Des fautes sans fautifs

 

N’importe quelle personne, n’importe quelle institution commet des fautes, qui ne sont pas intentionnelles mais qui proviennent de la faiblesse humaine. C’est une marque de l’âge adulte de les découvrir, de les reconnaître et d’acquérir ainsi la possibilité de les corriger. En sens inverse,  Donald Trump donnait l’impression d’agir comme un adolescent dans le corps boursouflé d’un obèse à cheveux teints.

La Suisse vient de fournir l’exemple d’un pouvoir adulte par la publication d’un premier rapport officiel rédigé par la Chancellerie fédérale. Ce n’est pas le Conseil fédéral in corpore qui vient faire des excuses, mais un organe administratif qui acte la liste des erreurs commises dans la gestion de la pandémie. Avant même de les énumérer ci dessous, il faut accepter qu’elles proviennent de la survenue d’un phénomène totalement inconnu, auquel forcément personne n’était préparé. Il s’agit donc bien de fautes sans fautifs. La recherche maniaque d’un coupable n’est que le sport favori des complotistes, obsédés par leurs propres insuffisances.

Première faute : trois états-majors. D’une part la « task force » de l l’Office fédéral de la santé publique avec sa figure de proue Daniel Koch. D’autre part l’Etat-major du Conseil fédéral, chargé de gérer la crise du coronavirus (EMCC). On n’a vu que le premier lors des conférences de presse, tandis que le second « n’a jamais fait usage de son pouvoir de donner des instructions aux autres états-majors de crise: il n’a donc pas piloté et coordonné la gestion de la crise comme le prévoient les bases légales ». Enfin pour couronner le tout, un troisième Etat-major, appelé EMFP, rassemblait la Chancellerie fédérale et la Protection de la population. En résumé, l’administration fédérale s’est divisée en corps concurrents, qui ont défendu leur pré carré sans que le Conseil fédéral, responsable ultime, parvienne à désigner une seule instance responsable. D’où l’impression de confusion, de contradiction et d’imprévoyance ressentie par l’opinion publique. « Tout royaume divisé contre lui-même est dévasté, et toute ville ou maison divisée contre elle-même ne peut subsister. »  ( Matthieu 12.25)

Seconde faute : mauvaise gestion des données et des informations. « La communication interne et externe a souffert de l’absence d’une exploitation des données claire et compréhensible. Celle-ci aurait permis de garantir un niveau de connaissances uniforme, d’améliorer les bases de décision et d’établir une planification prévisionnelle prudente. » Trop de responsables au niveau le plus haut sont conditionnés par leurs opinions et vivent dans un déni subtil de la réalité. Comme le disait déjà Lénine : « Les faits sont têtus ». Cet éclair de lucidité ne l’a pas dissuadé de gouverner selon une idéologie obtuse. On peut être lucide et obstiné.

Troisième faute : laxisme dans la gestion des stocks. « Il a fallu consentir énormément d’efforts pour acquérir du matériel médical de base, tel que des masques d’hygiène…Le même constat vaut pour les désinfectants ». Le plan suisse pour une épidémie de grippe saisonnière ne couvre que douze semaines. «  De plus manque une vue d’ensemble des stocks disponibles et d’un système automatisé de commande. » Cela rappelle furieusement une certaine parabole : « Le royaume des cieux sera comparable à dix vierges qui ont pris leurs lampes et sont sorties à la rencontre du marié. Cinq d’entre elles étaient stupides et cinq étaient avisées » ((Mathieu 25.1). Le pouvoir fédéral est par nature muni de lampes sans huile. Ce n’est pas de la stupidité, mais une imprévoyance congénitale inscrite dans son institution, fondée sur la crainte populaire de tout pouvoir réel.

Quatrième faute : intégration tardive des acteurs externes à l’administration. « Bien que les milieux scientifiques se soient montrés, dès le début de la crise, très disposés à mettre leur savoir à disposition pour contribuer à maîtriser la crise, la collaboration ne s’est établie qu’après un certain temps. » Les associations faitières des hôpitaux, des soins à domicile, du personnel soignant, des médecins et des homes n’ont pas été consultées à temps. Quand le pouvoir est faible, il répugne à consulter les corps intermédiaires, tant il a déjà de peine à se mettre d’accord en son sein.

Cinquième faute : le retard dans la prise de décision. « Le nouveau coronavirus s’est propagé à très grande vitesse depuis le début de l’année et a plongé tous les pays du monde dans des crises sanitaires et économiques ». Ici le rapport est pour le moins suspect de complaisance et d’aveuglement. Non, cela n’a pas été tous les pays du monde, car plusieurs pays asiatiques dont Taïwan et la Corée du Sud ont pris bien plus tôt des mesures, qui se sont avérées efficaces avec des taux de mortalité jusque mille fois plus faibles que celui de la Suisse.

La conclusion de la Chancellerie est tout à fait contraire aux diagnostics exposés plus haut, en déclarant complaisamment: «la gestion de crise s’est révélée efficace, pour l’essentiel, pendant la période examinée » ! Si le Conseil fédéral commande un rapport à la Chancellerie, celle-ci lui doit bien une petite courbette.

