence dans l’analyse de ces vocables (ce n’est que superficiellement cohérent ). Dernier point, important pour mon propos : dans tout ce que je viens d’écrire, il est un mot que j’aurais aussi dû mettre entre guillemets : c’est le mot « nombre » !

    Telle est en substance la réponse à David que j’aurais attendu de votre part, M. Neirynck, vous qui êtes non dénué de culture scientifique. Cela aurait été moins mesquin de votre part.

    Quant à vous, David, ne vous laissez plus prendre aux mirages produits par les mots des mathématiciens. On croit même parfois qu’ils sont choisis exprès pour se moquer des philosophes – quant aux simples quidam, ni mathématiciens, ni philosophes ne s’en préoccupent sincèrement.

    F. Conne

  21. Quand j’étais enfant, les écoles primaires ne demandaient l’avis de personne pour appliquer le vaccin BCG à tous les élèves repérés fragiles grâce à la cuti. Personne ne se plaignait ni ne manifestait. C’était un moyen simple et efficace pour éradiquer la tuberculose qui n’est réapparue que longtemps après à cause de la paupérisation d’une partie croissante de la population.

    Plus tard, quand j’allais en Afrique, de nombreux pays imposaient le vaccin contre la fièvre jaune si on était passé dans des régions à risque pour cette maladie très grave et personne ne rouspétait. C’était une question de bon sens.

    Cela dit, s’il est indéniable que la pandémie se développe encore, les effets du virus sont de moins en moins graves. Le nombre de cas augmente mais, dans la mortalité diminue. Pour rappel, en 1921, il n’y a pas eu de quatrième vague de la grippe prétendue espagnole. Les gens ont cessé de présenter des symptômes visibles et en on a déduit que l’épidémie était terminée. L’était-elle ? Personne ne pourrait l’affirmer puis qu’à ce moment, il n’y avait ni test ni vaccin.
    Nous sommes peut-être dans la même situation.

  22. Nous sommes de parias dans nôtre société . On doit tout payer comme citoyen mais on nous empêche
    de participer à beaucoup d’activités. ça s’appelait à l’époque une dictature. Personne nous garantit
    que le vaccin à répétition soit pas un grand danger avec des maladies à risque. Avec mes meilleures
    salutations. Ricardo Casas

    1. Personne ne vous garantit que le vaccin n’a pas d’effets secondaires notables, mais avez-vous une ombre de preuve que le vaccin va causer la mort de milliers de gens ? Vous croyez sans preuve une hypothèse et vous demandez aux autres d’apporter la preuve du contraire.

      Et vous n’êtes pas en dictature, la dictature vous aurait planté une seringue dans le bras, vous vous plaignez d’une chose que vous ne semblez pas connaître: subir les conséquences de votre choix, assumer votre liberté.

      Vous avez décidé de ne pas vous vacciner, alors qu’il existe une probabilité non nulle que vous soyez un porteur d’une maladie contagieuse qui peut conduire certaines personnes à l’hopital voire à la morgue. Les autres personnes qui vous entourent ne veulent pas prendre ce risque en vous cotoyant et donc vous excluent suite à votre décision. Pourquoi ces personnes devraient subir votre dictature personnelle en devant subir votre présence ?

      Acceptez le prix de la liberté qui s’arrête là au commence celle des autres, je vous le rappelle.

      1. – Je vous rappelle que les vaccinés sont plus contagieux qu’on le pensait jusqu’à présent. Dès lors il vaut mieux se détourner de ceux des vaccinés qui prennent le risque de se contaminer et de contaminer parce qu’il n’ont pas compris que ce vaccin n’était pas stérilisant ou, l’ayant compris, parce qu’ils s’en fichent.

        – “Personne ne vous garantit que le vaccin n’a pas d’effets secondaires notables, mais avez-vous une ombre de preuve que le vaccin va causer la mort de milliers de gens ?” Je vous ai cité, c’est tout.

  23. Bonjour. Les “échanges” qui suivent votre message sont le reflet de la situation de stress dans laquelle nous vivons depuis 18 mois. Et du fait que cela entraine une bipolarisation de nos sociétés. Qui, de ce fait n’en sont plus vraiment.

    Et pourtant, le contenu de votre message est clair: “a problème mondial il ne peut y avoir qu’une réponse mondiale”. Mais le problème ce n’est pas Bolsonaro. Le problème ce sont nos propres dirigeants occidentaux. Car ce sont eux qui refusent cette vision et préfèrent rester dans un égoïsme national.

    La vaccination mondiale est-elle LA solution? Probablement pas. Mais aujourd’hui elle est la seule que nous ayons réellement à disposition. Encore faiut-il bien l’utiliser. C’est à dire ne pas tenter d’obtenir une “immunité collective” ultra-locale, mais bien d’utiliser les vaccins là où ils auront le plus d’effet. C’est à dire accepter d’être solidaire d’autres populations. Ces populations, souvent pauvres, il faudra d’abord les soutenir dans une phase de “confinement dur” permettant de réduire localement la maladie. Puis de les vacciner en nombre. Alors oui, peut-être que le Brésil “restera en arrière”. Mais pour combien de temps? Car dans une telle approche le “pass sanitaire” ne s’appliquera pas “aux individus” mais aux “pays” tout entier”. Si les brésiliens ne peuvent commercer facilement, Bolsonaro continuera-t-il de s’opposer à la vaccination de masse?

    Après, il faut aussi une vraie mobilisation mondiale de la Science afin non seulement de trouver des médicaments contre la maladie. Mais aussi de bien comprendre les situations de contagion. En France, sur ce point, on se réfère souvent à l’étude ComCor de l’Institut Pasteur. Sauf que, si on prend le temps de lire l’étude, on découvre qu’elle est purement déclarative. Elle souffre donc d’innombrables biais liés aux pré-supposés, et convictions (souvent générées par les médias) des personnes interrogées. Et ce alors qu’avec le nombre de personnes possédant des smartphones, il devrait êre possible de faire des modèles permettant une réelle mise en lumière des situations contaminantes, et donc des moyens de lutter contre sans approche médicamenteuse.

    Ce type d’étude pourrait aussi permettre d’anticiper certaines situations “à haut risque”. Ainsi, nous allons être, sous peu, le 15 août. Il va donc y avoir un peu partout des messes regroupant nombre de personnes, des chants religieux, des processions, des repas de famille avec des membres lointains, etc. On peut donc raisonnablement considérer cet évènement comme “super-propagateur”. Avec l’Eglise, avec l’aide du Pape, avec une communication adaptée, on pourrait limiter les dégâts. Mais le fait-on?

    1. En langage footballistique, ca s’appelle un autogoal, cher-e ” respectons les règles”…
      voyez-vous, je doute de tout, surtout des vérités toutes faites, donc je suis curieux et j’essaie au max d’entendre tous les sons de cloche.
      J’ai donc été voir ce site que vous suggérez à ceux qui croient les mensonges officiels. je me suis dit ” eh ben, allons voir si la Vérité Vraie a enfin été découverte! Promis, j’aurai été le premier à le crier sur tous les toits : “Hosanna!! on y est !!!!”
      Je tombe donc sur un site qui relaie cette info, traduite ici par GoogleTrad : “La FDA affiche accidentellement la liste des effets secondaires du vaccin COVID, y compris la mort, la myocardite et les maladies auto-immunes”…..
      WOW!!
      Mais 2 lignes plus tard, on lit que c’est les effets secondaires “potentiels” qui sont listés.
      Mais quand même, la liste est longue, et avec des maladies qui font froid dans le dos… donc on se dit que ca vaut la peine de creuser, non?
      alors on cherche si il y a des effets secondaires dans les autres vaccins, et on trouve des pathologies communes (voir références ci-dessous, certaines provenant du fameux Vidal), comme le syndrome de Gillain-Barré…
      Puis on se demande ensuite si le site qui balance ces infos est crédible (la logique se tient, jusque là, ou j’ai tout faux? chuis pas un scientifique, moi, je veux bien qu’on m’aide !!), et on constate, après de courtes recherches, que le site, TheBL.tv (the Beauty of Life…) est financé par un groupe, “the Epoch Times”.
      on fait une recherche, et Wikipédia en anglais nous les présente :
      ( https://en.wikipedia.org/wiki/The_Epoch_Times ), et alors là, c’est le méga-éclat de rire!!! je vous laisse le bonheur d’aller y jeter un oeil !

      c’est là l’autogoal, cher “R.L.R”, car à vouloir convertir avec des arguments fallacieux on en devient totalement contre-productif ! Si on veut remettre en question, faut que les arguments se tiennent, non?
      Ceci est bien sûr valable pour tous les arguments, pro ou anti, mais si vous vouliez une remise en question sur les vaccins, autant dire que c’est raté !!
      En toute cordialité, de quelqu’un qui n’est pas scientifique, pas érudit, qui cherche à savoir, à se rassurer, et surtout qui cherche à faire le bon choix avant qu’il n’en ait plus, de choix…

      grippe : https://www.doctissimo.fr/sante/grippe/vaccin-grippe-effets-secondaires
      tétanos : https://www.vidal.fr/medicaments/gammes/revaxis-17515.html
      ou encore, pr le tétanos : https://base-donnees-publique.medicaments.gouv.fr/affichageDoc.php?specid=68747507&typedoc=N
      rougeole : https://www.vidal.fr/medicaments/gammes/priorix-40831.html#38380

    2. @RESPECTONS LES RÉGLES.

      Personne ne nie l’existence d’effets secondaires, merci de lire les commentaires jusqu’au bout, j’ai moi-même indiqué les 100 cas du syndrome de Gillain-Barré pour les 12,5 millions de personnes vaccinées avec le Janssen au USA.

      Mais il faut mettre donner les chiffres, ce que j’ai fait: il y a 7 fois plus de chance de finir à l’hopital pour cause de Covid que de finir à l’hopital pour un syndrome de Gillain-Barré après une vaccination au Janssen.