L’essentiel est évidemment le résultat final, la sauvegarde des vies. Revenons aux faits qui sont têtus : par million d’habitants la moyenne mondiale est de 233 mots, la Suisse est à 878, l’Allemagne à 399, la Finlande à 101, la Norvège à 80, la Corée du Sud à 18, Taïwan à 0.3. La conclusion aurait plutôt du être celle-ci  : « compte tenu  de sa richesse, de son niveau de développement scientifique, de la qualité de sa médecine et de l’excellence de ses institutions, la Suisse aurait pu faire beaucoup mieux. »

Les informations précédentes ont été publiées sous la signature d’Arthur Grosjean et sur le site de 24 Heures le  23.12.2020,  à 20h03. Très vite, l’article a disparu du site et il n’a, sauf erreur, pas été diffusé dans la version papier. Le rapport n’a pas fait davantage de vagues dans la presse nationale.

Il illustre pourtant deux opérations contradictoires : d’une part, il existe à la Chancellerie un véritable souci de transparence, qui fait honneur à l’institution, même si la conclusion complaisante n’est pas à la hauteur d’un diagnostic lucide ; d’autre part, les médias se sont bien abstenus de lui donner la diffusion qu’il méritait car la population n’a aucune envie d’entendre le message. Il est pourtant clair : il n’y a pas de personne fautive, le Conseil fédéral ne l’est même pas. Il a agi selon la règle. Mais les institutions actuelles ne sont pas faites pour gérer une crise de cette ampleur. Elles témoignent d’un manque d’autorité, de compétence et de cohérence.

A titre de comparaison, aucune armée au monde ne pourrait vaincre si les ordres n’étaient donnés qu’après consultation du rang, si les officiers étaient élus par les soldats et s’il y avait trois Etats-majors concurrents. Dans une situation d’urgence vitale, il faut une autorité forte.

Cette métaphore ne signifie pas du tout que les dictatures militaires gouvernent en général mieux que les démocraties, bien au contraire. Cela signifie que pour une tâche bien circonscrite par la loi, des mesures de contrainte doivent être prises si c’est nécessaire pour sauver des vies humaines. La Confédération peut parfois imposer des mesures contraignantes et désagréables, comme elle le fit en temps de guerre. Si le cadre légal ne le permet pas maintenant, il faut discuter de sa correction future.

Or, c’est là que le bât blesse : le souverain populaire ne voudra jamais renoncer aux piliers de l’Helvétie : la concordance, le fédéralisme, la neutralité, la milice, en un mot la démocratie directe. Elle a de tels avantages en temps ordinaire, qu’il serait malvenu d’y renoncer en quoi que ce soit. Il faut simplement supporter, assumer et admettre qu’en temps de crise les inconvénients passent les avantages, plutôt que de chercher quelque bouc émissaire. En ce sens, la conclusion apparemment servile de la Chancellerie est astucieuse : il vaut mieux affecter que la gestion de la crise a été «efficace», plutôt que d’ébranler les colonnes du temple. Ceci évoque irrésistiblement un refrain populaire juste avant la deuxième guerre mondiale : «tout va très bien, madame la marquise».

 

 

 

 

 

 

 

 

Jacques Neirynck

Jacques Neirynck est ingénieur, ancien conseiller national PDC et député au Grand Conseil vaudois, professeur honoraire de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), d'origine belge, de nationalité française et naturalisé suisse. Il exerce la profession d'écrivain.

66 réponses à “Des fautes sans fautifs

  1. N’ai pas lu plus que le premier paragraphe, mais, à votre avis, peut-on incendier la démocratie suisse en l’ayant encensé six mois auparavant?

    Et ne venez pas prétendre que c’est une attaque personnelle, SVP!
    Car vous me feriez regrettez, le respect que j’ai pour vous!

    1. Si vous lisez le tout, il n’est nullement question d’incendier la démocratie suisse mais d’en faire l’éloge parce qu’elle est capable elle-même de reconnaître ses erreurs.

      1. Si l’on ne lit que vos commentateurs, sorry, vous ne réalisez qu’une bataille de chiffres!

        Il faut sortir de ce piège, Singapour est mieux que le Portugal, qui est mieux que la Suède qui est pire que la Suisse, c’est stérile… et la vie?

        Sputnik V est mieux, ou pire que Pfizer ou Astra Zeneca, mais bien mieux que Sinofarm ou les astèques… ou les pastèques hydrochloroquoquinnées…!

        Enfin, tous mes voeux quand même 🙂

    2. Vous auriez dû lire ce passage cela vous aurait ouvert les yeux : par million d’habitants la moyenne mondiale est de 233 mots, la Suisse est à 878, l’Allemagne à 399, la Finlande à 101, la Norvège à 80, la Corée du Sud à 18, Taïwan à 0.3

      C’est probant du manque total de compétences de nos élites politiques ainsi que de nos fonctionnaires non ?
      Un constat navrant et consternant pour notre fédéralisme dont le nombrilisme suffisant vis à vis des autres en est risible!
      Cela fait penser à nos trois pauvres militaires débraillés de l’armée Suisse qui ont défilé comme des guignols au 14 juillet en France!

      1. Merci de ne pas généraliser l’échec scandaleux de Genève et de Vaud avec le reste de la Suisse !

        Seuls les cantons gouvernés par l’idéologie socialiste ont vu les chiffres de mortalité exploser…

        Être socialiste, c’est donner des allocations sociales (pour financer des jobs inutiles chez leurs amis) en se moquant de la responsabilité individuelle. C’est mortifère.

        1. La politique sociale ne conditionne pas la politique sanitaire. Les exécutifs cantonaux respectent la règle de concordance et tous les partis sont impliqués dans les décisions.

          1. Mais seuls les cantons gauchistes comptent leurs morts par centaines…

            Le covid a montré les mensonges de la gauche: elle n’aide pas les vulnérables, mais fournit un job facile et bien payé à ses partisans… et des jobs inutiles à la première crise venue (gardien de musée, assistants sociaux, employés de crèches….).

            Dans leur monde de bisounours, les crises n’existent pas… et il ne faut donc pas s’y préparer (infrastructures, état régalien, police, armée…)

        2. Donald Trump appréciera d’être traité de gauchiste… après avoir érigé le non-port du masque comme signe d’appartenance au parti républicain… A Genève, le comité derrière la pétition tous.ch n’est pas vraiment socialiste non plus, les arguments sont plutôt libéraux et vient des milieux patronaux (pas les pauvres qui ont dû fermer leurs restaurants mais plutôt du côté des mini-licornes )…en Suisse, le comité référendaire Loi-Covid semble plutôt extrêmiste…. (de droite) nous verrons comment les partis se positionneront mais jusqu’à présent, le plus fervent opposant à toute mesure sanitaire, c’est l’UDC… mais qui s’est par contre insurgé du manque d’aides étatiques …

          Bref, on peut constater que la pandémie continue à servir de catalyseur pour le débit incontrôlé de contre-vérités… une fois la crise terminée, je propose donc un petit bêtisier avec les meilleures citations de personnalités politiques (ou autres) durant la pandémie… le peuple appréciera et pourra rectifier le tir lors des prochaines votations…

          1. C’est toujours l’idéologie de l’autre camp qui est responsable… ?
            Or, en réalité, nous sommes tous coupables de nos propres faiblesses….

            Cela dit, nos autorités ont dépensé des milliards mais continuent en mode “dodo”. Le pays brûle en silence et nos gentils fonctionnaires répondent au téléphone entre 09.00 et 11.00 et 14.30 – 16.00. Y a pas le feu au lac…

            Vaccinez-vous ! mais comment ??? et quand ???

        3. @Business du Social

          Un peu de détente ! Voici le jeu des erreurs …. 4 erreurs se sont glissées concernant le parti politique des Conseillers d’Etat Genevois, saurez-vous les retrouver ?

          – Pierre Maudet (en pénitence), Parti du Travail (ancien parti communiste)
          – Nathalie Fontanet, Ensemble à gauche
          – Mauro Poggia, Socialiste
          – Serge Dal Busco, Divers gauche
          – Anne Emery-Torracinta, Socialiste
          – Antonio Hodgers, Les Verts
          – Thierry Apothéloz, Socialiste

          Demain: jeu du Grand Conseil: 57 erreurs sont glissées parmi 100 conseillers. Ah, cette Genève gauchiste….

  2. J’aimerais qu’on m’explique pourquoi les ministres de la santé genevois et vaudois ne sont pas en prison ou au moins sous le coup d’une procédure pénale..

    Même la sottise de Trump a causé, proportionnellement à la population, moins de morts…

    1. Faux. La sottise de Trump a causé 1 067 morts par million d’habitants soit nettement plus que la Suisse.

      1. Faisons donc l’hypothèse que vos hypothèses quant à la sottise de Trump et au nombre de décès soient exactes. Comment démontrez vous le rapport de causalité entre l’une et l’autre des hypothèses, rapport de causalité que vous alléguez ?

        1. Le nombre de décès aux Etats-Unis n’est en rien une hypothèse car il est publié sur site Update Coronavirus Live avec ceux de toutes les autres nations. Trump a comme Bolsonaro et Johnson nié l’existence d’une pandémie au début. La coïncidence des grandes poussées dans les trois pays ne constitue certes par une preuve de causalité, mais une forte conjecture en sa faveur. On ne peut pas plaisanter avec des faits avérés qui sont des questions de vie ou de mort ou laisser entendre que ces faits ne sont que des hypothèses. Il y a de bonnes et de mauvaises gouvernances, la pire étant de prétendre qu’il ne se passe rien.

          1. La pire gouvernance est … de faire croire qu’on protège la population vulnérable et arriver à un taux de mortalité supérieur à ceux qui ont nié la pandémie !!

            Genève a des hôpitaux, des spécialistes, des lits de réa,… comment expliquez-vous ce taux de mortalité effarant ??

          2. Cela devra faire l’objet d’une recherche fouillée. La comparaison avec la Suède, volontairement dépourvue de mesure de confinement et de fermeture d’établissements publics, est tout aussi étonnante. Il y a eu moins de morts qu’en Suisse (880 par million d’habitants), Suède 861! La seule hypothèse que l’on puisse formuler est que les Suédois n’ont pas besoin d’injonctions pour se protéger et que les Suisses ne respectent pas convenablement les règles énoncées par les autorités publiques. Il faudra absolument élucider ce paradoxe.

          3. «Cela devra faire l’objet d’une recherche fouillée. (…) Il faudra absolument élucider ce paradoxe.»

            Je crains que certains résultats de ces recherches, si tant est qu’elles aient jamais lieu, remettent tellement en cause la doxa morale et politique de notre détestable époque qu’il ne seront pas rendus publiques.