      Lorsqu’il pleut, restez-vous calfeutrer chez vous sous prétexte que l’on peut être frapper par la foudre ? Non, pourquoi ? Sans doute parce que vous avez estimé que le risque est faible. Dire qu’il y a un problème potentiel ne veut rien dire sur l’existence réelle du problème à moins de montrer cela survient vraiment via les chiffres.

      1. On fini souvent à l’hôpital faute d’oxygène à domicile. Vous devriez comparer Gillain-Barré et soins intensifs, cela serait plus réaliste.

  24. Nous savions que le vaccin était plus efficace en France qu’en Angleterre et plus efficace en Angleterre qu’en Israel. Maintenant nous savons qu’il est encore plus efficace dans le canton de Vaud.

    “Olivier Duperrex au micro de la RTS. Quant à l’incidence des contaminations pour 10’000 habitants dans le canton de Vaud, elle est de 6,8 chez les personnes vaccinées, contre 517 pour les non-vaccinés. Ces derniers ont donc «80 fois plus de risque» que les autres d’être infectés et de tomber malade, affirme le spécialiste.” (source : 20 minutes).

    Grossière erreur méthodologique car les personnes vaccinées sont beaucoup moins testées. Par exemple, elle ne s’inquiètent pas en cas de forme pauci-symptomatiques ni ne se testent pour aller en boîte ou partir en voyage. Bref si on les teste très peu, on trouvera peu de positif.

    Voudrait on donner du grain à moudre aux antivaxx, on ne fairait pas mieux.

    Le vaccin est certainement, à ce jour, efficace mais pas tant que cette “étude” le prétend. D’ailleurs le “80 fois plus de risque” ne correspond pas à l’efficacité de 95 % proclamée. J’attends la publication faisant suite à une revue par les pairs dans une revue de haute tenue.

    Lamentable.

    1. Bonjour CEDH, très jolie tournure d’esprit. J’ai adoré lire vos lignes d’une incomparable subtilité.
      Vous avez parfaitement raison de mettre en exergue les nuances intellectuelles romandes !
      Bon Dieu, quel cheni. Un coup de poutze serait fort utile.
      Bons messages. eab, ni Pro-Vax, ni Anti-Vax, c’est selon …….

      1. Déjà pris en compte. Pour me citer :

        “Nous savions que le vaccin était plus efficace en France qu’en Angleterre et plus efficace en Angleterre qu’en Israel. Maintenant nous savons qu’il est encore plus efficace dans le canton de Vaud.”

        Gageons que l’on finira par avoir les mêmes résultats.

  25. Soyons un peu sérieux. Mis à part le médecin-cadre vaudois qui pense que l’efficacité vaccinale n’est pas atténuée face au variant delta ?

    “Une semaine après que le ministère de la santé israélien a dévoilé des données suggérant que le vaccin de Pfizer-BioNTech ne protégerait plus qu’à 39 % contre l’infection, l’Imperial College de Londres a mis en ligne, mercredi 4 août, une prépublication de l’étude montrant une efficacité des vaccins de 49 % contre l’infection et de 59 % contre les formes symptomatiques de la maladie. Le risque d’être infecté par le Covid-19 est réduit de 50 % grâce aux vaccins, selon une étude britannique.”

    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/08/04/le-risque-d-etre-infecte-par-le-covid-19-est-reduit-de-50-grace-aux-vaccins-selon-une-etude-britannique_6090541_3244.html

    1. Pas de formes graves, et un risque moindre de contamination.

      ça me suffit.

      Vaccinez-vous.

      Ce sera trop tard si vous deviez découvrir ultérieurement que vous faites partie des vulnérables au covid.

      Objectivement, il n’existe aucune raison rationnelle de ne pas se vacciner. Aucune.

      1. 64 ans, non vaccinné et certainement pas prêt de l’être. Il y a dans le monde des millions de gens qui ont plus besoin du vaccin que moi. C’est une de mes raisons de ne pas le faire et je la trouve très rationelle.

        Levez la tête et regardez plus loin que le bout de votre nez…

      2. Réduction des formes graves. Réduction, pas supression. Quantifier la réduction est difficile, ce d’autant plus qu’elle est plus faible si l’on est âgé et vacciné il y a 6 mois que si l’on a 45 ans et vacciné il y a deux mois.

        Après c’est votre choix. J’espère cependant que :
        – Vous ne vous considérerez pas comme immortel;
        – Vous envisagerez que le vaccin modèle 2019 est suffisament inefficace pour permettre une épidémie parmi les vaccinés au vu d’un R0 qui serait de 7;
        – Vous ne perdrez pas de vue que les anciens vaccinés âgés anciens redeviennent à risque;
        – Vous prendrez soin de nos aînés déjà vaccinés qui doivent pouvoir se faire injecter un rappel.

      3. Atténuation de l’efficacité due au temps + atténuation due à l’âge + atténuation due au variant delta.

        Mobilisons nous. Préparons nous. Pendant que l’on se prépare on soupèse. Et dans 10 jours sauf contre ordre on y va. On offre une troisième dose à nos aînés qui sont déjà vaccinés.

        Je suis volontaire pour les transporter au centre de vaccination.

        1. @CEDH. Les vaccins perdent en efficacité, mais leur efficacité n’est pas nulle. Au fait que faites-vous personnellement pour éviter la propagation du vaccin ? Vous restez bien sagement chez vous pour respecter les autres personnes qui pourraient attraper le virus à cause de vous ?

          Je crois que j’ai déjà abordé la notion d’ignorance, d’égoïsme et maintenant je peux ajouter l’hypocrisie: vous êtes prêt à pointer les défauts des vaccins et de ceux agissent pour lutter contre la porpagation de la maladie. Mais vous que faites-vous ? Que proposez-vous ? Au lieu de proposer de conduire les gens se faire vacciner, pourquoi ne pas aller se frotter à l’ennemi: allez donner un coup de main comme aide-soignant à l’hopital ? C’est quoi d’ailleurs le taux d’infection au Covid du personnel soignant ?

          1. Votre argumentation ad hominem est déplacée. Que savez-vous de mon statut vaccinal ? Rien. Que savez-vous de ma propension à la vie d’ermite ? Rien. Vous défendez les criminels que sont les chauffards.Vous ai-je traité de chauffard et donc de criminel ? Non. Parce que je n’en sais rien et parce que cela ne change rien aux avis que vous exprimez.

          2. Le personnel soignant en unité covid à Lausanne n’a pas été plus contaminé que la population générale. En unité non-covid on a relevé une contamination un peu plus légère, sans doute à raison d’un relâchement. Difficile à dire si relâchement il y a eu vis-à-vis des patients ou seulement entre collègues et à l’extérieur.

            Enfin, votre argumentation ad hominem est déplacée. Ce d’autant plus alors que vous ignorez mon statut vaccinal et mes comportements.

    1. Cher CEDH, j’adore vos commentaires très fouillés relevant de saines contradictions, même si je ne suis pas toujours d’accord avec vous. Cela fait un bien fou dans le cadre de la formation permanente.
      En différé ce matin, j’écoutais l’émission Forum ….. en quelques brèves minutes, cinq fois le mot CAS, deux fois le mot PERSONNE (= personne humaine) …… Sur ce thème, il n’y a pas d’échappatoire en Romandie. Les CAS priment sur TOUTE autre notion simplement et bêtement humaine ! Vulpem pilum mutare, non mores.

    2. Efficacité phénoménale dans le canton de Vaud proclame le Dr. Olivier Duperrex, commandité par le médecin cantonal vaudois, le Dr. Karim Boubaker, que ne contredit pas la Dre Pauline Vetter.

      En Israël 58 % des personnes hopitalisées au 20 juillet 2021 et 75 % des personnes décèdées au mois de juillet (au 20 juillet) sont vaccinées.

      L’analyse Duperrex est méthodologiquement stupide. Mettons la de côté puisqu’elle n’a été revue que par les journalistes de la tsr. Que se passe-t’il donc ?

      Le preprint des résultats intermédiaires de l’étude phase III (6 mois) de Pfizer fait état d’une baisse à 84 % de l’efficacité entre le 4ème et le 6ème mois alors que l’étude phase III (3 mois) faisait état de 95 % d’efficacité.

      De plus, les personnes âgées voient l’efficacité diminuer plus rapidement.

      Les Israelien ont de l’avance dans la vaccination.

      On comprend la réaction israelienne et l’étude Duperrex est dangereuse pour nos aînés. Ceux-ci (et d’autres peut-être) ont besoin d’un booster. Une demi-dose suffirait-t’elle ? Des études Moderna allait en ce sens. De plus Moderna et Pfizer doivent produire un vaccin modèle 2021 et plus 2019.

      Take care of you Pr. Neyrinck.

    3. Surtout Paris est sur une autre planète 96% de non-vaccinés à l’hôpital. Il y a un antécédant avec le nuage de Tchernobyl qui s’est arrêté net au contour des frontières du nord, nord-est, est et sud-est. Très très fort !

      1. 3 % des décès sont, ces jours, dû au covid. De quoi sont morts les 97 % autres ? Merci de nous le dire.

        1. D’une cause non évitable ?

          Le vaccin existe et sauverait, selon tes projections, 3% des morts actuels. Banco. Vaccinons-nous !

          Chaque vie compte; rejeter un vaccin efficace par peur? Non merci. Je suis vacciné et je me porte très bien.

          1. Nulle projection, une simple division. Parmi ces 3 % de mort combien de moins de 40 ans sans facteurs de risques ? Oui, je parle de ceux que vous voulez faire vacciner à votre bénéfice.

          2. Il est beaucoup de cause évitable. Les problèmes cardiaques proviennent souvent d’une mauvaise hygiène de vie et de nombreux cancer sont évitables. Ces deux types de maladie causent bien plus de 3 % des décès. Alors vite changez (si nécessaire) votre “life style>”. Evidemment c’est plus compliqué que deux injections intramusculaires.

        2. Le nombre de décès est le nombre de décès français dont on abreuve les romands.

          Par contre, le chiffre de 34 hospitalisations est Suisse. Or en Suisse depuis 2013 plus de 1 million de personnes sont hospitalisées chaque année dont certaines plusieurs fois.