          4. Je le crains aussi. Le rapport de la Chancellerie n’a pas été rendu public dans la presse parce que les rédacteurs en chef connaissent leur public qui n’en supporterait pas la lecture. Plusieurs réactions au blog vont dans le même sens : passant outre au fait qu’il s’agit d’une confession du CF, les erreurs pointées me sont attribuées. Les institutions ne seront pas ébranlées parce que le souverain populaire ne le voudra pas.

          5. “Faisons donc l’hypothèse que vos hypothèses quant à la sottise de Trump et au nombre de décès soient exactes.” Et voilà que je me fais tancer. Mais votre hypothèse quant au nombre de décès attribuables au covid-19 est erronée car elle est entachée d’une sous-évaluation.

            Je peux que lourdement critiquer le fait que vous vous fondiez sur une coïncidence entre trois pays en retenant la sottise, selon vous, des trois dirigeants. En effet, la sottise des dirigeants n’est que l’un des facteurs d’une analyse multifactorielle qu’il faudrait réaliser, si elle s’avérait possible.

            Faute d’y procéder, vous recourez à la rhétorique politicienne. Mais il est vrai vous fûtes Conseiller national PDC.

          6. Le nombre de décès n’est pas une hypothèse. Telle fut ma correction. Ce n’est pas tancer mais corriger une erreur factuelle.

          7. @Bourreau

            A Genève et Vaud, le corona-sceptiscime porté par certaines personnalités (entrepreneurs, blogueurs, politiciens) a atteint des sommets… plusieurs Suisse Romands apparaîssent dans la fiction holdup qui décourageait toutes mesures sanitaires dont le port du masque.

            Une partie de ces théories du complot boiteuses, propagée par des milieux extrêmistes, a été relayée dans divers blog dont celui du Temps cet été et cette automne, souvent encouragées par des personnalités locales connues. A noter qu’un membre du conseil du canton de Vaud (libéral) a traité le virus de grippette en début de pandémie et qu’il suffisait de prendre du paracétamol.

            Tout cela a amené une partie de la population à croire que la situation n’était pas si grave et à ne pas respecter les mesures sanitaires. La liberté d’expression a ses limites car, quand en propageant de fausses informations, on incite indirectement à ne pas se protéger voire à mettre son prochain en danger, il devrait y avoir des conséquences.

            La plus grosse erreur selon moi a donc été l’échec totale de la communication auprès de la population et notamment des Communes (le Corona était leur dernière préoccupation: c’était le problème des Cantons). Il y a eu un manque d’éducation (port du masque) et un manque de compréhension de certains groupes dans la population par les autorités. J’ai aussi constaté plusieurs “clusters” dans diverses entreprises/institutions/etc sans que cela ne semble émouvoir les médecins cantonaux. Peut-être parce que, lors de la 2ème vague, il ne fallait pas entraver la reprise économique et surréagir comme lors lors de la 1ère comme l’avaient demandé certains partis politiques majoritaires au Conseil Fédéral…

            La Suisse aime apparaître dans le haut du classement des études de compétitivité (classement Bologne, IMD, Shanghai: éduction, efficacité, fiscalité, qualité de vie)… mais dans ces benchmark, on connaît les critères…. avec le virus, on ne peut pas tricher, on récolte ce que l’on sème: nous ne sommes pas aussi bons que nous le croyons et cela se sait maintenant dans le monde. Cela aura des conséquences à terme à moins que démontrions que nous pouvons changer les choses.

      2. Bourreau parle de Genève et Vaud.
        Genève: 129,5 décès pour 100000 habitants au 30 décembre, soit 1295 morts par million d’habitants.
        Vaud: 99,2 décès pour 100000 habitants au 30 décembre, soit 992 morts par million d’habitants.
        La presse romande a passé l’été à nous dire que Trump était responsable d’un carnage sanitaire.
        Force est de constater qu’on ne fait pas mieux en Suisse romande.

      3. Oui. Et vous confirmez donc que le taux de mortalité de Genève est bien pire.

        Et pour CEDH,
        – si j’organise un camp de scouts, je serai tenu pénalement responsable si un enfant tombe d’une falaise;

        – Si je gère une piste de ski, je serai tenu pénalement responsable en cas d’avalanche;

        – Si je possède un immeuble, je serai tenu pénalement responsable si une tempête fait tomber une tuile et qu’un passant passe…

        Or Genève est dans le top 3 des régions où le covid a le plus tué, proportionnellement à la population, avec des facteurs x 10 par rapport à des villes similaires alémaniques… et vous me dites que c’est normal et que nos autorités n’en sont pas (pénalement) responsables ??

        Que tout s’est bien passé dans le meilleur des mondes ?? Qu’un procureur ne doit pas rechercher les causes de cet échec ?

        Si l’on ne cherche pas, bien sûr que votre lien de causalité ne sera pas donné… mais pourquoi ne pas appliquer la loi à nos autorités et donc ouvrir une information judiciaire et leur faire goûter à Champ-Dollon pour éviter le risque de collusion… ???

        1. Voilà ce que j’ai vraiment écrit : la conclusion aurait plutôt du être celle-ci  : « compte tenu  de sa richesse, de son niveau de développement scientifique, de la qualité de sa médecine et de l’excellence de ses institutions, la Suisse aurait pu faire beaucoup mieux. ».
          Telle est ma conclusion, pas du tout celle que vous me prêtez selon laquelle “tout se serait passé dans le meilleur des mondes”.
          Il faudra en tous cas une commission parlementaire ou une commission scientifique extraparlementaire style Bergier. Mais en fait le CF a anticipé ces initiatives par la publication (discrète) du rapport de la Chancellerie. On sait déjà maintenant ce qui n’a pas fonctionné. De là à tirer des mises en cause judiciaires, il y a un monde. Du reste que dirait un tribunal : les autorités ont scrupuleusement respecté la loi, elles furent incompétentes. Comme dans les affaire Swissair et UBS, la conclusion a été : l’incompétence n’est pas un délit.

          1. Je ne répondais pas à vous.

            Mais, si vous m’interpellez, je vous invite à lire l’art. 11 CP:
            https://www.admin.ch/opc/fr/classified-compilation/19370083/index.html#a11

            Cas d’application:

            https://www.bger.ch/ext/eurospider/live/fr/php/aza/http/index.php?highlight_docid=atf%3A%2F%2F134-IV-255%3Afr&lang=fr&type=show_document&zoom=YES&

            “Dès lors, même celui qui a créé le risque en accomplissant un acte en soi licite et qui s’est conformé, pour ce faire, aux prescriptions de sécurité légales, administratives ou associatives édictées en la matière doit prendre les mesures nécessaires au regard des circonstances pour prévenir les dommages prévisibles que son acte pourrait causer; il ne saurait exciper des lacunes des prescriptions de sécurité légales, administratives ou associatives applicables…”

    2. antQuelle(s) infraction (s) reprochez-vous à Poggia ? Le droit pénal comporte un nombre limitativement énumérées d’infraction, cela ne devrait pas être difficile pour vous de nous citer la ou les dispositions par vous envisagées.

      Relevons tout de même que Poggia est minoritaire au sein du gouvernement.

      1. C’est à la justice de dire le droit, pas à moi!

        Mon opinion n’est pas qu’ils sont coupables, mais qu’un procureur doit enquêter et dresser en toute indépendance un acte d’accusation si les conditions d’infractions sont réalisées…

        Et qu’il prenne les mesures nécessaires pour éviter un risque de collusion.

        Vous trouvez normal que des autopsies ne sont pas ordonnées? Et que l’on ne cherche pas systématiquement la cause de chaque mort ? Les gens ne meurent pas du covid, mais d’une succession de défaillances de l’Etat ou de leurs organes (coeur, etc..)…

        https://m.youtube.com/watch?v=QvNwMFMYhR0

        Vous trouvez normal que le médecin de ma tante a inscrit morte d’une infection inconnue et qu’on nous refuse une autopsie ??

  3. « l’Allemagne à 399 (morts par million d’habitants), la Finlande à 101, la Norvège à 80, la Corée du Sud à 18, Taïwan à 0.3. »
    et
    « pour une tâche bien circonscrite par la loi, des mesures de contrainte doivent être prises si c’est nécessaire pour sauver des vies humaines. »
    L’Allemagne, la Finlande, la Norvège, la Corée du sud, Taïwan, tous ces pays auraient donc pris des mesures de contrainte plus sévères que la Suisse ?

    1. Il suffit de prendre les mêmes mesures mais à temps et de ne pas les relâcher trop tôt.

  4. Vous procédez à une comparaison des mortalités entre pays pour en conclure à une mauvaise gouvernance suisse. Pour déterminer l’importance du facteur “gouvernance” vous devriez procéder à une analyse multifactorielle à fin de déterminer si cette différence provient de la gouvernance ou d’autres facteurs. Cela dans un cadre ou interviennent des facteurs chaotiques, des facteurs stochastiques, d’autres gouvernances, publiques ou privées, plus ou moins opposées. Autant dire qu’une telle analyse est une mission impossible. Il ne vous reste donc plus que des arguments rhétoriques dont vous avez l’impudence de faire usage pour en appeler à la désignation d’un “général” en temps de paix. Cela n’arrivera pas, et faisant preuve de lucidité, vous le reconnaissez. Et vous le savez pourquoi : votre point de vue n’a rien de Suisse.

    1. Il n’y a aucune référence à un général dans le texte. Bien sûr, il n’y a pas que la gouvernance, mais les autres facteurs ne sont pas très différents entre la Suisse, l’Allemagne et les pays scandinaves. Comme le Conseil fédéral lui-même a demandé un rapport à la Chancellerie pour poser une évaluation des pratiques de gouvernance, il faut bien que cela ait joué un rôle. Si l’on vous suit, la Chancellerie a un point de vue qui n’a rien de suisse.

      1. “Bien sûr, il n’y a pas que la gouvernance, mais les autres facteurs ne sont pas très différents entre la Suisse, l’Allemagne et les pays scandinaves.”
        Qu’est-ce qui vous permet d’affirmer que les tous les autres facteurs ne sont pas très différents ?
        Qu’est-ce qui vous permet d’affirmer qu’une petite différence portant sur un autre facteur n’a pas généré de grandes différences dans la propagation du virus et ses effets ?
        Vous raisonnez en terme déterministe. Ce qui est totalement inadéquat.
        Quant à un pouvoir fort et centralisé vous en avez mis en avant l’avantage, selon vous, dans une de vos précédentes contributions.