          34 en un jour pour la covid comparé à 2739 par jour sans la covid. Sortir les chiffres du contexte est du harcèlement moral.

          https://www.bfs.admin.ch/bfs/fr/home/statistiques/sante/systeme-sante/hopitaux/patients-hospitalisations.html

    1. Les références en immunologie donnée par l’auteur sont du niveau secondaire (SVT au sens français et non EPFL :-)).

      Relevons que les vaccins ne sont pas des vaccins à ARNm(essager) mais à ARNm(essager)m(édicinal). Pour faire simple “le produit contient de l’ARNm non réplicable modifié par des nucléosides”(cf.compendium). De plus, la FDA avait donné à Pfizer jusqu’en juin pour lui indiquer la destinée des ARNmm ratés. En effet, plusieurs dizaines de pour cent de l’ARNmm est un ARNmm accidenté lors de la production industrielle. Voilà qui démontre que ce n’est pas un ARNm naturel que l’on vous injecte. Est-ce que cela démontre que le vaccin est dangereux à long terme ? Non. Cela démontre que la démonstration mise en avant ne vaut rien.

      1. Non. Tu m’as juste fait beaucoup rire. Tu prends des éléments par-ci par-là et tu essaies d’y donner de la cohérence. Tu remplis donc ta tâche de juriste qui croit être autorisé à argumenter sur tout, sans maîtriser aucun sujet.

        Mais sur le fond, tes propos montrent juste que tu n’as jamais mis les pieds à l’epfl ou dans des cours de science :). Sois plus humble, et je t’expliquerai tes biais de raisonnement et tes lacunes.

        1. Eclairante réponse. Aucun argument ou plutôt argument ad hominem.

          L’explication de gymnasien par vous mise en avant part du principe que la substance active est un ARNm, certes synthétique, mais identique à un ARNm naturel. Ce qui n’est pas le cas.

          D’une part, vous y trouverez de l’uracile, pas un acide aminé que l’on retrouve dans un ARNm humain naturel, et, d’autre part, il a été modifié pour faciliter un clivage nécessaire au vu de ce que “spike” comporte plusieurs sous-unités.

          Et puis je n’ai pas compris ce que devenait les ARNmm inachevés/accidentés. La FDA (autorité de régulation US) n’avait d’ailleurs elle aussi pas compris puisque Pfizer devait donner des explications d’ici juin 2021. Est-ce que cela a été fait ?

          Je n’ai pas compris comment on pouvait être sûr que ces ARNmm inachevés/accidentés ne soient pas présentés au système immunitaire ou, en tous les cas, présenté sans dommage. Il est vrai que votre explication ignore cette phase et ne mentionne pas même le système HLA.

          Nous attendons vos explications de juriste.

  26. Le Conseil d’Etat genevois décrète que les soignants doivent être testé une fois par semaine s’il ne sont pas vaccinés et se faire ficher comme vacciné, s’il le sont, par leur employeur (y compris privé). De plus, le Conseil d’Etat genevois communique d’emblée la menace de sanction pénale. Le tout s’appliquant aussi aux visiteurs (et donc pas aux malades).

    Mettre en avant la sanction pénale. D’emblée. Comme si les soignants étaient des irresponsables. On sent le caudillo contre-productif micronien. Relevons que cette obligation ne s’applique que si l’employé vient travailler. Les incapacités de travail due au stress post-covid vont-elles se multiplier ? Insister d’emblée sur la sanction est stupide.

    Pourquoi attendre pour légiférer par ukase gouvernemental plutôt que par une loi ? A quoi sert le parlement cantonal ? A rien sauf à signer des chèques.

    Pourquoi un seul test par semaine ? Pourquoi ne pas tester aussi les vaccinés qui eux aussi sont contagieux ? Sans doute que la protection des patients est accessoire parce qu’il s’agit surtout d’une poggiesque contrainte vaccinale qui conduit au fichage de données sensibles liées au personnel et, qui sait, aux visiteurs.

    Quid du non-employé, non prestataire de service comme l’est le patient ambulatoire d’un établissement ?

    Ukase mal rédigé. Insuffisant. Mal présenté. Ukase bricolé sur un coin de table.

    1. Magnifique commentaire, surtout certains “nouveaux” adjectifs …..
      Pile poil en parallèle à votre piquant texte, j’ai été contactée au sujet de ces décisions dictatoriales émanant de ma chère ville du bout du lac.
      En conséquence, l’absentéisme déjà épidémique dans certains hôpitaux publics va rapidement devenir pandémique. Inéluctable.
      D’ores et déjà rassurons-nous: Certaines firmes sont probablement déjà pressenties pour développer un vaccin très efficace contre l’école buissonnière.

    2. L’aspect comique des tests des soignants se cache dans un détail: TEST SALIVAIRE. Nous autres, les gueux, les tout-venants comme ils nous appellent un membre de la Task force Covid (un terme qui signifie les cailloux de différentes tailles) n’avons droit qu’au coton-tige imbibé de nanoparticules pour faire le test au fond du nez. Et le Conseiller d’Etat menace, il menace sans objet, qui serait l’écervelé.e qui refuserait de cracher avant d’aller travailler?. Dans mon cas j’en accepterais un toutes les 12 heures.

      1. Les autrichiens pratiquent, entre autre, la gorges (PCR et antigénique) et le crachat (PCR). M. Otten pourrait peut être nous éclairer sur cette différence “culturelle”. D’ailleurs le PCR crachat est disponible à Genève. Qu’en est-il de sa fiabilité et de sa validité légale nationale.

  27. Jours de vérité à Genève.

    Pas de décès hospitalier dû au covid depuis le 24 mai 2021. Nette augmentation des contaminations il y a 23 jours. 5 personnes en soins intensifs à ce jour; il faut remonter au 4 juin 2021 pour retrouver ce nombre de patient.

    Jours de dissimulation à Genève

    Madame la docteure Vetter est venu sur le plateau de la tsr sans émettre la moindre réserve quant à la foireuse étude Duperrex. Quelle confiance mettre en cette personne ? De plus, elles nous a laissé dans le flou quant à l’âge des personnes hospitalisées ainsi que quant à leur statut vaccinal. Foin de blabla, des chiffres bruts !

    1. La vaccination des femmes de moins de 50 ans n’a même pas 12 semaines. Quelles étude sur les vaccins peut-elle être fiable avec si peu de recul, un mot vidé de son sens dans ce cas, car recul s’exprime en années et en décennies au sujet des vaccins. 50 ans pour calibrer celui contre la polio 50, cinquante, fifty, khamssine !

  28. J’ai recherché “Olivier Duperrex” dans pubmed. Deux publications lui sont attribuables (premier ou dernier des auteurs). Les titres :

    “Education of children and adolescents for the prevention of dog bite injuries.”

    “Safety education of pedestrians for injury prevention: a systematic review of randomised controlled trials”

    1. Excellent, merci. Nous faisons exactement la même chose tout en n’ayant pas forcément le même avis !
      Je viens de checker. Il faudrait aussi regarder le “ranking” desdites 2 publications dont les thèmes se situent à des années lumières des préoccupations actuelles.
      Je m’y attelle pour me faire une idée.
      Le “ranking” est très important néanmoins j’entends déjà les éternelles critiques résonner.
      En 2021, nombreux sont celles et ceux qui croient encore que les patient(e)s lisent et croient n’importe quoi et qu’il est très facile de les piéger encore et encore par des sottises soigneusement édulcorées pour faire passer la pilule versus la piqûre.

  29. Contre certaines élucubrations :

    – Remontez à l’ére pré-vaccination et pré-covid.
    – Rendez-vous aux USA.
    – Obervez 190 millions d’américains ependant 48 heures.
    – Observez 65 milions d’américains pendant 48 heures.
    – Déterminez combien sont décédés pendant ces deux fois 48 heures.

    1. Et comparez le nombre de décès obtenu avec les nombre de décès annoncé dans VAERS dans les 48 heures suivant une injection vaccinale.

      Pour le reste je vous laisse entre antivaxx, provaxx et je_veux_une_médaille_pour_m’être_Vax.

      1. Youpiiii, un antivax qui se tait, ce sont des vies sauvées.

        Je chéris la liberté d’expression, mais que son poids est lourd en pareilles occasions.

        Vous imaginez vous lever le matin afin de passer des heures sur internet pour dissuader des gens de se vacciner?, tout en reconnaissant que les vaccins sont efficaces à > 90% contre les formes graves… quel manque de civilité.

        1. Si vous compariez les deux chiffres vous arriveriez à la conclusion que les arguments de type “VAERS” mis en avant par les antivaxx (voir plus haut) sont dénués de fondement.

          Comment avec vos préjugés pensez-vous être convaincante ?

          1. Être convaincant? à quoi bon? Vous n’êtes pas accessibles à la raison.

            un test? voilà des extraits de Mme la professeure genevoise et ses potes médecins:

            https://mobile.twitter.com/MMeBlackSheep/status/1423548951043657729

            Votre médecin préféré arrive à dire que les vaccins rendent stériles et, pire encore, que cette stérilité sera transmise à vos descendants… Si si, ils viennent de nous inventer la stérilité héréditaire!

          2. Il est étrange de qualifier d’antivax celui qui vous invite à faire un petit calcul démontrant l’absence de portée d’un argument des antivax. Peut être est-ce une impossibilité de faire le petit calcul et de raisonner ? Quant à vos élucubrations autour de la stérilité je vous les laisse.

        2. Je constate que l’efficacité relative contre les formes hospitalières est à ce jour de 85 % tous âges et durées de vaccination confondu (sauf dans le canton de Vaud, bien sûr). Hospitalière n’est pas synomyme de grave si l’on tient compte de ce que l’hospitalisation est souvent liée à la nécessité de recevoir un peu d’oxygène (moins de 5 l/mn) et d’être surveillé.