  5. Je vais souligner trois paragraphes de votre texte:

    Les informations précédentes ont été publiées sous la signature d’Arthur Grosjean et sur le site de 24 Heures le 23.12.2020, à 20h03

    Très vite, l’article a disparu du site et il n’a, sauf erreur, pas été diffusé dans la version papier. Le rapport n’a pas fait davantage de vagues dans la presse nationale.

    les médias se sont bien abstenus de lui donner la diffusion qu’il méritait car la population n’a aucune envie d’entendre le message

    De mon point de vue,rien que ça,c’est là que le bât blesse

    DEPUIS TOUJOURS,ON A CRÉE EN SUISSE UNE POPULATION BIENVEILLANTE BIEN DOPÉE PAR DES MEDIAS AU SERVICE DE CETTE HYPOCRISIE DE FORMULE MAGIQUE QUI CACHE L’ADDITTION DE L’EXTRÊME DROITE POPULISTE ET L’EXTREMR DROITE ECONOMIQUE ET SES LOBBYS DE LA BANQUE,LA FARMA,NESTLÉ,GLENCORE,SYNGENTA,ETC,ETC,ETC

  6. Si je suis votre analyse , le CF aurait du lire la bible pour prendre ses décisions !
    Quand vous parlez des taux de mortalité , il faudrait que vous mentionniez le haut du tableau toujours occupé par la Belgique avec 1700 décès par million d’habitants et plusieurs autres pays au-dessus de 1000 décès par million ! Notre voisin autrichien , qui avait fait mieux que la Suisse en agissant plus promptement dès la première vague, s’est laissé débordé par la deuxième autant que la Suisse …
    Des pays isolés comme Taiwan , La Corée du Sud, le Japon, et même l’Australie , … peuvent mieux contrôler les allées et venues des personnes, tandis qu’une Europe plus largement ouverte du fait de ses relations commerciales, les gouvernements ne pouvaient pas simplement bloquer les frontières hermétiquement !
    Les pays asiatiques ont connu des épidémies de SRAS qui ont peut-être conféré une certaine immunité à leurs habitants et d’autres facteurs génétiques ou sociaux peuvent expliquer les différences , mais vous n’avez en aucune manière le droit , la connaissance ou la position pour conclure de manière dictatoriale en pointant les fautes des uns et des autres !!!

    1. Ce n’est pas moi qui pointe les fautes, mais la Chancellerie fédérale dans un rapport établi forcément à la demande du CF. Je ne fais que rapporter ce rapport.
      Le cas de la Belgique a été plusieurs fois mentionné dans des blogs antérieurs et il s’explique tout simplement par l’absence totale d’un gouvernement après les dernières élections. C’est la carence de gouvernance.

  7. La notion de faute sans fautif est aussi absurde que biaisée, mais bien enracinée dans les milieux politiques. C’est le devoir d’un supérieur de maintenir une administration opérationnelle. Au niveau institutionnel et légal, tout était prévu pour un cas de pandémie et ce n’est pas le peuple ou l’administration qui a décidé de réduire drastiquement les stocks. Ce n’est pas le peuple qui a décidé d’attendre avant de prendre des mesures. Ce n’est pas le peuple qui a décidé qu’il ne fallait pas se soigner avant que la Pharma n’ait trouvé un moyen de s’enrichir. Aucune armée au monde ne peut combattre si elle doit contenter tous les lobbies.
    C’est précisément ce qu’il y a de plus critiquable dans le monde politique: personne n’est jamais fautif et c’est ainsi que la corruption s’y infiltre. Voilà la différence avec l’appareil militaire: en temps de guerre, un officier de terrain incompétent risque doublement sa peau. En temps de paix, cela devient une franche partie de rigolade. Quant à l’état major, c’est un vrai problème, mais l’expérience montre que les incompétents ne parviennent à se maintenir que si la catastrophe ainsi provoquée est suffisante pour déstabiliser totalement la nation. Bon, Wille, c’était limite, limite… mais très rapidement (après l’affaire des colonels en 1915), il a dû apprendre à s’écraser devant le CF.

  8. Très habile de la part de l’Administration de relater sur quelques insuffisances, pour nous faire oublier les vraies fautes, comme le maintien des vols directs vers Genève de la zone infectée en Chine, le maintien des frontières ouvertes avec l’Italie et les graves négligences de l’été, alors que R (taux de contagion) était déjà supérieur à 1. Un confinement efficace = tout le monde en quarantaine pendant 15 jours et la protection civile amène la nourriture à ceux qui n’ont plus et les personnes qui entretiennent les infrastructures (eau, électricité, communications, etc.) ne rentrent pas chez eux et ceux de la PC aussi pendant ce temps. Après la fin des deux semaines ceux-là vont en quarantaine 2 semaines loin de leur famille et la relève sera faite par d’autres, mais tout cela suppose la fermeture des frontières tant que le virus circule ailleurs, ce que la Suisse touristique et du business ne peut pas tolérer ! L’addition des demi-mesures inefficaces donne des mesures inefficaces !

    1. Vous surestimez les capacités de la protection civile.
      Vous sous-estimez l’augmentation des contaminations intra-foyer.
      Vous perdez de vue l’appareil répressif nécessaire pour faire respecter les mesures préconisées.

      1. Je sais, mais pour les contaminations dans les familles elles seront ainsi toutes révélées, connues et traitées. L’avantage est qu’en deux semaines pour 80% de la population la contagion s’arrête et pour les 20% restant en 2 semaines supplémentaires. Grosso modo en un mois, fini terminé comme ils disent les alémaniques. Mais c’est impossible si les pays limitrophes ne font pas de même !