          Réduire de 85 % chez qui cela est rare est plus que discutable en présence d’un vaccin dont le décours temporel est peu connu. La quantité ne saurait suppléer à l’absence d’écoulement de temps. Dire que l’on sait tout sur tout les vaccins au bout de trois mois est erroné et la mémoire de celui qui allègue pareille billevesée est courte. Dengvaxia c’est au cours de la seconde moitié de la décennie précédente et ils ont déjà oublié ! Ne venez pas écrire qu’on ne risque pas le même “pépin” (augmenter la mortalité d’une catégorie de vacciné), là n’est pas la question dès lors que l’inconnu peut être autre.

          Enfin, vacciner ceux qui ont peu de risque et qui sont en Suisse est égoïste et épidémiologiquement dangereux. Je renvoie au commentaire de CEDH.

          Ce n’est pas en déformant la vérité que l’on convainc. Et ce n’est pas en ne convaincant pas que les gens se vaccinent de manière libre et éclairé. Vous faites fausse route. Il est vrai que vous avez renoncé à la liberté en contraignant par des manières ….. ceux que l’on ne peut pas légalement obliger.

          Ni vérité, ni liberté, ni démocratie. Quel programme.

        3. Combien de doses de vaccin faut-il injecter aux jeunes résidents suisse sans facteur de risque pour en sauver un ? Combien de doses de vaccin faut-il injecter aux burkinabés âgés pour en sauver un ? Etes vous si nationale-égoïste que cela ?

          A quelle proportion de personnes immunisés au sein de la population le risque maximum d’émergence de variants survient-il ? Vous rendez-vous compte que votre politique du tout vaccinal, indifférencié selon les facteurs de risque, est sur le point à nous mener à ce maximum ?

          Au vu des réponses qu’il convient d’apporter aux questions précédentes, n’est-il pas plus urgent de vacciner les personnes à risque plutôt que ceux que l’on menace de coincer à coup de passeport vaccinal adopté pour contourner la loi ? N’est-il pas plus sain que le Conseil fédéral fasse application des compétences qui sont les siennes et ordonne la vaccination obligatoire des personnes à risque comme le prévoit la loi fédérale sur les épidémies, adoptée en vote populaire, le permet ?

  30. Attention danger pour les femmes (stérilité liée au vaccin) ! ceux qui ont accès sur Linkedin peuvent lire mon article de ce jour à ce sujet, sinon la déclaration du docteur A. Diana du 31.07.21 dans la TDG. Ne succomber pas à la tentation et empêchez vos enfants de se faire vacciner ! ça serait intéressant de voir la réaction de l’auteur si M. Alain Berset décide pour lui un “Booster shot”, magnifique nom pour la 3ème dose, avec la menace de ne plus être soigner gratuitement s’il refuse le complément du traitement génique qui porte le faux nom de vacci . Attendez novembre (la votation contre le passeport sanitaire, le vaccin va voler en éclat puisque plus personne n’aura le droit de vous demandez si vous êtes vaccinés. Retour à la protection de la sphère privée chérie par le peuple suisse depuis toujours, avec cet intervalle infâme de quelques mois durant lequel videurs de discothèque et serveurs de café vous demandent votre statut vaccinal. (j’ai rien contre les 2 professions mais c’est pour accentuer la démonstration). Cordialement,

    1. Sous le soit disant risque de stérilité des femmes lié au vaccin:
      – Merci de fournir le lien de la soit-disant déclaration du Dr Alessandro Diana du 31.07.2021 dans la TDG.
      – J’ai uniquement trouvé un article du 21 juillet (https://www.tdg.ch/non-le-vaccin-contre-le-covid-ne-diminue-pas-la-fertilite-434605432889):
      «Il n’y a aucune donnée qui irait en ce sens, ni aucune plausibilité biologique.» Alessandro Diana, expert chez Infovac
      – dernière question: qu’en est-il du risque de stérilité chez les jeunes hommes ? Faisons une hypothèse de science fiction: imaginons que le vaccin provoque une stérilité temporaire chez les jeunes hommes. Cela serait une forte motivation pour certain à se vacciner. LOL

      1. Voilà l’extrait de l’article de la TDG: Cette crainte est loin d’être farfelue, note Alessandro Diana « Au tout début de la vaccination, la question s’est en effet posée. La protéine Spike, présente sur l’enveloppe du SARS-CoV-2, ressemble à une protéine présente sur le placenta et on craignait que les anticorps induits par le vaccin n’interagissent avec celle-ci. Mais aujourd’hui, on est rassuré. Celles qui ont eu le Covid ne sont pas devenues stériles et les données sur les femmes vaccinées n’ont pas montré qu’elles avaient plus de peine à tomber enceintes ou qu’elles faisaient plus de fausses couches qu’une non-vaccinée. » C’est aussi ce que déclarait récemment dans nos colonnes Claire-Anne Siegrist, responsable du Centre de vaccinologie des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG). Du côté masculin, Alix Miauton ajoute qu’une étude a analysé le sperme avant et après la vaccination et qu’il n’y a pas signe de baisse de sa qualité (fin).
        Chaque fois que je vous lise à ce sujet je me dis que je viendrais sans faute vous voir si vous devriez comparaître avec les ayatollahs du vaccin ARN-messager dans les tribunaux, hélas, très peu feront de la prison ferme. Encore quelques mois à supporter vos LOL sur un sujet d’extermination de la population.

        1. C’était bien de poser la question sur le risque de réduction de fertilité. La réponse est rassurante. En conclusion, continuer de parler de risque d’infertilité lié à la vaccination ant-COVID-19 est de l’infotox.

          1. Vous êtes médecin et vous pourriez vous renseignez, bcp moins de grossesses de vaccinées qui aboutissent à des naissances ! c’est l’hécatombe. Une bonne réponse pour un risque génocidaire ne pourrait pas être dans le vocable “rassurante” et ses synonymes mais dans le “définitivement écarté” preuves à l’appui. (pardon d’avoir été un peu méchant dans ma réponse d’avant). Le principe de précaution impose à M. Berset ce mercredi de suspendre la vaccination des femmes de moins de 53 ans !

      2. Pour les esprits curieux de faits scientifiques:
        https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7927763/
        – Titre de l’article paru en mars 2021: Are COVID-19 vaccines safe in pregnancy? est-ce que les vaccins sont sûrs pour les grossesses ?
        – voir le tableau 1 et le texte conclut à des données initiales certes mais rassurantes qui vont en faveur de la vaccination des femmes enceintes à risque
        – extrait de texte pour les anglophones:
        “Pregnant people were excluded from the trials and participants were asked to avoid becoming pregnant, but, nonetheless, 53 pregnancies occurred across the trials of the three vaccines that have so far been approved in the UK. The outcomes of these pregnancies, so far as they have progressed, are summarized in Table 1. There was no significant difference in the rate of accidental pregnancies in the vaccinated groups compared with the control groups, which indicates that the vaccines do not prevent pregnancy in humans. Similarly, the miscarriage rates are comparable between the groups, indicating no detrimental effect of vaccination on early pregnancy.”

  31. Un de vos commentateur prétend qu’il faut vacciner 100 % des résidents suisse. Il se trompe.

    Il est beaucoup moins egoïstes de vacciner 50 % des résidents suisses (les plus vulnérables) et de livrer les vaccins en trop à des pays tiers sans doses de vaccin qui pourront alors vacciner leurs résidents à haut risque.

    Il est aussi beaucoup plus intelligent de procéder ainsi pour diminuer la naissance de variants à l’étranger car ceux-ci ne s’arrêterons pas a la frontière. Mais aussi pour éviter la naissance de variants en Suisse. En effet, la cohabitation des vaccinés (immunisés) et des non immunisés est la situation la plus propice à faire naître des variants lorsque le taux d’immunité de la population atteint 70 à 90 % (ou quelque chose de proche). Puisque votre commentateur lit Nature et le NEJM je ne lui donne pas les références.

    Ni égoïste, ni sot. C’est tout.

    1. Assez d’accord avec vous, sauf sur un point: les véritables immunisés, ce sont les gens qui ont guéris du Covid et qui sont en bonne santé. C’est eux qui protègent les autres avec leur immunité naturelle, qui est bien plus durable que l’immunité artificielle, dépendante du vaccin.
      Les vaccinés ne sont pas vraiment immunisés, comme le montre les cas en Israël.
      Donc, à un moment, il faudra prendre en compte cela.
      D’ailleurs, je lisais récemment que l’immunité des personnes vaccinées qui avaient eu le Covid était plus élevée que celles des simples vaccinés. A mourir de rire.
      Demain on apprendra que celles des guéris sans vaccins est encore plus haute…

      1. Pas convaincu. L’immunité naturelle est peut-être plus étendue à raison de ce qu’elle ne se fonde pas seulement sur des épitopes spiculaires (comme les vaccins à virus atténué). Cependant elle ne semble pas résister à l’écoulement du temps.

      2. J’ai pas bien compris la fin de votre commentaire. Cependant maladie + vaccination doit être ce que l’on fait de mieux en matière d’immunité (ou bien Coronavac + ARNmm). Maintenant si la maladie a été légère est-il vraiment utile de prendre le risque de se faire vacciner et de priver de doses ceux chez qui elles seraient utiles ?

      3. Je suis fatiguée de lire toutes ces désinformations ou bêtises !

        C’est un blog pro antivax ???
        A partir d’un moment, ne pas intervenir dans la modération, c’est se montrer complice ! 😤

        Samy, réfléchis deux secondes….ou dis franchement que tu es là pour troller.

        1. @ Rebecca
          Bêtises? https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMc2101667?query=featured_home
          Il existe d’autres informations qui vont dans ce sens.
          Concrètement, quelle(s) information(s) jugez-vous erronée(s) dans mon commentaire?
          De fait, les personnes qui ont attrapé une maladie et qui sont guéries sont mieux immunisées que les personnes qui ont été en contact uniquement avec le vaccin.
          Le taux de personnes guéries du Covid et qui sont retombées malades devrait être comparé avec le taux de personnes vaccinées qui sont tombées malades.
          Mais comme la grande majorité des personnes ont été vaccinées, la comparaison sera toujours plus compliquée dans le temps. Il faudra alors comparer les guéris non vaccinés, avec les guéris vaccinés et les malades vaccinés, sans parler de la 3e dose qui arrive. Bref, les cartes sont très brouillées pour faire des comparaisons qui tiennent la route. Et c’est bien dommage pour que les personnes puissent se déterminer librement sur leur choix vaccinal.
          Ce qui est dommage dans votre approche, c’est que le débat contradictoire semble vous déranger. Or il y a beaucoup d’incertitudes dans cette affaire vu que le Covid est une nouvelle maladie, et les exposer est sain et fait partie de la science.

    2. Revisionnez Infrarouge du 25.11.20. Claire-Anne Siegrist: Swissmedic ne peut pas aller aussi vite que la FDA, le 18 décembre Swssmedic autorise le vaccin. Elle disait on ne vaccine pas toute la population. Le plus marrant est le discours du Conseiller d’Etat neuchâtelois en charge de la santé. Son intention de vacciner à tout va était présente mais pas autant qu’aujourd’hui, lui-même ne se voyait pas assez cruel comme il est devenu face au non-vaccinés. Je pense que les plaignants des effets secondaires graves devraient désigner des responsables politiques et scientifiques comme témoins dans les procès à venir !

  32. A Samy et CEDH dont j’apprécie la pertinence et l’élégante fraîcheur des commentaires même si je ne suis pas toujours d’accord (c’est peu important): avant de passer la frontière pour la Lombardie, nous avons effectué le test prévu, dont j’ai parlé précédemment, auprès des pharmaciens-chiens-chiens, bien dressés par l’OFSP et consorts.
    Le document « magique » soigneusement préparé à l’avance a produit l’effet escompté. Zéro tentative de convaincre, zéro embêtement, zéro perte de temps, donc distribution ultra-rapide des cinq tests mensuels gratuits, qui deviendront peut-être payants (de facto également pas très important).
    En d’autres termes, un nouveau type de croquettes parfaitement efficaces.

    Je recommande donc d’avoir TOUJOURS les avis médicaux circonstanciés dans nos affaires. Encore mieux en plusieurs langues. C’est efficace et permet d’éradiquer définitivement toutes les tentatives de pression et, en corollaire, élimine l’éventualité de devoir hausser le ton …

    Ensuite, nous avons mangé sur pieds, c’est une expérience intéressante car sans contrôle par QR-code, favorisant peut-être une digestion plus rapide (?), dans tous les cas une expérience qui reste complétement privée comme cela doit être entre ami(e)s. Et peut-être que bientôt il y aura un nouveau type de restaurants réservés aux exemptés de la vaccination avec tests toujours négatifs malgré leurs « status » très différents. Qui peut savoir ?
    Les autorités trouveront toujours une astuce pour nous ficher et nous, les humains, trouverons une autre astuce pour contourner le fichage, etc. etc. etc., à l’infini.
    Et contre le virus de la bougeotte, il n’y aura jamais aucun traitement ni aucun vaccin.
    Nous vivons une époque formidable ! En espérant avoir le plaisir de vous lire bientôt je vous souhaite un très beau week-end.
    NB: J’imagine bien que vous avez téléchargé comme moi-même le .pdf de l’étude du Prof. Paul Elliott relevant le taux sérieusement imparfait de la couverture vaccinale. Les exemptions ont vraiment du bon et chaque jour qui passe je comprends mieux les réponses autoritairement négatives (zéro vaccin) de mes divers médecins-traitants

  33. Monsieur le Professeur,

    Peut-on contraindre à la vaccination ceux pour qui on ne peut pas rendre obligatoire la vaccination ?
    Les autorités de ce pays disent oui et traitent d’imbéciles ceux qui ne pensent pas comme eux. Dans les centres de vaccinations français on traite de “collabo” le personnel. Est-ce différent en Suisse ? En tous les cas, nombre de vaccinés , sans consentement libre et éclairé puisqu’ayant cédé à la contrainte, le pensent. La hargne va persister. Le pays est brisé.

    Peut-on renoncer à rendre obligatoire la vaccination de ceux qui sont le plus suceptibles de remplir les hôpitaux ? Lâchement le Conseil fédéral dit oui.

    Il y a incohérence majeure à ne pas rendre obligatoire la vaccination de la population la plus à risque d’encombrer les hôpitaux tout en clamant l’innocuité du vaccin.

  34. “Rectifier toute information publiée qui se révélerait inexacte”

    J’aime beaucoup la charte que tous les blogueurs du Temps se sont engagés à appliquer. Ne pas rectifier la désinformation grossière des antivax, c’est se montrer complice à mon avis.

    Tolérer les trolls, c’est de plus un choix éditorial.

    J’appelle donc fermement leTemps à mettre fin aux commentaires sous pseudonymat. Je préfère arrêter de commenter plutôt que savoir que les antivax se servent de notre droit au pseudonymat pour tuer des gens. L’appel à l’extermination de milliers de personnes vulnérables n’est pas une opinion; la peur n’est pas une réflexion; il faut les stopper (même au prix du pseudonymat!).

    1. J’ai beaucoup hésité à autoriser certains commentaires. Mais ils existent, ils représentent une opinion passablement répandue. J’estime que la laisser s’exprimer dans des commentaires ne signifie pas que l’on approuve ou que l’on soit complice ou que ces commentaires erronés convaincront le type de lecteur d’un blog. Les tentatives de désinformation font partie de l’information non par leur contenu mais par leur simple existence. De même on doit permettre en démocratie qu’un parti à tendances fascistes se présente aux élections. On ne peut pas s’ériger en juge des autres tant qu’ils demeurent dans le cadre des lois.
      En revanche je supprime les commentaires qui constituent des attauqes personnelles à l’égard de tiers.

      1. Je pense que vous avez tort.

        Je vais cependant arrêter de répondre aux antivax, afin de ne pas les nourrir, et vous laisser le soin de modérer ce qui doit l’être.

        à tous: ne prenez pas des conseils sur l’opportunité de votre vaccination sur internet de trolls sous pseudo, mais discutez irl avec votre médecin de famille ou d’autres spécialistes. Plus les antivax sont péremptoires ou revendicatifs, moins ils ont la maîtrise du sujet. Généralement, ils prennent un extrait, le sorte de son contexte, et l’utilise en toute mauvaise foi.

        Les malades sont réels et ils regrettent de ne pas s’être fait vacciner.

        https://www.cnews.fr/videos/france/2021-08-07/marseille-des-patients-atteints-du-covid-19-temoignent-1113461

        Vous n’êtes pas immortel. Faites-vous vacciner.

    2. @ Rebecca

      Vous avez été incapable de faire l’exercice de comparer deux nombres, à savoir le nombre de décès annoncés dans le sytème VAERS dans les 48 heures, et le nombre de décès survenant en 48 heures en temps ordinaires; comparaison qui démontre le caractère infondé de l’argument VAERS radoté par les antivax. Vous avez bien plutôt préférer m’agonir d’injure. Mais alors pourquoi n’en faites vous pas autant avec le Conseil fédéral qui ne décide pas, comme le peuple le lui en a donné compétence, la vaccination obligatoire au sein des populations fragiles et préfère plutôt pousser les enfants à se faire vacciner ?

      Quant au deuxième point auquel vous n’avez jamais répondu, je me permet de vous donner les références de la publication en question : https://doi.org/10.1038/s41598-021-95025-3. Vous en trouverez une des conséquences dans le très classique journal les échos.

      Je rappelle que passer un certain seuil de vaccination (60 % dit les echos) la situation devient explosive en ce qu’elle favorise la survenance des variants. Il ne reste plus alors qu’une solution : vacciner très vite tout le monde. Ce qui est impossible. Dès lors il est urgent de vacciner ceux qui sont le plus suceptibles de subir une forme grave de la maladie et de ne pas s’engager au delà.

      Enfin, la très faible efficacité du vaccin à ARNm ressort des chiffres bruts Israëlien. Je vous laisse refaire le calcul. Elle résulte de :
      – Variant delta;
      – Ecoulement du temps qui entraine une baisse de l’efficacité du vaccin;
      – Age des personnes concernées qui sont les plus anciens vaccinés.
      Dès lors il faut revacciner rapidement les plus anciens vaccinés.

      Nous avons récemment entendu un médecin cadre venir nous dire sur la tsr que les non-vaccinés avaient 80 fois plus de risque d’être atteint par la covid que les vaccinés. Billevesée. Ne devriez-vous pas fermement à demander à la tsr de respecter sa concession ? Cela est grave car il ne s’agit pas d’un pseudonomysé de blog qui l’a affirmé, mais d’un docte docteur médecin-cadre de la médecine étatique au journal de 19h30.

      Bon vent.

      1. Voilà une version vulgarisée de la publication dans Nature. Vous remarquerez que cette version a comme source une publication estampillée sérieuse par Rebecca.
        https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/vaccin-anti-covid-taux-vaccination-eleve-peut-paradoxalement-favoriser-emergence-variants-resistants-92812

        Certains pourraient y voir la nécessité d’une vaccination généralisée, jeunes et enfants compris. Et bien cela sera non. Pas question de modifier la loi. Pas d’obligation généralisée des moins de 40 ans. Pas de contrainte indirecte. Les forcéné(e)s de la vaccination devront assumer les conséquences de leur stratégie foireuse consistant à vacciner qui le veut (sans réelle liberté de choix souvent) et à omettre de vacciner les gens le plus à risque, fusse par l’obligation vaccinale desdites personnes, au risque d’une submersion hospitalière.

        1. Quand je vous dis qu’ils extraient un bout, sans prendre la peine de lire la totalité… ou qu’ils sont de mauvaise foi ?

          L’article qu’il cite démonte pourtant toute son argumentation…

          Ici:
          “For example, plans to vaccinate individuals with a high risk of a fatal disease outcome followed by a drive to reach herd immunity while in uncontrolled transmission among the rest of the population is likely to greatly increase the probability that a resistant strain is established, annulling the initial vaccination effort.”

          https://www.nature.com/articles/s41598-021-95025-3

          Les résultats de cette étude montrent donc la nécessité de maintenir des mesures de distanciation sociale (+port du masque) jusqu’à ce que tout le monde soit vacciné et de faire « un effort de vaccination réellement mondial », sans quoi « des souches résistantes aux vaccins pourraient être éliminées dans certaines populations mais persister ailleurs », avant de se répandre.