  9. Pour info, ce jour, 1 janvier on laisse les frontières ouvertes et laissons entrer en Suisse des voyageurs venant d’Amérique du Sud, sans aucun contrôle!!!!!!
    Pourquoi tous les pays d’Amérique du Sud ne sont plus sur la liste des pays à risque?
    Parce que Parmelin voulait continuer sont business avec ces pays agricoles dont la Suisse importe une très grosses part de viande de bœuf !
    C’est dingue le CF n’a gardé sur cette liste que Bélize, pays qui n’a aucun poid économique avec la Suisse!
    Tout ceci est un bel enfumage du citoyen!

    1. Vous êtes mal renseigné, la Suisse importe des millions de tonnes de tourteau de soja, le rebut après pressurage de l’huile (environ 250 millions de tonnes), pour faire croître “sa propre viande”, naturelle autant qu’OGM (hormones de croissance incluses), type “boeuf suisse”.

      Hahaha, ce Parmelin est un coquin, mais il est viticulteur, on ne peut pas lui en vouloir de ne rien savoir du boeuf ou de la poule qui a fait l’oeuf 🙂

  10. Que les diverses rédactions publient enfin ce fameux rapport de la Chancellerie fédérale que vous avez eu l’honnêteté de commenter pour nous. Merci à vous et bonne année.

    1. Si je l’ai publié, c’est parce que la presse ne l’a pas publié. Et si elle ne l’a pas fait. c’est parce que les rédactions ont estimé que les lecteurs ne supporteraient pas que le CF se mette ainsi en cause, non pas sur des fautes personnelles, mais sur une défaillance des institutions. C’était toucher à une des illusions les plus chères à la population : il n’y en a point comme nous.

      1. Ou… c’est le Nouvel An et les rédactions parlent des chiens écrasés…

        Vous savez qu’au Nouvel An, les journalistes touchent leur salaire à plein, mais ne font plus que lire les dépêches de presse… ça viendra, faut juste attendre le retour des vacances…

        1. Les journalistes sont aussi asservis à l’actualité. Ce rapport vieux de dix jours tombera dans l’oubli. Il suffit de lire les commentaires sur le blog pour s’apercevoir que plusieurs m’imputent la responsabilité de ce diagnostic lucide et sévère. Le souverain populaire n’est pas capable d’admettre une telle faillite des institutions qui se paie par des morts, des invalides, des faillites, du chômage et un endettement supplémentaire. Le coup de semonce n’a pas été suffisant parce que la mortalité en dessous de 1% n’impressionne pas. Si c’était Ebola avec 80% de décès, la réponse eut été différente.

        2. «c’est le Nouvel An et les rédactions parlent des chiens écrasés»

          Je crains ce soit plus profond que ça.

          Dans un blog voisin, Laurent Horvath cite une remarque de Barak Obama : «La ligne de démarcation s’est estompée entre la propagande et ce que l’on pourrait considérer comme du journalisme, cela peut se décrire comme une décadence de la vérité ».

          Si cette remarque s’adresse avant tout à la presse américaines, je ressens un net glissement chez les journalistes européens et suisses, surtout chez les plus jeunes, vers une confusion entre leur opinion personnelle (ou celle de leur milieu ou de leur employeur) et leur manière de relater les faits.

          Cette évolution néfaste pourrait bien remettre en cause l’idée même que l’on se fait de la relation entre la liberté de la presse et la démocratie.

          1. Nous en aurons la preuve avec ce quotidien, qui a voulu ménager la chèvre et le chou et qui en a crevé, et avec ou sans pandémie, c’eût été le même résultat, pas de marché avec un si bas niveau.

            Maintenant, il va recevoir de l’argent frais de multimillionaires (voire plus, si entente), on verra bien si ça sert à la démocratie romande et par extension suisse?

      2. Il n’est pas facile d’être journaliste par ces temps-ci.
        Mais ils ont perdu tout sens critique, toute impartialité car ils sont payés par des entreprises controlées par des lobbyistes….
        Il ne faut pas faire de vagues … voilà le credo du Suisse qui veut rester neutre, lisse, poli, sans bruit, sans jamais chercher à secouer l’ordre établi !
        Ordre ficelé par des fonctionnaires dont la seule préoccupation est celle de rester le cul vissé sur leur chaise, à pondre des directives, lois, règles, et autres contraintes contre la liberté du citoyen pour justifier de leur indispensable présence jusqu’à une retraite oû ils pourront astiquer les innombrables nains propre-en ordre de leur petit jardin bien carré.

        1. Ici, c’est pas Paris.

          Arrêtez avec vos conspirations…

          On crève de la médiocrité de notre système scolaire, pas d’un complot de milliardaires, satanistes pédobears ou reptiliens …

        2. Pardon de vous contredire, qu’il est plus facile d’être journaliste aujourd’hui par période de crise, comme celle-ci. Est-ce que les journalistes ont enquêté suffisamment sur les masques non-conformes? ou leur achat par la Confédération à des prix exorbitants? 2,3% des vaccinés sont suivis pour des séquelles, est-ce qu’il y a un seul journaliste qui a été voir sur le terrain en Angleterre? Pour les séquelles; puisque le producteur du vaccin n’assume pas contractuellement, l’Etat payera de quelque caisse? Le Brexit à 1246 pages; est-ce que les journalistes ont fait leur devoir de s’informer pour informer? oui mais avec une légèreté coupable. L’énergie solaire: pourquoi 2030 ou 2050, c’est demain que l’énergie solaire, devenu rentable depuis quelques mois, devrait être installées dans les régions montagneuses et ensoleillés. Les installations chez les particuliers relèvent du gaspillage car couteuse sur les petits toits ne seront pas rentables. Jamais jusqu’ici il n’y a eu autant de sujets à traiter comme maintenant dans notre pays, où normalement il ne se passe jamais rien. Il suffit d’écouter les questions dans les conférences de presse Covid (conseillers fédéraux + OFSP), impossible de trouver des questions plus plates et plus ennuyeuses (pour ne pas écrire plus ridicules).