          CQFD.
          Et j’ai nourri CEDH après minuit. Il va devenir objectif ?

          1. @ Rebecca

            Effectivement, en cette zone dangereuse en laquelle les forcéné(e)s de la vaccination sont sur le point de nous amener, pour ne pas dire, nous ont amené, tout n’est pas perdu puiqu’il suffit de :

            – Maintenir les mesures barrières nécessaires ( ce qui ne se limitent pas au seul masque);
            – Vacciner rapidement quasiment toute la population;
            – Vacciner largement et rapidement au niveau mondial.

            Tout cela n’est pas possible :
            – Les mesures barrières ? Les vaccinés se sentent grugés de devoir porter le masque.
            – Il ne sera pas possible d’atteindre le taux de vaccination que vous visez à moins que vous persistiez à ignorer et contourner la volonté populaire telle qu’elle ressort de la loi fédérale sur les épidémies. Et encore cela ne devait pas suffire, sauf, peut-être, à s’en prendre aux enfants.
            – La vaccination mondiale est et restera à la traîne.

            Autant dire que cette publication mais en exergue l’impasse dans laquelle une campagne de vaccination mal menée pour ne pas avoir conduit à la vaccination des publics prioritaires nous a conduit.

            C’est quand même gentil de me nourrir de nuit.

    3. Bonjour Rebecca,

      Votre approche est dictatoriale….il me semble que le meilleur moyen est de débattre, parler, convaincre.

      A ce jour, si le Covid et le vaccin (deux éléments différents) polarise autant la société ceci est probablement en lien avec une pensée dirigeante ne voulant pas de contradicteur….le meilleur moyen est d’oser dire les choses même oser dire que des fois l’on ne sait pas.

      La perte de confiance d’une partie de la population est probablement en lien avec justement ce manque de clarté et débat…de plus sinmplifier la situation actuel à un provax antivax devient risible.

    1. J’apprécie votre esprit “mathématique” CEDH. Chaque fois que je suis à Bolzano, je discute avec un mathématicien (Uni Ferrara) à l’esprit ultra-frais et piquant. Il est un peu comme vous.
      Et c’est un vrai vent de fraîcheur intellectuelle après les propos “ayatollahiens” de Rebecca. D’ailleurs, je note avec amusement que ma réponse à Rebecca n’as pas été validée par le modérateur-en-chef …… Peu importe ! Au plaisir de vous lire et de prendre connaissance des liens que vous proposez. Ni Anti-Vax, ni Prov-Vax, à quelque part au milieu et en formation permanente.

      1. Eliane vous signale que ma formation la plus complète n’est pas en droit mais en mathématiques. D’ailleurs Bolzano, que je ne connais pas, me fait toujours penser au théorème de Bolzano-Weierstrass. Meilleures salutations.

    2. – L’article du JPost suggère une efficacité du vaccin Pfizer (réduction du risque) entre 2x et 7x selon la tranche d’âge. Il n’y a donc pas d’effondrement de l’efficacité mais il est clair que ces chiffres montre que les plus âgés pourraient bénéficier d’une 3e dose. Quant à la durée de l’immunité naturelle chez les plus âgés, la question se pose aussi.
      – la durée de l’efficacité de la vaccination Pfizer pourrait être différente selon l’intervalle entre les 2 vaccinations. Avoir 3 semaines (Israel), 4.5 semaines (Suisse), plus (UK) pourrait mener à des efficacités différentes

      1. – Donnons donc les chiffres bruts, qui sont extraits par le Jpost du dashboard officiel israëlien :
        73 % des personnes de plus de 60 ans qui sont hospitalisées sont vaccinées;
        90 % des plus de 60 ans sont vaccinés.
        On est bien loin de l’efficacité originelle du vaccin, qui était de 95 % contre la maladie symptomatique et plus encore contre l’hospitalisation.

        – Au passage on relèvera que les moins de 60 ans représentent 40 des 250 hospitalisés, soit 16 % des personnes hospitalisées alors qu’ils représentent 70 % de la population et sont moins vaccinés que les plus de 60 ans.

        – Votre remarque relative à l’intervalle entre les deux injections semble fondée.

        1. “On est bien loin de l’efficacité originelle du vaccin, qui était de 95 % contre la maladie symptomatique et plus encore contre l’hospitalisation.”

          ???
          L’article écrit en toute lettre :”Looking at the data of how many patients Israel has per 100,000 people, it is clear that those who are not inoculated are still getting seriously ill much more than jabbed people.”

          Le raisonnement de CEDH ne tient par ailleurs que lorsque les deux groupes comparés (les vaccinés et les non-vaccinés) sont de taille équivalente. Or, en Israël, on estimait début juillet la part des adultes vaccinés à environ 85 %.

          Le reste est assez simple à comprendre : si les vaccinés sont très largement majoritaires, même la petite fraction de ceux qui n’échappent pas à une infection représente un nombre important en valeur absolue. Ils peuvent dès lors représenter une bonne partie des contaminations lorsque le virus ne circule que faiblement, comme c’est le cas en Israël actuellement.

          Le raisonnement peut être poussé jusqu’au bout : si 100 % des Israéliens étaient vaccinés, toutes les nouvelles contaminations proviendraient de personnes vaccinées. Leur part dans les nouveaux cas en Israël ne fait ainsi que refléter le fait qu’ils sont désormais très majoritaires. Mais cela ne remet en aucun cas l’efficacité des vaccins à endiguer l’épidémie.

          https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2021/07/02/covid-19-les-vaccines-representent-40-des-nouveaux-cas-en-israel-et-c-est-une-bonne-nouvelle_6086759_4355770.html

          1. Les données brutes sont claires et têtues :

            “73 % des personnes de plus de 60 ans qui sont hospitalisées sont vaccinées;
            90 % des plus de 60 ans sont vaccinés.”

            Je n’ai donc pas ignoré que la population des plus de 60 ans étaient largement vaccinée (90 % et pas 85 %). Je n’ai pas dit qu’il n’avait aucune efficacité chez les plus de 60 ans. J’ai relevé qu’il s’agissait d’une faible efficacité.

            Arrêtez donc de prendre les autres pour des sots.

            La meilleure efficacité vaccinale chez les plus jeunes reflète sans doute la nécessité d’une revaccination des moins jeunes, vaccinés plus précocément et moins “réactifs” au vaccin, ce à quoi ont conclu les israëliens.

            95 % était l’efficacité contre la maladie symptômatique qui nous a été vendue au mois de janvier 2021. On en est, temps (6 mois) et variant aidant, fort loin. Vous avez la mémoire courte.

        2. Je vais me rétracter. L’indice indiqué est le mien (ce qui une erreur de communication) et, de plus, j’ai commis une erreur dans l’input des données (ce qui est lamentable).

          La réduction de risque relatif (RRR) de l’événement hospitalisation chez les plus de 60 ans paraît être de 80 à 85 %. On loin de ce qui était lors des premiers résultats : 95 % par rapport à la maladie symptômatique.

          Et franchement le résultat médecin cantonal vaudois/Unisanté/Duperrex de division par 80 du risque “atteint par le covis” b’est pas crédible. J’attend toujours des clarifications, y compris des propagateurs de cette information dont la subventionnée TSR.

          Reste à revoir la question plus précisément selon l’âge et la date de vaccination.

          Comme il est guère de personnes qui raisonnent en terme de RRR, on peut dire que le risque d’hospitalisation est divisé par six. Tout ce qui précède est à prendre avec des pincettes en ce que RRR ou la “division du risque” ne sont pas forcément les mêmes pour tous les âges et toutes les durées depuis la vaccination.

      2. @ Luc OTTEN: Vous ne désarmez pas, incroyable. Si les opposants n’avaient pas partiellement raison l’Etat pouvaient les poursuivre en justice et les condamner à se taire pour de motifs de manipulation de l’opinion publique, ou autre, mais il se trouve que les informations officielles sont beaucoup plus intoxiquées par la manipulation des pro-vaccins, pro-frics qui manquent de consciences et d’éthique !

        1. “les poursuivre en justice et les condamner à se taire pour de motifs de manipulation de l’opinion publique, “.

          Nul ne peut être condamné s’il n’a pas commis un acte réprimés par la loi (pénale). Dès lors quelle disposition pénale avez vous en vue ?

          1. Propagation d’informations erronées en toute connaissance de cause qui mettent en danger la santé publique et qui trompe la population ! Il se trouve que les complotistes ne sont pas ceux qui portent ce nom mais les autres !

          2. “Carences du Code pénal en matière de protection de certains groupes de personnes

            Le Code pénal ne contient aucune mesure de protection contre les actes discriminatoires fondés sur un handicap, sur l’âge ou sur le sexe. Ainsi, il est tout à fait permis d’inciter publiquement à la haine ou à la discrimination – par exemple dans les médias – contre ces groupes de personnes, sans encourir le risque d’une procédure pénale. En outre, dénigrer ces groupes ou les discriminer par la parole, l’écriture et l’image n’entraînera aucune conséquence pénale.

            Dans ce genre de cas, seule une plainte pour délit contre l’honneur selon l’art. 173 ss. CP peut être déposée. Ces dispositions ne sont toutefois applicables que si le délit est dirigé contre une personne en particulier ou un groupe concret de personnes, clairement identifiables. Par ailleurs, seules ces personnes se voient attribuer la qualité de victimes et sont autorisées à déposer la plainte pénale nécessaire.

            Le Code pénal suisse n’offre donc actuellement encore aucun moyen de répression contre les propos diffamatoires ou dénigrants exprimés en termes généraux à l’encontre de certaines catégories de personnes, p. ex. les personnes transsexuelles, les personnes en situation de handicap mental ou les «féministes».”

            Ref.: Humanrights.ch, Discrimination – dossier, “L’interdiction de discriminer dans le droit pénal”, 30.04.2020 (https://www.humanrights.ch/fr/pfi/droits-humains/discrimination/dossier-non-discrimination/droit-suisse/norme-penale/).

            Puisque Le Code pénal suisse n’offre actuellement encore aucun moyen de répression contre les propos diffamatoires ou dénigrants exprimés en termes généraux à l’encontre de certaines catégories de personnes, par exemple les plus de 70 ans, certains ne se privent à l’évidence pas d’inciter publiquement à la haine ou à la discrimination envers ce groupe de personnes – par exemple, courageusement retranchés sous pseudo dans leurs commentaires -, sachant qu’ils n’encourent pas le risque d’une procédure pénale et que dénigrer ces groupes ou les discriminer par la parole, l’écriture et l’image n’entraînera pour eux aucune conséquence pénale.

            En revanche, si le délit est dirigé contre une personne en particulier ou un groupe concret de personnes clairement identifiables, une plainte pour délit contre l’honneur selon l’art. 173 ss. CP peut être déposée.

            A lire certains commentaires, qui se répètent de blog en blog ad nauseam, leurs auteurs n’ont-ils pas déjà donné au groupe concret de personnes clairement identifiable – soit les 70 ans et plus – plus qu’assez d’occasions de déposer plainte pénale contre eux?

          3. L’honneur pénalement protégé au sens de l’article 173 CP ne vise que la réputation d’honnête homme. Dire d’une personne déterminée qu’elle est âgée n’atteint pas sa réputation d’honnête homme pas plus que de dire d’une personne déterminée qu’elle court un plus grand risque d’être hospitalisée (et de décéder) en cas d’infection par le sars-cov-2 que ne l’est une personne âgée de 16 ans. Ainsi dire d’une personne déterminée (et non pas seulement de toutes les personnes âgées de plus de 70 ans) qu’elle doit faire l’objet d’une vaccination obligatoire à raison de son seul âge (et donc sans aucun démérite) ne saurait être diffamatoire. Par contre, dire d’une personne qu’elle incite à la haine est certainement lui attribuer un comportement moralement réprouvé que n’adopte pas un honnête homme.

            Quant à crier à la discrimination dès la première distinction cela est dénué de sens. Toute distinction n’est pas discrimination. Il est des circonstances dans lesquelles, comme l’a relevé le Tribunal fédéral, l’article 8 Cst.féd. exige de faire une distinction.

            Suivant cette exigence constitutionnelle, le législateur, suivi par le peuple, a adopté une loi qui permet la vaccination obligatoire générale des personnes à risque ou de groupes de personnes à risque, mais pas de tout le monde. Les personnes âgées forment indéniablement un groupe à risque d’être hospitalisé (et de décéder). C’est là une différence biologique d’expérience. Et il n’est pas possible de leur assimiler les plus jeunes, faute de quoi et la loi fédérale et la constitution seraient bafouées. Quant à dire que le fait de sauver des vies est une forme de dénigrement et d’incitation à la haine et à la discrimination, je ne m’y hasarderais tant cela est manifestement erroné et ridicule.

            Le Tribunal fédéral a entériné la loi neuchâteloise fixant une limite d’âge à 70 ans pour exercer la profession libérale de notaire ou bien encore la loi zürichoise fixant une limite d’âge pour exercer la fonction de juge. Le notaire recourant (Neuchâtel) ou le candidat juge recourant (Zürich) peuvent-ils utilement déposer plainte du chef de diffamation contre les juges qui ont appliqués les deux lois cantonales à leur encontre ?

            A vouloir proclamer l’égalité inconditionnelle force serait de relever que l’âge ouvrant droit à une rente AVS est discriminatoire à l’encontre des plus jeunes !

  35. Monsieur le Professeur,

    La létalité du virus est au niveau mondial estimée à 0.23 %.

    https://www.who.int/bulletin/online_first/BLT.20.265892.pdf

    On survit donc à cette maladie dans 99.77 % des cas et en décède dans 0.23 % des cas. 0.23 % de la population mondiale, cela fait 18 millions de morts. Il meurt près de 60 millions de personnes chaque année. Qui plus est, les personnes susceptibles de décéder de la covid sont en premier lieu âgées.

    En Suisse, 90 % des victimes avaient plus de 70 ans alors que 17 personnes de moins de 40 ans sont décédées de la covid. Sur ces 17 personnes nombres avaient des facteurs de comorbidité. A mettre en comparaison avec les 2’000 dècès survenus depuis l’épidémie de covid au sein de cette population.

    https://www.rts.ch/info/suisse/11137312-le-coronavirus-en-chiffres-et-en-cartes.html

    Le facteur de comorbidité est souvent l’obésité et/ou de ses conséquences. La prévalence de l’obésité et l’existence d’une population plus âgée que la moyenne mondiale explique la létalité un peu plus élevée en Suisse que dans le monde (0.35 %).

    17 décès v. 2’000 décès chez les moins de 40 ans. Il n’y a a pas photo. Il faut être …. pour vouloir vacciner toute la population. La seule population qu’il convient de vacciner est la population à risque afin de préserver le sytème de santé. C’est la politique déclarée du Conseil fédéral.

    Le peuple suisse en adoptant la loi fédérale sur les épidémies lors d’un referendum puisque cette loi prévoit un seul groupe général au sujet duquel ont peut décréter la vaccination obligatoire : les personnes à risque.

    A titre individuel, chacun devrait se poser deux questions :
    – S’il advenait que je décède d’ici le printemps prochain, de quoi serais-je mort ?
    – Quelle est la probabilité que je décède d’ici le printemps prochain ? Que je décède du covid d’ici le printemps prochain ?

    La question de la létalité étant éclaircie tout comme celle de l’engorgement sanitaire, il reste la question des variants. Dans la mesure où ils peuvent surgir partout dans un monde à faible couverture vaccinale et se propager aisément en Suisse, il est vain de tenter de résoudre la question par la vaccination en Suisse.

    Vaccination obligatoire ? Oui si nécessaire, mais dans le cadre légal tel qu’il est et afin de préserver le sytème sanitaire. Vaccination obligatoire déguisée ? Non, car elle vise aussi ceux que l’on ne peut pas légalement contraindre à la vaccination.

    Voilà ma réponse à votre question.

    1. Pourquoi prendre cette étude du pote de Raoult plutôt que toutes les autres ? Et pourquoi prendre un ton aussi affirmatif alors que tu sais pertinemment que le chiffre de 0.23 est contesté …

      A ce jour, il est admis que le taux de létalité est comprise dans une fourchette comprise entre 0,5 % et 1,8 %. Pourquoi ne mentionnes-tu pas cette fourchette que tu connais parfaitement (elle est d’ailleurs reprise sur le wikipedia)…?

      On retient d’ailleurs généralement un taux de <2% pour indiquer que de nombreux pays (Chine, Inde, Japon, …) sous-évaluent éhontement les décès covid…

      Je reviens aussi sur cette authentique fakenews que tu as glissé ce matin:

      [Le Conseil fédéral] … " préfère plutôt pousser les enfants à se faire vacciner ?"

      "l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) ne recommande de vacciner les jeunes de cette tranche d'âge que s'ils font partie de la population à risque, et sont donc susceptibles de connaitre des complications en cas de contamination Covid.

      Une recommandation générale de vaccination pour les enfants et les adolescents n'a pas encore été émise. «Les données dont nous disposons sont limitées, c'est pourquoi une analyse individuelle des risques et des avantages est recommandée», écrit l'OFSP à Blick."

      https://www.blick.ch/fr/news/suisse/immunite-avant-la-rentree-scolaire-le-gouvernement-federal-hesite-a-vacciner-les-ecoliers-id16736304.html

      Je renonce à perdre du temps pour répondre à tes nombreuses et prolixes autres affirmations non sourcées (ou issues de sources qui ne reflètent pas le consensus actuel).

      Tu n'aimes pas mon ton? sois moins péremptoire et, vu que tu lis beaucoup les sites antivax, exprime les doutes qu'il existe sur les chiffres/thèses que tu exposes. L'objectivité existe! Même Di Vizio est plus humble…

      Au fait, c'était toi l'avocat sur CNews hier soir?

      https://www.dailymotion.com/video/x838gko

  36. CFR (case fatality rate) et IFR (infection disease rate). Le premier est le rapport du nombre de décès au nombre de cas cliniquement répertoriés. Le deuxième est le rapport du nombre de décès au nombre de personnes infectées que l’on détermine par des études sérologiques. Il est évidemment nécessaire de prendre en considération ce deuxième ratio pour connaître l’effet de l’infection sur l’ensemble de la population car il n’y a pas lieu d’ignorer ceux qui n’ont pas eu de symptômes ou bien en ont eu très peu ou encore qui, bien que symptômatiques, n’ont pas été répertoriés à raison de défaillance du sytème sanitaire ou de leur choix.
    L’IFR est effectivement de 0.23 % selon l’étude publiée sous l’égide de l’OMS (et non pas du Prof. Raoult). Le même IFR est, sur la base de l’étude de séroprévalence genevoise publiée dans Le Lancet, de 0.35 % (hors EMS).

    Pour les moins les 17 décès de moins 40 ans en Suisse les sources ont déjà été données. Pour le nombre de décès annuel il est possible de consulter les statistiques fédérales.
    https://www.pxweb.bfs.admin.ch/pxweb/fr/px-x-0102020000_103/-/px-x-0102020000_103.px

    Voilà ce qui est établi. Point besoin de wikipedia, ni du 20 minutes, ni de dailymotion, ni d’insinuations ad personam et malveillantes.

    Le moins que l’on puisse dire est qu’il ne s’agit ni de la peste, ni de la variole. De plus la covid est une maladie de personnes âgées ainsi que de personnes en mauvaise santé. Ce sont elles qui en périssent et elles qui provoquent une surcharge sanitaire. Alors, si quelqu’un doit être vacciné, ce sont elles et non pas les moins de 40 ans.