          1. Merci pour ces informations, je suis interessée par votre référence sur les 2.3 % de vaccinés suivi pour séquelles ? (Covid ?). Où puis-je la trouver ?

          2. “Référence sur les 2,3 %”…

            La sphère complotiste relaie le pourcentage d’effets secondaires (health impact event) aux USA (pas en GB).

            C’est rien. Ce sont essentiellement des douleurs musculaires le lendemain de la piqure au bras et qui disparaissent après quelques heures.

            Mais, ça, ils ne vous le diront pas 🙂

          3. @ Non au complotisme, svp

            Votre précision est exacte et devrait le demeurer à court terme, sous réserve de quelques cas de non respect du protocole de vaccination. Et elle est bienvenue. Cette vaccination est, à trois mois et chez des personne âgées de plus de 60 ans, certainement moins dangereuse que la vaccination contre la fièvre jaune

            Quels sont les effets délétères à moyens et long termes de ce procédé vaccinal, nouveau quant au plan biologique, qui met en jeux de nouvelles plates-formes technologiques et a été industrialisé rapidement ? Par exemple, sur les personnes souffrants de maladies auto-immunes déclarées ou quiescentes ? Vous n’en savez rien, faute d’une modélisation à l’exception d’un modèle chaotique stochastique complexe ne permettant de ne rien prévoir. Pas même la création ou non d’une maladie auto-immune nouvelle. Cette précision me semble bienvenue. A ne pas l’apporter vous ne valez pas mieux que ceux que vous dénoncez.

            En l’état de nos connaissance, il serait criminel d’inciter des gens qui sont jeunes et en bonne santé effective de prendre le risque d’être vacciné.

            De toutes les manières, tous le monde d’en fiche puisqu’il n’y pas de vaccin pour eux.

          4. Merci de ne pas me confondre avec un druide. Je ne prédis pas l’avenir…

            Tes doutes t’appartiennent CEDH…. Je ne suis cependant pas médecin et je ne recueille pas le consentement des futurs vaccinés. Je leur laisse leur métier d’informer; et je me contente de répondre a des questions précises. Pour que tu comprennes, quand une personne crie pour rien au feu, je lui explique que sa maison ne brûle pas. Je ne vais pas lui dire qu’il existe une chance que sa maison brûle dans 40 ans…

          5. @ Non au complotisme, svp

            L’OFSP précise sur son site :
            “Les études n’ont pas encore pu mettre en évidence les effets secondaires rares ou ceux qui surviennent après trois mois. Les résultats déjà disponibles indiquent néanmoins clairement que les risques associés au COVID-19 sont bien plus élevés que ceux associés au vaccin.”
            http://www.ofsp-coronavirus.ch/vaccination/effets-secondaires-et-questions/

            Cet office a l’honnêteté de souligner que l’on n’a pas encore pu mettre en évidence les effets secondaires qui surviennent après trois mois et de préciser qu’il y a avantage à se faire vacciner sur la base des résultats disponibles à ce jour, c’est-à-dire en l’ignorance des effets à moyen ou long termes.

            L’OFSP serait-il devenu complotiste ?

            Le médecin recueillant le consentement éclairé du patient en sait-il plus que l’OFSP ? Quelle information peut-il donner à son patient au delà de 3 mois : pas grand chose. Il ne peut pas dire quels seront les effets constatés dans 18 mois.

            Mais bon je vous laisse avec vos certitudes. Comme je laisse les complotistes avec leurs certitudes.

            Avons-nous élevé les vaches ensembles ?

      3. Les rédactions ont eu tort de ne pas publier ce qui s’apparente à une défaillance institutionnelle. Mettre à plat les problèmes survenus est plus efficient que de garder le silence et autorise la mise en route rapide et transparente des corrections nécessaires. C’est de mon point de vue ce que souhaite la population. Les raisons de cette défaillance intéresseront très certainement nos historiens. Je vous réitère mes remerciements d’avoir eu l’intelligence de publier cette information.

          1. Merci Petit Gus pour ces 3 références. Les 2 premières énumèrent surtout diverses défaillances administratives, comme le matériel, la communication, les traductions, la coordination, ce que la majorité de la population sait déjà.
            La réflexion « politique, économique et fédérale » devra évidemment aller beaucoup plus loin, car les enjeux ne se limitent pas à la frontière cantonale ou Suisse, ils sont systémiques ce que ne cessent de répéter nos scientifiques et ils ont bien raison. Je ne sais pas si cela fait partie des nouvelles priorités du CF pour l’année 2021(lignes directrices, objectifs et mesures). Le citoyen médico-scientifique retraité que je suis ne peut que suivre ces affaires et voter en conséquences.

  11. Un autre protocole de prise en charge des malades, dès le médecin de famille, qui ne soit pas inféodé aux Big-Pharmas (intéressés par la seule promotion de leur produit), aurait probablement plus contribué à la diminution de nombre de morts…

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