    2.
    Les enfants sont poussés à se faire vacciner, y compris sans accord parental. Ce sont bien les cantons sous supervision de la Confédération qui organisent l’acheminement des doses de vaccin, les injections et les certifications. Ainsi la Confédération pousserait à la vaccination sans la recommander. Cela est grave car faute d’obligation ou de recommandation, la responsabilité ne saurait être engagée en cas de problème. Merci d’avoir souligné cette situation parfaitement scandaleuse.
    https://www.fedlex.admin.ch/eli/cc/2015/297/fr#art_64

  37. Voyez-vous un confinement à venir ? Comment voyez-vous le confinement à venir ? Quelles mesures seront prises ? Le certificat covid avec traçage automatisé ? Pour tous ? Ne faut-il pas octroyer un tel certificat à tous ceux qui ne sont pas à risque, les moins de 40 ans entre autre ?

    Pourquoi les moins de quarante ans ? Parce qu’ils n’ont connus que 17 dècès dus au covid alors que 2’000 d’entre eux sont décédés depuis le début de l’épidémie.

  38. Le Michigan, la Floride et le Nebraska ont le même taux de vaccination. La Floride compte dix fois plus d’hospitalisation et de dècès (pour 100’000 habitants). Pourquoi ?

    1. La Floride est peuplée de retraités. Quel est l’âge moyen de ces trois Etats?

      1. C’est contre-intuitif, mais :
        (état au 3 août*)

        “According to hospitals in Florida, today’s COVID patients have some common factors:

        -They are 98% unvaccinated.
        -About 70% are between 12 and 65 years old; 50% are between 25 and 55.
        -A majority have no pre-existing conditions.
        -They are filling COVID wards rapidly, although only between 25-30% of all ICU beds in Florida are occupied by COVID patients.
        -They are more likely to be a minority. (During the pandemic, Black Americans have been hospitalized at nearly three times the rate as white Americans.)
        -Many patients are related — husband and wife, parent and child, brother and sister.
        -Their health deteriorated faster than patients in previous coronavirus waves.
        -More of them are children.
        -They mostly are infected with the Delta strain.
        -Unless sick enough to land in the ICU, most are hospitalized for 5 to 7 days.

        https://www.sun-sentinel.com./coronavirus/vaccines/fl-ne-covid-hospital-patients-who-are-they-20210803-udptzx3vbnbyzoynd4utcrbium-story.html

        (*) Le gouverneur de Floride ne fait plus un point quotidien (mais seulement hebdomadaire) et n’est pas vraiment un “covidiste”, malheureusement 😔 Il n’y a donc pas beaucoup de données centralisées pour la Floride. Cela me prendrait donc trop de temps pour affiner ma recherche. Mais cet article semble donner des pistes de réflexion crédibles.

        Selon le CDC, la différence entre les états que tu cites tient par ailleurs en l’usage de la clim (qui répand massivement la covid dans les endroits fermés) et le respect du port du masque. A mon avis, la Floride annonce une nouvelle vague à travers les Etats US qui va frapper durement les non-vaccinés…

        1. – They are 98% unvaccinated.
          – About 70% are between 12 and 65 years old
          – They are filling COVID wards rapidly, although only between 25-30% of all ICU beds in Florida are occupied by COVID patients.
          – Unless sick enough to land in the ICU, most are hospitalized for 5 to 7 days.

          Ne serait-ce pas les plus de 65 ans qui occupent les ICU et qui décèdent ? (Rappel : taux de vaccination de cette classe d’âge : 81 % (93 % une dose)).

          1. Je ne sais pas (pour les soins intensifs).

            Pour tenter de vous apporter une réponse, j’ai compilé ces chiffres sur la mortalité:

            (différence du total des morts rapportés officiellement, entre le 29 juillet et le 5 août 2021 en Floride)

            Âge | Semaine 30.07-05.08 | Semaine 23-29.07 | différence

            < 16 ans | 8 morts | 7 morts | + 1 morts

            16-29 ans | 166 morts | 160 morts | + 6 morts

            30-39 ans | 414 morts | 393 morts | + 21 morts

            40-49 ans | 1'161 morts | 1'110 morts | + 61 morts

            50-59 ans | 2'944 morts | 2'851 morts | + 93 morts

            60-64 ans | 2'816 morts | 2'753 morts | + 63 morts

            65+ | 32'186 morts | 31'805 morts | + 381 morts

            Sources:
            http://ww11.doh.state.fl.us/comm/_partners/covid19_report_archive/covid19-data/covid19_data_latest.pdf

            http://ww11.doh.state.fl.us/comm/_partners/covid19_report_archive/covid19-data/covid19_data_20210730.pdf

      2. “Obtenir l’immunité collective par la vaccination générale est hors d’atteinte.

        L’épidémiologiste en chef islandais, Þórólfur Guðnason, n’y a pas été par quatre chemins, dimanche soir, pour tirer les conséquences de la spectaculaire flambée d’infections Delta dans son pays , qui figure parmi les plus vaccinés au monde : 93 % des habitants de plus de 16 ans y sont entièrement vaccinés. En juillet, le flux quotidien d’infections représentait presque 0,1 % de la population, un des taux les plus élevés de la planète. Þórólfur Guðnason estime que la capacité des vaccins à empêcher une réinfection des personnes inoculées est bien trop faible et qu’il faudrait laisser les gens les gens se contaminer naturellement afin d’obtenir à terme une immunité collective. ” (source : lesechos).

        Notons que l’épidémiologiste souligne le facteur protecteur des vaccins. Démonstration in vivo de ce que je répète depuis quelque temps, à savoir que sans mesures de protection sérieuses le variant delta est apte à circuler au sein d’une population de vaccinés. Plus encore au sein d’une population dont les enfants ne sont pas vaccinés. Les futurs variants dominants circuleront encore mieux, ce d’autant que Pfizer veut continuer à refiler son vaccin modèle 2019. Rapelons qu’en décembre 2020 ce vaccin divisait par 20 le risque de survenance de la maladie. Selon la deuxième étude on passe à une division par 8 du risque de maladie entre le quatrième et le sixième mois. En Israël, face au variant delta la protection est d’un facteur 7 contre le risque d’hospitalisation chez les plus de 60 ans (et meilleure chez les moins de 60 ans). Le vaccin sert à protéger ceux qui en ont besoin, à savoir les personnes à risque. Diviser par 7 un risque de 0.01 %, ce n’est pas comme diviser par 7 un risque de 25 %. Si certains ne veulent pas se faire vacciner, c’est leur choix que je respecte. Mais il doivent respecter les autres et pour cela ne pas encombrer les hôpitaux. Il faut donc leur imposer des mesures de protection. Vaccination ou confinement comme ils veulent.

        La vaccination des plus de 70 ans doit être rendue obligatoire. Libre à eux de refuser, mais alors ils devront accepter d’être confinés dans la mesure nécessaire et en cas de besoin.

        1. Je cite:”La vaccination des plus de 70 ans doit être rendue obligatoire. Libre à eux de refuser, mais alors ils devront accepter d’être confinés dans la mesure nécessaire et en cas de besoin.”

          Vous proposez également de confiner de force (donc les priver de leurs libertés👮‍♂️) les personnes en surpoids (à partir de quel IMC?) et les personnes malades ? Cette société ne paraîtrait alors pas très compatible avec la CEDH 🤢😱😱

          1. L’obésité augmente de 63 % la chance d’hospitalisation. A 70 ans on a plusieurs dizaines de fois plus de chance d’être hospitalisé qu’à 20 ans. Mieux vaut être obèse à 20 ans que mince à 70 ans.

            Pour le surplus, la restriction est proportionnée puisque personne n’est contraint à la vaccination lorsque celle-ci est déclarée obligatoire et que les mesures ne dépasseront pas ce que toute la population a supporté alors que elles elles ont le choix. De plus, la mesure est prévue dans une loi adoptée par le parlement et le peuple.

            Peut-être qu’il ne sera pas nécessaire de leur imposer la moindre mesure de semi-confinement ? En tout cas il y a lieu de proclamer la vaccination obligatoire des plus de 70 ans en attendant. Vous préférez doublepiquer les enfants ?

      3. C’est exact. Est-ce la seule explication ? Les retraités sont plus vaccinés que les autres. Je crains qu’il ne le soit pas moins que les nôtres.

  39. Ainsi donc Berset déclare qu’avec la vaccination à ARNm on rentre en contact avec le virus. Si, si, il l’a dit. Berset a tout compris. C’est certain. Pour le reste, le Conseil fédéral ignore les enseignements venant d’Israël, d’Islande, voire de Floride. Notre système hospitalier pourrait fort bien être submergé et alors
    on improvisera comme l’année passée. Restrictions de liberté pour TOUS et surmortalité. Rendez-vous fin septembre.

    https://www.lematin.ch/story/berset-aurait-cache-des-infos-cruciales-au-conseil-federal-414100364172bre.

  40. Il faudrait arrêter de parler des vaccins à ARNm de manière globale. Il en est deux sur le marché. L’un est actuellemnt nettement plus efficace que l’autre et est sans doute apte à supprimer la circulation du virus au sein d’une population entièrement vaccinée. Ce que l’autre ne peut pas faire.

          1. Il y a fort à craindre que Monsieur “Je le sais”, qui ne se prend certes pas pour de la petite bière, en soit encore à chercher dans dix ans sa référence – ce qui n’est pas une première chez lui. Serait-ce un effet du continuum espace-temps, le fait est que certaines “angry apes” semblent avoir inspiré les poètes par anticipation. Exemple:

            “But man, proud man,
            Dress’d in a little brief authority,
            Most ignorant of what he’s most assur’d—
            His glassy essence—like an angry ape
            Plays such fantastic tricks before high heaven
            As makes the angels weep; who, with our spleens,
            Would all themselves laugh mortal.”

            ― William Shakespeare, Measure for Measure

          2. Nous remercions Monsieur ou Madame Cartahu pour son intermède littéraire. Une entracte cultivée est bienvenue.

            Mais dois-je comprendre que je suis pris à parti ? Je n’ose le croire. Si par impossible cela devait être le cas, force serait de constater que M./Mme. Cartahu a oublié de se taire en silence.

Les commentaires sont clos.